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"C'est épuisant de se battre contre les discriminations"

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Tout d abord je tiens a vous remercier pour l aide que vous m avez précédement apporter grace a vos reponses. Ma question du jour concerne le traitement methadone que je poursuit avec succes (dans le sens ou cela m aide a passer mes journées & arreter totalement les opiacés , je suis a 100mg) le problème c est que certaines organisations que je suis obligé de rencontrer étant sans emploi doutent de mes capacités a cause du fait qu ils savent que je suis dans ce programme, c est particulièrement inquiétant car le milieu professionel deborde sur ma vie privée, en ce moment pole emploi va invalider des formations en pensant que mes neurones ne fonctionnent pas suffisament et que je ne suis pas "apte" Bon cette nouvelle m a deprimé au moins quinze jours (d autant plus que j ai perdu mon animal(sans rapport)) je ne sais pas trop jusqu ou va aller cette histoire si mon rSa va etre sucré a cause des convictions personelles de ma conseillere anpe, Je pense que c est trés grave même si la methadone est classé stupéfiant cela ne doit pas entravé ma vie professionelle, le dernier job que j ai eu a été interrompu car la medecine du travail a appris que je prenais du subutex et a failli me declaré inapte (un arret de travil avaait été émis par un medecin en CSST ce qui avait eveillé les soupsons de mon ex-employeur) du coup celui ci m a viré a la première occasion a peine deguisé. De toute manière jue me dis que les gens sont cons, ils s imaginent un mythe du drogué qui va aux toilettes pour s injecter etc.. Il est vrai que je n ai pas totalement arréter de fumer du H & des clopes(bien que ma consomation est extremement episodique, des periodes avec des moments sans et tout va) aprés je suis sous Seroplex, alcool un peu tout les jours, Xanax & Noctran (ce qui fait un cocktail avec les medocs+alcool) mais c est plus dans les moments de detresse que j use de ces supercheries pour me sentir mieux Pour revenir au cadre professionel mis a part que l on me percoit et me traite de "Rmiste looser" (texto par l anpe) Pourtant je ne suis pas specialement grossier, surtout j essaye de m en sortir et n ai aucun support J ai arreté les injections, l hero pour la metha, il n y a plus que les medicaments le H & l alcool qui restent (et les cigarettes) Je suis assez seul d un point de vue social, retiré, sensible et facilement deprimé. j ai l impression que mon passé ne va jamais me lacher, d autre aprt c est epuisant de se battre sans cesse contre les discriminations qui viennent bde toute part et ce n est pas sans job que tout va aller mieux je m ennuie a mourrir et la tenation n est jamais trés loin une petite pointe de speed, une boulette d opium des bières a hyper u etc.. Je ne veux pas mourrir mais des fois je me dis que la fin est proche jke n arriverais jamais a me re-intégrer

Mise en ligne le 01/12/2009

Bonjour,

Nous comprenons que vous vous sentiez découragé. Le chemin pour aller mieux est souvent difficile, fait de hauts et de bas. Les démarches d'insertion professionnelle ne sont faciles pour personne. Dans votre cas, elles le sont certainement d'autant moins que vous faites les frais de préjugés, de craintes, d'intolérance de la part des gens que vous rencontrez concernant les personnes toxicomanes. Tout cela est bien regrettable. En matière de discrimination, et si vous estimez en être victime, il existe des recours. Vous pouvez par exemple prendre contact avec la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et l'Egalité). Vous pouvez consulter leur site via le lien que nous indiquons en fin de message.

Nous tenons maintenant à souligner les éléments positifs de votre message. Il y a d'abord votre traitement méthadone, qui vous aide à passer vos journées et vous permet d'arrêter les opiacés. C'est un point important. Nous retenons aussi qu'à certains moments, vous êtes tout à fait capable de vous passer des autres produits que vous consommez. Votre contexte social et professionnel joue certainement un rôle, et trouver un travail vous permettrait d'entrevoir une issue à votre situation.

Dans cette attente, et dans les moments difficiles, nous ne pouvons que vous encourager à ne pas baisser les bras, et, autant que possible, à prendre soin de vous. Nous vous souhaitons de trouver soutien et compréhension auprès des gens qui vous entourent.

Vous pouvez, si vous en ressentez le besoin, nous appeler sur notre ligne téléphonique Drogues Info Service au 0800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, tous les jours de 8h à 2h du matin).

Bien à vous.

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