pourquoi remplacer la drogue ,par une autre drogue encore plus addictive mais vraiment quel merde que ce subutex si j'ai un conseil à donner aux toxicomanes c'est de ne jamais faire confiance aux médecins de ville ,car c'est avec les ex toxicomanes qu'ils arrivent à ce mettre de l'argent plein les poches ,ainsi que les grands groupes pharmaceutique ,qui n'ont rien à faire des malades ! bien au contraire , ils s'arrangent pour pousser les médecins à prescrire cette merde de subutex , pas moyen de l’arrêter même petit à petit !!

Mise en ligne le 12/11/2012

Bonjour,

Les différents traitements de substitution ne sont pas des solutions miracles apportant libération de toutes substances psychoactives et bien-être.

En tous les cas, il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils remplissent de telles fonctions. Dans ce cas, la déception serait assurée.

En effet, la consommation de subutex peut entrainer une dépendance et des effets indésirables (céphalées, asthénie, nausée…) induisant un mal-être.

C’est pourquoi nous comprenons votre « ras le bol », votre souffrance.

Nous ne vous rejoignons cependant, ni sur la question de la fonction du subutex, ni au sujet des intentions que vous prêtez aux médecins qui accompagnent les personnes toxicomanes et à la confiance qu’on peut leur accorder.

La prescription du subutex peut-être salutaire dans certaines situations. Sa fonction devra être alors de diminuer les risques encourus comparé à une consommation d’opiacés et dans le meilleur des cas de pouvoir se libérer des substances psychoactives.
Le subutex évite de ressentir le manque d’opiacé, et permet donc d’en éviter la consommation. Le traitement de substitution diminue les risques de certains modes de consommation. Aussi, la délivrance du subutex dans le cadre d’un suivi médical est facilité, prescrite et à un faible coût. Cela réduit les risques pour se procurer d’autres drogues.  

Toute personne n’est pas égale devant la dépendance et la tolérance de ces produits. Certaines pourront se débarrasser de ces produits en diminuant progressivement leur traitement, d’autres personnes devront maintenir une consommation minimale de celui-ci.  

Quoiqu’il en soit ce qui nous semble important, c’est justement de pouvoir établir une relation de confiance et d’échange transparent avec le médecin qui prescrit le traitement de substitution. Plus le médecin dispose d’informations sur la manière dont le patient réagit au traitement plus il pourra adapter celui-ci et éviter au maximum d’aggraver la dépendance.

De plus, pour faire face à une dépendance, le seul traitement médical n’est souvent pas suffisant. La dépendance est d’ordre physiologique, certes, mais également psychologique. Et il importe de prendre cette donnée en compte. Un soutien psychologique et/ou une thérapie seront un complément important pour (re)-trouver un équilibre dans son quotidien et ainsi diminuer le recours à des consommations ou conduites addictives.

Nous vous souhaitons de trouver un apaisement et une amélioration dans le suivi de votre traitement ainsi que dans la qualité d’échange que vous pourrez avoir avec votre médecin. Il se peut que vous soyez amené à reconsidérer votre relation avec celui-ci, et éventuellement la question d’un suivi psychologique. Si la confiance n’est pas au rendez-vous actuellement, nous vous encourageons à réfléchir à cette question. Que pouvez-vous changer pour retrouver une confiance aux personnels de soins ? Votre communication, votre attitude ou les médecins qui vous suivent ?

Si vous avez besoin d’en parler et/ou de trouver de nouvelles adresses, n’hésitez pas à nous contacter au 0 800 23 13 13  de 08h à 02h 7j/7j (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe ou une cabine téléphonique).

Cordialement.