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Vos questions / nos réponsesBonjour, Je vais essayé de faire court malgré la longueur de mon enfer J'ai commencé à fumer de l'herbe à l'âge de 12 ans (j'en ai aujdh 25) de façon ponctuel mais tres vite bcp trop vite, cette consommation est devenu quotidienne (le matin avant d'aller au collège, le midi, le soir..), des soirées ont commencées vers mes 14 ans avec mes débuts dans les autres domaines, alcool fort, essaie d'autres drogues (ecta, coke free-base,ect..) mais j'arrivais toujours à trés bien travailler à l'école et n'avait pas de pbl avec mes parents qui adoraient faire l'autruche malgré les avertissements et soupçons de mes profs au collège. Arrivée au lycéé tout est allé plus vite, à 16ans en 1ère, aprés m'être fait renvoyé qlqs jours pour consommation de stup au sein du lycéé (appel police ect..), j'ai complétement plongé, plus rien à faire de quoi que ce soit je faisait ce que je voulais qd je voulais pour finir renvoyée définitivement au début de ma 2ème terminal. Ensuitre sortie en belgique du vendredi au lundi matin avec abus en tout genre et reste de la semaine surtout de l'herbe et du speed. Bref j'ai finis hospitalisée en HP (sous HDT) pour depression, tentative de suicide, je suis ensuite devenue anorexique, me sauvais svt de l'hopital pls jours pour allé cherceher de la drogue, plrs tentative de suicide on suivit ensuite (2 fois limite avec coma ect..) je suis ensuite tomber dans le subutex en sniff (plsr 8mg par jours) et mélange d'anxio et de neuroleptique en tout genre (ce n'est pas ça qui me manquais) transférée en addictologie de façon permanente, pour me seuvrer du subu on me donnais du subu (mdr je n'ai jamais compris a part le fait qu'ils surveillaient que je le laisse fondre sous ma langue, pour moi c'étais top puisque en gros ça m'en faisait un de + par jours...), ils ont voulu ensuite me mettre sous meta mais j'ai refusé, puis 20ans suis tombée enceinte... mon déclic, mon espoir,mon but dans la vie, mon trésor à peine dans mon ventre. A la maternité, ils m'ont tout expliqué, les conditions, les traitements compatibles avec grossesse et l'etat de mon bébé à la naissance) à la stupéfaction de tt le monde j'ai refusée traitement et j'ai tt arrété du jour au lendemain ( traffic, conso,jusqu'à la cigarette..!) avec des douleurs et moments atroces pdt plsr semaines dont je me souviens parfaitement, mais plus j'étais mal et plus je me disais que si ne faisais pas cela c'est mon fils qui endurerai cela à la naissance et il en était hors de question, c'était ma seule motivation. Vous vous doutais bien que tout les médecins en HP, addiction, mater, n'ont céssé de m'encourager et me féliciter en me disant que c'était rare. Bref, aprés sa naissance (fin 2010) j'ai passé des concours et me voilà aujourd'hui avec mon loulou de 3ans (je suis seule avec vous vous en doutez)avec un travail assuré, un appart, une voiture ect... Mais qd journée un peu difficile certaines envies revenaient, que je chassais immediatemment, jusqu'à aujourd'hui.. il y a 2 mois j'ai revu d'anciens "amis", j'ai fumé quelques "taff" on m'a vite redemmendais si voulais autre chose j'ai dit non (mais jusque qd..), pourquoi je ne sais pas mais j'ai rachetais de l'herbe juste une fois... je connais pourtant les risques je sais que je n'avais plus le "droit" que c'étais trop risqué mais pourtant.. voilà je refume en si peu de temps déjà en gros 15g par semaine, je commence à arriver en retard au boulot, refuse ttes reflexions du peu "d'ami" que j'ai (2 et habitant loin) qui voient trés bien ce qui ce passe. la seule chose qui me donne envie en gros c'est de m'occuper, de jouer et de rendre mon fils heureux mais j'ai peur si vous saviez comme jai peur des prochains mois et pourtant je contines.. Je me sens nule, idiote c'est presque ridicule tout ça pour en arriver là.. autant d'année de galère pour tt lacher je me deteste et jai peur pour mon fils car je sais que je bascule trés vite.. J'avoue que je vous ecris sans trop savoir pourquoi dans la mesure où vu mon parcours je crois que tout le monde à tout essayé et que j'ai déjà entendu toutes les argumentations exisyantes mais bon je le fais surtout pour mon fils, mais qd je me lis je trouve cette histoire tellement nule que parfois j'aurais preferé que l'on me laisse couler totalement étant jeune, je n'aurai au moins pas risqué de faire souffrir un enfant qui n'a rien demandé, j'ai assez soufert dans ma vie pour avoir honte de faire souffrir mon fils et pourtant je n'arrive pas à me stopper j'ai honte de moi, ne me supporte plus de nvx, envie de m'isoler, d'oublier et ainsi de suite.. Désolé pour la longueur du texte
Mise en ligne le 17/02/2014
Bonjour,
Une consommation telle que celle que vous décrivez, nous fait penser que vous avez recherché très jeune à atteindre des états seconds de plus en plus fréquents et de plus en plus forts. Il ne s’agit pas d’une simple expérimentation ou curiosité. Vos consommations passées nous semblent être l’expression de votre mal-être et d'un désir de fuite qui se manifestaient également par vos tentatives de suicide et l’anorexie.
D’apprendre que vous portiez la vie en vous, votre fils, vous a conduite à endurer la souffrance du manque et vous a donné l’énergie de trouver une autonomie financière et de vous abstenir de toutes consommations de psychotropes. Mener toute seule, si jeune, ce parcours parsemé d’épreuves n’est pas toujours tenable longtemps. Peut-être n’avez-vous pas totalement réglé les difficultés qui vous ont amenées à vos conduites à risque passées. Il vous manque peut-être également un soutien dans votre vie actuelle. Soutien affectif, et/ou matériel.
Il serait sans doute nécessaire que vous trouviez une personne pour vous accompagner afin d’éviter que vos consommations ne reprennent régulièrement. Vous pourrez trouver un soutien psychologique dans un CMP (Centre Médico-Psychologique) ou dans un CSAPA (Centre de Soin en Addictologie). Vous pourrez également, concernant votre rôle de jeune maman, rencontrer et échanger avec des professionnels et/ou d’autres parents dans un centre PMI (Protection Maternelle et Infantile).
Nous vous proposons ci-dessous trois liens où vous pourrez trouver les adresses des centres mentionnées plus haut:
Les CSAPA dans notre rubrique « s’orienter »
Vous avez également la possibilité de trouver un soutien ponctuel, des précisions concernant une orientation ou d’autres informations en joignant nos écoutants au 0 800 23 13 13, appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe. Le service est ouvert de 8h à 2h 7j/7.
Nous vous souhaitons bon courage et bonne continuation dans votre parcours personnel, de jeune mère ainsi que pour vos éventuelles futures démarches.
Bien cordialement.