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Vos questions / nos réponsesJe vous ai déj? écrit, et merci de vos conseils! J'ai 67 ans et je suis venue demeurer avec mon fils de 32 ans qui fûme de la cocaïne depuis plus de 2 ans apr?s en avoir sniffé quelques années. Je ne veux pas l'abandonner dans la solitude , il fait du télé-travail. J'ai trouvé d'excellentes ressources: ligne d'écoute, services de crises, son dossier est ouvert ? Action Suicide. Bref pour ne pas être seule en cas d'urgence. Nous parlons beaucoup, je lui fait ? manger, je travaille ? le faire progresser vers le mieux-être. J'ai lu qu'il ne faut pas se fier ? ce qu'il dit, mais ? ce qu'il fait. On a convenu qu'il contacte un centre ici pour une évaluation, et de l'aide.Ça devrait se faire apr?s-demain. Il y a 3 semaines, il a décidé de fûmer sa coke dans l'appartement; j'ai eu tellement peur que je l'ai abandonné ici, pour revenir 3 jours plus tard. Ce soir, il m'a dit qu'il avait acheté de la coke et qu'il allait fûmer. Sa sécurité est ma premi?re préoccupation, et j'ai décidé de rester. De ne pas l'abandonner. Je ne me fais pas d'illusions sur les résultats de mon aide, mais je veux garder l'espoir qu'il puisse progresser sur un chemin meilleur. Est-ce que je fais fausse route?
Mise en ligne le 27/01/2021
Bonjour,
Nous comprenons que cette situation soit difficile à vivre pour vous et que vous ayez besoin de soutien et de conseils.
Il est normal que vous soyez préoccupée par la sécurité de votre fils et choisir si vous devez rester ou partir lorsqu’il consomme est une décision qui vous appartient, ainsi qu’à votre fils bien entendu. Il faut évaluer votre capacité à être à côté de votre fils lorsqu'il consomme.
Il est humain de garder espoir comme vous le faites mais, comme vous le précisez, il est parfois salutaire de ne pas être dans l’illusion. Il faut peut-être ne pas se projeter trop vite vers la fin des problèmes lorsqu’il y a du mieux et à contrario ne pas dramatiser d’éventuelles rechutes.
Il n'y a pas de comportement standart à adopter. Il faut plutot trouver un adéquation entre ses attentes, vos possibilités et vos limites, mais ne pas oublier que vous ne pouvez faire à sa place. Vous pouvez cependant continuer à le soutenir par exemple, l'aider à verbaliser son mal-être, l'encourager à demander un suivi personnalisé dans une structure d'aide adaptée...
Le fonctionnement de notre « questions/réponses » n’étant pas vraiment adapté au développement d'échanges suivis, il serait interessant que vous puissiez vous tourner vous aussi vers une aide plus personnalisée. Les structures acceuillent aussi l'entourage, pour l'aider à aider un proche. Cela est d'autant plus vrai dans votre situation que vous êtes située dans un pays étranger, et l'environnement culturel et le dispositif de soins du pays peuvent etre différents. Pour toutes ces raisons, (re)contacter « drogue aide et référence » qui est le service dédié de l’aide aux consommateurs et à leur entourage au Canada, pourrait être judicieux. Nous vous joignons à nouveau leur site internet en bas de page ainsi que différents articles issus de notre site.
Par ailleurs, vous pourriez être intéressée par le forum de notre site internet, il y a notamment des rubriques consacré à l’entourage des consommateurs et au positionnement.
Nous vous souhaitons bon courage pour la suite.
Cordialement
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