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L'héroïne plus forte que L'Amour

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Salut à tous, c'est la première fois depuis le début de mon histoire avec mon compagnon que je me rends sur une plateforme de soutient aux familles. Je suis bien placée pour savoir que ceux qui en souffrent le plus j'ai l'impression, c'est l'entourage.

Je suis avec mon copain depuis maintenant 3ans, lui est plus jeune que moi, il a 26ans. Quand je l'ai rencontré je savais qu'il avait des problèmes avec l’héroïne particulièrement. Je ne l'avais pas envisagé comme un potentiel mec à ce moment, mais on est tombé amoureux et je me suis embarquée dans une histoire de perdition dont je n'avais pas conscience. L'amour rend aveugle, mais pas longtemps. Sauf que voilà aujourd'hui je l'aime et j'ai du mal à m'imaginer recommencer à chercher quelqu'un, peut être la solution est de ne plus avoir de relation pour un temps, un temps de cicatrisation...

Pour ma part j'ai fais des rêves Parties pendant environ 15ans, très jeune j'ai été moi même dans les drogues durs, à l'issu d'un séjour en pédopsychiatrie pour tentative de suicide à 13ans... J'ai été sous neuroleptiques et anti dépresseurs pendant quelques années, sans suivi psychiatrique et j'ai vite trouvé mon univers dans ces soirées ainsi que mon intérêt pour les drogues. J'ai consommé quasi tout sauf les opiacés, j'y ai bien goûté mais plus tard vers 19ans; mais cela ne m'a pas accroché heureusement ! Je m'étais fixais des limites, je savais que l’héroïne te rendait accro très vite et qu'il fallait des médocs pour s'en sortir ou pas ! Donc je ne savais pas très bien reconnaitre les indicateurs de quelqu'un qui consomme. J'ai plutôt mordu à la "free base" pendant 6ans... Et quand j'ai touché le fond, après avoir bien détruit mon cerveau, je me suis arrêté comme ça, du jour au lendemain alors que ça faisait des années que j'essayais de décrocher ! J'ai même jeter ce qu'il me restait de cocaïne dans un lac.

J'ai continué à prendre de la cocaïne en sniff occasionnellement pour des soirées, ou quand je faisais beaucoup d'heure en saison; un peu de ci, de ça, mais toujours occasionnellement. Je n'ai plus eu d'accroches avec le produit de la même façon qu'avant. La perte de la santé aussi à eu raison de moi, puisque j'ai commençais à réduire les soirée vers mes 24ans jusqu'à plus rien, depuis deux ans. J'ai bientôt 32ans.

Si je prend le temps d'expliquer un peu mon parcours, c'est qu'aujourd'hui, je suis de l'autre côté du miroir, face à mon Amour qui déraille complet, m'emportant avec lui car il est devenu tout pour moi quand nous, nous sommes rencontrés, j'avais enfin trouvé mon homme, après toutes ces années de solitude à prier pour qu'il arrive.

Mon copain à commencer à se shooter à l’héroïne très jeune, de sales trucs lui sont arrivés pendant son enfance, (classique), ceci explique cela. 14ans pour un premier shoot c'est trash, Quant à la personne bien plus âgée, qui lui a montrer comment faire.... je pourrais la tuer si elle se trouvait en face moi, quelle Horreur, quelle Honte !
Il était sportif et attaqué la vie avec pleins de cordes à son Arc, mais la vie est plus dure que ça. Quand je l'ai rencontré, il avait déjà fait 2 cures, une à l'ancienne enfermé dans la chambres avec le strict minimum de vivres. Puis il est retombé encore plus fort dans la sniff. Par ailleurs lui aussi faisait beaucoup de Rêves parties, (donc tous ses potes en étaient...), et consommais à peu près tout !

Puis il y a 5ans une autre cure pour l’héroïne encore, mais pas la shooteuse, elle n'est pas revenue à ce moment là. Il m'expliquait qu'avec l'entourage c'était dur de ne plus rien prendre, quand on est dans la teuf, la drogue est banale et je peux comprendre que c'est un choix de se droguer ou pas. (Ma limite à moi fût nos potes disparues à cause de ça, la santé qui se barre en couille...Les rêves étaient en fête parties.) Un entourage et son ex copine dedans, (même si je sais qu'il y a les consommateurs festifs), rester dans cet entourage ne permettait pas le sevrage.

Puis on s'est mit ensemble, et je suis quelqu'un qui a toujours cru que "quand on veut,on peut !" je me suis sortie de tout ça, appris seule mon métier et j'ai voyagé, je me suis cultivée... Je pensais pouvoir l'aider. Ego démesuré ou l'Amour donne des ailes ? J'ai vite vu qu'il mentait souvent, pour allé fumer un pipe de coke, ou demander un gramme d’héro dans mon dos... Il venait sur mon lieu de travail, pour voir à qui je parlais, mais aussi demander des prods à mes collègues de travail, des clients... pensant que je ne le saurais pas...

On a tout de suite habités ensemble, il ne payait pas grand choses... courses, loyer, petites attentions.... (ses parents lui refilaient tout le temps du fric alors qu'ils savaient ... mais c'était plus simple pour eux de se mettre des oeillères), mais je ne voyait pas un sous pour nous, pour l'habitation, les repas, des cadeaux... rien ! Mon fric disparaissait aussi, mes économies durement gagnées.

J'ai compris qu'il avait de sérieux soucis et comme je partais à l'étranger je me suis dit que de l'embarquer avec moi la bas lui ferait surement voir des choses qu'il n'avait jamais vécu. Ouvrir son champ de vision, se cultiver, se nourrir de la vie ! Mais mauvais karma ou pas ? Il a était refusé à l'atterissage, alors demi tour, j'ai payé un autre billet pour le retrouver. A ce moment là, je l'ai choisi lui au lieu de ma liberté !
Nous avons rebondit sur une saison catastrophique, j'étais déjà deg d'être restée en France, c'était que le début...
Le dealer de la station habitait le camion juste à côté, c'était horrible. Déjà il payé toujours sa part de loyer en retard, pas de courses, des détours en allant aux sanitaires, il disait être au travail mais il filait chez un autre dealers, il ne mangeait pas quand je cuisinais pour lui le soir, des mensonges sans arrêt, de la kétamine pendant qu'il bossait, tout y passait... moi même je recommençais à taper un peu trop de coke car il en ramenait, il savait que j'avais un passé avec elle et s'en servait parfois pour me soumettre quand l'effet du produit m'assourdissait. Tout le monde à cette saison était dedans. Sauf que lui faisait toujours le crevard, on aurait dit "Golum" et son précieux, ça faisait la différence déjà. Cette saison j'ai serré grave dans ma tête, je prenais une sale tournure, je consommais pour être proche de lui, nous vivions chez moi mais c'était son univers... J'ai commencé à comprendre qu'il y avait plusieurs sorte de toxicos... Je ne pouvais pas me dire clean, mais je n'étais accro de rien. Mais lui si et je n'imaginais pas encore à quel point. C'est le début de la descente aux enfers.

Après cette saison, j'ai voulu qu'on se tire en voyage même quelques semaines, c'était géniale ! Et pendant son premier voyage, nous n'avons rien consommé, pour moi c'était évident et finalement être en accord avec moi, mais surprenant lui aussi n'a pas songé à prendre quoi que ce soit, très peu d'alcool là bas... il avait juste son traitement au subutex et nous avons envisagé une cure de sub très prochainement, (depuis cette affreuse saison, quand nous aurions le temps et l'argent. ) Pendant ce voyage ça devenait clair qu'il devait faire une cure, et ça venait de lui !

Au retour on attaque une autre saison, bonnes résolutions, notre voyage nous a fait connaitre un summum de bien être et nous a fait comprendre que c'était possible, une vie sans drogue, surtout pour lui. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Le Deal c'était une grosse saison avec beaucoup d'heures, 7/7 pendant 4/5mois, pour partir.
Sauf que mon absence pendant mes heures de travail, l'a vite laissé face à ses démons, la cocaïne à prit le dessus... et il s'est remit à se shooter toutes ses années plus tard. Je ne comprend toujours pas comment il a passé la porte de la pharmacie, (d'ailleurs sujet à part concernant les libres services, je ne suis pas pour, c'est trop facile), et demandé son putain de stérile box et enfin fichu notre vie en l'air. Je n'ai pas pu finir ma saison, je l'ai écourté pour le remonter d'urgence afin qu'il soit prit en charge. C'est moi qui ai commencé à voir que quelque chose n'allait pas, langage corporelle inconnu, il arrivait sur mon lieu de travail à 1h du mat alors qu'il prenait à 5h, plusieurs fois que je voyait des point rouge sur ses bras, une fois c'était une main de "mickey mouse", il avait dit qu'il s'était fait piqué par une guêpe.... mais ça + ça + ça ! Je l'ai d'abord foutu à la porte, mais c'était pire, il dormait dans voiture à fond de coke et de subutex, un coup l'un, un coup l'autre, j'ai appris qu'il avait demandé des quantités d'avances sur salaire...ça jasait jusqu'à mon lieu de travail... il perdait du poids a vue d’œil, un teint de poubelles, la déchéance, son patron le retrouvé inconscient devant le travail... et moi j'ai du finir mon contrat avec ça sur les épaules. J'ai perdu le sourire, la motivation, ma sympathie envers les autres.... J'ai trouvé l'angoisse de la mort, de le retrouver sec, raid ! l’incompréhension, la colère, beaucoup de colère qu'il nous ai fait ça, à lui, à moi, à nous !!!

J'ai d'abord voulu me barrer et sauver ma peau ! J'avais tout préparer pour disparaître pendant qu'il serait au travail, mais je n'ai pas pu !!! Je me disais "non assistance à personne en danger", je savais qu'il montait haut, de plus en plus haut, il serait mort très vite avec la coke....
Par chance ses parents étaient là et il voulait que je l'aide à leurs dire. C'était le moment. Après l'avoir prit en flagrant délit dans un wc public, (comme une enfant crédule, j'ai d'abord cru que l'avoir grillé et qu'il avoue, l'avait fait arrêter lol), il s'était caché dans les chiotte des "femmes", prévoyant ainsi que si je le chercherais et que je ne voyait personne chez les "hommes" je capitulerais et penserais que je suis parano...j'ai défoncé la porte des femme et il a tout jeter dans la poubelle le temps que je souffle, j'ai pu tout récupérer. Pour expliquer ce qui n'allait pas à sa mère, je lui ai filé l'enveloppe avec tout le matos. Nous avons pleuré ensemble, elle m'expliqué que ça durait depuis très longtemps... nous avons décidé de le remonter pour une cure et un séjour dans un centre. Dans ces moments là, il préférerait me rendre folle, du moins me laissé croire que je le suis, plutôt que d'admettre ce qu'il faisait. Tout ça m'a bizarrement aider à me faire confiance, je ne suis pas folle et je me fais deux fois plus confiance. Je suis presque devenue mentaliste à force de rentrer dans sa tête pour pouvoir le serrer au bon moment. Sauf que ce n'est pas mon rôle, à ce moment là je n'avais pas le choix, mais je n'ai finalement jamais eu la place que je mérite dans mon couple. Tantôt la mère, tantôt le flic rigide... J'avais besoin de personnes qualifiés, j'étais trop impliquée sentimentalement, j'ai commencé à beaucoup déprimée de la situation. J'ai consulté un psy et pris des médoc pour pouvoir dormir et reposer mon esprit de temps en temps.

3 mois d'attentes pour synchroniser la cure à l'hosto et la cure thérapeutique juste derrière. 3mois ou nous avons joué au chat et à la sourie, j'ai trouvé des seringues planquées à droite à gauche. Des sessions ou il sautait par la fenêtre pour allé trouvé une de ses planques.Il volait sa mère et descendait 20km de routes de montagnes en vélo pour quelques grammes de cocaïne, sa mère qui continuait de lui donnait de l'argent sachant pertinemment ce qu'il faisait.... Des moment de skyzofrénies violentes où dans la même phrase il me disait qu'il fallait le sauver, puis ensuite qu'il avait seulement 25ans, que c'était trop jeune pour décrocher !!! Mon Dieu Aidez nous....!!!
Quand je l'ai remonté en urgence en voiture, laissant mon habitation, mon travail, mes amis, ma paye...tout ! Nous avons fait un arrêt sur autoroute pisser. C'était long, j'ai sentis mal le truc, je suis allé le cherché au chiottes, je l'ai vu parlé à un sale type qui zonait... j'ai tout de suite compris, j'ai fouiller direct au bon endroit, ses chaussettes ses poches, BINGO !la seringue, cette foutu seringue ! je prenais sur moi l'adrénaline dégueulasse me ronger les veines et le cerveau, je maîtrisais ma tremblote et ma colère... Et après toute cette indulgence, lui me dit qu'il va prendre le volant !!! Si on avait eu des gosses serieux ! N'importe quoi ! c'était un danger ambulant. Le Déni commence à se dévoiler... Très fortement. Je suis morte de peur.

J'ai remué ciel et terre, y compris à son centre d'addicto° ou franchement des phrases comme "il n'y a pas d'urgence" alors qu'il se mettait des taquets de plus en plus forts me rendaient hystérique. Du staff qui avait perdu la motivation, faisait du travail de bureau, ne sortait pas faire des mises à jours ni se renseigner sur des méthodes expérimentales, différentes, étrangères. Plus de dix ans que ces personnes voyaientt mon compagnon, il était devenu la mascotte et aucuns résultats positifs. Mais de pire en pire avec en prime des libres service de stérile box et comme souvent une implantation en ville au milieu du quartier des drogues... A se demandé si les toxicomanes sont aider ou observés.

Puis quelque chose de dingue est arrivé ! Il me dévoile un secret d'enfance qui a ressurgit, que je suis la seule personne au monde à le savoir, (aucuns psy, ni même sa famille, son ex...), que c'est particulier entre nous et que pour moi, pour lui, il veut arrêter, et fouiller en profondeur son esprit pour y trouver les vrais problèmes et les solutions.

Puis la cure... un long hiver seule à déguster, à souffrir, à avoir peur, à ne plus avoir envie de sortir, de voir des gens, des gens qui consomment, plus envie de saison, ni de faire la fête, j'ai peur du monde et je débecte la drogue. Je me replis sur moi même et ne pense qu'à lui, moi je m'oublis.
5mois de cure après, j'ai retrouvé mon homme,beau comme tout, il avait reprit plus de 10kilos. Il se sent bien, je suis très fière de lui. Nous nous sommes écrit chaque jours, le cocon familial c'était fortement resserré, et j'ai aidé à brisé certains tabous qui persistaient dans sa famille, jouant la passerelle. A ce moment je me dis que tout ça nous à tous rapprochés, resoudés, il y a beaucoup d'amour dans sa famille et entre nous. Nous sommes sortis de nos entourages toxiques, nous avons fait d'autres saisons différentes, au vert, nous avons fait des projets et jusqu'à il y a quelques mois, nous allions nous étions dans la réussite, posés dans un endroit sympa, vert, tranquille et enfin commencer à faire construire une vie avec des passions qui nous animait et nous raccordait.

1an clean, sans sub, sans rien ! Quelques verres de temps en temps, une cuite, un resto°....

J'anticipais la rechute beaucoup plus que lui, car je ne suis pas dupe, je sais que rien n'est magique et que la force s'entretient, je l'incitais à allait voir un psy, à continuer ses soins, faire des sortie nature, sport... J'esaye de le sensibiliser sur le faite que si il allait voir des potes à lui, il devait se préparer... mais dès que j'en parlais... conflit ! et un jour il retombé dans l’héroïne de plus belle ! Rebelotte ! Les mensonges, le dédoublement de personnalité, l’absence pendant la présence, la grippe, les kilos en moins.. le manque de motivations, la tromperie, la trahison, les mensonges, l'argent taxés....

J'ai du changé de projets 10 fois en trois ans, je vois un psy depuis plus d'un an, car j'en suis venue au mains plusieurs fois, des déliriums sous alcool, des angoisses de morts et aujourd’hui je n'ai plus aucune force. J'ai encore retrouvé une seringue il y a pas longtemps, alors que j'avais trouvé la force de le pardonner et même de lui proposer des alternatives comme l'opium... Je ne cherche pas quelqu'un de parfait, moi même je picole.
Je m'étais accroché à un projet professionnel qui est tombé à l'eau. Aujourd'hui paradoxalement, maintenant que j'ai échoué ici au bout de trois ans, je suis seule et je n'ai plus la force d'être en conflit, seule, de me battre contre ce fléau. On peut soutenir quelqu'un et même plus que ça, le vivre avec lui, mais on ne peut pas faire le travail à leurs place. Accepter l'idée de la mort est très difficile, on ne peut que subir cela et capituler devant quelque chose qui ne nous appartient pas. J'en suis tellement désolée, dévastée, car au fond ce que je ne supporte pas c'est le mensonge et qu'il me dépouille. J'ai essayé d'accpeter mais quand il est défoncé devant moi je ne le supporte pas. Quand c'est d'autres personnes je suis très ouverte, mais lui... ya rien à faire ça me brise de le voir ainsi bousiller sa vie.
Alors nous vivons chacun chez nous. Plus d'argent commun, de loyer commun c'est déjà une protection que j'ai trouvé, une distance pragmatique.
Je pense aussi que c'est un droit de se défoncer, mais ça rend tellement fourbe, double, c'est le diable qui veut dire "double." Parfois il vet que je le sauve, parfois il faut le tolérer... La mort rode. Parfois je me dis que si ça peut le soulager, tant qu'il modère, mais il ne se gère pas du tout !!! C'est tout ou rien, pas de partimonie, pas de sagesse, pas de compassion pour sa vie, pour moi. L'héroine, la drogue est prioritaire.

Si j'écris aujourd'hui c'est que mon compagnon fait parti des cas les plus grave, addicte depuis ses 14ans, cela laisse très peu de chance de s'en sortir d'un point de vue neurologique. Je me suis beaucoup renseigné, appris à voir les choses d'un point de vue médical pour comprendre le comportement. Mais mon coeur et mon âme prennent cher !

Je songe à m'envoler dans un autre pays et réalisé un de mes plus grand rêves, sans lui évidement car je ne peux pas avec tout l'amour que j'ai, transporter cette bombe, ce puit d’énergies négatives, dans mon havre de paix si j'arrive à le trouver. J'aimerais avoir des enfant et une vie simple, et vivre juste en paix, pas de bonheur extrême, juste la paix, vivre de peu.
D'ailleurs faire un enfant avec quelqu'un qui se drogue depuis si longtemps, n'y a t il pas un risque pour l'enfant ? de malformation...? d'être accro ? retard mentale ? Peut être est il stérile ? Le laisser dans sa merde, peut être qu'il décidera enfin de prendre soin de lui ? Faut il que je capitule ?

Le problème c'est que mon compagnon est excessif et surtout ne s'assume pas ! il est dans le déni le plus totale! Après la seringue ou le gramme que j'ai encore trouvé la semaine dernière il fait comme si de rien était, moi j'ai du mal. Alors je commence à accepter ses secrets car je n'ai plus de force. Je me sens tellement mal et perdue, je ne suis plus la femme que j'étais, vaillante, dynamique et pleine de passions et cohérente, avec des valeurs, des convictions.... Je me couche tard, je me lève tard le matin, j'ai envie de rien faire, j'en ai marre de me mettre la pression et de faire toujours de mon mieux car aujourd'hui ça ne paye plus. On a pas toujours se qu'on mérite ! je pensais pouvoir changer les choses avec de la force et de la volonté. Aujourd'hui je l'aime toujours et j'ai tenté de me persuader du contraire. Je repose, je déprime tranquille, j'essaye de reprendre des force pour partir et avoir les couille de le faire et de ne pas perdre ma Foi, cachée au fond de moi que je réaliserais mes rêves et je pourrais vivre en Paix un jour.

Ma question c'est : peut on tout accpeter par amour ? Je me suis souvent dis qu'il pouvait se raccroché à cet Amour, à moi, pour guérir, que d'autre n'ont rien ni personne à qui se rattacher. Mais c'est faux !On en sort si on veut, si on cherche une nouvelle vie, il faut se cultiver, changer ses habitudes et oui avec de l'amour en plus ça peut aider, seulement aider. Mais le sevrage c'est le toxicoman qui peut appuyer sur le bouton, personne d'autre. Il n'y a plus rien à faire dans mon histoire... C'est moi qui commence à avoir besoin de médocs, il faut vraiment que je me tire. Si je savais qu'il ne détruira pas ma vie, qu'il sera responsable, je pourrais rester ? Probablement que certains toxicomane se gèrent.... mais c'est pas son cas ! L'abandonner pour moi c'est terrible, j'ai très peur pour lui et de vivre sa disparition... moi qui ai cherché l'amour toute ma vie ... Je me demande sans arrêt si c'est pas une partie de l'amour ça ? Pour le meilleur et pour le pire ? L'Amour est il possible avec la drogue et à quel prix ?

Je me sens tellement mal, je n'y arrive plus, je dois fuir, me libérer.

Si il y a quelqu'un qui peut me dire si il a vécu en "couple" et longtemps dans ce cas là ?

Merci d'avance.

Commentaire du modérateur

Bonjour,

Merci pour votre témoignage très détaillé et très bien écrit.

Cette rubrique ne permet pas aux internautes de vous répondre.

Je vous invite à créer aussi un fil de discussion dans le forum pour l'entourage.

Bien cordialement,

le modérateur.

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