Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Témoignages de consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Réponse au témoignage

Par Lucille

Bonjour Anaïs,

Je suis une consommatrice et je me joins positivement à la réponse apportée par le modérateur.

Effectivement son combat n'est pas le vôtre malgré les sentiments que vous pouvez avoir il est nécessaire de vous protéger vous et votre fille.
Je suis moi-même maman d'une petite fille de bientôt 8 ans et je suis également consommatrice depuis 4ans.
J'ai toujours été contre les drogues pour finalement accepter d'essayer dans un moment de faiblesse.

J'ai essayé une fois puis j'ai refusé toutes propositions qui m'étaient tendues.
Et... petit à petit avec la fatigue et les moments de blues je me suis réfugiée dedans en me rassurant sur le fait que je m'en sortirais quand je l'aurais décidé.
Tout ne s'est pas passé ainsi, le père de ma fille a tiré la sonnette d'alarme en appelant mes parents.
Ma mère est venue immédiatement me chercher avec ma fille pour parcourir 800bornes et me ramener chez eux.
Personne ne savait ce qui les attendait en me retrouvant.
Je n'ai pas hésité je leur ai avoué que j'étais devenue dépendante à la cocaïne et que j'avais besoin d'eux.
Voyant mon état ils n'ont pas hésité à se battre avec moi tout en sachant que le sevrage allait être difficile.

Par la suite j'ai rencontré deux hommes qui eux aussi en prenaient, mais depuis bien plus longtemps que moi.
Seulement... ils m'ont fait comprendre qu'eux étaient arrivés à un point qu'il ne voulait plus de cette vie là et qu'ils aspiraient à autre chose.
Ils se sont attachés à moi et je faisais en sorte qu'ils le soient car il était nécessaire pour moi de pouvoir profiter de cette faiblesse.
Finalement... ils m'ont pris entre 4 yeux en me disant clairement qu'ils n'avaient pas envie de participer à ma destruction.
Je me suis retrouvée seule face à ce sentiment qui me paraisser être de l'abandon.
Hors ce n'était pas le cas ils m'ont permis de comprendre que l'aide ne s'obtenait pas par approbation mais qu'il passait aussi par un refus.
Mes parents m'ont aidé et ne m'ont pas lâché.
Je me suis rendue compte que si j'étais capable de detruire les autres par mes actions alors qu'ils ne pensait qu'à mon bien-être je n'avais pas intérêt de faire de même avec ma famille qui elle me soutenait.

Comme vous le dites et je vous le confirme si vous décidez de l'aider il faut vous attendre à y laisser quelques plumes et beaucoup d'énergie.
Pensez avant tout à vous et à vous protéger car malgré l'amour que vous lui apporterez et je n'en doute pas aura un rôleimportant dans sa démarche d'arrêter mais il ne sera pas suffisant.

Bien à vous Anaïs.

Déposez votre témoignage

Retour à la liste