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25 réponses


Profil supprimé - 06/10/2011 à 21h26

Super, tu es pleine de bonne ondes. Ne te tue pas à la tache non plus, pas trop de taf. Tous ces projets, c'est génial, donc il faut tenir pour que ça se réalise. Stopper la clope, c'est l'étape que je me fixe aussi, j'espère arrêter définitivement en fin d'année. Je n'ai pas reconsommé, je n'ai pas craquée. Parfois je fume du tabac jusqu'à ne plus en pouvoir. Le sommeil est redevenu meilleur, je me réveille en forme. Je trouve le sommeil sans problème, je fais même des rêves de plus en plus sympa!
Ben, moi aussi , je me fumerai bien un grand splif, (juste pour fêter ça) mais l'angoisse et la flippe ultime dès que les effets s'estompent : non merci.

La confiance reviendra. Quand le corps va, tout va! Je crois même que mon corps me remercie pour ce répit. Quand à l'angoisse qui laisse sans espoir, elle s'estompe, prend d'autre formes. Je suis moins triste. Et je me sens moins seule grâce au forum. On tient le bon bout iphigenie, vive nous!

Profil supprimé - 06/10/2011 à 23h23

salut,
bon ce soir c'est dur dur!!
je me sens seule!! Je suis seule avec mon chien!! Mon compagnon à quatre pattes de plus de 13ans que j'aime énormément.
Je bois une vodka en fumant une clop et lis les commentaires du forum... ça me remobilise pour retrouver des forces! Je me dis que des personnes sont bcp plus mal que moi et que je n'ai donc pas le "droit" de me plaindre ainsi!
Il m'est arriver de penser au suicide parfois qd mon copain est présent et qu'il me rejette tellement je suis détestable! Mais ce soir il n'est pas là et c'est peut être mieux ainsi car je serais susceptible de lui "prendre la tête grave"!
J'arrive pas à gérer mes relations amoureuses et ce depuis longtemps (merci papa du cadeau!!)
Enfin, je suis vide et seule et malheureuse! Je sais que le moindre pétard me ferais du bien, beaucoup de bien: passer du noir au blanc, des larmes au rire!! Mais j'évite d'y penser... même si je me connecte sur le site deux fois par jour!
Dès fois j'envie les gens qui n'ont jamais touché à rien... j'aimerais être comme eux, ne pas avoir rencontrer la drogue sous quelques formes que ce soit et me satisfaire de choses simples et saines! J'ai la haine!
Mon enthousiasme d'hier a pris un sacré coup en quelques heures!!
Mais bon pas de risque que je fume, j'ai rien! C'est maintenant pour moi le moment le plus dur, la soirée!!
J'ai fini le taf plus tôt ce soir, alors plus de temps libre pour bargeoter!! Fuck!
Il ne me reste plus qu'a allé me coucher sad Demain sera un autre jour, je serais en pleine forme car pas "la tête dans le cul" avec cette merde!
Mais j'ai peur, demain dernier jour de taf! je termine à 19h ça laisse du temps à mon cerveau pour demander sa dope! ensuite y'a tout un weekend! Quel enfer! Je dois voir mon chéri mais cette merde m'envahis tellement la tête que j'ai peur de ne pas arriver à être bien, ne pas arriver à profiter de ce temps là avec lui!
Il faut que j'aille voir un doc pour qu'il me prescrive un truc: atarax?? Qu'en pensez-vous?
Merci de vos réponses! Mon combat continue, aidez moi!

bluenaranja - 07/10/2011 à 10h53

Salut les filles !

Lili, je suis ravie de voir que tu tiens, que tu te bouges, que tu te bats !!
Pareil pour Iphigénie, et puis, tous ces échanges, c'est positif.
Plein de pensées positives à toutes les deux !!
courage !

blue

Profil supprimé - 07/10/2011 à 11h00

Bonjour Iphigénie30,

C'est le modérateur. Bon alors première soirée difficile depuis votre arrêt. Au 3e jour c'est normal. Ce que vous dites c'est que vous n'avez presque qu'à penser à cela parce que vous n'avez pas grand chose à faire. Alors ce soir, après le travail, direction le cinéma pour vous, ou le théâtre, ou ce que vous voulez, ou voir des amis qui ne fument pas (tout en évitant de boire de l'alcool qui ne doit pas vous servir de refuge ou de compensation)... En tout cas essayez d'éviter de passer la soirée inoccupée ! Vous avez déjà identifié le moment qui va être le plus difficile pour vous alors anticipez-le et prenez des initiatives pour que cela ne soit pas comme vous le prévoyez.

Dans les moments difficiles, essayez de vous rappeler les bonnes raisons que vous avez d'arrêter et les bénéfices que vous allez en tirer. Cela peut aider à passer le cap.

Vous parlez également de la relation avec votre copain, pas facile à gérer pour vous apparemment, et vous faites référence aux difficultés relationnelles qu'auraient votre père. Serait-ce un sujet pour en parler avec un psy ou est-ce quelque chose que vous pensez pouvoir gérer vous-même malgré tout ?
Je comprends tout à fait que, sous tension comme vous l'êtes, vous anticipiez que cela soit difficile avec votre copain ce week-end. Cependant sur ce point laissez-vous aller et essayez de vous faire confiance. Lorsqu'on est préoccupé on a tendance à tout anticiper en noir. Mon expérience me montre cependant que la situation que l'on anticipe ne se passe jamais vraiment comme on l'anticipe. En revanche l'anticipation, la projection que l'on fait peut agir comme un véritable venin sur l'humeur du moment et la perception des choses alors que cela n'a pas lieu d'être.
Je ne sais pas si vous connaissez cette blague de l'automobiliste qui tombe en panne à 2h du matin à quelques kilomètres d'un village où il y a un garage. Il prend un bidon et marche vers le village pour aller chercher de l'essence. Tout en marchant il commence à se dire, "j'ai besoin d'essence mais c'est embêtant, je vais devoir réveiller ce pauvre garagiste". Puis un peu plus tard : "le garagiste ne va pas être content, il va m'engueuler". Puis l'automobiliste imagine la scène et l'indignation monte en lui. Il arrive au village comme prévu, se poste devant le garage et crie pour réveiller le garagiste. Celui-ci se réveille, ouvre les volets de sa chambre pour voir ce qui se passe et alors l'automobiliste lui crie "de toute façon j'en veux même pas de votre essence !".
Je ne suis pas très bon pour raconter les blagues mais j'espère que vous aurez saisi le sens de ce que je veux dire. Les mauvaises anticipations préparent le terrain aux mauvaises réactions alors que la réalité est en fait toute autre.

Portez-vous bien et bon courage.

Le modérateur.

Profil supprimé - 08/10/2011 à 18h59

bonjour Iphigénie, bonjour Lilly

je vous admire car je vois combien c'est difficile. Je ne peux pas vous aider par des conseils concrets, car je ne m'y connais pas. Mais, Iphigénie, si je peux me permettre, comme tu as évoqué un "vide" et des difficultés dans ton passé, dans ta vie, je pense que ce serait une bonne chose que d'en parler avec un psy. Peux-tu l'envisager?

Je m'y connais peu en drogues, mais, la souffrance, je connais. La vie m'a bousculée, et je m'en suis sortie avec l'aide d'un ou deux psy très compétents.

En tout cas, pour l'heure, je t'envoie, et à Lilly, toutes mes pensées.
prenez soin de vous.

Profil supprimé - 08/10/2011 à 19h28

Coucou,
Oui il y a des personnes qui souffrent plus, qui ont des histoires bien plus traches.
Non, je ne penses pas que tu te plaignes trop. Ce que tu vis, c'est dure. C'est d'autant plus dure que personne ne doit te sembler prêt à t'écouter vraiment autour de toi, ou t'as peut-être peur de les saouler.


Et toi, ton combat c'est celui là, c'est dure, c'est légitime. Tu as le droit d'en souffrir, pas de culpabilité supplémentaire.


Pour la vodka et autre, ben ça t'aide sur le moment à tuer ce moment que tu as redouté toute la semaine. Mais ça ne résout pas ce qui te mine.

Ma foi, ce serai plus sympa de partager ce verre avec des potes, ou comme le dit le modérateur d'aller au ciné. Ou, si tu n'a pas le courage d'aller voir tes potes, moi par exemple quand j'en étais incapable, j'ai repeins mes meubles, puis les murs, j'ai ciré toutes mes chaussures, j'ai fais des choses, dont j'avais le résultat sous le nez. Sur le moment, ça me faisais c... GRAVE.
Et puis, et ben, j'étais fière.! J'avais occupé ce temps, et quand je regarde mes murs et mes meubles (qui ne sont pas au top, parce que j'ai un peu blaclé l’affaire)je suis contente.


Le vrai combat Iphigenie, c'est le quotidien, c'est la même pour tout le monde. On est un héros, quand on arrive à le gérer.



C'est à toi de jouer pour le rendre plus doux,

pour qu'il te semble en construction effective, fixe toi des micros objectifs, dont tu peux apprécier les résultats tous les jours. Commences par tous les trucs qu'on avait la flème de faire parce que trop dèf, pas motive etc...

Moi aussi papa merci bien...
C'est très compliqué de demander à son copain d'endosser un autre rôle que celui de compagnon. C'est même risqué.
Tu le sais déjà, il ne remplacera pas ce qu'on n'a l'impression de ne pas avoir eu. Et en plus, en ben tout simplement c'est trop lourd pour ses épaules, toutes nos histoires, il n'est pas là pour ça. Et en plus plus, il y a moyen que si il t'écoute et essai de t'aider là dedans, vous vous y perdiez. Ou que toi même au bout d'un moment ça te gonfle d'avoir confié des trucs. Mais j'ai l'impression que ça tu le sais déjà. Faut que tu gardes ta liberté, ton jardin secret, ton intégrité. Prends ta petite pelle journalière et cultive ta terre pour TOI. Tout découlera de façon plus fluide... (je sais, plus facile à dire qu'à faire!)
D'où la bonne idée d'aller voir un psy. bon, en même temps, c'est pas évident d'y aller, faut trouver le bon comme Blue l'explique.


Allez, courage, va voir dehors si tu n'y es pas, tu n'as qu'une vie, et elle court vite.

Va montrer aux autres que tu es là, t'épanches pas trop, ils n'auront qu'une oreille maladroite et ça va te plomber le moral!



Tiens nous au courant. Tu es, ON est sur la bonne voie. On a déjà fait un grand chemin, on a déjà abattu un paquet d'arbre dans notre jardin perso!

Profil supprimé - 08/10/2011 à 19h38

Atarax, je connais pas, faudrait que ce soi un vrai médecin qui te donnes un avis concret la dessus.
Lui seul sauras si tu en as besoin.
Rien que le nom de ce que tu annonce, franchement, ça me fais flipper!
Réfléchis bien, si c'est ça que tu veux, il faut que ce soi validé par un professionnel. J'arrive à tenir sans ces trucs. Je m'ennuie parfois sévère, parfois je suis méga véner, dans mon cas un bain réussi à faire un peu baisser la pression, un bouquin, un tour dehors...Ou un psy.

bluenaranja - 10/10/2011 à 12h53

Hello !

Alors perso, je suis pas pro-médocs mais l'atarax peut être une aide. A la base, c'est un anti-histaminique mais à l'usage, les toubibs se sont rendu compte que cela agissait sur les angoisses.
Normalement, ce n'est pas addictif comme le lexomil et autre.
Toutefois, cela dépend de ce que l'on y met et de l'usage que l'on va en faire, comme toutes choses.

Si tu souffres trop, cela peut être une solution passagère. Cela va te donner de la distance vis à vis de tes angoisses, donc un meilleur sommeil. Une parenthèse pour te reconstruire, te soigner et réfléchir, sans être "polluée" constamment par le besoin de cannabis.
Perso, j'ai la chance - je m'en rends compte aujourd'hui en lisant vos témoignages - de ne jamais avoir eu de problèmes avec le cannabis. C'est à dire de pouvoir le zapper en trois jours.

Par contre, actuellement, j'arrête ma mère - la relation qu'elle me propose me faisant plus de mal que de bien, et prendre cette décision a été douloureux : du coup, hypersensible, réveils la nuit intempestifs, crises de larmes, régression télévisuelle - je pleurais en regardant... la petite maison dans la prairie ... la honte, donc grande discussion avec psy et médecin, et prescription d'un atarax le soir au coucher.

Ben déjà, la bonne nouvelle, c'est que mon corps et mon cerveau sont complètement purifiés des substances que je prenais à hautes doses - à l'époque atarax et lexo ça me faisait rien, et là, un atarax, c'était trop !!!

Donc j'en prends un demi, et cela suffit à m'aider. Je dors mieux, du coup, j'ai plus la peche, du coup, je fais plus de choses et je me valorise à mes propres yeux.
Sachant que dès que je me sentirai stabilisée, je baisse et j'arrête.

Mais j'ai lutté jusqu'au bout avant d'en prendre - le bout pour moi étant les conséquences que mon attitude peut avoir pour mon fils. Je m'accorde le droit d'aller mal, mais pas au point de le perturber.

Voilà mon expérience perso avec ce produit, si ça peut vous servir...

courage !
bluenaranja

Profil supprimé - 11/10/2011 à 12h13

Bonjour Iphigénie30,

Alors que se passe-t-il pour vous ? Où en êtes-vous dans votre arrêt ?

Même si vous aviez rechuté, n'hésitez pas à venir l'écrire. Nous ne sommes pas là pour vous juger mais pour vous soutenir et vous aider éventuellement à franchir le cap de la déception qui en résulterait.

Mais si vous persistez dans votre arrêt on ne peut que continuer à vous féliciter !

Alors donnez-nous de vos nouvelles, à l'occasion... happy

Cordialement,

Le modérateur.

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