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situation blessante lors de mon parcours de soin, j'ai besoin d'avis et besoin d'en parler

Par Profil supprimé

Bonjour,
Je vais vous faire part d'une situation qui me semble à ce jour déplorable, que du moins j'ai vraiment mal vécu.
J'ai suivi une cure de sevrage en clinique, puis j'ai été dans un autre centre en post-cure pour un séjour court, de 6 semaines.
Cette cure et post-cure, je les ai suivi dans le but de se sortir de l'enfer de la cocaïne, et de l'héroine.
Dans le centre de post-cure, je me suis retrouvée confrontée à un différent avec un éducateur.
J'étais dans la cour, entrain de discuter de tout et rien avec d'autres patients jusqu'à cet éducateur m'hurle dessus, ressortant "une histoire de cigarettes..." dont je n'étais aucunement responsable.(je note que certains des autres patients ont été choqué de la façon dont est intervenu l'éducateur).
Après le repas, je me suis retrouvée convoquée, contre mon grès, dans le bureau pour m'entendre dire que si les gens ne m'aimaient pas, c'était entièrement de ma faute, si je me faisais rejetter, c'est que je le recherchais et le méritais, que de toute façon je ne faisais que de me repeter, que c'était extraordinaire ce que je pouvais provoquer...l'éducateur en question est allé sortir des mots à rallonges, incompréhensibles pour finalement me dire que j'étais complétement "allumée"... Cette scène a durer de 20h00 à 23h00. J'avais beau à lui dire que ses paroles me heurtaient, me blessaient énormément,j'en "reprenais une couche". D'après cet éducateur, je débitais, je n'avais aucuns sentiments, aucunes émotions, je lui semblais inexpressive. Pour lui, je ressemblais à un robot!
Aussi, à cause de moi, il se retrouvait à devoir quitter son poste plus tard qu'il ne l'aurait du...
Depuis ce jour, j'ai perdu toute la "niac", l'envie de m'en sortir que j'avais acquéri lors de mon sevrage. Je pleure chaque jour depuis. Je suis à la limite de la rechute. J'ai perdu l'appetit (après avoir eu quelques crises de boulimie en post-cure, après cette convocation).
J'ai tenté d'expliquer mon malaise à la psy du centre de post-cure, comment je me sentais rabaissée, mal...Sa seule réponse a été que si j'étais si touchée, c'est que j'étais amoureuse de cet éducateur....Bref, bref!!!!....
Je suis partie en cure pour m'en sortir, reprendre confiance en moi, goût à la vie...je me fais couler, 1 pierre autours du cou.
Je trouve ça vraiment déplorable et inacceptable...
Je me suis sentie pire que jugée, dans un soit disant lieu thérapeutique.
Trouvez vous cette situation juste, vous?
Je pense que personne n'a à vivre de telles situations, surtout quand on est fragilisé, quand on cherche à se sortir de l'enfer de la drogue...
J'espère que ce présent témoignage sera un jour lu par mon centre de post-cure, et par l'éducateur en question, qui m'a vraiment atteint dans ma dignité, et qui a remis en jeux ma motivation pour guérir... BRAVO...
Voilà je poste ce témoignage sur le forum car besoin d'en parler, d'avoir des avis, de débattre autours de ce vécu.
Toutes vos réponses, et vos avis seront les bienvenus.
Je vous souhaite une bonne journée, et j'espère que cette situation ne sera pas vécue par d'autres patients car elle est intolérable, enfin m'a été personnellement intolérable avec un grand I!
Et d'autre part je suis en plein questionnements depuis, je doute de moi, j'ai du mal à reprendre confiance en moi, à m'aimer...je suis démotivée et sur le point d'arrêter mon projet de soin (je suis suivie par le centre de ma ville chaque semaines).

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4 réponses


Profil supprimé - 10/06/2013 à 10h16

Bonjour LilouPicasso,

La situation que vous décrivez est parfaitement choquante. Bien sûr je ne connais pas les tenants et aboutissants de cette histoire mais vous semblez avoir été la cible d'une personne sensée vous aider et qui vous a traumatisée. Le soutien de la psychologue derrière ne semble pas à la hauteur non plus malheureusement.

Ce que j'ai envie de vous dire face à cela c'est d'essayer de passer outre. C'est difficile parce que vous êtes fragile et que ce que vous avez subit est traumatisant. Cela ressemble à une attaque personnelle plus qu'à un problème de comportement de votre part. Parfois certaines personnes n'en supportent pas d'autres pour des raisons complètement extérieures à la personne elle-même mais parce qu'elle leur rappelle un problème du passé, un échec, etc. Peut-être devriez-vous essayer d'expliquer cet incident comme cela, comme un problème qu'a cet éducateur et qui lui appartient mais qui, en définitive, n'est pas vraiment lié à vous.

Vous avez déjà fait un beau parcours (sevrage, postcure) et il serait dommage que tout tombe à terre pour une cause extérieure à vous-même. Je vous recommanderais d'essayer de trouver d'autres soutiens et de vous rappeler les bonnes raisons que vous avez eu de décider d'arrêter. Replonger ne corrigera de toute façon pas ce que vous avez subi et risque au contraire de le cristalliser, de vous le faire ressasser sans arrêt. Je ne connais pas votre personnalité mais essayez de vous dire que vous valez mieux que lui ou que ce qu'il vous fait ressentir. Focalisez-vous sur vos projets, soyez fière de votre parcours, regardez déjà vers le futur en vous disant que vous tomberez sur des personnes meilleures.

Allez, ayez du courage face à cet incident. Vous avez eu raison de venir en parler ici, c'est même une preuve de bonne santé de voter part ! Si vous n'avez pas le moral vous pouvez tout à fait appeler notre ligne téléphonique Drogues Info Service au 0 800 23 13 13 (gratuit depuis un fixe). Bon courage, donc.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 15/06/2013 à 08h53

bonjour un ptit mot pour dire qu il faut pas que des situations comme celle ci soit ton excuse pour une rechutte il faut si attendre a prendre plein la gueule quand on commence a se soigner souvent on le sait que l on contrarie rarement une personne qui a entreprit de se soigner car chaque educ ou doc ne veulent pas que le moindre accrochage avec la personne se transforme en rechutte en tout cas pour ta part je te dit prouve lui a cette educ qu il c tromper sur toi que tu avai et tu aura encore la niac pour t en sortir c est trop facile de rechuter plus dure est de tenir bon est pour ca il faut une force interieur que l on a tous mais que le produit a eteint essaie de travaille sur cette force je sais que le mentale est defaillant quand on se soigne depression fatigue enervement prend du recul et garde toujour a l esprit que le produit a modifier ta conception du monde et de voir les situation actuel differente lorsque tu aura tout arrete tu verra que tu parlera dune situation que tu va pa en revenir de comment tu avais reagi a l epoque et comment tu reagirai maintenant c dure d trouver des gens qui on arreter completement car quand on arrete tout on fuit les gens qui se soigne moi je sais que c est possible et je extrement fier de ce que j ai reussi mais jamais j aurai penser que c etait aussi dure alor accroche et prend le temps d analyser les chose bye

Profil supprimé - 04/07/2013 à 17h40

Je suis moi méme éducateur dans un centre de post cure,(csapa). La situation dont vous avez été victime semble vous atteindre au plus profond de vous méme. je pense que la meilleur solution pour vous est de vous concentrer sur votre reprise en main et que vous puissiez essayer de vous concentrer sur votre soin. E n effet il existe d'autre professionnel qui feront tout se qui est possible pour vous donner les outils, qui vous permettrons de vous en sortir. Bon courage et ne désespérez pas.

Profil supprimé - 02/09/2013 à 16h33

Bonjour à tous,
Dans un 1er tps, merci pour vos réponses et votre soutien, cher modérateur, Klimouse et 66Jean, vos contributions sont si touchantes et tellement vrai.
J'ai été longue à répondre, à remercier...ce qui ne me ressemble point du tout, mais Klimouse a tellement raison. Vrai que le pdt change notre conception, façon d'appréhender la vie, façon d'être. Moi qui si si honnête, j'étais devenue menteuse à cause du pdt (d'un côté pour protéger ceux que j'aime mais d'un autre coté pour pouvoir continuer à consommer en paix!), j'ai mm été jusqu'à voler de l'argent à ma mère, quelqu'un dont pourtant je suis si proche et que je respecte tant (et à cause du pdt, je lui ai manqué de respect!)...Bref j'ai lu vos msg en juin et juillet mais j'ai pas répondu, ni remercier car j'étais repartie dans la rêverie et la torpeur de l'héro, à refaire le monde en faisant tourner un calumet de la paix=de biens gros pétards,et dans les vapeurs du crack et les traces de coke prises en cachette dans les wc d'un bar ou public avant de rentrer chez moi (je vivais chez l'ami de ma mère au retour de ma cure et post-cure), enfin rien de bien glorieux sad.Dc malgrès vos conseils que j'aurai mieux fait de suivre, et malgré moi, cette situation a été "un motif" de rechute, mais tout peut être excuse et motif pour reconsommer....Le pdt rend faible et ammène vite à la facilité! Puis j'étais trop occupé à courir après de la poudre, à cacher soigneusement ma conso, à dire que nn, je ne consommais pas quand ma famille s'interrogeait et s'inquiétait, et moi qui noyait le poisson dans l'eau et qui me disait "toute façon, je ne consomme pas, j'éclate tranquilou un keps euh le week-end et le merc bah euh ça s'appelle pas consommer, pffff c'est rien ça, pas de quoi s'affoler ni me prendre la tête...) sauf que j'ai eu vite plus de sous pour participer aux repas, ramener des choses sympas et des petites surprises chez moi...et surtout le manque!Pas de quoi faire une description mais difficile à cacher ça, quand on est en manque(des jours où j'étais blanche comme un linge, plus d'appetit, mal à l'estomac, en sueur...bref ça pour le planquer, je me suis remise à consommer un peu tout les jours...et je me disais oh c'est pas grave, je consomme qu'un tout petit peu, ce n'est pas une rechute, je ne suis plus à 3g comme avant mais à un demi-gramme, enfin un demi gramme qui ressemblait plus à un gramme par jour, bref le deni total!)
Puis debut Aout, emmenagement sur Niort car j'ai trouvé du travail dans cette ville! Donc je" ne consomme plus depuis cette période.
Avant, et depuis ma cure, j'avais idée de partir à Niort pour mettre des km entre mes plans et moi, reprendre une vie sans pdt, dépenser mon argent autrement, reprendre des projets, des activites que j'aime! Même les derniers tps, quand j'étais repartie dans les pdt, mon départ à Niort représentait une échéance, une réelle motivation pour arrêter...Sauf que sachant cette échéance, j'ai consommé jusqu'à la dernière minute dans mon état d'espris de deni.Jusqu'au dernier jour, la dernière minute avant mon départ.... Voilà depuis début Aout, je consomme plus rien. Je devrai normalement être fière...Et malheureusement, je n'arrive pas à être fière. C'est dure! L'héro, la coke me manque, je m'ennuie du produit, je tourne en rond comme un lion en cage...Je pers goût à tout. Je me sens lourde, interressée par rien, je laisse les journées défilées à rien faire ou à lire et dormir et cloper...Durant Aout, j'étais en famille avec ma mère et ma tante, dc je me trainait derrière elles durant les ballades, toute désinterréssée de tout, je n'avais jamais aucunes idées et jamais envie de faire quoi que ce soit, j'étais tel un poids mort sur le canapé, lol. Même aujourd'huis, j'avais des choses à faire, et j'ai rien fais, nostalgique de la trace que je n'ai pas. A Niort, je connais quasiment personne, enfin j'ai deux amies qui elles ne sont pas dans la conso...Et je vie dans l'espoir de rencontrer des personnes qui consomment...Pire, je me ballade le nez par-terre en espérant trouver un keeps (échappé d'une poche quelconque!!!) par terre...Ca vire à l'obssession. J'en rêve toutes les nuits, le produit, la détente qu'il apporte, la sensation d'évasion ou de force, bref la défonce me manque. C'est de la folie, j'ai l'impression de devenir folle....Je me sens coincée, renfermée, j'oublie encore et encore que j'ai été motivée à arrêter. Quand un proche me le rappelle que j'ai été motivée,et ça me parait loin et illusoir aujourd'hui, je soupire ppfffff j'ai du arrêtée contrainte à cause du manque d'argent (oui c'est vrai que hormis mettre ma santé en danger, de perdre des gens à cause de ma conso, de plus pouvoir vivre sans pdt, de devoir augmenter les doses tjrs et tjrs plus, le manque,les états d'épuisement, je me suis mise dans de drôles de situations financières, je me suis retrouvée presque interdit bancaire, et ça ça a fait aussi parti d'un événement qui a précipiter ma décision d'arreter, car je savais que je ne tiendrai pas avec des plans à portée de main, et sans argent, que ça m'aurait ammenée à me cogner la tête dans les murs, à certainement faire de belles conneries!! ça a fait partie d'une de nombreuses alertes d'alarme qu'a déclenché ma conso excessive, et c'est la seule dont je me souvienne!!!!).
Je me demande si j'arriverai à reprendre une vie normale, c'est horrible, j'ai l'impression que je n'en veux plus d'une vie normale, la seule chose que je veux c'est une grosse trace grrrrrr....CA M ENERVE ca me casse la tete ça me casse tout court pffff!
Sans compté que depuis que j'ai arrêté et dieux sait que maintenant je me sens juste contraint, obligée par la vie donc je subis, je suis en colère après mon arrêt...je suis irritable, agacée, triste... Sans compté que je me demande si j'ai pas eu des symptôme de manque physique qui m'ont collé à la peau en Aout: fatigue extrème, mal, très mal au cœur, quelques frissons... Et ça ça à durer pratiquement jusqu'à fin Aout, pratiquement un mois, est ce possible qu'il y ait du manque physique qui dure si longtps, sans compté les insomnies, les mauvais rêves...? Ou est psy? ohhh je suis perdue sad sad sad toute perdue!
Heureusement que j'ai commencé mon travail, qui me plait...Mais à côté, je ne vie plus, où je ne vie que dans l'espèrance d'un plan...Puis même pas un petit pétart à fumer, rien que nada...Je me sens seule, seule...Aujourd'hui, je devais me renseigner pour m'inscrire à des activités comme du théatre, appeler une assistante sociale pour me renseigner sur les aides par rapport au logement que je vais bientôt prendre (là ma mère me prete sa maison à Niort), prendre rdv chez le dentiste....Non, je n'ai fais que revasser de la trace que j'ai pas et pas avoir le moral. Au secour au secour!!!!!!!!!!!!
Merci de vos réponses
ps: je voulais vous remercier en Août pour vos réponses, correspondre et faire part de ces difficultés dont j'ai besoin de parler en Aout mais hélas, nous avons eu de grandes difficultés à rétablir la connection depuis l'emménagement et j'ai internet seulement depuis maintenant, enfin!
Aussi, je suis suivie par le csapa de Niort, mon infirmière référente vraiment adorable et à l'écoute, je pense qu'elle va pouvoir m'aider à avancer. Hélas, elle m'a conseillée de pas hésiter à parler avec les infirmiers lors de la distribution métha, ce que j'ai fait un beau matin où je me sentais tellement seule ac seule compagnie mon envie de consommer, sa réponse a été "allé melle, toute façon ça fait que 1 an que vous consommer, puis vous en avez pas tant bavé que ça avec l'héro"....ggrrrrrrrrrrrr super comme réponse, bien rassurant! Surtout que je fais que ça d'en baver avec l'héro et en prime la coke! Dc résultante, maintenant, que je sois bien ou mal, je le garde pour moi, et devant les soignants, envers lesquels je n'ai plus aucune confiance, bah je fais que évoquer la pluie et le beau tps! Dernier sujet que je veux évoquer maintenant ac tous ces soignants, c'est bien la came! Rhalllalla vous allez pensez que je suis le vilain p'tit canard quand même lol....Un vilain p'tit canard qui se sent bien seul, et qui en bave plus qu'il n'en paraît!!!! Allez merci de vos contributions. Je serais plus régulière pour répondre blunk. Bonne soirée à tous et jspr que j'ai pas saouler ac mon roman lol blunk

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