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Vos questions / nos réponsesBonjour, Lucia36, je viens de lire ton message, j'ai connu tous ces symptomes et bien d'autres à l'arrêt brutal du bromazépan.
Cela fait maintenant presque un an et demi que je n'ai pris aucun médicament de ce genre, mes épisodes de confort ont étés bien peu nombreux , intercalés par des épisodes de troubles qui ont été parfois très violents.
,Aujourd'hui encore, il m'arrive d'avoir des troubles de la parole de l'équilibre des frissons, mais je m'accroche car, j'ai compris que le chemin vers la guérison totale sera long, par contre, je n'ai plus de troubles de la mémoire, j'ai repris une vie sociale satisfaisante, j'ai retrouvé le gout à la vie.
Mais, je perds assez souvent le contrôle de mes émotions.
Ancienne infirmière, je n'ai rien vu venir, Je prenez moi aussi des doses infimes mais sur le long terme la toxicité c'est fait ressentir. Chutes et hallucinations.
Ces ruissellements que tu décris, ont même conduit les médecins a évoquer un diagnostic de sclérose en plaques ce qui m'a valu toutes une batterie d'examens et ponctions lombaire pour rien, le mal était tout autre et j'avais sous évalué par ignorance les méfaits du sevrage.
Je n'ai pas de conseil à te donner, mais je pense que le cerveau imprégné par ces molécules a du mal a se réadapter et a fonctionner sans elle, c'est là qu'est le piège, la rééducation pour lui sera longue .
Mais il ne faut pas te décourager, si tu as la volonté, tu dois y arriver, c'est tellement merveilleux de reprendre le contrôle de sa vie,que ça vaut le cout de se battre.
Certes ce n'est pas facile d'être en permanence en train de franchir les montagnes russes, un coup en haut et l'autre en bas, je pense sincèrement que tu devrais prendre conseil auprès de ton médecin et voir ce qu'il pense bon pour toi, persister dans ton sevrage brutal ou revenir vers un sevrage avec palier chose que personnellement j'ai refusé car quand j'ai consulté cela faisait déjà 3 mois que je ne prenez plus rien et je n'ai pas souhaité malgré les troubles que j'avais, retoucher à cette drogue qui m'a fait perdre plusieurs années de ma vie.
Crois moi sur parole, les troubles doivent disparaitre au fil du temps, c'est ce qui m'arrive.
Alors je te dis courage, donne de tes nouvelles ça peut aider certains qui se sentent perdus ou qui n'y crois plus.
Bonne journée. Au plaisir de te relire un jour. Candy Joly
CandyJoly merci pour votre réponse.
Félicitations à vous d’avoir tenu le coup et de ne jamais avoir retouché à ce poison vous êtes très courageuse et très forte.
J’avoue que je suis en train de stagner actuellement, j’hésite à en reprendre un ce soir car je suis très irritable, je me sens stressée, le cerveau dans le brouillard, baisse de moral atroce et je ne contrôle pas mes émotions j’ai envie de pleurer pour rien et je ne supporte plus la lumière c’est atroce. J’étais forte jusqu’à maintenant, j’essaie de ne pas craqué mais c’est vraiment très compliqué par moment.
J’essaie de m’aider au maximum avec de la médecine douce et des compléments alimentaires (naturels) à côté.
Sans indiscrétion vous avez pris des anxiolytiques pendant combien de temps ?
Et vous avez vu de l’amélioration combien de temps après votre arrêt brutal malgré quelques troubles encore présents ?
J’ai l’impression que je vais jamais redevenir moi même, je suis tellement en colère d’avoir commencé à prendre ce genre de médicament alors que je m’étais toujours jurée de ne jamais en prendre.
Mais on est humains et on a tous des moments de faiblesse dans la vie.
J’en ai pris pendant deux mois et demi tous les jours, à faible dose mais bien suffisante pour devenir dépendante de cette m****!
Pour ma colonne vertébrale ainsi que d’autres maux, brûlures dans le corps, faiblesse musculaire j’ai moi aussi penser à une sclérose en plaques j’ai donc fais un irm cérébrale qui n’as rien révélé hormis un kyste de l’épiphyse.
Je pense que tout cela est dû aux effets secondaires de ce médicament, je n’ai jamais rien vécu de tel avant de prendre l’alprazolam.
Ma doc me prenait pour une folle quand je lui expliquait mes symptômes, m’as foutu sous anti dépresseurs c’est tellement plus simple !
J’en ai pris pendant une semaine et j’ai stoppé quand j’ai vu dans l’état que ça me mettait.
Enfin bref je perd la tête par moment j’ai vraiment l’impression de devenir dingue avec tous ces symptômes !
Comme vous dites le chemin est long vers la guérison, il faut savoir persévérer et prendre son mal en patience.
En tout cas contente pour vous si vous avez pu retrouver goût à la vie et avoir retrouver une vie sociale.
J’espère que j’y arriverais également et que j’arriverais à ne plus toucher à cette drogue.
Merci de votre réponse ça fais du bien de se sentir moins seul dans ce genre de situation.
Je vous croit et je reste confiante sur le fait que tous ces troubles vont finir par disparaître un jour ou l’autre.
J’ai deux enfants, dont une petite qui a 4 mois alors je me bat pour retrouver ma vie et pouvoir profiter d’eux pleinement et surtout être libérée de tout ce calvaire.
Bonne continuation à vous
À bientôt
Bonsoir il y a t il qq un ?
Lafolle Bonjour,
Oui il y’a du monde qui répond sur ce forum, vous avez besoin ?
Bonjour à celle qui ose se donner comme pseudo Lafolle,, oui, il y a quelqu'un comme le dit Lucia sur ce forum.
Si j'ai un premier conseil à vous donner, cessez de vous dénigrer en changeant immédiatement votre pseudo.
Personne même pas vous avez le droit de vous nommer ainsi. C'est la première étape du sevrage, rester digne se respecter et garder confiance en soi. Parlez nous plutôt de se qui vous attriste,nous reviendrons vers vous.Amicalement CandyJoly
Lucia36 bonjour, pour répondre à ton gentil message je reviens vers toi.
Etre impatiente de se retrouver avec soi même est normal, se sentir dépassée par ce sentiment de découragement aussi, mais l'humain a des ressources qu'il sous-estime, il est grand temps que tu apprennes à puiser dans tes réserves, pour ton confort, ta santé et ton bien être.
Nos enfants ont besoin de parents en forme pour bien grandir, s'épanouir et devenir des adultes stables et équilibrés, alors pense à toi, a tout ce temps que tu vas perdre si tu retombes en cherchant le confort dans ces médicaments.
Ce ne sont que des placebos, ils ne guérissent pas, ils nous anesthésies et nous rendent dépendant d'une molécule.
Tu n'as pas à avoir honte de ton état, tu es victime d'avoir suivi à la lettre une prescription médicale comme nous tous sur ce forum. Qui peut reprocher à son voisin se besoin qu'il a de se sentir bien? Personne!!!
Pour répondre à ta question de savoir combien de temps, j'ai pris ce genre de traitement, rien d'indiscret de ta part.
Je peux tout simplement te dire que je n'ai jamais dépasser les doses minimes qui m'étaient prescrites et sur des durée de maximum 15 jours seulement, mais les événements de la vie, m'ont amenés à renouveler l'expérience à plusieurs reprise, je n'ai jamais eu de problème auparavant lorsque j'ai cessé de prendre ces médicaments.
J'étais donc tranquille, je trouvais même sécurisant d'avoir trouvé la béquille qui me permettait de passer les caps douloureux de la vie.
Je ne me suis jamais sentie en danger en prenant ces médicaments.
Le problème est survenu après l’arrêt de ma toute dernière cure qui n'a duré que 5 jours avec prise de seulement 3/4 de comprimés par jour
Je n'ai rien compris de ce qui m'arrivait , je n'ai pas consulté tout de suite, ce n'est que quand j'ai eu des hallucinations et des chutes que j'ai cherché de l'aide auprès de professionnels qui ont minimisé mes troubles par manque de connaissances pour ne pas dire compétence.
J'ai fait moi même mon diagnostic pris mon mal en patience pour surmonter ces jours de galère, les tisanes au pouvoir apaisant m'ont aidées et ma ténacité à payé .
Je peux dire que même si je ne me sens pas pleinement sortie de cette épreuve, les efforts que j'ai fourni et les résultats que je ressens valaient vraiment le coup que je me batte.
Voilà, tu peux revenir vers moi si tu en as besoin, je prendrai le temps de te répondre.
Bonne fin de journée.
Prends bien soin de toi et surtout ne perd pas ton courage.
Amicalement CandyJoly
Bonjour Candy Joly,
J’espère que tu vas bien, je reviens vers toi pour répondre à ton gentil message qui me donne de la force.
Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que ces médicaments ne nous soignent pas, ils nous anesthésie seulement et nous coupe de la réalité, en aucuns ils ne règle le fond du problème. Ça maintenant je l’ai bien compris.
Bon du coup, j’avais repris plein xanax pendant une semaine depuis la dernière fois que j’avais arrêter pendant 6 jours, ça a été trop dur et j’avais un événement stressant qui était venu se rajouter donc j’ai craqué.
Malheureusement je ne peux en discuter avec mon médecin elle n’est en aucuns cas compréhensive, pas à l’écoute, elle me prescrit ses merdes et au revoir, je lui avais demander conseil pour la diminution des prises avant que je décide d’arrêter, ça a été très bref, vous diminuez tous les 6 jours de moitié.
Merci au revoir.
Ce jour là j’ai compris qu’il fallait que je me débrouille toute seule.
Voilà aujourd’hui où j’en suis, 11 jours aujourd’hui que je n’ai pas pris un seul cachet, je le vis mieux que la première fois où j’ai arrêter les symptômes sont moins violents mème s’ils sont là malgré tout.
Là ça y est je suis déterminée, je n’y retoucherais plus. Même s’il y’a des moments difficiles, en fait y’a quelques jours j’ai pleuré j’avais oublier que j’avais des émotions, j’me suis mise en colère. Chose que je ne faisais plus non plus sous ces pilules, j’étais devenue une personne sans émotions.
J’avais oublier qui jetait vraiment.
J’ai été voir une magnétiseuse, elle m’as bcp aidée et je vais également faire une séance d’hypnose pour m’aider en plus.
Mais il faut que je tienne le coup, j’ai moins de vertiges, moins d’angoisses, de jour en jour ça s’atténue même si par moment ça reste difficile.
Les palpitions le soir c’est dur et j’ai du mal à trouver le sommeil, je bois des tisanes à base de plante pour m’aider.
Je sais pas si vous avez eu ce symptôme mais il reste le pire pour moi à l’heure actuelle c’est l’hypersensibilité à la lumière et aux bruits. J’ai une espèce de vision floue je dois plisser les yeux, et pas mettre la lumière forte chez moi. J’étais déjà un peu sensible avant de prendre ce médicament mais depuis ça s’est aggravé.
Je ne sais pas si c’est du au sevrage du xanax, mais j’espère que ça finira par rentrer dans l’ordre, j’ai par moment aussi des flash quand je ferme les yeux, dès espèces d’hallucinations c’est flippant par moment. L’impression de marcher de travers (comme si j’étais ivre) et comme si j’avais le cerveau totalement embrumé.
Cela reste le pire pour moi, en espérant que ça s’estompe au fil du temps.
Même si tu n’est pas sortie totalement de cette épreuve, tu es sur la bonne voie et je suis persuadée que tu finiras par ne plus avoir ces troubles. Comme tu dis le chemin est long vers la guérison et le cerveau a besoin de temps pour se réadapter.
En attendant ton parcours est incroyable, quelle force et quel courage, bravo à toi.
J’espère vraiment que je le serait autant que toi, et que je vais reprendre goût à la vie.
Pour l’instant c’est trop tôt, je ne vais pas me retrouver avec moi même du jour au lendemain j’en suis consciente mais je vais
faire tous les efforts pour.
Ce genre de médicament au lieu de nous aider, il nous détruit.
Plus jamais, au grand jamais.
Je te dis à bientôt, et te souhaite une belle journée.
Amicalement
Bonjour, Lucia 36,
effectivement je me reconnais dans tous tes symptomes que tu décris, quand j'ai retrouvé mes larmes, j'ai compris que je tenais le bon bout, il va en être de même pour toi, ne désespère pas.
Les médecins se voilent la face face à ces troubles que l'on décrit, ils ne veulent pas reconnaitre par méconnaissance souvent, leur part de responsabilité dans la prescription de ces drogues remboursées par :a sécu et qui sont sensées nous faire du bien.
Les pouvoirs publics sont en train de prendre conscience des dégâts que l'on subit et du mal que l'on a à se sevrer. Ça va bouger je pense et c'est bien comme ça.
Même moi professionnelle de la santé, je n'ai pas vu l'étau se refermer sur moi alors quelques mots de soutien:
Maintenant que tu as compris le mécanisme, prends soin de toi, ne cèdes pas à la tentation, penses à toi et à ceux qui te sont chers, n’ai pas peur ni honte de parler de ton ressenti et de tes troubles et surtout n'oublies pas que tu vas t'en sortir.
ON DIT QUE CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT.
Alors sans aucun doute je sais que tu te sortiras grandie de cette épreuve, si mes messages t'aident, j'en suis ravie
.Bon courage et à très bientôt pour de bonnes nouvelles,j'espère.
Amicalement. CandyJoly
Bonjour à tous,
Candy Joly ton message ressemble énormément à ce que je vis depuis plusieurs années, j'aurai presque pu l'écrire moi même. Je n'ai pas exactement les même symptômes que toi, mes pires symptômes sont l'akathisie et les symptômes neurologiques en général : fourmillements, vibrations, acouphènes et problèmes visuels parmi de nombreux autres.
Je me reconnais beaucoup dans ton errance médicale, j'ai moi même vu de nombreux professionnels de santé : plusieurs médecins généralistes, médecin spécialiste, ophtalmologue, oto-rhino-laryngologue, médecin urgentiste, psys et fait de nombreux examens : prises de sang, IRM cérébrale, IRM médullaire, électromyogramme... et personne n'a jamais fait le lien avec ma consommation de benzos. Les professionnels de santé finissent tous par me dire que les benzos ne provoquent pas tous les symptômes que je ressens et que c'est dans ma tête et que donc je dois aller voir un psy qui serait la seule solution à mes problèmes selon eux. Ça parait dingue et inquiétant je trouve que tous ces pro de la santé ne connaissent pas ou mal le syndrome de sevrage prolongé mais aussi les effets indésirables des benzos.
Par contre à la différence de toi je ne suis qu'au début du chemin, j'ai pris mon dernier cachet il y'a un peu moins de 2 mois. Mon sevrage a été brutal car j'ai été mal conseillé par le médecin qui m'avait prescrit le poison et j'ai fait mes propres recherches trop tard après avoir pris ma dernière pilule.
Ce truc c'est vraiment les montagnes russes, mes symptômes horribles du début du sevrage c'était un peu calmés, je pensais avoir dépassé le cap le plus difficile et boum il y'a 3 jours direction les urgences de l'hôpital le plus proche et depuis c'est très difficile j'ai l'impression d'avoir énormément régressé et me retrouve même avec des symptômes que je n'avais pas au début.
Courage à tous ceux/celles qui traversent ces moments particulièrement difficiles.
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