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Internet et sites d'usagers de drogue := Danger.?

Par Profil supprimé

On peut s'accrocher tree vite a une drogue comme l'heroine.
Et des fois on peut en mourir.
On peut aussi s'accrocher a des forums internet qui parlent de drogues.
Les regles de certains de ces forums laissent "perplexe".
Sur un forum que je ne citerai pas.
On peut etre exclus "a vie".
Apres un jugement a huit clos. tu n'es jamais convoqué et bien sur tu ne peux pas te défendre.
Tribunal d'exception? de sinistre mémoire.
C'est un processus un schema tres dangereux. Un engrenage de la terreur. Rompre le silence. Ne n'est pas facile mais nécessaire
Un processus potentiellement "mortel" pour celui qui est viré.
Pour une amie ca s'est mal terminé. Elle est morte.
Je l'ai appris.
Bien entendu je ne peux faire que des hypothèses. morte a 32 ans.
Je ne nommerai pas le forum. ni l'association d'UD.
Sur ce forum plane aussi le spectre du racisme antisémitisme, dérives sectaires, "terrorisme intellectuel" Rien que de très classique sans doute. Je verrai suivant VOS reactions

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20 réponses


Profil supprimé - 20/10/2011 à 08h19

Bonjour Lostintherain,

Le net est une porte grande ouverte sur le monde entier, ce qu'il a de meilleur comme ce qu'il a de pire...
C'est pour ça, je pense qu'il faut vraiment éduquer et surveiller nos enfants lorsqu'ils se connectent - on les laisserait pas seuls au milieu d'une ville inconnue, et le net, c'est un peu pareil.
Perso, je ne prends que le meilleur, et je poste ici, car j'ai confiance.

bonne journée
bluenaranja

Profil supprimé - 23/10/2011 à 13h04

salut à toi oui je suis d'accord avec toi comme avec blue juste un petit exemple pour expliquer les choses du net. je suis rentré en métropole en vacance en septembre car j'habite l'ile de la réunion et j'ai engueulé mon petit neveu car un soir je ne sais ce qu'il lui a pris.
mais avant les vacances il a voulu me montrer son cul sur msn , il a 11 ans, et je me suis dit si il le fait avec moi il le fait à bien d'autres.ayant suivi assez de traumatismes grave dans mon enfance je n'ai pu accepter ce comportement. on en a rediscuté pendant mes vacances mais il me dit tonton s'était pour rire. je me suis calmé car j'étais dans ue fureur noire et je lui ai expliqué mon viol.
je pense qu'il a compris et j'espère car je l'aime ce petit bonhomme. et je ferais tout pour le protéger

Profil supprimé - 24/10/2011 à 10h14

Oui et non .
Tu as raison et tors a la fois.
Les forums comment peux tu imaginer la concept de l’exclusion a vie pour des raisons "douteuses" - certains de comportent comme de petits chefs - pouvoir abus de pouvoir. Je suis sur que si je les rencontrais un par un "pour de vrai" ca changerait
leur vision et la mienne. Mais ca n'arrivera pas. D'ou postures
sectaires - pas admissibles.
Les forums je n'y vais quasi plus.
La liberté du net est un autre débat.
Enfin je pense ce n'est que mon avis.

Profil supprimé - 24/10/2011 à 10h20

exemple de ton peiit neveu.
Bon face book je connais pas ou tres mal. Les forums, les emails?
tu peux utiliser un mot de passe sécurisé
que tu ne communqué a personne. Comme le CC d'une carte de paiement en plus compliqué.
C'est ta responsabilité si ton ordi peut etre utilisé par n'importe qui .
Mais oui c une derive evitable

Profil supprimé - 27/10/2011 à 09h46

tu sais internet est l'ouverture sur le monde alors bien utilisé il peut être d'une très grande ressource mais mal utilisé là ça devient la pire des choses. mais voilà la technologie avance un peu trop vite pour nous comme le bluethoo ou autres ou les gamins s'échangent des viols mis en scène sur leur portable. mais comment arréter ça
l'éducation et ça y a que nous qui pouvons le controlé mais je suis entièrement d'accord mais dans les deux sens intenet peut aussi etre un outil très précieux . mais ou est le control. certe.

Profil supprimé - 03/11/2011 à 00h23

Salut à tous. Je poste pour la 1ere fois sur ce site bien que je ne sois pas du tout d'accord avec certains principes de diabolisation de la drogue, de fuite en avant en collant tout sur le dos de la drogue afin d'éviter d'assumer ses choix et ses erreurs... Bref c'est pas le sujet. Je suis un consommateur de morphine et de cannabis, beaucoup plus de morphine vu que je suis dépendant, mais je dois dire une chose : le fait que je vis mal ma dépendance est du surtout aux règles (lois en vigueur, gardes à vue, passage au dépôt...) et à la culpabilité qu'on nous oblige presque à ressentir quand on consomme en mode décomplexé. On pense que c'est mal parce qu'on nous dit que c'est mal et pas l'inverse. Les ruptures avec le monde alentour se seraient peut être bien faites quand même sans la drogue, corrélation n'implique pas causalité. Mais parfois les gens ont besoin d'un bouc émissaire pour ne pas se remettre en question alors quand on a un fiston qui passe son temps au pieu (ou devant internet) à fumer des joints, c'est plus facile de dire "c'est la faute au shit" que de se dire qu'on a merdé quelque part et que si rupture de communication il y a eu à un moment c'est peut-être bien de sa faute aussi...


Pour ce qui est des sites de consommateurs, le danger n'est pas dans l'information et dans les témoignages. Je ne vois pas comment ça pourrait être dangereux de dire la vérité, et/ou de témoigner sur ses propres expériences. Les enfants peuvent aussi choisir ce qu'ils vont lire, c'est aussi une question d'éducation, internet c'est pas super différent de la vie, ou même de la télévision vis à vis des gosses.


Brèfle moi j'ai pas de gosses. C'est pas le souci. Mais si j'en avais, je ne lui interdirait rien, et je dis bien rien. Pourquoi ? Parce que j'ai personnellement toujours bravé l'interdit étant petit, et plus vieux, idem. Par contre dialoguer réellement avec ses enfants. Je vais vous dire une des raisons qui font que les enfants ont beaucoup de mal à parler avec leurs parents de leurs expériences : ils ont honte, ou ils croient que ces parents vont être choqués, ne pas comprendre. Pour comprendre faut être ouvert, et si on établi dès le départ avec ses enfants non pas un climat de répression/punition, "si tu fais ça je te tape sur les doigts", mais une relation d'égalE à égalE, je pense que toutes les expériences que l'enfant va de toutes façons et quoi qu'il arrive, être amené à faire, ben il aura bien moins de mal à en parler avec ses parents, surtout s'il sait qu'une fois la vérité dite il ne sera pas "puni", ni jugé, ni condamné.


Rappelez vous que vous avez été aussi des enfants des adolescents, que vous aussi avez fait des expériences diverses et parfois stupides (comme par exemple montrer son sexe à un autre gamin, ou bien se masturber (seul ou en groupe) je ne sais pas moi, depuis fumer une cigarette en cachette, jusqu'à prendre un acide en teuf, etc... on peut prendre énormément d'exemples), et qu'à ce moment là vous aviez pas vraiment envie d'en parler à vos parents, mais que d'en parler à un autre ado/enfant du même âge c'était déjà moins traumatisant...


Pour en revenir à la drogue, un monde sans drogue ça n'existe pas. Pourquoi chercher à combattre ce que certains appellent un fléau, alors qu'on est tous attiré un jour ou l'autre vers ceci ou cela, ne serait-ce que par curiosité ? Et de dire que les drogues tuent, c'est stupide ça, car pour qu'une drogue tue, il faut qu'un être humain ait choisit (à part dans le cas exceptionnel d'une prise forcée, je parle pas de viol - parce qu'une prise forcée est un viol en quelques sortes) de consommer cette drogue... Les drogues (j'aime pas dire "la" drogue, ça englobe toutes les drogues dans le même panier, et c'est stupide d'après moi) ne sont pas des fléaux, les fléaux sont le résultat de ce qu'on en fait, et la diabolisation, la dramatisation (on choisit sa réaction hein... on peut être offusqué et se fermer comme une huître ou prendre les choses avec un peu de recul, et choisir l'ouverture d'esprit et le dialogue) participent à la fabrication de ces fléaux. Les lois et la sévérité quant aux consommations participent aussi à ça. Quand il s'agit de son enfant, c'est pas pareil irez-vous me dire ? Ben justement si, car la drogue, on est tous amené à y toucher un jour ou l'autre (on peut aussi choisir de pas le faire) alors c'est pas la fin du monde quand ce jour arrive, faut essayer de préparer son môme pour ça. Des familles brisées ? Les drogues ont bon dos... Je répète qu'on choisit ses réactions. On peut choisir de réagir violemment, épidermiquement si je puis dire, et entonner cette brisure à cause de cette réaction injustifiée, ou choisir de comprendre (qui ne veut pas dire accepter mais comprendre est un bon début) et d'accompagner son gosse le long de ses expériences. Tu lui interdit strictement de recommencer ? La brisure peut aussi prendre cette forme car c'est la meilleure manière pour qu'il le fasse dorénavant en cachette, et que plusieurs mois/années plus tard tu tombes des nues en apprenant que tout ce temps il t'a menti. Là tu comprends pourquoi il te parlait plus : pas à cause de la drogue mais à cause de ta réaction violente/de refus/de rejet...


Grand débat.

Profil supprimé - 03/11/2011 à 09h59

Bonjour,

Je suis d'accord avec toi sur énormément de points. A peu près tout en fait.

D'ailleurs, je pense que chacun devrait être libre de faire pousser quelques pieds s'il le veut, que les consommateurs de drogues dures ne devraient pas être hors la loi, juste les dealers - et qu'il devrait y avoir une différence entre ceux qui dealent entre toxs, pour se payer leur conso, et ceux qui ne consomment pas et s'en servent pour se faire de l'argent.
Point de vue tout à fait perso, issu de ma propre expérience.

Je pense aussi qu'il devrait y avoir des salles de consommation, pour éviter les conditions barbares dans lesquels moi comme d'autres avont consommé, et oui, je serais d'accord pour que cette salle soit en bas de chez moi - faut aller jusqu'au bout de l'idée n'est ce pas !

A titre perso, j'ai réussi à tout arrêter sauf la cigarette, et pour moi, la cigarette est une drogue dure. Par rapport au cannabis qui ne m'a jamais posé aucun problème. Quand j'ai voulu arrêter, je l'ai fait.

Après, c'est une question d'éducation mais aussi du caractère de l'enfant. Des paramètres à ajuster constamment.

Et tu sais, la plupart des mamans qui postent ici en disant mon fils fume du cannabis culpabilisent énormément, alors perso, je vais pas en rajouter une couche.
Ici, c'est plus un site d'écoute : et de toutes façons, il n'y a pas de solution, c'est à chacun de se forger la sienne. De faire de son mieux avec ce qu'il a.

J'ai été très intéressée par ce que tu dis sur les enfants, la façon de les éduquer, parce que c'est ce que j'essaie - très humblement hein - de faire avec mon fils.
La seule chose où je ne te suis pas, c'est sur le " n'interdire rien". Je pense que les extrêmes ne sont pas bons, trop ou pas assez, cela revient parfois au même.
Par contre les limites, c'est vachement important, parce qu'une fois qu'on les connait, on sait l'espace dans lequel on peut évoluer. Parce que des limites, il y en aura toujours.

J'ai pris beaucoup de temps à lui expliquer le pourquoi et le comment de ces limites, parce que je voulais qu'il les comprenne, et ne pas les lui imposer, genre c'est comme ça et c'est pas autrement.
Limites et interdits fondent notre personnalité et la société dans laquelle nos enfants vivent.
Je ne l'ai jamais tapé, pour moi, taper, c'est montrer qu'on y arrive pas ou se défouler.
Il m'arrive de le punir - pas souvent - mais pareil, ces punitions, on en a déjà discuté ensemble avant, telle punition pour tel truc. Les punitions tournent autour de la tv, l'ordi et la console. Je le punirai pas en lui interdisant de voir ses copains, ou de lire, ou des trucs comme ça.

Et je le punis s'il me cache quelque chose qu'il n'aurait pas du, ou s'il manque de respect à quelqu'un. S'il a une mauvaise note, mais qu'il a fait de son mieux, je mets en valeurs ses efforts et on travaille tous les deux pour remonter tout ça. Et les notes, c'est pas le plus important, c'est sa façon de travailler, d'être ouvert au monde, de se tenir en classe, d'avoir du plaisir à apprendre.

Il y a aussi une question de confiance en soi, être capable de dire non, même à un groupe de copains ou à un adulte, si ce qu'ils proposent ne cadre pas avec ses valeurs.
Ne pas se mentir à soi même. Et quoiqu'il arrive, même s'il fait une grosse connerie, qu'il vienne me le dire de suite.
Pour l'instant, ça fonctionne, et les difficultés extérieures ont même renforcé notre confiance.

Après, la drogue reste dangereuse, la morphine est super addictive, les paliers trop vite atteint, il y a les risques d'OD, de maladies, le manque qui te détruit la tête, la vie qui vire aux montagnes russes. Les choses que le manque peut faire faire.
Moi, à trente ans, j'avais déjà enterré tous mes meilleurs copains. C'est quand même une réalité qu'on peut pas nier il me semble...

Bonne journée
bluenaranja

Profil supprimé - 03/11/2011 à 15h00

Si les dealers existent c'est qu'il y a de la demande. Eux remplissent le rôle que l'état se refuse à remplir, comme je l'ai dit, les drogues ont toujours existées, et elles existeront toujours, pourquoi les combattre ? C'est se battre contre des moulins à vent. Non il faut faire avec et quand bien même ça posera un problème moral au départ. Ne pas accabler un dealer de braver la loi parce que je trouve courrageux ce qu'il fait, (1) il prend de sacrés risques pour satisfaire la demande. Pas que je sois d'accord avec mais nous vivons dans une société fondamentalement capitaliste (2), et quand il y a demande il y a forcément offre. Les états du monde devraient sortir de leur position statique et suivre les directives des 19 personnalités de [la Global Commission on Drug Policy (rapport en français)->http://www.globalcommissionondrugs.org/Report] (dont Kifi Annan, Ruth Dreyfuss, George Papandréou, etc...), qui préconisent de changer les politiques des drogues, puisqu'ils se sont aperçus après 40 à 50 ans de guerre intensive, que cette guerre (la répression) a fait le contraire de porter de bons fruits, le nombre de consommateur et de vendeur (normal, l'un entraîne forcément l'autre) a explosé au lieu de baisser, et c'est le but de la répression de faire baisser ce nombre : ça n'a pas fonctionné. Et j'irai même dire que ces politiques de répression ont fait bien plus de mal qu'ellles n'en ont soignées. Les seules politiques qui ont été positives pour le peuple dans sa globalité sont les politiques de prévention et d'accompagnement, je pense qu'il faut donc aller par là. Et si donc les Etats du monde prenaient les choses en main et mettaient à disposition des demandeurs, comme des médicaments, leurs drogues pures (qualités contrôlées) et gratuites (ou remboursées) alors tout le business du deal s'écroulerait, et en quelques semaines/mois il n'y aurait tout simplement plus de dealers! Pourquoi aller acheter dans la rue à un prix prohibitif une substance dont on est même pas sur de la qualité, alors qu'en allant voir un toubib on pourrait l'avoir gratuite ? C'est en quelques sortes ce qu'a fait la Suisse avec l'héroïne médicalisée par exemple. Seulement ils ont pas été assez loin et du coup on trouve encore énormément d'héro en Suisse... A tatons hein blunk Faudrait pas que la partie "sévère et répressive" du peuple considère ses dirigeants comme des laxistes. Les dealers profitent d'un effet pervers de la prohibition pour se faire de l'argent et combler un manque. Ils sont aussi des commerçants, des capitalistes, mais sans eux, ben je pourrai pas me fournir. Et pour ce qui est de fumer, j'adore ça et ça me fait du bien (pour ma part) ça fait des années que j'utilise ça comme un médicament, seulement (toujours pour ma part) j'ai depuis un certain temps moins de mal à trouver de la morphine que du cannabis, et si les lois avaient été plus souples envers le canna, il y a de grandes chances que je ne sois jamais tombé dans la morphine! Et le cannabis, depuis que j'ai compris que ma "dépendance" n'était qu'un prétexte à fumer 24/24 et était psychologique, je n'ai plus jamais eu de mal à arrêter sur de longues périodes. Par contre j'ai conscience qu'en terme de santé, fumer un joint est moins mauvais pour moi que de me faire un shoot...

Pour ce qui est des salles de consommations, dans l'état actuel des choses (prohibition) elles sont nécessaires et solutionneraient pas mal de problèmes d'hygiènes et pas seulement d'hygiène des consommateurs, mais aussi pour les gosses qui trouvent des seringues par terre partout autour des "scènes ouvertes" (3) quand je déménagerai si il y avait une salle de conso je serai même plus tenté d'aller consommer dedans en mode "safe" que même chez moi où les conditions sont aussi parfois assez mauvaises. Alors oui bien sûr, je ne vois pas le souci s'il y avait des salles de conso un peu partout. Même et surtout en bas de chez moi! (4)

Pour ce qui est de ne rien interdire à ses enfants, il faut aussi leur inculquer les lois naturelles de savoir vivre, comme dirait un groupe assez connu {"Comme c'est pas le style de la maison, nous n'imposerons aucune loi. Nous savons qu'en toute chose, la nature les possède déjà, c'est écrit dans l'écorce des arbres, inscrit dans les veines du marbre. (...)"} (Lofofora) Une fois que l'enfant en apprentissage de la vie a compris ça et connait les limites naturelles à ne pas dépasser, on a plus rien à lui interdire... C'est là où je te rejoint sur les limites, mais ce n'est pas à nous de les imposer, nous il faut qu'on les transmette. Aussi pour avoir du plaisir à apprendre, il faut vivre à peu près sereinement. Je prend mon exemple. Etant enfant, ma mère était barge, elle frappait, criait, hurlait, et refrappait. Résultat, ses fils étaient mal dans leur peaux, et malgré une capacité étonnante à apprendre, ils ne travaillaient pas à l'école. Aujourd'hui j'ai beaucoup plus de plaisir à apprendre les choses que je n'ai donc pas apprises à l'époque, puisque je vis sans les contraintes du bâton...

Pourquoi il y a des overdoses ? Tout simplement parce que comme c'est interdit, et que l'on a toujours opté (les gouvernements) pour la répression, aucune étude sérieuse n'a été faite mis à part pour leur faire dire "c'est mal", aller dans le sens de ce que les lois disent. Donc les connaissances sur les sujets des drogues dures manquent cruellement, et on a des jeunôts qui se lancent la tête la première dedans sans pouvoir se documenter, sans pouvoir se faire accompagner (puisque c'est interdit et que c'est mal...) et une personne (5) qui ne connait pas ses limites aura facilement tendance à prendre des doses bien trop fortes pour son petit seuil de tolérance. Je ne parle évidemment pas des overdoses par suicides qui sont un cas à part. Pour ce qui est des maladies, c'est aussi une question d'éducation, mais c'est pas facile pour un père ou une mère de dire à son fils "si tu touche un jour à l'héroïne, achète un stéribox et ne partage jamais ta seringue" un peu comme quand on leur dit "si tu couche met un préservatif", et pourtant ce serait important de le dire, je remarque par exemple que dans les pays de l'est où la prévention est quasiment ixéxistante et la répression est terrible (Georgie, Russie, etc... Ouzbekistan) le taux de transmission de HIV ou d'hépatites est largement plus élevé chez les usagers de drogues dures. Tout comme en prison d'ailleurs, où on veut continuer à fermer les yeux et à dire que personne ne consomme. Beaucoup de personnes se transmettent des maladies en prison car les conditions d'injection sont [plus que désastreuses->http://laurent-jacqua.blogs.nouve....com/archive/2011/09/28/j-accus.html]. Le manque est aussi un effet pervers de la prohibition en ce sens que si ce n'était pas prohibé l'usager ne serait jamais en manque, il pourrait être à même de se débrouiller pour toujours voir devant et se fournir avant de manquer. Le jour où il souhaiterai arrêter, il pourrait le faire dans une meilleure sérénité. Car pour prendre le chemin du décrochage c'est aussi la croix et la bannière, il faut passer outre cette honte dans laquelle on nous pousse, et on a beau dire c'est pas facile pour tout le monde, parce que quand on est obligé de passer par telle et telle structure avant de trouver celle qui est la bonne pour sa personnalité, on est bien souvent infantilisé, jugé, condamné dans les yeux de certaines personnes qui feraient mieux de changer de métier. Les bons intervenants ne sont pas si rares, mais faut quand même les trouver! (j'en ai trouvé!! happy

Et non la réalité dont tu parle je pense aussi qu'il ne faut pas la nier, j'ai aussi perdu des amis mais pas à cause de la drogue, à cause de la rue, du froid, de l'alcool, du SIDA, du suicide... Toujours est-il que je sais que j'ai de la chance de ne pas avoir connu d'amis qui sont décédés des complications liées à leurs consommation de drogues dures, mais dans ce milieu j'essaye de ne pas m'accrocher aux gens, j'ai énormément de connaissances mais pas vraiment d'amis réels (6).

Désolé pour la longueur, mais il y a vraiment énormément de choses à dire, et je n'ai presque rien dit en fait là big-smile

Cynoque

<sc>Notes</sc>

(1) là je ne parle pas des mafieux, barons de la drogue, car eux sont aussi un effet pervers de la prohibition, ils ont monté leur petite affaire sur le dos de milliers de consommateurs qu'ils empoisonnent avec leurs sales produits de coupe, et s'ils ont réussit là dedans c'est bien parce que les Etats du monde ne veulent pas prendre le problème réellement en main, leur enlever ce business en mettant à disposition, en légalisant - le mot est lâché

(2) l'offre et la demande - et je suis même furieusement contre mais ce n'est pas le sujet

(3) y en a à Paris, et j'ai aussi moi même consommé dans des conditions affreuses, j'ai jamais laissé trainé une seringue, mais beaucoup le font. Aujourd'hui je ne consomme plus qu'exclusivement chez moi et jamais ailleurs). Et en bas de chez moi (j'haite un pavillon pour le moment

(4) j'aurai des enfants je dirai la même chose

(5) jeune ou pas finalement, j'ai commencé à m'injecter de la drogue à 26 ans...

(6) en fait si, quelques uns, mais on se perd de vue facilement

Profil supprimé - 03/11/2011 à 16h10

c'est dommage qu'on ne puisse pas éditer ses propres messages, je viens de me rendre compte d'une erreur dans l'annotation (3) de mon précédent post.

En fait la suite de l'annotation (3) est dans le texte, voici l'annotation complète :

(3) y en a à Paris, et j’ai aussi moi même consommé dans des conditions affreuses, j’ai jamais laissé trainé une seringue, mais beaucoup le font. Aujourd’hui je ne consomme plus qu’exclusivement chez moi et jamais ailleurs). Et en bas de chez moi (j’haite un pavillon pour le moment{) quand je déménagerai, si il y avait une salle de conso je serai même plus tenté d’aller consommer dedans en mode "safe" que même chez moi où les conditions sont aussi parfois assez mauvaises.}

Tout ce qui est ici en italique est à retirer (mentalement) du contenu du texte bien entendu...

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