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Histoire banale

Par Profil supprimé

12 réponses


Profil supprimé - 09/02/2016 à 21h08

Bonsoir,
Désolée de pas avoir répondu avant mais j'ai passé une semaine difficile.
RDV au CSAPA, médecin, psy ... re RDV avec l'addictologue et bim, il me sent pas prête à arrêter !! Il refuse de me donner un traitement il pense que je suis pas prête que j'ai pas vraiment de "projet" et que j'ai recréer mon réseau social autour de la drogue et que je ferai mieux d'aller consulter un psy avant de commencer un traitement.
Il me fait pas confiance, il pense que je vais me servir de la substitution juste comme une autre drogue et pas pour m'aider à m'en sortir.
Je suis dégoutée, je me suis vraiment arrachée pour prendre ces RDV et raconter toute ma vie (lui il pense que je lui dis pas tout !!)
Je suis vraiment larguée, je sais plus quoi faire.
J'ai vraiment envie de me foutre en l'air.

Moderateur - 10/02/2016 à 17h47

Bonjour Linor,

N'en faites rien ! C'est vraiment dommage en effet et nous comprenons votre déception. Ce refus est d'autant plus sensible pour vous que vous avez réellement pris sur vous pour prendre rendez-vous et y aller ! Alors déjà bravo pour cette démarche qui n'était pas facile pour vous. Retenez peut-être que ce "non" que vous avez du mal à encaisser - et c'est normal - n'est pas définitif. Ce n'est pas la fin de l'aide que vous pouvez recevoir.

Mais essayons aussi d'entendre ce que dit ce médecin addictologue au-delà du refus qu'il a exprimé. Ce qu'il vous encourage à faire finalement, c'est de ne pas rechercher le "traitement pour le traitement" mais d'avoir derrière quelque chose qui vous motive au-delà de simplement stopper l'héroïne. Il cherche je pense à vous faire quitter la vison "court terme" pour s'assurer que le traitement ait plus de chances de marcher. Ce qui fait en effet souvent la différence entre ceux pour lequel le traitement de substitution fonctionne et ceux qui rechutent c'est précisément la présence d'un "projet" ou de quelque chose de suffisamment fort pour supporter les aléas de la substitution et ne pas lâcher en cours de route !

Vous voulez vous en sortir alors continuez à vous battre. Nul n'a dit que cela serait facile. En tout cas cela ne veut pas dire qu'ils ne vous croient pas ou que ce que vous demandez n'a aucune valeur. Je crois que le Csapa est malgré tout prêt à vous aider, en passant par la case "psy" pour vous aider à mûrir votre décision et votre projet. Une fois cette étape franchie - et cela peut être rapide - nul doute que l'accès au traitement se fera.

On peut bien sûr questionner aussi cette manière de faire de l'addictologue alors que vous êtes dans "l'urgence" d'arrêter. Il ne nous appartient pas de pouvoir dire si c'est la bonne manière de faire ou non. Retenez surtout que d'un côté vous avez faits des efforts et qu'il serait dommage de les laisser tomber et de l'autre qu'il y a encore de l'espoir, des aides à disposition pour vous. En passant cette épreuve du refus vous allez être plus forte pour la suite parce que vous allez vous montrer résiliente, c'est-à-dire capable de remonter la pente. Allez, courage, nous sommes à vos côtés !

N'hésitez pas à appeler notre service pour en parler si vous voulez.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 10/02/2016 à 22h01

Pour linor ....prend rendez vous cher médecin traitant il va te donner traitement sub...et après a toi se gérée j'ai mi 5 ans a décrocher

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