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Dépendant, cc, canna, k

Par Mephisto

Salut à tous,
Moi c'est Mephisto, 46 ans.. Ancien alcoolo j'en suis à 15 ans d'abstinence. DÉPENDANT +++ À la c la k et certain antianxio, xanax, seresta, antidépresseurs depuis 8 ans et sous skenan depuis 9 ans.. Je fume du shit ou weed depuis plus de 30 ans, ça m'a jamais empêcher de travailler, ou de faire ce que je devais faire, c'est devenu un mode de vie. Depuis qq temps je prends de la c et de la k. La c c'est pour son effet antidépresseur.. Pas besoin d'être speed, j'y suis assez comme ça et insomniaque donc bon.. Par contre la k... Ça me ramène à l'état où j'étais sous alcool shit et xanax ou seresta..
Mon problème c'est que j'adore me défoncé.. J'ai besoin d'être accroc à qq chose pour être bien, je suis un être addict de nature et à tout...
Ma plus belle victoire c'est sur l'alcool, c'est une vraie saloperie. 3 divorces... Je touche du bois, je n'ai jamais eu de problème avec les forces de l'ordre l'ordre, ni d'accident, faut dire que je fais tout pour que ça n'arrive pas...
Là où je veux en venir, c'est par rapport à ce besoin d'être addict, est ce que parmis vous il y a des gens comme moi ??
Je peux être accroc au riz au lait, eau gazeuse.. Etc etc...
Après ça m'empêche pas de vivre normalement mais c'est pas facile de gérer les lendemain qq fois...
Bon courage à tous et enchanté d'être parmi vous (quoi que c'est pas bon signe lol ????)
M.

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17 réponses


Pepite - 26/11/2021 à 10h16

Bonjour Mephisto,

Bienvenue parmi nous et merci pour votre bonne humeur que je perçois.

Au fur et à mesure que je vous lisais, je découvrais l'ensemble de vos consommations et je vous avoue qu'il y en a tellement que pour m'y retrouver je devrais faire un tri pour les classer.

Néanmoins je ne suis pas Médecin et c'est vers lui que vous devriez vous tourner pour entendre quels sont les mpacts de ces produits sur votre santé.
Sur ce site il y a également des données et une documentation fiable.

Je vais être directe avec vous parce que je n'aime pas que des gens se fassent du mal par iignorance alors que nous vivons dans un siècle sans guerre et avec une protection sociale qui nous permet de vieillir +++.
Vous ne prenez pas soin de vous alors que votre corps a ses limites organiques. Vous l'acculez au quotidien de produits délétères pour votre santé. Pour combien de temps ?
Je ne suis pas là pour vous moraliser juste pour que vous avanciez en pleine conscience, avec un choix éclairé.

Imaginez que vous conduisiez tout le temps votre voiture à 200km/h. Vous augmentez significativement vos risques d'accident et surtout les chances de vous en sortir.
Maintenant si c'est ce que vous voulez alors continuez en épargnant les victimes collatérales à votre décision.

Ensuite j'apprécie votre humour et j'ai beaucoup ri. Surtout à l'évocation du riz au lait. Quelle idée joyeuse !

Enfin, vous cheminez autrement parce que vous êtes ici et que vous souhaitez comprendre les mécanismes de l'addiction.

Sachez que rien est facile pour personne. Certes nous avons des facteurs de protection ou de vulnérabilité face aux difficultés et aux épreuves inévitables de l'existence mais tout demande des efforts.

Cela passe par plusieurs étapes dont la première est : je prends soin de moi.

En espérant que mon texte vous apporte une réflexion.

Bien à vous,

Pépite


Mephisto - 26/11/2021 à 15h07

Bonjour Pépite,
Merci beaucoup pour votre réponse, c'est très gentil.
Je sais pertinemment que à ce rythme je tiendrai pas longtemps..
J'arrive qq fois à me faire violence et à ne pas taper de c ou k.
Par contre la morphine c'est une galère, je me suis sevré tt seul, de 560 mg/ jour, je suis à ce jour à 30 /60 ou 90 mg /jour.
Ça a été dur, vrai crise de manque, dont je vous épargne les détails.. Bref je n'arrive pas à me défaire de ces mini doses... Le pire c'est que mon toubib me dit ouvertement qu'il n'y a pas de dépendance.. Merci docteur !! Balance la dope ! J'ai presque stoppé le xanax, presque.. Un ou deux de temps en temps...
Je suis conscient de me suicider à pti feu.. Sans compter que je suis pas Rotschild... Bref... J'ai un profond mal être, mais je le cache en faisant le clown pour amuser la galerie ou en mode tête de con pour pas qu'on vienne me poser des questions... J'ai consulté des psy, 5 ! Mauvaise pioche, même joueur joue encore !! 5 blaireaux qui ne pensait qu'à me gaver de médicaments.. Bref...
Personne de mon entourage ou mes proches ne sont au courant, à part pour le cannabis et la morphine (délivré sur ordonnance, donc bon...) Pour le reste c'est secret defonce lol . Le pire c'est que j'ai toujours critiquer les drogues "dures" et aujourd'hui je joue le Dyson avec ma paille...J'ai été diagnostiqué hyper sensible et border line, c'est pratique hein !? Rien à voir avec le fait de me shooter...
En fait je m'occupe beaucoup des autres, de leur problème de couple, de vie.. Mais m'occupe pas trop de moi du coup..
Je suis dans l'extrême, soit tout à fond soit rien, enfin rien... Moins...
Bon je pourrais écrire un roman.. Le problème je pense, c'est que les gens comme moi, on est addict à l'addition et que du moment que t'es foncedé, t'es bien.. Après c'est non plus des défonces sales.. On sait se tenir et y en a toujours un qui veille à ce que ça ne dérape pas... En tout cas merci pour vos conseils et votre bienveillance...
M.

Olivier 54150 - 27/11/2021 à 08h37

Mephisto

Je me reconnais sur certains aspects donc je vais répondre

Comme toi je ne touche plus à l'alcool depuis de nombreuses années. Ricard toute la journée, j'ai arrêté en 1998, j'ai 52 ans.
J'ai compensé avec le canna j'en suis devenu très très dépendant, arrêté en 2014 pour reprendre en 2018 avec plus de parcimonie.

Les médicaments psy sont pour moi fait pour se sevrer, pour soigner. En prendre toutes sa vie... Jsais pas, sachant ou pas les effets sur le cerveau j'aurais l'impression de passer à côté de quelque chose. C'est quand même un peu vivre dans un brouillard permanent. Une drogue parmi tant d'autres.

je me suis aussi défini comme un addicte de nature, j'en ai fait mon identité.
Jsais pas si c'est une bonne idée.
Quand le <<je suis addicte...>> Devient une excuse pour consommer. Je me place en victime, << j'ai été fait comme ça, j'y peux rien.>>

Quand j'y pense, les plus belles années de ma vie on été celles où je n'ai pas consommer de psychotropes. Quand le cerveau à récupéré son homéostasie naturel.
Cela demande du temps et une sacré thérapie, c'est sûr. J'ai même envie de dire que c'est la thérapie qui devient un mode de vie à la place des addictons.
Quand je dis thérapie, c'est un bien grand mot, pour moi il s'agit d'écriture, de philosophie, de curiosité, de partages...

Des tromas mal géré m'a conduit vers l'alcool. L'alcool plus que tout laisse des traces indélébile dans notre système de récompense.

C'est pas une fatalité, l'abstinence doit me permettre vivre mes mes émotions car "prendre un psychotropes c'est transformer une émotion en sensations pur." (Michel Reynaud)

Quand je fume ce qui me dérange ne me dérange plus, c'est pratique.
Combien de temps mon organisme, mon être peut-il supporter cette tromperie ?

Comme dit mon épouse, fumer un joint c'est tricher. Oui mais c'est si bon, si efficace...
Et on gagne à chaque fois donc au bout d'un moment le jeu devient inintéressant, finalement et il faut sans cesse augmenter les doses encore et encore, c'est triste, voir pathétique.

Pourquoi on fait ça, j'sais pas. Peut être par peur de se faire cramer par les émotions, en mode survie, donc.

J'ai envie de ne plus avoir envie de me défoncer. Que ce ne soit plus une lutte. Trouver d'autres choses, plus créatif.

Je ne vois pas ce qu'est la "K" la "C"
Perso c'est le thc quinme manque encore.
Je n'en fume plus qu'en cas d'urgence ou très gros craving. Bref je suis en sevrage. C'est long, quelques fois triste, fade jusqu'à ce que je comprenne.

Car pour moi c'est bien l'incompréhension qui est la source de tout nos maux, de toutes nos guerres.

Merci Mephisto de m'avoir fait réfléchir sur ce sujet.
Oliv

Pepite - 29/11/2021 à 14h40

Bonjour,

il semble qu'il est temps pour vous de rencontrer les bonnes personnes, de trouver un professionnel digne de votre récit.

Cherchez un psychiatre avec lequel vous serez confiant. Le mien pratique l'EMDR et je fais 60 km pour le consulter. En 1 an, j'ai beaucoup avancé, en plus de tout ce que j'ai mis en place grâce au coaching, à la gymnastique quotidienne de mon mental. Je modifie mon état d'esprit en pensant positivement, en recyclant les malheurs qui me touchent (le cancer et mon fils qui se drogue).
Cela passe par le récit de soi, les activités quotidiennes, la manière dont j'éprouve les épreuves et le partage avec les autres.

Je suis moi aussi hyper sensible, je ressens tout ce que je lis ici. Je pleure même devant les dessins animés.
Longtemps je ne comprenais pas pourquoi les autres ne réagissaient pas comme moi. Et bien c'est ainsi, on est différents.
Pour moi tout est un événement, je suis en pleine conscience de mon environnement.
Je sais aussi que grâce à moi, les autres s'autorisent les émotions. Je suis donc un libérateur d'émotions.
"Je vais chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs."

Soyez fière de votre sensibilité, soyez vrai avec vous-même. Ouvrez vous aux autres, partagez vos faiblesses, votre vulnérabilité.

Il y en a marre de cette culture représentative d'hommes (d'humains) forts. Combien ont cassé depuis des siècles ?
Et puis, qu'est ce qu'être fort ?

Quelle est votre représentation ? Ou quelle personne aimeriez vous être ?
Lorsque vous avez une émotion, identifiez vous la ? Analysez vous la ?

@Olivier, merci pour votre réponse que j'ai trouvée très constructive.

A vous lire,

Pépite

Olivier 54150 - 29/11/2021 à 17h52

Bonjour Pépite, bonjour tous

""Quelle est votre représentation ? Ou quelle personne aimeriez vous être ?""

Ben là personne que je suis me va très bien, vouloir être quelq'un d'autres n'a pas vraiment de sens.
Surtout ça change tout le temps.
Des fois beau, des fois moche, grand, petit, idiot intelligent, altruiste radin, victime ou bourreau, émotif ou glacé... être un humain c'est être ce qu'on veut mais on échappe pas aux polarités.
Y mettre le plus de conscience possible me semble judicieux.
Peut importe le produit ou le comportement, je ne veux pas m'enfermer dans ce truc d'addicte. (Ça fait trop longtemps que ça dure) C'est aidant pour chercher à comprendre mais rien n'est figé.

Je suis addicte au thc, oui, mais plus à alcool que je n'ai pas touché depuis trente ans.
Pas de manque, pas d'addiction.
"Désir, plaisir, manque" est la clef... à déchiffrer pour trouver un équilibre sain.

""Lorsque vous avez une émotion, identifiez vous la ? Analysez vous la ?""

Ha les émotions. Déjà, j'essaie de ne plus les vivre à l'envers. (Voir Laurent Martinez)
Les identifier, analysé... Oui, mais c'est juste instructif. Ça ne résout rien.

Une émotion ne s'explique même pas, elle est impossible à nommer, les mots sont obsolètes. Le truc c'est de se laisser traverser..et là, y a du boulot.
Se demander pourquoi on à cette émotion c'est déjà la tuer.... Tout les <<pourquoi tu pleures>> de notre enfance, nous oblige à y trouver une raison.
Les émotions n'ont rien à voir avec l'intellect, la raison, il s'agit juste de revivre des traumas resté coincé dans le passé pour s'en libérer, petit à petit, des truc trop violent qu'il à fallut tempéré, géré, oublié car trop douloureux.
"Là on est sur du Franck Lopvet"

J'ai pris l'habitude de me blindé contre. Ça aide pas tellement.
Ne plus regarder les infos par exemple, éviter les films trop glamour, pour finalement être incapable de dire à ceux qu'on aime, qu'on les aime.

J'écris pour moi bien sûr, comme 99% du temps. Je ne sais plus qui à dit, "on enseigne ce que l'on a le plus besoin d'apprendre" happy
C'est tellement vrai.

Oliv

Mephisto - 30/11/2021 à 00h30

Bonjour Olivier,
Merci pour ton témoignage, c'est super sympa. Alors pour te situer, la c = cocaïne et la k= ketamine.
Je confirme que de se defoncer, c'est un raccourci vers un bonheur artificiel et superficiel mais qui pour qqun comme moi qui suis facilement sujet à la dépression ou à l'ennui, c'est une sorte de remede (le mal contre le mal).
Quand j'ai arrêté de picoler, tout comme toi, j'ai compensé avec le pétard..
Je ne me concidere pas comme une victime et j'assume totalement le fait d'être addict, j'ai pour l'instant la chance de présenter encore pas mal et de ne pas passer pour un junky. D'ailleurs à part mon meilleur ami, qui est addict également à la cc, thc, k, et ce site, personne n'est au courant...
Comme je disais dans ma réponse à Pépite, je suis hyper sensible et border line. En fait j'ai tendance à me mettre en danger volontairement et à réagir excessivement par rapport aux gens, à des stimulis situations ou ressentis...
Maintenant à savoir pourquoi j'aime la defonce, mais attention j'aime aussi la contrôler (sauf quand je lâche les chiens lol) peut être que d'être issu d'une famille dalcoolo, ça n'a pas aidé, et aussi parce que je le répète, j'aime ça.
Peut être que j'aurais un déclic un jour comme pour l'alcool, mais je crois que je m'ennuie tellement quand je suis clean que ça va pas être demain... Attention je bosse et j'ai une vie mais ça ne m'empêche pas de m'exploser le cerveau h 24...
A bientôt et bon courage.
M.

Mephisto - 30/11/2021 à 01h09

Bonjour Pépite,
Merci pour ce retour Désolé je te tutois c'est plus simple..
J'aimerais trouver le psy qui s'intéressera à ce qu'il y a sous la carapace...
Je suis sincèrement désolé d'apprendre votre cancer et pour votre fiston.. Il se shoot à quoi si ce n'est pas indiscret ??
J'aspire a être moi même (comme disait Brel "moi qui était le plus fier, je me prenais pour moi"blunk.
Ce que je veux dire c'est que depuis plus de 30 ans, je me suis caché, j'ai protégé ma sensibilité, j'ai cru que j'étais faible alors je me suis endurci, trop ? Beaucoup trop.... C'est pas l'alcool qui a causé mes séparations, c'est parce que je suis trop dur, pas assez tendre... J'ai compris maintenant mais quand on porte un masque, c'est difficile de l'enlever et de laisser apparaître son vrai visage....
Je ne sais pas pour vous mais l'empathie est pour moi un fléau, je ressens le mal être et la douleur mais réellement, je peux souffrir alors que je n'ai rien du tout... Alors c'est sûrement un moyen de devenir sourd à toute cette souffrance que de m'exposer le cerveau... Pis j'ai des enfants qui ne veulent plus me voir, rien à voir avec la came, c'est que c'était pas assez bien chez moi pour ma fille et mon fils lui ne veut plus venir me voir, il s'ennuie.... Il n'y en a qu'une seule de mes filles qui continue à me parler normalement mais elle habite loin et je veux pas l'embêter avec mes galeres...
Il y a des moments où j'ai plus envie d'en jouer, vies sentimentales foirées, vie professionnelle inintéressante, famille toxique, bref ça fait pas lourd pour se motiver... Reste ma fille mais bon...
Le truc c'est que ce genre de discours ne sortira pas de ma bouche devant un médecin ou autre, je ferai comme d'habitude à dire que ça va... J'y arrive par écrit et parce que on se connaît pas....
Merci beaucoup et je te souhaite sincèrement la santé...
M.

Pepite - 30/11/2021 à 09h19

Bonjour Mephisto, bonjour Olivier,

@Mephisto, qu'est ce qui vous a motivé à écrire sur ce forum ? Qu'est ce que vous attendez ?

@Olivier, je me permets de rebondir sur vos écrits.

La représentation est l'idée que je me fais de moi.
Me concernant lorsque j'étais enfant j'ai subi les ravages de l'alcool que consommait mon père et je me suis mis des limites même si j'ai connu l'ivresse du débutant. Étant entourée par une grande famille, j'ai idéalisé un couple formé par un oncle et une tante. C'est leur modele de vie qui m'a plu et qui m'a servie de représentation de couple.

Ensuite, vous écrivez "pourquoi tu pleures". Cette phrase est fermée et la plupart du temps elle minimise l'émotion. Lorsque mon fils est en colère ou il pleure, je lui demande : qu'est ce que tu ressens ? Quelle est l'émotion qui te vient ?

Enfin, en vous écrivant à toutes et à tous avec autant de ardeur, et je remercie Olivier de m'inviter à m'exprimer sur ce point (son dernier paragraphe) c'est parce que je considère chaque humain même celui pour qui le chemin est bien sombre.

Lorsque j'étais enfant puis adulte, ma parole a été censurée par mes proches et par la culture sur plusieurs générations.

Aujourd'hui ces plateformes, certainement aussi mon travail personnel et notre culture du moment nous offrent l'opportunité de parler de la drogue, de l'alcool qui font partie de notre milieu.

Je constate sur les sites DALIS que certains posts restent sans réponse et je trouve cela insupportable. Alors je lis et je m'enrichis humainement de ces expériences qui nécessitent une intéraction pour avancer. Je souhaite faire bouger les choses en créant une dynamique. Le récit est indispensable pour cheminer.

Parlons de ce qui nous arrive, accueillons ce qu'il se passe pour faire avancer notre société qui est submergée non seulement par le commerce mais aussi par l'escroquerie.

Nous ne pouvons plus faire les petits singes qui se ferment les yeux, les oreilles et la bouche. Affrontons nos problèmes.

Prenez soin de votre santé. Je ne pourrai pas vous convaincre de cette nécessité, j'en suis désolée et triste.
J'ai traversé le Styx et rencontré Hadès pendant plus de deux ans. Je connais le chemin qui mène à l'enfer et même si on ne maîtrise pas tout, on peut prendre soin de soi, de son corps qui a ses limites parce que nous vivons dans un pays qui nous offre une protection sociale indéniable afin de vieillir plus longtemps.
La vie vaut le coup même si elle nous en met. Tout dépend de la façon qu'on les éprouve.

Merci pour le partage.

Bien à vous,

Pépite

Mephisto - 30/11/2021 à 11h19

Hello Pépite,

Merci de votre réponse.
Je constate que vous êtes une bonne personne, à l'écoute et désireuse d'aider..
Ce qui m'a motivé à écrire, c'est que je me suis dit que personne ne me jugerai ou ne me ferait les éternels réflexions débiles, du genre : "pourquoi t'arrête pas de te defoncer ?" Si je pouvais, je le ferais..
Ici je peux parler (écrire) librement. Au pire j'aurais qq commentaires désagréable mais je m'en fous. Aussi je me dis que ça peut aider des gens à ne pas tomber dans cet enfer..
Chez moi je ne pouvais pas parler de tout ça et puis quand t'es en dépression +++ et que la personne qui partage ta vie ne le supporte ou tolère pas.. difficile de s'exprimer librement. Pis les gens ne sont pas prêts à entendre ce qu'ils n'ont pas envie...
C'est vraiment gentil votre démarche...
À bientôt, bonne journée.
M.

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