Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesPp94,
J'ai un peu le même problème que toi, j'ai une personnalité hypersensible, sujette à la dépression. La fumette a masqué mon mal être et ma phobie sociale pdt des années. Quand j'ai arrêté ça m'a pété à la gueule, c'était horrible. J'ai longtemps cru que l'herbe était un soutient, une béquille, pour surmonter justement ces problèmes mais je sais aujourd'hui que ce n'est absolument pas le cas. Je dirais même que fumer à aggravé mon isolement et mes peurs. Je pense que c'est pareil pour toi. 4 ans que tu as arrêté, ça serait dommage de reprendre aujourd'hui non ? je sais pas quoi te dire de plus, moi je pense à me faire aider psychologiquement parce que je sais que tout mes soucis viennent de ma tête et la dépression ça se soigne. Tu as déjà pensé à consulter des spécialistes? en tout cas tu as bcp de courage, élever 2 enfants seule avec ton mal être, je suis admiratif. Au plaisir de te lire.
C’est vraiment trop difficile et j’ai peur que ça se répercute sur eux je vois que l’on fils n’a pas du tout confiance en lui et la petite ça devient pareil .
J’ai essayé de me faire aider mais c’est comme ci j’étais bornée tu sais les psy ne sont pas dans ta tête pour comprendre j’ai essayé ça les médicaments … la je ne prends rien mais vraiment aucune amélioration .
Et quand tu as repris ça ne t’a pas fait quelque chose de bizarre ?
Tu fumes bcp ?
Il y’a des gens qui vivent avec des médicaments de l’alcool ou d’autres addiction …
Tu ne penses pas que le cerveau s’est construit avec cette molécule et que lui enlever c’est pire que mieu
Je vois ce que tu veux dire. Mais ta santé mentale actuelle n'est pas le fait d'avoir arrêté de fumer il y a 4ans,le problème est autre part. J'ai l'impression que tu te demande si tu ne ferais pas mieux de reprendre la fumette parce que tu vois en elle un soutient et tu es persuadé que ta vie s'améliorera.
Ce n'est pas à moi de te dire quoi faire. Comme tu dis, il y a des gens qui vivent avec une addiction. Mais vivent ils bien ? j'en doute fortement. L'alcool a détruit la vie de mon père. Moi j'ai fumé la moitié de ma vie et je n'en ai tiré aucun bénéfice ni satisfaction. Ma vie n'a pas été meilleure grâce au canna, loin de là. Mais mon addiction est désormais si forte que je n'arrive plus à vivre sans le bédo et ça contribue à me rendre encore plus malheureux (serpent qui se mord la queue).
Pour répondre à ta question, oui je suis un gros fumeur : 3-4 joints par jour (très chargé) + 2-3 douilles (même si j'ai levé le pied sur les douilles). Quand j'ai repris non rien eu de bizarre, au contraire, j'ai ressenti un bien être extraordinaire mais c'est parce que j'étais en plein sevrage et donc fortement en manque. La je continue à fumer, mais par habitude, je n'en tire plus de plaisir depuis bien longtemps.
Toi si ton corps a mal réagi suite à ta reprise, c'est une bonne chose. C'est un signal pour te dire que tu n'es plus accroc et que ton corps rejette cette agression. Ca prouve que le corps humain n'a pas besoin de cette merde.
Et pour répondre à ta dernière question, effectivement la molécule du THC agit directement sur notre cerveau et stimule les hormones du plaisir (comme la dopamine et sérotonine). Et avec le sevrage, notre cerveau est brouillé car il n'arrive plus de lui même à stimuler ses hormone d'où les sentiments de dépression, de vide et d'absence d'énergie qu'on ressens. Mais c'est temporaire, sache le, le cerveau se reconstruit et réapprend à fonctionner seul.
Maintenant, si tu penses te sentir mieux en ayant une conso maitrisée et bien vas y mais je reste persuadé que cela ne calmera pas tes anxiétés ni soignera ta dépression et que ça risque même d'empirer vu que ton corps et ta tête se sont depuis longtemps débarrassé de cette mauvaise habitude que tu avais. En tout cas, je n'ai pas de solution miracle pour toi, je me bats contre mes propres démons depuis si longtemps.... Mais une chose est sur, face à une addiction, nous avons tous besoin d'aide extérieur. J'essaye de trouver le bon professionnel qui pourrait m'aider, il faut que tu en fasses autant. Ne lâche rien. A+
Salut à tous,
Je me suis inscrit sur le site uniquement pour répondre à ce fil qui m'intéresse.
J'aimerais vous partager mon expérience, comment j'ai réussi à arrêter après 16 ans de consommation ; et mes connaissances relatives sur le canna qui je l'espère pourront vous être utiles.
Déjà, l'appellation drogue "douce" n'est plus vraie aujourd'hui ( l'a-t-elle réellement été un jour d'ailleurs ? ).
Quand vous avez de la beuh qui tourne en moyenne à du 15-20 % de THC, et qui peut monter à 30-40 % en connaissant les bons plans, c'est juste dingue. C'est vraiment pour s'exploser la gueule, se fracasser le cerveau ...
Ensuite, saviez-vous que nous possédons dans notre corps un système appelé endocannabinoïde ?
Nous avons des récepteurs dans notre cerveau spécifiquement conçus pour recevoir les molécules du cannabis et notamment le THC.
On pourrait alors penser qu'il faut consommer du canna pour combler ces récepteurs ; qu'on aurait donc besoin de la plante pour se sentir mieux, pour se soigner.
Et bien, en fait, pas du tout ...
C'est ici que ça devient vicieux, lisez bien ceci.
Le corps produit en fait des molécules très similaires au THC ! Il les produit naturellement, et elles sont très importantes pour la régulation de plein de choses : humeur, appétit, sommeil, santé oculaire, santé cardiaque, etc ...
Le fait du fumer des joints va apporter du THC de façon extérieure, et le corps va donc arrêter d'en produire !
Ben oui ... Le corps se dit, tiens, il y a un apport extérieur en cannabinoïdes, pourquoi donc vais-je moi en produire ? Et c'est là que l'addiction commence ...
Et c'est pour ça que plus rien ne va une fois qu'on arrête. Le corps va devoir se réhabituer à en produire lui-même. Voilà donc l'explication ultime.
C'est par une vidéo d'un gars dont le nom sur les réseaux est @khalilstopaddiction que j'ai appris tout ça et je l'en remercie d'avoir levé le voile sur ce mystère maintenant résolu et bien expliqué.
Cela prouve aussi qu'il y a bien une addiction physique au canna, là où à l'époque on pensait que c'était que psychologique.
Je vous invite à voir son contenu, ça pourrait vous aider.
Comment j'ai arrêté la weed.
J'ai fumé de mes 14 à mes 30 ans.
J'étais un petit fumeur, mais régulier, c'est-à-dire tous les jours mais en petite quantité, des petits joints, 3 ou 4 par jours, parfois moins. J'ai parfois arrêté 2 ou 3 semaines, mais j'ai toujours recommencé. Jusqu'à mes 30 ans, une personne pour qui j'avais beaucoup d'affection a décidé d'arrêter, et j'ai décidé de faire de même.
Ce serait le 1er conseil, si vous avez la possibilité d'arrêter avec quelqu'un, ça peut aider.
Ça a fonctionné pour un ami et son frère qui ont arrêté ensemble la clope et quand l'un voulait craquer, l'autre le rappelait à l'ordre, et inversement.
Dans mon cas, la personne en question a finalement repris, mais pas moi. Je me suis retrouvé seul à continuer à lutter. Le plus dur, c'est le soir. J'ai craqué je pense 3 fois en 2 mois. Je m'étais fait un tout petit joint le soir et basta. Mais au fur et à mesure ... Je n'y ai plus du tout retouché, j'avais pourtant toujours de la weed chez moi, mais l'envie était passée.
Ce qu'il faut, je pense, c'est trouver le substitut qui vous convient. Ça me parait essentiel. Pour moi, ça a été le jeu vidéo et la marche. J'ai joué comme un malade, des heures et des heures, je fumais des clopes et jouais, jouais ... La marche a été très utile pour trouver le sommeil. Des longues marches, 1h, 2h, voire même parfois 3h ; et avec un peu de chance en rentrant, le sommeil venait enfin, bien que toujours difficilement. C'est en tout cas la meilleure méthode que j'ai trouvée.
Je sortais même parfois à 2h du matin et quand vous êtes dans un milieu un peu urbain je dois dire que c'est même agréable ; pas un chat, pas une voiture, cela permettait une marche méditative qui fait beaucoup de bien.
En résumé, c'est un combat de tous les jours, de chaque instant même. L'essentiel, comme on le dit souvent mais y a pas de secret : le mental. Il faut que dans la tête ce soit clair : " Je peux tout faire sauf fumer. Je danse sur ma tête, je fais le poirier sur mes doigts, peu importe, mais JE NE FUME PAS "
Aussi, je pense que pour le corps se remette à fonctionner normalement, il faut en réalité bien plus que quelques mois ; je dirais minimum 8 mois.
C'est vraiment après ce laps de temps que j'ai senti une différence, notamment au niveau du sommeil. Je parvenais même à m'endormir plus facilement comparé à l'époque où je fumais.
Donc, si après quelques mois vous sentez que ça ne va toujours pas mieux, tenez bon, résistez, encore et toujours ...
Je dirais aussi que l'environnement et les fréquentations jouent un rôle important.
C'était dingue, je n'avais jamais été autant incité à fumer que quand j'ai arrêté ! J'ai dû sans mentir refuser une centaine de fois l'incitation des copains, connaissances qui me proposaient un joint, une latte, ...
Et j'ai finalement craqué à une soirée d'anniversaire, après 3 ans d'arrêt total. Un gars qui me disait fume, fuuuuume, allez tire un coup, et j'ai tiré ...
J'ai donc repris partiellement aujourd'hui mais j'ai une consommation totalement différente. Je fume de temps en temps. Parfois je consomme 2 ou 3 jours, puis rien pendant des semaines. Je ne me sens plus dépendant comme avant. Peut-être ai-je quand même réussi à vaincre cette addiction malgré tout ...
Autre constat : je dois bien avouer quelque chose : ma vie n'a pas forcément changé sur les 3 ans où j'ai totalement arrêté. Je me sentais toujours aussi mal, fantomatique, avec un vide, un manque de sens à ma vie, voilà ... Je me dois d'être honnête et le dire.
Peut-être ai-je commencé à fumer trop tôt, que ça m'a changé à jamais ; j'ai parfois cette idée que je ne peux pas être totalement heureux sans avoir consommé, mais peut-être n'est-ce qu'une illusion.
C'est d'ailleurs le piège avec les drogues, on pense que c'est comme ça qu'on doit ressentir la vie.
J'ai récemment rencontré un fumeur de crack qui prétend que fumer ce crack le rapproche de Dieu, qu'il communique avec Lui, voire même se prend pour Dieu ... Mais ce n'est bien sûr qu'illusions ...
Quiconque s'intéresse un peu à la religion sait que Dieu proscrit tout ce qui est nocif pour le corps ; et quand on voit les dégâts que fait le crack sur le corps et le cerveau ... Bref ... Et puis même excepté Dieu, ce n'est aussi qu'une question de bon sens ! La drogue, c'est mauvais, point.
J'ai hésité à écrire ces derniers paragraphes car ça pourrait décourager certains qui pourraient penser " à quoi bon au final ? ", mais je me dois d'être honnête à 100% ; cela ne reste que mes avis et mon expérience.
Je continue de croire malgré tout que je me porte bien mieux sans consommer.
Courage à vous dans votre combat ; et bravo aussi à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout !
Bonjour Antoine,
J'ai lu avec beaucoup d'émotion tes messages sur Drogues-info-service et j'aimerai t'écrire pour un peu te réconforter et te dire que tu n'es pas seul.
Je commence mon histoire, et je suis honnête en te disant que j'ai 62 ans, que je fume du cannabis depuis 40 ans, mais ma consommation est devenue régulière (tous les jours) depuis au moins 25 ans. 3-4 petits joints le soir qui sont devenus plus "dosés" depuis 4 ou 5 ans. Je suis célibataire depuis 11 ans, après une rupture avec mon partenaire pour des incompatibilités (il est très croyant et moi je ne le suis pas du tout). C'est bête, mais c'est comme ça.
J'ai un petit cercle d'amis proches et je vivais une petite vie, avec un boulot de fonctionnaire (administratif) et tout allait bien, bien intégré, impression d'être utile, des hobbies.
Mais depuis une demi-douzaine d'années, le boulot (à cause des restrictions de postes (de moins en moins de gens, un travail de plus en plus compliqué), une sorte de stress permanent s'est installé. Et les 5 dernières années, ce qui était une vie normale d'employé qui fait son boulot de manière naturelle et agréable, est devenu très dur à supporter. Je partais le matin la boule au ventre, en me disant quelle galère de plus va être ma journée. Ma collègue de travail a senti ce changement chez moi et maintenant, avec le recul, je me dis que j'aurai du réagir, changer de poste, essayer de trouver dans mon administration quelque chose de plus adapté afin de ne plus subir le travail, mais de retrouver de nouvelles pratiques, apprendre à faire d'autres choses, se remettre en question. Je ne l'ai pas fait et sûrement je m'en veux.
En début d'année 2022, j'ai fait un burn-out. 3 mois d'arrêt de travail. Ca allait mieux et je suis retourné sur le même poste de travail. Et, bien sûr, la galère a recommencé. Je ne voulais pas me l'avouer, mais le stress est revenu encore plus fort, j'essayais de trouver des sortes de trucs pour supporter, prendre des congés quand j'en avais besoin, une demi-journée par-ci, une journée par là. Tout ça jusqu'à janvier dernier où j'ai re-craqué. Je suis en congé maladie depuis et n'ai plus qu'un demi-salaire. Donc financièrement c'est pas la gloire. J'aimerai vraiment reprendre le boulot, mais pour l'instant je ne peux pas. En octobre prochain, il faudra que j'y retourne sinon c'est soit plus de fric, soit mise en retraite d'office pour raison de santé.
Début du mois de mai dernier, je fais un examen de routine et l'examen révèle du sang dans mes selles. Là, tout s'écroule, je flippe comme un malade, j'imagine le pire, cancer du colon, mourir à 62 ans, je commence à plus pouvoir manger (donc je perds du poids) j'ai des palpitations, de l'anxiété permanente et je sentais que j'avais déjà tous les symptômes d'un cancer généralisé.
Je dois réaliser une coloscopie en début juillet qui dira ce qu'il en est vraiment.
C'est là où j'ai compris qu'il fallait que j'arrête le hashish. Dès que je fumais même un tout petit joint dosé de rien du tout quasiment, les crises de panique devenaient monumentales, ingérables, palpitations, tout le temps en angoisse profonde.
J'ai maintenant tout arrêté depuis une semaine (j'essaie aussi de baisser ma consommation de tabac). Ca a été infernal et ça a fait que j'ai tout craché à mon médecin traitant, la vérité, toute la vérité. Il m'a prescrit des anxiolytiques pour les angoisses (j'essaie de les prendre avec prudence) et des bétabloquants pour calmer les palpitations. Ca n'a pas tout réglé par magie, mais j'en avais besoin sinon je crois que j'aurai même pas survécu. J'arrive à manger à peu près correctement, et cela aide quand même pour dormir.
Mes amis viennent me voir quand ils peuvent, donc environ 3 fois par semaine, le soir, une petite visite, mais le reste du temps je suis seul, et je crois que tu devrais comme moi, t'obliger à sortir quand même dès que tu le peux.
J'ai la chance d'avoir dans mon quartier, un petit café brasserie sympathique où je vais boire un diabolo presque chaque après-midi. J'y passe 2 heures au milieu des gens, à lire, parfois à discuter avec des gens que je connais tout juste, il y a surtout un serveur très bien, à qui j'ai tout dit, donc qui est vraiment gentil et se soucie de moi.
J'essaie aussi quand je le peux, de me balader un peu, surtout maintenant que l'été est là et qu'il fait beau. Je suis pas un grand sportif, mais rien que marcher t'obliger à bouger, à te sentir au milieu des gens, à voir autre chose... Moi qui était très télé (séries, science-fiction), même ça c'est plus comme avant. Heureusement que j'arrive encore à lire comme dit...
Les nuits sont difficiles, rêves bizarres, difficultés à s'endormir.
J'ai aussi décidé de prendre rendez-vous chez une psychologue que je vois fin du mois la première fois en espérant que cela va aider.
Comme toi, le sevrage est difficile, je le sens dans tout mon corps qui souffre. Sur YouTube, j'ai trouvé des séances d'hypnose contre le stress et l'anxiété et ça aide aussi un peu, c'est pas miraculeux, mais c'est un autre petit plus qui vaut la peine d'être tenté.
Dans tous les cas, même si les symptômes du sevrage sont vraiment pires que ce que je pensais, terribles, mais vu aussi que c'était 1000 fois plus craignos les derniers pétards que j'ai fumé il y a une semaine, je m'accroche, parce que le shit j'en ai pas envie, je n'en veux plus, il faut passer par là, par ce sevrage qui rend malade, qui est terrifiant, qui vous fait souffrir dans tout le corps et le mental. Je veux en finir avec ce produit que tout le monde dédramatise, qu'on appelle drogue "douce" mais qui est tout sauf doux...
Accroche-toi, moi je me dis qu'un moment ça finira bien par devenir plus supportable, puis par s'estomper et disparaître, j'y crois... Il faut du temps, et le temps semble ne pas passer assez vite. Il faut aussi pas trop projeter vers l'avant (ni vers l'arrière, quand "c'était mieux". Il faut prendre chaque moment comme il est, et payer le mal qu'on s'est fait avec ce produit. C'est pas du fatalisme, c'est un effort d'acceptation, un effort de tous les jours, mais qui je l'espère, finit par en valoir la peine.
Je ne peux que t'encourager à lutter, la bataille est dure, et on a parfois l'impression de perdre, essaie de ne pas te juger, essaie de ne pas avoir de regret, j'ai "une grande gueule", mais je lutte de toutes mes forces, fais le aussi... Fais le pour toi, pour redevenir fort, pour aller mieux, la vie est belle, ça je l'ai compris et on dois pas la gâcher, pour soi, pour les autres... Tiens le coup !
Bonjour à tous !
Merci Jessie pour ton message, je trouve qu'il manque de témoignage de ce type ici ...
Je voulais moi aussi préciser certaines choses, ayant fumé des joints pendant 15 ans environ, tous les jours quasi sans exceptions.
J'ai fait un sevrage brutale du cannabis, CBD et tabac en septembre 2024 sans y avoir retouché depuis. Et je suis assez d'accord avec ce que tu dis, j'ai mis 8 mois à me sentir vraiment mieux. Entre temps, outre les symptômes aigus du sevrage que tout le monde connait ici, je pense avoir eu ce qu'on appel un PAWS (je vous invite à demander à chat GPT ce que c'est, appli qui d'ailleurs m'a beaucoup aider quand je me questionnais sur des symptômes et autres tout ce temps ...).
Il faut en effet du temps pour reprendre une vie normale et kiffer comme avant. Il faut donc être patient et actif de son sevrage. Je fais beaucoup de sport, voyage, je sors régulièrement, rencontre des personnes etc .. et à ce jour, je me sens vraiment pleinement heureux. Je suis bien avec moi alors oui c'est possible. Je suis une meilleure personne maintenant et je sens au plus profond de moi que les choses vont encore s'améliorer, d'elles mêmes et par le travail quotidiens depuis bientôt 1 an.
Il faut donc de la volonté, être coriace, en baver, travailler sur soi, se demander pourquoi en être arrivé la. C'est en m'analysant et en travaillant sur mes blessures (et c'est pas facile) que j'ai réussis (enfin pour l'instant).
J'ai suivi ton histoire Antoine, j'ai été peiné de voir que tu avais craqué. Peut être que mon histoire ou celle de Jessie t'aidera à prendre un nouveau souffle. Beaucoup ont rechuté pour mieux se sevrer ensuite. Tu l'auras compris c'est long et ça demande beaucoup. Le jeu en vaut néanmoins la chandelle.
Aimez vous
Je vous aime
Amitiés
cœur sur vous
Emile
Bonjour,
Je vois que le topic vit tjrs, c'est cool. Je vous donne de mes nouvelles, j'ai commencé à réduire ma conso. Pas grand chose mais toujours mieux que rien. Mon objectif à terme est de fumer un pet par jour. Si j'arrive à m'en tenir à ça, ça sera déjà un bel accomplissement et je pourrais éventuellement envisager un sevrage définitif. Le combat promet d'être rude....
Je reprends le travail dans une semaine tout pile. Je suis à la fois content et terriblement angoissé. Content parce qu'il devient urgent que j'occupe mes journées : en ce moment je suis en mode "déchet humain", je fume tout la journée en m'abrutissant devant des dessins animés. Mais je suis angoissé parce que ça fait plus 2 mois que je n'ai pas travaillé et durant ce laps de temps je n'ai vu pratiquement personne. Je vis reclus, tel un hermite, et la reprise de contact avec des personnes me fait peur, surtout sachant comment j'ai quitté mon travail (ils m'ont pris pour un fou, j'étais en plein sevrage, littéralement un zombie). Bref, je dois être fort !
Salut Sauron,
Très touchant ton témoignage. Ce burn out est peut être "une bonne chose" pour toi. Il ta fait prendre conscience de certaines choses et tu as décidé d'arrêter de fumer et de te recentrer sur toi même. Quand tu reprendras le travail (et je te le souhaite, pour tes finances :p) tu le feras en étant sevré et plus fort que jamais ! Je vois que tu as des amis aussi, c'est une bonne chose quand on traverse ce genre de période. J'aimerais tant avoir des gens sur qui je peux compter, une personne à aimer, bordel la solitude c'est vraiment l'une des pires choses que j'ai affrontée dans ma vie...
Tiens nous au courant pour tes examents médicaux. Tu n'es pas croyant mais moi je le suis et je t'adresse mes prières.
Et je t'envoie tout mon soutient pour ton sevrage, sois fort et n'abandonne pas (comme moi je l'ai fait lol).
Au plaisir de te lire.
Salut Emile,
Super ton témoignage, ça fait plaisir de lire ça. Je te sens heureux et plein de confiance. Ca me donne espoir aussi pour moi, qui pensais que la vie sans la weed ne valait pas le coup d'être vécue (et je le pense toujours un peu au fond de moi, malheureusement).
C'est une nouvelle vie qui s'offre à toi, une vie libérée de cette addiction de merde alors vis là à fond et kiffe ! Merci pour tes encouragements
Salut Antoinee et 1000 mercis pour ton message amical et plein de positivité. Oui, je tiens le coup pour l'instant et, comme tu le dis, j'essaie de me recentrer sur moi.... Je vais continuer la méditation, les exercices et j'entends ce que tu dis : c'est dur au début mais ça ne peut que s'améliorer avec le temps.
Je suis pas un grand sportif, mais je vais essayer aussi de suivre les conseils de ce gars qui dit dans le fil qu'il marchait, pendant des heures parfois, que ça l'aidait à se fatiguer physiquement et qu'en rentrant, il pouvait alors mieux dormir...
Tes nouvelles sont encourageantes, tu vas mieux et je suis tellement content pour toi.
Dommage que l'on habite pas dans le même coin, je t'aurai volontiers offert mon amitié parce que je pense être quelqu'un de sociable, qui aime l'humanité. Je vis dans l'est de la France, en Alsace.
Comme toi, mon ex était croyant et c'était un pilier dans sa vie.... Lui aussi, avant qu'on se sépare, a connu une sacrée galère avec les métamphétamines (auxquelles je n'ai jamais touchées) et la prière l'a alors apparemment beaucoup aidé. Et il est clean maintenant. On ne se voit plus, mais j'ai des nouvelles de lui de temps en temps. Mais on peut pas forcer ça, moi j'arrive pas à croire, malgré une jeunesse dans une famille aimante et catholique pratiquante. Ca fait au moins 40 ans que je ne le suis plus, je suis plutôt du genre scientifique et cartésien...
J'essaie aussi de pas trop flipper d'une éventuelle reprise de boulot en octobre, parce que je suis persuadé que quelque part ça pourra être "thérapeutique" aussi.
Je vous tiendrai bien sur au courant des résultats de médicaux.
Ce forum est un peu comme une bouée de sauvetage où on peut exprimer ses émotions, sentiments, et j'apprécie ça... Les gens sur ce forum disent sans honte les difficultés qu'ils vivent, c'est bien, on est trop souvent jugé par les gens qu'on côtoient et qui peuvent pas comprendre les souffrances que l'addiction fait endurer.
Là, si on compte la réduction à quelques bouffées au mois de mai, les dernières en tout début juin, j'en suis à un arrêt total d'un peu moins de 3 semaines. Une première dans ma vie de 20 ans de consommateur régulier !
J'envoie à tous ici, et à toi en particulier, tout l'amour et l'amitié dont je suis capable...
Vraiment bon courage à tout le monde...
Sauron
❤️❤️❤️
Vous n'êtes pas encore inscrit
Inscrivez-vous
Vous êtes déjà inscrit
x