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mon fils est accro à la kétamine

Par demain


Bonjour,
Mon fils âgé de 32 ans vient de m'avouer qu'il était dépendant de la kétamine.IL consomme actuellement 2 grammes par jour . Indépendamment de tous les problèmes de santé et d'isolement, c'est un gouffre financier qui lui coûte 900 euros par mois. Il est actuellement aidé depuis environ 2 mois par un psychiatre par téléphone uniquement en raison de la situation sanitaire..Ce médecin lui a prescrit des gouttes de rivotril et du solian mais il dit que cela n'apaise pas ses angoisses et crises de panique lorsqu'il essaie de diminuer sa consommation.
Il vit seul mais ne sait plus assumer le paiement de son loyer et autres dépenses .Il a énormément maigri mais dit ne pas avoir d'autres problèmes de santé actuellement. Il a commencé à consommer dans un cadre festif et ensuite de plus en plus régulièrement .Travaillant dans le milieu de l'événementiel, il a perdu son activité et a fortement augmenté sa consommation;
Je suis extrêmement angoissée par cette situation et ne sais comment faire pour l''aider.
Une diminution progressive de sa consommation est-elle possible ou une hospitalisation est-elle nécessaire?
Je recherche de l'information et des conseils de la part de personnes qui auraient de l'expérience ou une connaissance par rapport à ce type de produit et surtout par rapport aux possibilités de traitement.
Je remercie d'avance ceux qui pourraient m'apporter des éléments de réponse.

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4 réponses


Moderateur - 27/04/2021 à 18h20

Bonjour Demain,

Nous recommandons à votre fils de se mettre en relation avec un CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) où il pourra rencontrer des professionnels des addictions à même de répondre à ses questions (et aux vôtres), de l'aider à établir un plan d'action et de faire un sevrage dans les meilleures conditions possibles pour lui. En tout cas les aides existent et même s'il hésite encore à réellement arrêter il peut être reçu. Ces consultations sont gratuites.

En tant que proche vous pouvez être reçue également, indépendamment de son parcours à lui.

N'hésitez pas à contacter notre ligne d'écoute ou à utiliser la rubrique "adresses utiles" de ce site pour trouver les coordonnées d'un CSAPA.

Cordialement,

le modérateur.

Ouss - 02/05/2021 à 12h25

Bonjour,

En effet, un rendez-vous au CSAPA c'est déjà bien. Ce sont des centres (il y en a partout), c'est gratuit et anonyme. Tous les professionnels sont des spécialistes de l'addiction (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux...).

Ensuite il y a des groupes de paroles Narcotique Anonyme, ou autre....

Il existe des centres résidentiels ou il peut être accueilli plusieurs mois (à voir avec le CSAPA).

Il doit pouvoir déjà soigner ses angoisses, car souvent les consommateurs de drogue et / ou alcool s'automédiquent pour arriver à calmer leurs angoisses.
En tant que proche d'un addcit, vous aussi, vous pouvez trouver des lieux pour pouvoir en parler (NAR-ANON) par exemple.

Bon courage

Ouss - 02/05/2021 à 12h28

J'ai oublié d'ajouter de rencontrer un travailleur social de secteur (appeler le CCAS de sa mairie pour avoir les coordonnées des assistantes sociales de son secteur) pour évaluer sa situation financière, essayer de débloquer des aides (plan de surendettement, aides pour payer des factures d'énergie...?). Car comme vous le soulignez, les problèmes d'argent arrivent très vite dans ces cas-là.

demain - 04/05/2021 à 00h47

Bonjour,
Je vous remercie vivement pour vos réponses. Plusieurs contacts ont été pris par lui-même ainsi que par moi dans le cadre d'un soutien à cette situation très difficile. D'abord réticent par rapport à une hospitalisation, je pense qu'il se rend compte actuellement qu'elle est nécessaire .Nous sommes conscients qu'il s'agit d'un premier pas.
Vos messages m'ont fait du bien. Encore merci.

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