Gab77 - 08/12/2025 à 20h30

Bonsoir,.
Si ça ne vient pas de lui.... vous ne pourrez RIEN faire! Désolée, je ne suis pas positive mais réaliste!
Bon courage à vous

Soeurette - 09/12/2025 à 13h50

Bonjour Lindsay,

Je compatis pleinement à ta situation car ma sœur nous a annoncé, il y a trois ans, son addiction à la cocaïne.

Au début on l'a aidée à trouver une addictologue, avec qui elle garde encore contact aujourd'hui. On lui a trouvé un centre où elle a fait un court séjour d'un mois et demi assez strict, et à sa sortie elle ne voulait plus nous voir.
On en a pris plein la figure et subi des paroles très violentes. 6 mois plus tard, elle a quitté une relation toxique pour revenir vers nous mais sa bonne foi de s'en sortir à été veine car en doublant sa consommation elle est partie se trouver un autre mec avec lequel cela c'est encore mal passé par la suite.
Il y a un an, de nouveau revenue vivre à la maison, un soir on a craqué face à son refus de se soigner et en profitant d'une redescente du produit, nous l'avons déposé aux urgences qui l'on pris en charge durant 2 mois parce que nous ne pouvions plus l'avoir à la maison et qu'on ne voulais pas la mettre à la rue.
Seulement, encore une fois après son séjour elle s'est barrée avec un autre patient du centre! Ils ont finis par faire des chèques en bois, on a été alarmé par la banque et depuis on ne l'aide plus financièrement.

Ca fait, 3 ans, qu'on lui donne de l'attention, de l'argent, de l'amour et du soutien mais systématiquement après une prise de conscience elle reproduit son schéma : centre + relation toxique et c'est infernal.

De mon coté j'ai vu une psy, pendant un an, qui m'a aidé à déculpabiliser du comportement de ma sœur et de son autodestruction. Je te conseil de te protégé également par j'ai été pas loin de baisser la bras et de devenir folle. Aujourd'hui j'ai mis de la distance, je lui répond au téléphone mais je n'essaie plus de faire les démarches à sa place. Je redoute le coup de fil qui m'annoncera qu'elle a été retrouvé je ne sais où et dans quel état. Mais comme là dit GAB77 on ne peux rien faire à leur place.

Reste à l'écoute, ne t'en détourne pas mais surtout protège toi. On ne peux pas les obliger à se soigner il faut qu'ils le veuillent vraiment.

Force à toi

Mother - 09/12/2025 à 23h01

C est ce que tout le monde me dit protège toi parce que tu vas y laisser ta santé, oui mais de savoir que votre fils souffre et se détruit a petite dose vous ne pouvez pas l ignorer
Vous ne l aider pratiquement plus mais vous continuez a souffrir et les gens pense que tout va mieux
C est dure d aider quelqu'un qui ne fait pas d effort pour s en sortir et c est tout aussi dure de s interdire de l aider

Soeurette - 10/12/2025 à 08h57

Bien sûr que nous n'ignorons rien, nous ne serions pas sur ce forum à essayer de trouver des solutions sinon.
Je conseille à tout le monde de se rapprocher du centre d'addictologie de sa ville ou de sa région et d'écouter les conseils de ces professionnels.

Personnellement, l'addictologue de ma sœur nous a fait comprendre que comme elle était majeure, c'était à elle de nous raconter le contenu de leurs échanges et qu'en aucun cas nous devions contacter des centres de désintoxe à ça place. Cela ne ferais que la braquer, et c'est malheureusement ce qu'il se passe depuis l'échec de son placement au CHU.
Depuis 3 ans, il y a des hauts et beaucoup de bas. Un coup elle accepte notre aide, on va voir le médecin, on appel ensemble le centre, on rempli les dossiers et la démarche nous donne espoir ! Puis soudain, avant de finaliser la procédure ou même après la cure, elle se braque, nous fuis et part se réfugier chez des gens qu'on ne connais pas.

C'est un supplice quotidien de mettre de l'énergie dans cette lutte. Notre vie sociale, notre vie professionnelle et familiale en pâtie fortement. On se relais, on essaye chacun de lui fournir un toit à tour de rôle, de prendre en charge ces dépenses, mais elle nous vole, nous ment, nous manipule à chaque fois.

Je viens de passer le relais à un mon frère, j'espère qu'il aura la force de continuer, moi je suis épuisée..

lindsay - 10/12/2025 à 11h21

Bonjour a tous,

Je vous remercie pour tout vos message et d'avoir pris le temps de me répondre.

Je sais que je doit me protéger j'ai 3 enfants un mari en déplacement et je suis aide soignante donc comme t vous dire que je souffre beaucoup j'aide les autres et mon propre frère je suis impuissante.

Je suis en relation avec le centre d'addiction ou mon frère se procure des objets sein soie disant il on était d'une grande aide pour que je le retrouve il avait disparu depuis 7 mois.

Sa vie et très différente de la mienne et je trouve sa injuste il avait tout et cette mer.... La détruit je me lève chaque matin en me disant qu'il va m'apeller me dire aide moi mais non son dernière appelle il pleurer mais il m'a dit de ne pas m'inquiéter qu'il s'en sortirai et que moi je doit faire attention a moi ne pas pleurer et ne pas m'en faire se qui n'est franchement pas évident quand on sais qu'il va mal qui vie a la rue et qu'il peut lui arrivé n'importe quoi mais quand je réalise que j'ai tout épuisée pour le sortir de là et comme vous le dites temps que c'est pas lui je peut strictement rien faire.

J'espère pour vous tous que sa s'arrangera car je souhaite de vivre sa a personne il s'en rende pas compte mes nous c'est proche nous souffrons et devons le faire en silence pour pas les perdre

Mother - 10/12/2025 à 11h40

La solution c'est est eux qui l ont faut-il encore qu il accepte de demander de l aide, mon fils lui me dit oui a tout ce que je lui propose mais après il ne fait pas.et que ce soit association ou organisme de l état si vous y aller pour eux ils refusent

Soeurette - 11/12/2025 à 07h06

Bonjour à toutes les deux,

Je vous souhaite de trouver la force de ne jamais pas baisser les bras, de toujours entrevoir la possibilité qu'ils ou qu'elles aient un jour le déclic de vouloir réellement s'en sortir. Sans notre soutien ils ne pourrais pas avancer. Même si c'est juste répondre au téléphone lors de leur rechute, d'écouter leurs tourments, se laisser crier dessus et se rappeler qu'a travers leurs mots et leurs actes, il y a une profonde détresse et une honte insurmontable.
A nous d'être présentes, patientes, de leur suggérer ou rappeler qu'il y a des méthodes, des gens, des lieux pour les aider et que où qu'ils soient on sera toujours là pour eux et qu'ils ne sont pas seuls.

Bonne journée, et courage !