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Sevrage cocaïne et agressivité

Par Ambaju71

Bonjour

Mon conjoint a arrêté sa consommation de cocaïne depuis 2 semaines. Il associait sa consommation à l'alcool à chaque fois.
Depuis 2 semaines on a fait 2 soirées chez des amis et à chaque fois il a beaucoup bu et était très agressif le lendemain. Il ne l'était pas jusqu'à maintenant mais là on dirait que je suis la cause de tous ses problèmes, il m'insulte....
J'aimerais savoir si ça peut être dû à son arrêt de la cocaïne qu'il n'assiste plus à l'alcool.
Et....voilà qu'il reparle de faire des festivals et donc de taz et de lsd. J'ai peur qu'il change d'addiction pour en prendre une autre.
Merci de m'avoir lu.

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4 réponses


louiserennes - 23/06/2025 à 12h45

Bonjour,

Merci pour ton message, on sent beaucoup de courage et de souci pour ton conjoint — mais aussi pour toi.

Oui, le comportement que tu décris peut tout à fait être lié à l'arrêt récent de la cocaïne, surtout s’il continue à consommer de l’alcool en quantité. Après l’arrêt de la coke, le cerveau met du temps à retrouver un équilibre : irritabilité, agressivité, instabilité émotionnelle… tout ça peut apparaître, surtout si l’alcool reste présent, car il amplifie ces effets.

Tu fais bien de t’inquiéter du risque de "substitution d’addiction". C’est assez fréquent, et le fait qu’il parle déjà de taz ou de LSD pour les festivals peut effectivement en être un signe.

Tu n’es pas responsable de ses paroles ou de ses réactions. Tu mérites du respect, même dans une période difficile pour lui.
Si tu le peux, essaie de l’encourager à consulter (CSAPA, addictologue) — mais pense aussi à te protéger émotionnellement, car vivre tout ça peut être très lourd à porter seul(e).

Tu n’es pas seule. N’hésite pas à chercher du soutien pour toi aussi

Ambaju71 - 24/06/2025 à 09h52

Merci Louise pour ta réponse.

Je suis allée voir un addictologue pour tenter de l'aider et surtout le comprendre. Il a déjà arrêté le crack il y a 1 mois, c'était invivable pour moi. Il a continué à sniffer pendant un mois et m'a demandée de l'aider à tout stopper en l'interdisant d'en racheter.
Je ne suis pas légitime à lui interdire. Je me doute que c'est difficile alors j'essaie de l'occuper comme je peux mais le fait de voir des amis et boire un coup ne l'aide pas forcément.

Sepia - 19/07/2025 à 00h29

Bonjour,

Une question me vient en te lisant car je reconnaît mas situation dans le "je ne suis pas légitime à lui interdire". Comment fais-tu/aurait-il voulu que tu fasse du coup?
Mon copain consomme du crack (en remplacement d'autres addictions j'ai l'impression d'ailleurs) et récemment on a discuté et trouvé un "code" pour lui dire stop (il était sûr de contrôler sa consommation, c'était "juste au cas où", un truc pour le faire réagir). Au final ça n'est jamais le moment, il retourne tout contre moi, je rends les choses difficiles etc. Bref il devient super irritable voir agressif. On vit en parallèle plus ensemble. Il me ment en me regardant droit dans les yeux... Comment l'en empêcher alors, si même quelque chose qu'il décide lui-même ne marche pas...? Je m'en doutais un peu c'est vrai, mais j'avais espéré devant sa bonne volonté. Alors carrément "interdire" ça me semble dingue de te demander ça...

Autre question, l'addictologue ça a aidé?

Courage.

Ambaju71 - 21/07/2025 à 20h55

Bonjour Sépia,

Bon alors il a repris le week-end dernier.
On avait un festival et il a mélangé Taz et C....je ne crois pas que ça aille vraiment bien ensemble.
Il a tout terminé le lundi matin et résultat le mardi j'étais la reine des nulles, on se séparait....bref comme à chaque descente.
Je lui ai dit donc demandé d'arrêter la C encore une fois et ça n'a rien changé. Cette semaine on est en vacances et il est en recherche de C sur notre lieu de vacances.
Je pense qu'il est trop addict pour arrêter comme ça. Mes paroles n ont aucune importance.
II dit que tout va bien....
Je suis fatiguée.
Je ne veux plus me battre. Il me parle mal, me dit que je suis nulle. J'ai essayé de le comprendre, de nous faire aider mais c'est peine perdue. Ça recommence à chaque fois.

L'addictilogue a été très a l'écoute. Il m'a dit que je n'étais pas responsable de sa consommation et que je pouvais lui dire que ça ne me plaisait pas mais pas lui interdire. C'est à lui de prendre conscience de son addiction.

C'est quelqu'un de bien sans ça et je l'aime énormément c'est pour ça que je trouve ça dommage.

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