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Mon fils se drogue depuis l'adolescence

Par Charlotte68

22 réponses


LeC - 20/11/2022 à 00h24

Je repost cet udapte, effectivement le manque de cadre a l’enfance peut aboutir sur une consommation de cannabis, c’est mon cas, quant à vous Eugénie, sans vouloir vous faire peur, s’il traîne a stalinG c’est pas une excellente nouvelle, même si il en a déjà conscience essayer de lui parler des dangers du crack parce que dans ces coins là il peut vite tomber dedans. Si il refuse le dialogue ne forcez pas. Quant à ne pas lui donner de l’argent c’est à la fois une bonne chose et une très très mauvaise chose, c’est une drogue à même titre que le tabac ou l’alcool, s’en procurer lorsqu’on est addict deviens essentiel, si vous ne lui donnez plus de sous, cela mène tout droit aux vols, recels, trafic et tout ce qui finance la consommation, d’autant plus que sur Paris même et la banlieue les gérants ne font que recruter des petites mains pour le réseau. Je n’ai pas de solution, je vous Informe juste, sachez aussi qu’un psy peut être une aide dans certains cas mais dans ce cas un psy n’aura pas non plus la solution. Si vous avez contact avec des amis d’enfances de votre fils (et qui ne sont pas eux-mêmes consommateurs ou que très rarement) alors parlez leurs de ce problème, seul quelqu’un de très proche de lui peut éventuellement le faire changer de trajectoire en l’accompagnant, (et un parent n’est desfois pas la personne la plus proche aux yeux de son fils) mais sachez qu’il ne faut pas perdre trop espoir, sachez aussi que le mettre à la rue est destructeur, et est un point sensible soit il revient après avoir pris conscience que la rue, c’est très dur soit il y reste et trouve des solutions à droite à gauche pour dormir sereinement ou bien s’enfonce encore plus dans la galère, mais si cette situation est véritablement invivable pour vous de plus si il devient violent physiquement c’est bien malheureusement la dernière opportunité.
Bonnes soirée à vous et que ce message porte bonheur

Eugenie2004 - 23/11/2022 à 00h50

Merci LEc j ai lu attentivement votre message et l'ai partage avec mon mari. On n imagine pas a quel point c est impossible de faire prendre conscience a son enfant se ce qu il est en train de faire. Ça semble si évident. Rien qu en se renseignant sur internet. Ce déni ou cette impuissance a revenir dans la vraie vie, est incompréhensible. C est peut être la passivité et l absence totale de confiance en soi, ou au contraire l Infinite de possibilités qui le bloquent. Pas arriver à se prendre en main, a passer du temps face a soi même, a lire ou regarder un film puis se coucher et le lendemain potasser, étudier, se renseigner, faire des projets. Ou bien s imagine t il avoir une vie pleine et remplie et faire de grandes choses sous l illusion du cannabis alors que c est tout le contraire. Je ne comprends rien du tout a la drogue, je suis a mille mille lieues de ces leures et de ces mécanismes de fuite. Au fond assez réactionnaire et rétrograde peut être j y vois un manque de courage et de ténacité qui me dégoûtent assez. Pas accès aux amis de mon fils et en a t il d ailleurs, sauf dans le même bain que lui, pour lui parler. Puisque a l origine il y a des problèmes relationnels certainement. Bref s il avait de tels amis il n en serait pas là et celui qui en est la n'a pas de tels amis. J en veux énormément et éternellement a nos ministres et d'éducation nationale et a certains directeurs d établissement : deux ans avant le confinement des directeurs gelaient les sorties au prétexte de l état e urgence puis pendant deux ans de confinement le gel s est poursuivi, cela fera 4 années sans sorties culturelles, et souvent la fin de tout activité extrascolaire a partir de 16 ans (génération 2004l. Circonstance aggravante, a reforme du lycée qui a brisé la cohésion de classe (éclatées en spécialités). Oui une élite s en sort très bien et moi j en aurais sûrement fait partie, mais plus nombreux sont ceux qui restent sur le carreau et disent adieu a leurs rêves de voyages ou autres et ils se convainquent même de n'avoir jamais eu ces rêves. Le déni ça jusque là 'non je n'ai jamais eu cette ambition' 'j'ai toujours été passif' 'avant je faisais semblant '. Ce déni de la drogue c est un reniement de soi. L apologie des dystopies ou du nihilisme. Et pas a la façon d un artiste qui en ferait quelqu chose. Nos enfants perdus se reposent sur une construction mentale cousue de fil blanc. Ha si seulement on avait fait il y a 4 ans une thérapie familiale et si je m'étais réveillée à temps. Parents c est une responsabilité que j' ai bcp négligée.

christa62 - 14/03/2023 à 17h00

Bonjours à tous,
Mon fils de 27 ans a commencé à prendre des drogues dures à 17 ans (ecstasy, cocaïne) d'abord le week end puis vers 20 ans, tous les jours. Il a été addict 5 ans à ce produit sans que je m'en rende compte. Depuis 2 ans, il a remplacé la cocaïne par la 3mmc + GHB + kétamine. Il a fait plusieurs overdoses très graves et plein d'overdoses moins graves. je ne sais pas comment il est encore en vie. Ses consommations l'ont conduit dans un univers interlope, fait de "fêtes", d'"after", de débauche, de chemsex. Je ne vois pas comment on peut descendre plus bas, aller frapper plus fort aux portes de la mort. Il y a 3 semaines il a refait une overdose grave qui l'a conduit aux soins intensifs à l'hôpital pendant 4 jours. Ses reins ont été atteints, ainsi que son cerveau : il a déliré pendant 60 heures. Longues heures où je ne savais pas s'il "redescendrait" un jour. A sa sortie des soins intensifs, je l'ai fait hospitaliser sous contrainte en psychiatrie. Il admet et comprend la contrainte. Il y est depuis 3 semaines et sera transféré demain dans une clinique moins carcéral que l'hôpital parisien, mais toujours sous contrainte. Il est d'accord pour faire une poste cure après la psychiatrie... mais il ne cesse de dire qu'il veut s'enfuir et reconsommer de la 3mmc. Ce sevrage est forcé, car s'il continue à se droguer, il perdra ses reins (ou pire) et sera dialysé toute sa vie. Croyez vous que l'envie de s'en sortir puisse venir "en cours de route", après quelques semaines ou mois de sevrage forcé? je suis au bout du rouleau, je sors de 5 semaines de clinique pour dépression. J'ai un psy pour m'aider mais suis très seule dans ma croisade. Je suis désespérée.

Eugenie2004 - 29/03/2023 à 20h19

Bonjour christa62

Mon fils n en est pas la, ou pas encore.
Mais a nous il ne dit rien. C est lui qui vous dit qu il veut s'enfuir et consommer ? Cette transparence m'étonne. Si c est le cas c est peut être un peu plus positif que s'il mentait ? Même si ça fait reposer sur vous un immense travail est ce que vous pensez que cela pourrait signifier un appel au secours, il vous le dit, pour que vous l'empechiez ?
Bref cela m'étonne mais je ne connais pas cette phase même si je l'appréhende. (Mon fils est dans le déni et cache tout. Je pense que cannabis mais aussi l'étamine sont consommés. Et pour le moment il s'en vante, pour de faire des copains a un sein de son groupe d un même bain). Votre fils est dans une autre phase et votre message m a intéressée pour cette raison et m'a attristée. S'il ne vous parlait pas et ne vois disait rien je dirais comme on me le dit parfois a moi 'laisse le tomber pense à toi' (je ne le fais pas car j espère encore mais votre cas est plus avancé). Mais s'il vous parle et vous dit la vérité il faudrait essayer de tenir et l'encourager et l'aider. Voir un psy tous les deux ensemble ?
Nous écrire ici pour nous réconforter ensemble.
A bientot

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