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Vos questions / nos réponsesBonjour
merci pour votre lecture, pour votre écoute et vos réponses
Je suis maman de 2 garçons, j'ai énormément d'amour, pour les 2 L'aînée fait des études, il est épanoui et mène une vie "normal, mon second est entrain de sombrer dans je n'a sais pas ce qu'on peut appeler, déchéance désespoirs délinquance.... je ne sais pas comment qualifier cela mais il vit et faire vivre à tout son entourage. Nous sommes tristes désespérés désemparés devant sa descente aux enfer
Je pense qu'il a commencé à consommer cannabis il y a 4 ans, Aude but il était au lycée et c'était commles copains puis il a passé son bac qu'il a eu. Il a poursuivi par un bus en alternance qu'il a arrêté au bout de 3 mois, dès qu'il a eu un petit revenu sa consommation à augmenté il a commencé a sortir plusieurs soirs par semaine et ça a été déplus en plus malgré nos interdiction.
Il a commencé à faire avec moi et certains et certaines de ses amis des crises de violence, des propos extrêmement violents menaçant et taper dans tous les objets autour de lui. Avec moi il faisait cela des que son père partait
J'ai oublié de dire qu'il a souvent eu des relations conflictuelles avec son papa. Et pour ne pas accentuer les conflits j'ai tout cacher à mon mari
Un jour je suis arrivée à bout et fait un burn out, j'ai voulu mettre fin à mes jours j'ai perdu 7 kg en un mois, je ne dormais plus bref hospitalisation pour moi en hôpital psychiatrique pour 3 semaines
Quand mon mari a tout découvert il a dit à mon fils de prendre ses affaires et de partir de la maison, tout en sachant qu'il irait chez mes parents dont nous sommes tous très proches. Depuis il refuse de nous parler et nous voir. Nous lui avons laisser la voiture pour qu'il puisse travailler ou trouver une formation professionnelle
Il est donc allé vivre chez mes parents et depuis la descente aux enfers s'accentue. Il a repris une formation professionnelle qu'il a malgré tout suivi suivi sérieusement mais il s'était beaucoup et tous les écarts qui vont avec. Depuis 1 mois et demi il s'est blessé et n'a pas pu chercher de travail (arrêt maladie) et c'est encore pure il sort tous les soirs, dans bars boîtes quartiers mal fréquentés il a vider tous ces comptes en banques (argent que nous lui avions mis de côté) . Il a fait 2 week-end à Amsterdam ses deux dernières semaines. Il fait des retraitsexorbitants aux distributeurs soir en boite fast food.... voyant la déchéance et ses excès je lui est retiré sa voiture et lui ai dit qu'il peut la prendre pour sa recherche d'emploi et travailler.
Ma maman, donc sa grand-mère lui prête la sienne car elle ne sais pas quoi faire, elle me dit qu'il ça juste au foot ou voir un copain ou déposer ses CV pour du travail mais il ment et rentre à pas d'heure. Nous lui avons proposé de kaide médicale psychologique mais refus catégorique
Mon mari ne supporte plus et refuse de lui parler ou l'aider ou même lui donner les limites il a baissé les bras et me dit que nous avions fait tout ce qui était posset que si il ne voulait pas écouter et se prendre en main, il ne veut plus entendre parler de lui
Et moi je suis actrice de tout cela, je ne sais pas quoi faire, mon fils a des fortes additions stupéfiants et alcool, j'en suis certaine
Que faire aider moi, dois l'hospitalisation, le laisser tomber encore un peu plus au fond du trou se mettre en danger mettre les autres en danger
Je suis désespérée, à bout, existe t il des solutions, des aides. Doit on l'enfermer . Cet enfer s'arrêtera t il un jour ? Pour lui pour nous sa famille
Merci pour vos témoignages, vos conseils vos aides ... je suis tellement désemparée
Bonjour LalieVero,
Comment vous êtes vous sentie après avoir écrit ce post ?
Pépite
Bonjour LalieVero,
soyez la bienvenue dans ce forum. Vous exposez une situation difficile et triste et nous comprenons tout à fait que vous soyez désemparée. Vous n'êtes pas la seule dans cette situation.
Les problèmes de drogues de votre fils lui appartiennent. Ne vous en voulez pas pour cela. On ne pourra pas l'enfermer pour le "guérir". Cela ne marche pas comme ça malheureusement. C'est une douleur pour vous mais vraiment il ne faut pas vous épuiser à essayer de le changer.
En revanche vous pouvez faire beaucoup de choses pour vous extraire de la toxicité de la relation qu'il installe autour de lui. Il fait des dégâts et c'est de cela dont vous devez vous protéger ou que vous pouvez essayer de changer. Ici on vous dira souvent de prendre soin de vous. Cela paraît difficile quand un membre de la famille va si mal et n'entend rien. Mais c'est absolument essentiel si vous voulez d'une part "survivre" à la situation, d'autre part être en état de l'aider.
Ce que je vous invite à faire c'est de prendre contact avec une Consultation Jeunes Consommateurs (CJC) ou un CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) pour y recevoir un soutien et des conseils. Cela vous permettra de faire un premier pas de côté, d'avoir un lieu où vous pourrez parler de la situation en toute confiance. En prenant du recul - ce dont vous avez besoin - des choses commenceront à changer pour vous, pour vos proches et indirectement pour lui.
Mais allez aussi au-delà de cette aide. Trouvez, pour vous, ce qui peut vous aider à vous rasséréner, à vous ressourcer. C'est une démarche plus personnelle mais elle va vous aider. Car oui, vous avez besoin d'aide et pouvoir en avoir passe d'abord par vous, par vos recherches pour aller mieux. Comme cela sera le cas pour votre fils le jour où il aura un déclic.
Incitez aussi votre famille à faire de même, notamment vos parents qui doivent subir eux-aussi cette situation de plein fouet.
Enfin attention avec la voiture : il ne faut pas qu'il conduise alcoolisé ou sous influence d'un stupéfiant. S'il se fait prendre par les forces de l'ordre il aura des ennuis et surtout il fait courir un risque d'accident aux tiers et à lui-même.
Pour trouver les coordonnées d'une CJC ou d'un CSAPA (souvent une CJC est intégrée à un CSAPA) et tout simplement aussi pour "en parler", n'hésitez pas à appeler notre ligne d'écoute Drogues info service au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) ou par chat l'après-midi sur ce site.
Courage, merci d'avoir pu écrire la situation ici. C'est une bonne chose de commencer à en parler car cela permet de trouver des pistes pour vous en sortir. J'espère que la communauté vous soutiendra aussi ici.
Cordialement,
le modérateur.
Pépite
Comment je le sens : et bien coupable de ne pas pouvoir aider mon fils, encore désemparée malgré la réponse du modérateur
Je ne sais pas comment je tiens debout, comment je peux vivre travailler manger faire les taches au quotidien
J'espère tenir et hé me rattache à la prière et ma maman
Merci
Bonjour,
Lisez kilomètre zéro. Pour vous.
Écrivez tout ce que vous ressentez sans vous juger. Ici et/ou dans un journal personnel.
Je sais ce que vous éprouvez car j'y ai laissé la santé, ce qui n'apporte aucune solution.
Écrire, partager ici, lire, me documenter et être suivie par un psychiatre spécialisé dans l'EMDR m'apportent bien plus que de me détruire.
Appelez la ligne d'écoute sans hésiter au 0800 23 13 13.
Votre fils comme le mien expérimentent et ils sont confus. Acceptons notre impuissance.
Actuellement je travaille sur la modification de mes pensées qui ont tendance à être négatives. Ces pensées travaillent sournoisement, en back office. Cyrulnik parle de détracteur intime. Nous sommes nos propres bourreaux.
Cela demande une mise en conscience alors que c'est notre inconscient qui s'exprime la plupart du temps.
Croyez en vous, gardez confiance en l'amour qui reste le seul cap, pour vous, pour lui, pour nous tous.
J'espère être claire.
Pépite
Bonjour pépite
Merci pour votre réconfort et vos messages
Je viens de tomber sur un de vos témoignage et vous connaissez ce que je vis.
Je vais essayer de suivre vos conseils je suis déjà suivi par un psychothérapeute qui me fait oarler et essaye de m'emmener vers l'acceptation et la confiance en moi.
Nos enfants ont choisi de prendre un chemin différent des enfants "normaux" il faut accepter et ne pas avoir honte, je lui ai tous donner AMOUR, règles, limites, valeurs, chances pour ses études, aide administrative tout tout tout, il l'on entendu et s'en souviendrons un jour
Merci pépite
Verolalie
Bonjour Verolalie,
Le Modérateur vous a répondu remarquablement.
Moi aussi mon égo m'a joué des tours et moi aussi j'en ai voulu au Modérateur sur le moment qui pourtant m'a beaucoup aidé par la suite en ouvrant d'autres réflexions.
J'ai tant de reconnaissance pour lui et toutes celles et ceux qui nous écoutent.
Moi aussi je voulais tout contrôler, moi aussi je me trouvais puissante, moi aussi je culpabilisais de ne pas le sortir de ces consommations.
Des moi aussi, je pourrais encore en trouver.
L'égo avec la peur propose tout un tas de stratégie pour se nourrir.
Cela va vous paraître surprenant mais prenez cette épreuve comme un cadeau.
Vous verrez vous en ressortirez grandie.
Gardez l'amour comme cap de décisions. Pour cela un voyage vers soi reste votre destination.
Lisez km0.
Bien à vous,
Pépite
Bonjour LalieVero,
Retirez-lui la voiture avant qu'il ne cause un drame. J'ai du le faire pour mon fils quand il consommait tout et n'importe quoi. Proposez-lui d'aller le chercher quand il sort, ou qu'il rentre par ses propres moyens.
Et comme le modérateur, je vous conseille de prendre rdv dans un csapa. Ils ont été d'une grande aide pour nous. Après des errements de plusieurs mois mon fils semble s'en être sorti, mais il est toujours suivi par l'éducateur et la psychologue du csapa. Nous avions eu un 1er rdv sans lui, et j'avais ensuite laissé les documents et le numéro de téléphone dans sa chambre. Il a pris l'initiative de prendre rdv pour lui après une soirée compliquée.
Est-ce que vous arrivez à parler avec lui de ses addictions ? Quel âge a-t-il ?
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