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Vos questions / nos réponsesBonjour,
Bientôt 10 ans que mon fils consomme du cannabis...en grande quantité.
Malgré toutes mes démarches stériles, ses comportements de délinquants, son errance et sa violence verbale persistent.
L'entourage a participé à cette dégringolade en voulant l'aider plutôt que d'écouter mes alertes.
Aujourd'hui mon fils cherche toujours à me culpabiliser, il n'a ni gratitude ni conscience de tout ce que je fais pour lui.
Il nous accuse son père et moi d'être pauvres. Il voudrait être riche, célèbre et aimé de tous.
J'ai tout essayé, perdu de l'argent et de l'énergie. Je l'ai aussi encouragé à faire ce qu'il aime.
Je suis en rémission d'1 cancer, je me fais aider par un psychiatre car j'ai une anxiété chronique.
Mon fils vient de quitter à nouveau son travail sans penser aux conséquences. Il est dans un FJT et l'assistante sociale m'a dit qu'elle prenait le relais.
Il vient de m'envoyer un sms pour des courses, pour lui laver son linge et lui donner 20€.
On a essayé de parler ensemble mais il devient vite odieux. Je lui ai répondu que sans gratitude, reconnaissance, je ne l'aiderai pas.
Il ne supporte pas non plus que je lui dise de se faire soigner.
Evidemment je me sens mal et je vis constamment dans la peur de le perdre.
Merci pour votre aide.
Pépite
Bonjour Pepite,
Ce message est déjà un peu ancien, dommage que vous n'ayez pas eu de réponse.
Vous avez tout à fait le droit de lui demander des comptes et de ne pas l'aider si vous n'avez affaire qu'à de l'ingratitude. Vous êtes minée par la peur de le perdre et certainement il joue de cela dans votre relation. En fait c'est peut-être même l'un des nœuds du problème tellement certains comportements et usages de drogues chez les jeunes s'articulent autour d'un attachement un peu perverti entre l'enfant et ses parents. J'espère que vous voyez la contradiction qu'il a entre vous honnir mais vous demander de l'aide dès la première difficulté, difficulté dans laquelle il se met lui-même.
Cependant aussi, pour se sortir de là, il faut surtout le traiter en personne responsable et autonome, même si c'est difficile pour lui. Je veux dire par là qu'il faut peut-être arrêter de lui dire "de se faire soigner" comme si c'était la solution à tout et insister plutôt sur la responsabilité qu'il a de lui-même, de sa santé, de son parcours. Vous ne pouvez pas être le "pompier" qui vient éteindre les incendies qu'il a allumés. Vous ne pouvez pas faire les choses à sa place ni vouloir à sa place qu'il change. Il faut qu'il fasse ce cheminement de lui-même. Il trouvera ses solutions, peut-être différentes des vôtres mais ce qui est sûr c'est qu'il faut qu'il sente que c'est lui qui doit décider et assumer, que c'est de lui avec lui-même dont il s'agit.
Donc j'ai presque envie de vous suggérer (en fait c'est ce que je fais) de vous déclarer "incompétente" pour l'aider, pour résoudre ses problèmes et de le lui faire comprendre. Mais si vous le faisiez insistez aussi sur le fait que c'est aussi un acte de confiance que vous lui faites : vous pouvez le faire parce que vous pensez qu'il a la capacité de faire de meilleurs choix pour lui. Ces choix lui appartiennent et vous vous mettez de côté par rapport à cela.
Par contre cela peut être extrêmement difficile pour vous puisque naturellement vous avez cette inquiétude pour lui. De ce côté là je vous recommande peut-être de confier vos angoisses à un ou une professionnelle, à vous créer un espace où vous pouvez parler et prendre du recul. Vous gagnerez à ne plus agir par réaction mais plutôt par réflexion et construction. Cela vous permettra aussi probablement d'être moins épuisée par la situation et de gagner en qualité de vie à votre niveau. Il est important de vous détacher un peu et de retrouver des moments de plaisir loin des problèmes de votre fils. Emmenez votre mari dans cette aventure aussi, il en a probablement besoin également.
J'espère que cela vous aidera un peu.
Cordialement,
le modérateur.
J'ai entendu aussi des réflexions type arrêtez de le materner, c'est un adulte.. . bref laissez le se prendre en main. ..
Sauf que depuis 16 ans que j'ai appris son état et que jai tout ou presque essayé, sauf le sevrage forcé , je suis épuisé et il se dégrade toujours plus ...
J'ai cessé toute aide sauf la facture du téléphone pour lui laisser une porte ouverte ...
Mais l'isolement de ces jeunes est un autre aspect négatif ..
Il ne m'appelait que pour avoir une aide financière. ..
Il n'arrive pas ou ne veut pas honorer les bons rdv ....
A 43 ans .. quel avenir pour lui et pour moi ???
Bonjour,
Merci pour vos réponses qui comptent dans mon cheminement.
Moi aussi j'assume le forfait du téléphone. Je réglais l'assurance puis c'était lui. Sauf que depuis 3 mois il a quitté son boulot sur un coup de tête.
Je suis séparée de son père depuis ses 1 an. Lui-même a été consommateur, dealer et il avait des comportements relationnels inadaptés.
Il refusait de travailler, il mentait, manipulait, il était jaloux, avec des idées paranoïaques et il ne faisait rien à la maison.
Enceinte, il me maltraitait verbalement : "tu es grosse, tu es moche".
Lorsqu'il a été violent envers moi, je l'ai quitté. Ses parents validaient son comportement, sa mère arrosait ses plants destinés essentiellement à la revente.
Cependant ils m'aimaient et je me suis attachée à eux parce qu'ils étaient gentils avec moi. Ils palliaient aux défaillances sociales de leur fils âgé de 7 ans de plus que moi.
Lorsque je suis partie, à 25 ans, privée moi-même d'affection paternelle et voyant mon bébé demandeur de son père, j'ai accepté qu'il devienne un papa.
J'ai considéré que mes ex beaux-parents sécurisaient leur petit fils et je voulais que mon fils est l'affection d'un père qu'il était heureux de retrouver. Il le réclamait.
Je me sens donc responsable de ce qu'est mon fils aujourd'hui car sa représentation est celle de son père à qui j'ai donné carte blanche tout en étant vigilante.
Malgré mes valeurs transmises (amour, confiance, amitié, travail, respect, empathie, éducation bienveillante) , depuis l'adolescence tout est balayé par l'usage du cannabis.
Mon fils dit avoir souffert de son intégration au lycée et il explique que son appartenance au groupe passait par le joint.
Je reste dubitative car jusqu'au collège il avait des amis agréables qu'il a délaissés ensuite. Pourtant il pratiquait le tennis, il jouait du piano, il était sportif et il passait avec joie l'été dans un club de plage, face à mon commerce de restauration.
Désormais il me reproche de ne pas être riche pour exaucer ses vœux. Il a une représentation de la femme réduite à un objet que l'on obtient lorsqu'on a beaucoup d'argent. Il voudrait être rentier.
Il est dépendant des jeux à gratter en plus du tabac et du cannabis. A ma connaissance.
Selon moi, notre histoire s'est compliquée lorsque j'ai eu un autre garçon alors qu'il avait 14 ans puis lorsqu'il est rentré au lycée.
Jusque-là il faisait le minimum au collège mais je lui faisais confiance car les résultats étaient moyens. C'était un enfant calme, doux, poète, sensible. Il a pleuré chaque jour pour ne pas aller à l'école et cela jusqu'au CM1. Le psy disait qu'il voulait rester avec moi.
Je l'ai forcé pour certains apprentissages : natation, vélo et je voyais bien que la participation aux tâches ménagères était une corvée.
Ensuite les résultats au lycée étaient mauvais. J'aurais dû le sortir de là. Je n'ai jamais pris de décisions tranchées seule car je consultais les profs qui me disaient que c'etait l'adolescence et qu'un projet l'aiderait.
J'ai également sollicité un addictologue et des professionnels qui me disaient de lâcher prise.
Finalement, il a terminé le lycée dans un sport étude pour devenir prof de tennis mais il a échoué. Cela m'a coûté 16 ans d'épargne.
On ne le lui a pas reproché. Je voyais bien que là-bas aussi il transgressait les règles. Je me suis rendue compte qu'il n'assumait pas ses actes et qu'il n'avait ni honte ni remord lorsqu'il nuisait à autrui.
Ensuite il a voulu travailler. Il a enchaîné des boulots en restauration, il s'est mis à nous voler, à nous mentir, à conduire sans permis et à notre Insu, à casser notre cadre du vivre ensemble ainsi que notre voiture.
Mon mari qui est rentré dans notre vie depuis ses 5 ans est une perle de patience. Même lui ne le supporte plus.
Alors on lui a demandé d'aller chez son père avec qui j'avais peu de contact mais plutôt avec les grands parents. Son père a été le handicap comme à Pékin express.
Par exemple, il a vu pendant des mois une jeune femme dans les bois avec son fils de 8 ans qui attendait en jouant la gameboy dans la voiture. Il lui a demandé de mentir à la compagne habituelle. Son père (40 ans) a ri lorsque je l'ai appelé pour lui dire que son fils allait mal depuis des mois et qu'il devait organiser sa vie de façon à securiser son fils. Voyant sa réaction, j'ai appelé ma belle famille qui l'a finalement cadré.
Puis l'amante est venue chez moi pour me raconter des propos délirants.
J'ai ensuite reçue dans ma boite aux lettres une grande enveloppe qui était adressée à son père. Erreur de la poste suite à un changement d'adresse. Ce fût la seule. Elle contenait des lettres et des photos d'hommes suite à une annonce pour du triolisme qu'il pratiquait avec sa concubine.
Ensuite mon fils est parti rapidement de chez son père. Il a erré, il a épuisé son réseau d'amis en profitant de leur empathie qui aboutissait par une mise à la porte.
Il travaillait pour avoir le chômage et pour se droguer.
Il me fuyait, il fuyait mon cadre. Peu ou pas de nouvelles.
Jusqu'au lendemain de Noël où il m'appelle depuis Intermarché pour venir le sortir de là. 2ème fois à voler. Je paye 200 euros pour le libérer et pour empêcher une action judiciaire.Je suis heureuse de voir mon fils après tous ces mois sans nouvelles.
Mes propos sont positifs, je lui rappelle ses qualités et je lui apporte mon soutien dans ses projets. Il est chez sa grand-mère paternelle depuis 1 mois.
Lui il me ment sur tout, son regard est sombre. Je ne dis rien. Je soutiens l'avenir.
Il travaille un peu puis il part sur Bordeaux. Je lui paye sa caution et le 1er mois de loyer. Tout roule à peu près. Il sait que je l'aide à condition d'une formation ou d'un travail et/ou de soins. Je règle ses dettes.
Il trouve où ik cherche à chaque fois un bon poste. Je vois qu'il a des aptitudes relationnelles, qu'il est apprécié.
Puis tout s'arrête brutalement, comme d'habitude. Il perd son logement et grâce à facebook il atterit chez un pote à 25km de chez moi. Il lui dit que je suis morte. L'autre le prend en pitié, ayant lui aussi perdue sa mère d'1 cancer lorsqu'il avait 5 ans.
De loin, avec les réseaux sociaux, je suis son parcours. Je m'actualise. Je cherche à le croiser et je tombe sur lui qui marche dans la rue à grands pas vers le tabac presse. Une épave qui avance : cheveux longs, sale, portant des guenilles, il se parle. Non il exprime de la colère en fait car son porte-monnaie est vide. Il ne me voit pas. Je me gare et je l'interpelle.
Bonheur des retrouvailles, pourtant rien ne change.
2020 : il se retrouve à nouveau à la rue, on est début septembre. A sa demande, je viens de lui acheter une tente et un sac de couchage pour camper avec les amis. Mais je savais que c'était pour vivre dehors.
Je rentre dans son nouveau jeu. Il essaie de me soutirer de l'argent en me faisant culpabiliser. Cela ne marche pas. Je lui dis que je crois en lui, qu'il se reconnecte avec son potentiel et qu'il va y arriver. Je lui indique le FJT à droite et la mission locale à gauche. Je coupe les ponts. Il est odieux comme à chaque fois que je lui rappelle le cadre.
Il part chez sa grand-mère et il trouve un poste de veilleur de nuit.
Ensuite il me fait part de ses avancées, la grand-mère veut aussi qu'il travaille. Le père reste le même.
Je l'aide. Je lui ai offre l'abonnement du bus, je l'accompagne les dimanches, lui fais son linge et de temps en temps quelques courses. Il se plaint de ne pas avoir de copines ou qu'il manque d'argent. Le contexte sanitaire n'aidant pas pour les relations. Il commence à emmener sa pipe au travail. Je lui rappelle les sanctions professionnelles. A priori il cède.
Depuis il est parti sur un coup de tête. Une fois de plus. Il ne récupère pas ses papiers, comme d'habitude. Il a à mon sens trouvé une dernière victime pour profiter d'elle. Dernier copain d'enfance qui est en rémission d'1 cancer du poumon. J'ai de la peine, je le connais bien. Est-ce que je dois intervenir ? Je ne sais pas.
Depuis je ne l'aide plus. Il voit son père qui lui dit "je t'aime mon fils".
Qu'est ce qu'aimait un enfant ? Je crois qu'il cherche à garder son emprise sur lui. Pour mieux m'atteindre sans doute car je ne me suis pas soumise. Qu'est ce qu'il lui apporte ?
Cela me soulage de vous raconter tout cela. Je ne suis pas spécialiste mais selon moi son père est un pervers. Il y a une évolution, il travaille depuis 15 ans, il en a 57.
J'ai cru qu'avec l'amour et des valeurs mon fils avancerait dans la vie avec confiance. Je me suis trompée et j'ai laissé le loup dans la bergerie.
Il ne s'est jamais impliqué ni dans son éducation, ni financièrement ni lorsque mon fils errait.
JE ME SENS RESPONSABLE et c'est pour cela que je suis là pour lui.
Le comportement de mon fils est le résultat de ma croyance : je donne une chance aux autres. Je considère l'autre. Je n'avais pas non plus les codes liés à la paternité. Je misais tout sur l'affectivité et l'attachement.
Je ne veux pas juger définitivement quelqu'un. Je crois toujours en l'évolution de l'humain.
Je suis en thérapie, je sauve ma peau bien usée. J'ai compris que je devais avancer sur ma propre histoire.
Mon mari et moi avons surmonté cette épreuve parmi d'autres. Nous avons tout pour être heureux.
Notre fils rayonne dans notre famille et je savoure ces moments précieux.
Vous l'aurez remarqué je dis mon fils et pas notre fils lorsque je parle de mon aîné. Cela se mérite.
Je viens de faire mon (long) récit et je me sens mieux. Je vous remercie pour ce site formidable et pour toutes les réactions des uns et des autres.
Bien à vous,
Pépite
Bonjour Pépite,
Merci pour ce long récit qui, je dois le dire, est très touchant. Nous sommes vraiment désolés pour ce qui se passe pour votre fils. Je crois que vous avez fait ce que vous avez pu, n'ayez pas trop regrets de l'avoir confié aussi à son père dans la mesure où votre élan a été sincère. Vous n'êtes pas responsable de la perversion des autres.
Vous êtes en thérapie et c'est très bien. Prenez soin de vous, nous sommes de tout cœur avec vous.
Cordialement,
le modérateur.
Merci pour votre travail formidable.
Pépite
Bonjour,
Mon fils vient de m'envoyer un sms pour fêter l'anniversaire de son petit frère.
Il est toujours au sein du FJT et j'en suis rassurée.
Il est donc dans une nouvelle galère mais dans un cadre idéal : celui de l'accompagnement, du soutien et des obligations sans affectif.
Il semble "clair" au travers de ses écrits même si le manque d'argent reste sa préoccupation. En général son état normal dure 6 mois. Puis lorsqu'il gagne de l'argent, il consommme +++ et il devient imbuvable.
Là, c'est différent. Il affronte des tiers qui attendent des résultats. C'est cela ou la rue; ce dont il a peur.
Une consultation avec une psychologue se profile. J'espère que ça va marcher et qu'il arrivera à progresser en donnant du sens à sa vie.
Voilà les news. De mon côté je continue à l'encourager lorsqu'on échange mais je ne le vois pas. Je me suis proposée en back office avec le travailleur social pour palier temporairement aux besoins indispensables (assurance par exemple).
Néanmoins on est dans un beau pays : aide alimentaire, RSA sans oublier les soins.
Je vous souhaite un agréable week-end.
Prenez soin de vous, prenons soin des autres.
Pépite
Votre dernier message est très positif, Pepite, ça fait du bien de lire ça !! L'éloignement est une solution que j'envisage aussi si on n'arrive pas à arranger la situation. Pour l'instant ce n'est pas à l'ordre du jour, mais je ne rejette pas l'idée. Je crois vraiment que ça peut être bénéfique.
Vous avancez tous les deux, c'est super
Bonjour Miredo12,
Merci pour votre partage.
Je reste ferme sur mon cadre.
Je sais qu'il est en sécurité donc il doit avancer seul avec les moyens qui lui sont offerts. Il est capable de se réaliser.
Souvent je pense au film : va, vis et deviens. Cela m'aide dans ma représentation.
Ce n'est pas facile pour moi mais je travaille sur mes failles avec le psy et en partageant avec vous tous.
J'apprends beaucoup ici en vous lisant.
Parfois je souris lorsque je vous lis car je réfléchis à la souffrance qui fait finalement partie de la condition humaine. Nous sommes tous plus ou moins blessés au cours de notre existence. Alors comment faire ?
Par le biais de l'art sans doute parce qu'on a la possibilité d'être magicien. ou en donnant du sens ou de la beauté à nos projets.
Ceux qui prennent des substances toxiques seraient finalement des sorciers qui ingèrent des potions.
J'aime bien les contes, avec le kamishibai aussi. C'est une bonne piste de créativité cette métaphore magicien - sorcier.
C'est comme le mot cou rage. Pas très glamour finalement.
Vous l'aurez compris, les mots me font délirer.
Belle journée.
Pépite
Bonjour,
Je viens actualiser la situation de mon fils qui va bientôt avoir 26 ans. 4 mois sans nouvelles. Cela m'a fait du bien.
Après des échanges brefs mais agréables pour Noël, je l'ai revu fin 2021 et ce début d'année.
Après 4 mois d'inactivité, il a repris un travail dans les services à la personne, ce qui est effarant. Aucune formation, rien, alors que le public des séniors est fragilisé.
Aucune évaluation du candidat sur son employabilité. Tout est à construire...
Il voit son père, il a lié de nouvelles amitiés. Pas de sport ni de loisirs ou d'intégration dans 1 association.
Il est toujours accompagné par le FJT qui s'est occupé du dossier RSA, entre autres. On est dans un beau pays car des minimas existent. Il est aidé.
Selon lui il voit un psychologue 1 fois par semaine.
Nous avons parlé calmement même si je reste dubitative sur nos échanges. C'est contre ma nature de me dire que ce qu'il raconte doit s'envoler et ne pas rester dans ma mémoire.
Mais j'y travaille.
Mon fils entend mais ne s'imprègne pas de ce qui lui ai proposé. J'hésite dans son fonctionnement entre une éponge qui absorbe et qui essore ou une paroi qui laisse tout glisser.
Peu importe finalement ces images car il ne progresse pas.
Il ne donne pas sens à ce qu'il fait. Le psy lui aurait dit qu'il était intelligent mais complètement perdu.
Aucun chemin ne lui convient sauf celui de la défonce. C'est ainsi. Aujourd'hui.
J'espère que mon message envoyé au travailleur social suscitera un intérêt pour une évaluation. Je pense que mon fils a des troubles dont un TDAH.
Pour m'informer en off, j'ai contacté le secrétariat d'1 centre qui m'a expliqué le parcours pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste.
Il doit être d'abord suivi par un professionnel avec une thérapie, avant de déterminer s'il y aurait un trouble.
Comme on dit chez moi, "on n'a pas le cul sorti des ronces".
Voilà, je ne suis plus dans l'urgence d'action. Je n'ai plus peur. Je me laisse porter par la vague.
J'ai l'impression que mon fils rame dans l'océan. Sauf qu'il ne sait pas pourquoi il le fait ni dans quel but.
Bien à vous,
Pépite
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