Profil supprimé - 24/07/2018 à 09h48

Bonjour;

Je viens de m'inscrire sur ce forum...
Car je cherche des réponses... je tombe sur vôtre publication
Je vis exactement la même chose avec mon compagnon... depuis des années et tout comme vous je n'y connais absolument rien dans les drogues...
Sans parler de la destruction que ça occasionne pour eux, il est extrêmement difficile de vivre avec cela pour nous...
Il serait sympa d'échanger afin que xes situations évolues
Au plaisir de vous lire

Moderateur - 24/07/2018 à 10h20

Bonjour Pathyfloury14,

Ce que vous décrivez m'évoque l'usage d'un stimulant (probablement de la cocaïne mais cela peut être aussi du speed/amphétamines) et d'un opiacé (héroïne). Ce qui m'évoque la prise d'un opiacé ce sont les pupilles minuscules dont vous parlez. Les pupilles dites "en tête d'épingle" sont caractéristiques d'une prise d'opiacés alors que la cocaïne dilate plutôt les pupilles.

Le mélange de cocaïne et d'héroïne, qui s'appelle le "speed ball", a pour but de compenser les effets d'endormissement de l'héroïne. Les personnes très accro à cela ont quasiment besoin d'en prendre pour être normales.

Le fait qu'il ne ressente pas d'ivresse lorsqu'il boit de l'alcool peut être le signe de son accoutumance à l'alcool (ce qui signifie qu'il en boit beaucoup depuis longtemps) ou de la prise concomitante de cocaïne ou d'un stimulant qui limite les effets de l'ivresse.

Le fait qu'il ne dorme pas signale que les drogues qu'il prend perturbent sont sommeil. La cocaïne et les stimulants ainsi que l'alcool sont de gros perturbateurs du sommeil.

Les sautes d'humeur, les impatiences, la tristesse sont, quant à elles, plutôt le reflet de périodes de moindre consommation voire de manque. Si votre compagnon a besoin d'un certain niveau de prise de drogue alors, quand il n'en n'a plus assez, il devient irritable. Il peut compenser aussi en prenant d'autres psychotropes comme l'alcool par exemple.

En d'autres termes oui votre compagnon prend quelque chose. De l'alcool, des stimulants et peut-être aussi un opiacé. Le problème est qu'il ne vous en parle pas et que tant qu'il est dans le déni vis-à-vis de vous il vous sera difficile d'intervenir.

Dans un moment de calme essayez de lui en parler sans l'accuser et sans "problématiser" la chose mais juste en lui offrant de vous en parler.

Venez nous raconter la suite.

Cordialement,

le modérateur.