Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Appels à témoins Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Lycéens et ou étudiants pour un témoignage

Par Profil supprimé

Bonjour,
Actuellement en Diplôme d'Etat de Conseillère en économie Sociale et Familiale, je suis à la recherche de témoignage pour mémoire.
Il porte sur la consommation de cannabis et plus particulièrement concernant les lycéens et les étudiants. Je cherche à comprendre dans quels contexte cela se produit, pourquoi...

Merci de Votre Compréhension.

Cordialement.

Fil précédent Fil suivant

7 réponses


Profil supprimé - 02/02/2013 à 09h07

Bonjour. Je suis la maman de 2 enfants de 18 et 15 ans. Mon fils de 18 ans a fume quelques joints en seconde. Je ne le savais pas. Sans doute pour essayer. Pourtant à l époque il ne sortait pas, était très entouré. Je pense qu il a essayé en dehors du lycée lors de l absence d un prof en fin d année. En première il a changé d orientation et après un premier trimestre parfait et motivant, il s est laissé influencé par un élève de sa classe très aisé, beau parleur, doué. Il a fait un stage en Angleterre dans le cadre du lycée et la les notes ont commencé à dégringoler. Malgré l interdiction de sortir le soir, les familles d accueil en Angleterre les laissaient passer la nuit dehors. En revenant les notes ont commencer à chuter mais je ne pensais pas à la drogue. Puis en terminale les sorties sont devenues nombreuses, le climat houleux. Certains disent il ne faut pas céder, d autres disent ils faut bien qu ils sortent et fassent leur expérience. Et bien parlons en des expériences! Ditent bien aux jeunes que dans toutes les soirées ou les parents sont absents car ils ont confiance et moi je dis qu ils se voilent la face : la drogue est présente dans ces soirées, l alcool, la drogue circule dans les gateaux, les boissons, les joints et que sais je... L élève dont mon fils a fait la connaissance en première lui a fournit gratuitement du cannabis dans ces fichues soirées jusqu à ce qu il soit accro et et lui a proposer d expérimenter d autres drogues toujours gratuitement : mda, cocaïne... Le copain bien propre sur lui bcbg l à bien accrocher pour qu il ne puisse plus s en passer et en vienne, a traficoter pour lui. Mon fils est aujourd'hui hui en contrat pro. Il a souhaité quitté la maison pour avoir son indépendance. Nous nous voyons toujours mais il ne m écouté pas. La drogue est plus forte. Il dit ne pas être dépendant mais je ne le crois pas. Je n arrive pas a savoir la fréquence de sa consommation qui risque de s accroître avec les dangers que cela comporte pour sa santé et les risques à fréquenter des personnes qui consomment et revendent ses substances. Il franchit tout le temps des limites. Jusqu ou. Ne croyez pas trouver de l aide auprès des médecins ils ne font rien sans accord et volonté de la personne qui se drogue.
Dites bien aux jeunes que même si certains se droguent et ont un travail avec parfois des responsabilités c est un leurre... Car cela ne peut que mal finir s ils ne s arrêtent pas a temps. Le problème c est qu ils n ont pas toujours la capacité de s arrêter. Si vous faites une intervention sur la drogue, surtout dites leur bien que le cannabis d aujourd'hui est dose à 30 ou 40 pour cent de THC contre 9 dans les années 68. Le cannabis actuel est génétiquement modifié pour rendre accroc et ce n est pas une drogue douce mais une drogue dure qui entraîne vers d autres substances. Dites leur bien que dans tous les festivals techno électro, dans tous les concerts techno, la drogue circule à flot et fait partie intégrante de la soirée. Je ne comprends même pas comment les autorités autorisent encore ce styles d événements ou la mda et la cocaïne sont fortement présents. Il y a des contrôles à l entrée. Vous parlez des contrôles et ceux qui amènent la drogue sont malins, plus malins que les contrôleurs...
Voilà c est le témoignage d une maman qui a vraiment le sentiment de ne pas avoir mal élevé son fils mais il a suffit d une fréquentation qui semblait bien sous tout rapport pour que tout basculé .... Dites aussi aux jeunes que s ils s aperçoivent qu un copain se drogue il faut alerter ses parents, un conseiller au lycée. Ce jeune est en danger et s ils laissent faire, après il sera trop tard car moi je pense maintenant que la seule chose qui puisse arrêter mon fils c est l overdose ou la police et j en suis malade car je suis impuissante... Dites leur aussi que chacun a sa propre sensibilité face au cannabis et qu un jeune qui essaye n en reprendra jamais et son copain sera peut être accroc tout de suite. Il ne faut jamais jamais jamais essayé!
Bon courage et je vous remercie de ce que vous pourrez faire pour les jeunes...
L an dernier au lycée, nous devions avoir une conférence sur la drogue. Sur tout le lycée 5 parents seulement ont répondu qu ils viendraient. La conférence à été annulée. Beaucoup trop de parents ne sentent à l abri car ils ont bien élevé leurs enfants. Mais personne n est à l abri... Mon fils m à dit lorsque la conférence à été annulée : de toute façon les autres parents s en foutent, ils font confiance... C est beau la confiance.... Alors que la drogue dans la classe était un réel problème. J avais alerte une prof qui m avait répondu : on ne peut rien faire car cela se passe sur le trottoir donc c est à l extérieur du lycée et il s agit d un lycée privé!!! Il suffisait d appeler la police mais sans doute que cela aurait entaché la réputation du lycée... Désolée vous devez vous dire que je n en peux plus mais il n y a pas de jours pas une heure sans penser à mon fils sans essayer de faire quelque chose et oui j en veux à ceux qui savaient l an dernier, a ses copains qui n ont rien dit, au lycée qui n à rien fait, qui les a emmené en voyage scolaire à Prague alors que la drogue est en vente libre et la bas et qui les ont laissé sortir le soir et du coup consommer légalement ce qu ils ne peuvent consommer en France. Bon courage à vous et je sais aussi qu il y a des personnes comme vous qui se battent pour que la drogue ne tue pas nos enfants. Amicalement

Profil supprimé - 22/02/2013 à 11h31

Je fume depuis l'âge de 14ans, j'ai pris des méthamphétamines pendant 1an et demi durant mes années lycées. J'ai même raté mon BAC ES 1 fois à cause du trafic de speed que je faisais et à l'addiction que j'avais. Si j'ai commencé à consommer du cannabis c'est par-ce-que je fréquentais des personnes beaucoup plus âgées que moi qui m'en proposée. Au début, c'étais pour me faire accepter dans ce groupe, puis j'y ai pris goût et aujourd'hui je fume encore régulièrement pour me détendre car je suis en permanence stressée. Mon addiction au speed n'a commencée que lorsque j'ai commencé à en vendre. Je voulais simplement contre balancée les effets du cannabis avec du speed. Au final, ma consommation etait de 10g par semaine ce qui ma détruit les reins. Vous voulez comprendre pourquoi les jeunes veulent consommer des produits illégaux. C'est justement l'attrait du "illegal" qui est attirant pour un jeune. Le fais de marginalisé, par exemple, le cannabis, contribue à l'augmentation de la consommation. Dans certains pays comme aux Pays-Bas, le cannabis est légal et il est même recommander dans certains pays. Je ne pense pas que le cannabis soit dangereux, loin de là. Le cannabis est beaucoup moins dangereux pour la santé que l'alcool est cela est reconnu par tous les médecins. Je pense que beaucoup de jeune se disent la même chose que moi. Je pense que les jeunes ne se rendent pas compte que l'alcool est la première cause d'accident sur la route. Et je pense que même si l'alcool est légal, cela détruit bien plus que le cannabis. Les gens parlent du cannabis comme si ils l'avaient vécu. Or, ils ne se basent que sur des préjugées et ne sont pas beaucoup ouvert d'esprit. Je ne défend pas le cannabis car moi-même j'ai envie d'arreter mais c'est une drogue douce qui est naturelle. Je pense que le cannabis est préférable aux médicaments, calmant ou alcool. L'alcool est consideré comme une drogue dure et même si elle est légale, elle est la substance la plus neurotoxicologique qui soit. Je n'ai jamais vu quelqu'un finir dans un comas à cause du cannabis, en revanche l'alcool oui.

Profil supprimé - 06/05/2013 à 22h33

Je ne sais pas si cela t'intéresse toujours, mais voici mon témoignage. J'ai 18, et ai un BAC ES depuis un an. J'ai toujours eu des facilités à l'école et un bon relationnel. Dans mon cas, j'ai essayé le cannabis dès la fin du collège, à 14 ans. Sans aucune appréhension, avec des amis du même âge mais déjà expérimentés. Puis j'ai commencé à fumer de temps en temps, c'est à dire une à deux fois par mois, mais toujours en journée, avec mes cousins ou mes amis (je ne sortais pas beaucoup à l'époque). Puis arrive le lycée et notamment mon année de première. J'ai 15 ans, et quand je sors, je fume pas mal (3/4 joints) mais toujours dans le but de s'amuser. Je fumais aussi seule, mais là aussi pour passer un bon moment. Je ne m'inquiétait pas et me disais "tant que je n'achète pas ce genre de produit -on m'en proposait- c'est que ça va". Or un jour j'ai acheté 20 euros de cannabis. J'ai culpabilisé et tout donné à un ami. Cette année là, j'ai aussi retrouvé deux vieux copains : après 2 ans sans les voirs, je les retrouve, à 20 ans, cadavérique. L'un a perdu 20 kg en deux ans, l'autre est déconnecté du monde. Ils ont tout testé. Mais se sentent bien. Je coupe les ponts car je ne supportait pas de les voir dans cet état. Je passe quand même le nouvel an de terminal avec eux. Je viens d'avoir 17 ans, et prend mon premier excta. J'étais très malheureuse à la suite d"une rupture, et un de ces deux garçon m'a conseillé d'essayer, juste une fois, en me disant que ça changeais la vie, et que l'on comprenait qu'elle etait belle. Alors j'ai essayé en toute confiance et ai passé la meilleure soirée de ma vie. J'ai fait des rencontres, ils me parlaient de cocaine, de speed, de mdma... J'étais très curieuse et cette première expérience m'avait donné envie d'en faire de nouvelles. Comme me l'avait prédit mon ami, j'ai repris goût à la vie. Or quelques mois plus tard j'ai repris un excta, puis de la cocaine, puis du speed... Mais tout ça pour essayer, dans un premier temps. Puis on a envie que ça recommence. Puis on nous parle d'autre chose. Je suis assez influencable et en suis consciente. Cependant je gère correctement ma consommation : jamais d'abus. Mais je me rend compte qu'elle augmente au fil des années... Je pense que bcp de jeunes sont dans mon cas et commencent car ils ont confiance en les mais qui leur en parle, car ils sont dans une mauvaise période de la vie, ou pour avoir de nouvelles expériences et ne pas mourrir bête. Bonne continuation.

Profil supprimé - 18/02/2014 à 04h46

Si cela peut toujours t'intéresser ( voir intéresser d'autres ) je vais te faire part de mon témoignage. J'étais en classe de 3ème lorsque j'ai fumé mon premier joint. Durant 1 an, je ne consommais que du cannabis. Puis, fan de musique techno depuis mon plus jeune âge, j'ai décidé de découvrir les " Free-Party ", durant 2 ou 3 week end, je me limitais qu'au joint. Ensuite je me suis mis aux amphétamines ( speed ), puis a la MDMA en gélules ( ecstasy ). Par la suite, environ 4 mois après, j'ai essayé le LSD et la Mescaline ( Hallucinogènes ). A ce jour, je vais toujours en Free Party mais je me limite a l'alcool, je ne consomme plus aucun stupéfiant depuis environ 5 mois. J'ai essayé ces produits psycho-actifs par simple curiosité, d'ailleurs je regrette d'avoir été si curieux car certaines expériences n'étaient pas terribles..

Profil supprimé - 06/03/2014 à 19h53

Bonjour à tous,

Je me présent Morgan j'ai 20 ans et je suis étudiants aux USA en finance et j'en suis à ma 3ème.
Voilà maintenant 2 ans que je fume régulièrement le soir. Durant la journée je n'éprouve aucune envie de fumer, j'aime apprendre et passer des heures dans mes bouquins de Finance.

Les seul moments ou je m'accorde un joint c'est après avoir (dans mon opinion) travailler assez ! Le joint pour moi est un porte vers la relaxation et me permet de pas trop stresser en vue d'exam et m'offre un sommeil en or.

Beaucoup de personne voit le cannabis comme une drogue, je vois ça comme un médicament. Mes parents savent que je fume, mais comme le montre mes bonne notes à mes partiels, ma consomation n'impacte en rien mes études et ma réussite scolaire.

Si j'ai un message a faire passe c'est qu'il faut de la DISCIPLINE ! Et ceux dans toutes choses que la vie nous propose! Ne pas fumer avant et pendant les cours, et encore moins pendant les revisions. Ne pas bâcler les revisions pour se dire " Aller, je termine vite ce que j'ai à faire, comme ça je peux m'enfumer". Voilà, j'avais juste envie de raconter mon experience.

Profil supprimé - 07/02/2015 à 10h32

J'ai été un gros consommateurs de cannabis durant une partie de ma seconde, jusqu'à ma 1ère S, soit environ 2,5 ans.
Je suis tombé dedans par curiosité et j'ai consommé toujours plus jusqu'à que ça nuise énormément à ma vie personnelle: replis, obsession, déprime, trou de mémoire...
Les trous de mémoire m'ont trahi et ma mère m'a fait avouer à l'époque. Je suis allé en unité d'addictologie de liaison contraint mais ça m'a vraiment aidé et je ne consomme plus de cannabis. Mais je consomme occasionnellement des amphétamines depuis 2 ans: curiosité et besoin de performance m'ont poussé vers cette drogue.
J'ai une consommation moins problématique que celle que j'avais avec le cannabis étant donné que j'en prends environ une fois par mois mais je sais que ça peut déraper.

Répondre au fil Retour