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Vos questions / nos rĂ©ponsesJe reviens vers vous aujourd hui.La situation ne s'est guĂšre amĂ©liorĂ©e. Mon fils a jurĂ© qu'il allait arrĂȘter. Il est revenu Ă la maison fin novembre pour quelques jours. Ces vetements avaient une odeur infecte de tabac. Ensuite il est allĂ© Ă la remise de son bac et il est revenu avec un mĂ©got dans sa poche ( qu'on lui avait soit disant mis). Le dernier jour s'est mal passĂ© et j'Ă©tais sĂ»r qu'il mentait. De retour Ă Aix, il a recommencĂ© Ă ne pas donner de nouvelles. J'ai dĂ©couvert qu'il avait revu son pĂšre en cachette sans me le dire et je pense qu'il a passĂ© un WE avec lui , un de ses frĂšres et son amie les 14/12et 15/12. Le geste je le comprends mais le mensonge je ne peux pas l'admettre. Simon nie tout en bloc mais je sais que ce que je pense s'est passĂ©.De nouveau les freres et soeur et moi mĂȘme sommes mobilisĂ©s. Le problĂšme vient de la frequentation d'un garçon qu'il dit ĂȘtre son ami mais plus vieux ( il a 19 ans); Ce n'est qu'un profiteur. L'amie de mon fils nous a appelĂ©. Simon , mon fils , continue de fumer avec le copain , elle n'est pas d'accord et ne fume pas mais lui ne jure que par le copain.J'ai contacte mon medecin de famille qui connait bien mon fils; Elle pense comme nous; Simon s'est laissĂ© entrainĂ©. Le patron de la pĂątisserie oĂč ils sont, pensent Ă©galement pareil. Le copain est une "petite cervelle" et ses resultats sont catastrophiques. Ce WE 2 de ses frĂšres et sa soeur vont le voir pour tenter de le motiver et de lui faire comprendre. Je viens de parler presque une heure avec son amie; Elle me dit que c'est comme un monologue, Simon ne repond que par oui et par non. Il veut qu'on le lĂąche et ne comprend pas que l'on soit complĂštement remontĂ© contre ses agissements. De plus il y a le cĂŽtĂ© " coĂ»t" .Simon n' a que son salaire d'apprenti et je refuse de donner de l'argent pour payer des cigarettes ou du cannabis!Je complĂšte dĂ©jĂ le loyer mais lui il se fiche de tout. Il ne sait que dire: le 16 mars j'ai 18 ans, je fais ce que je veux. Son frĂšre lui repond. " Tu n'as rien compris" ce n'est pas que tu fais ce que tu veux c'est que tu deviens responsable de ce que tu fais;mais il dit que il s'en sortira , il est hors du rĂ©el. On en est vraiment Ă se demander quoi faire; j'ai essayĂ© le dialogue,faire comme si je pouvais comprendre mais rien n'y fait. je n'ai mĂȘme pas eu un message pour NoĂ«l et le nouvel an malgrĂ© le cadeau envoyĂ©. Au dĂ©but j'Ă©tais dĂ©vastĂ© mais maintenant je ne comprends pas une telle ingratitude.Impossible de le faire aller dans un drogue infos service pour dialoguer. Pour lui il n'a rien de mal. C'est un dialogue de sourd chacun restant sur sa position et la distance ne faisant que crĂ©er une barriĂšre de plus mais je ne panse pas que le ramener Ă la maison soit une bonne idĂ©e. Il s'en irait de toute façons. Qu'est ce que je peux faire? merci
Mise en ligne le 23/01/2013
Bonjour,
Comme nous vous l'indiquions dans notre rĂ©ponse prĂ©cĂ©dente, il ne suffit pas d'une "mauvaise rencontre" pour qu'un jeune se mette Ă fumer rĂ©guliĂšrement et/ou abusivement. MĂȘme s'il est un tout jeune homme, votre fils, Ă 18ans, a dĂ©jĂ son libre arbitre. S'il frĂ©quente ce garçon, d'ailleurs Ă peine plus ĂągĂ© que lui, c'est que son contact l'intĂ©resse, s'il fume avec lui ce n'est certainement plus pour faire comme lui mais probablement parce que quelque chose l'intĂ©resse aussi dans les effets que procurent le cannabis. On peut se laisser entraĂźner comme vous dites pour expĂ©rimenter ce que cela fait de fumer, mais quand cela dure et se rĂ©pĂšte, cela relĂšve plutĂŽt d'un choix personnel.
Comme nous vous le disions Ă©galement prĂ©cĂ©demment, maintenir les liens familiaux et le dialogue semble essentiel mais certainement pas pour qu'il s'agisse uniquement de rĂ©primandes, de morales, de jugements... Vous dites avoir essayĂ© de faire "comme si vous pouviez comprendre", peut-ĂȘtre faudrait-il essayer vraiment de comprendre. Votre fils, mĂȘme s'il est le dernier de la fratrie et encore jeune, n'est plus un tout petit garçon auquel vous pouvez dire ce qui selon vous est bien ou mal pour qu'il s'y conforme. Il semble qu'au-delĂ des usages de tabac et de cannabis, les relations avec vous et ses frĂšres et soeurs soient devenues difficiles parce que justement il grandit, il murit et que cela passe pour lui par des expĂ©riences, des maniĂšres d'ĂȘtre et de faire pour aquĂ©rir son indĂ©pendance, son autonomie qui ne sont pas Ă votre goĂ»t.
Vous dites d'ailleurs justement ĂȘtre "dans un dialogue de sourd, chacun restant sur sa position". Ce que vous avez Ă lui dire, Ă priori, votre fils le sait dĂ©jĂ . Peut-ĂȘtre pourriez-vous essayer de lui redonner la parole en lui demandant de vous expliquer ce qui le fascine tant chez ce copain, ce que ça lui apporte de fumer et d'ailleurs Ă quel point il fume c'est-Ă dire Ă quelle frĂ©quence, dans quels contextes, pour quelles raisons... Si vous ne vous dĂ©centrez pas de vos positionnements fermes, de vos angoisses et de vos craintes, c'est une situation qui pourrait possiblement Ă©voluer vers une rupture. Cela ne veut pas dire que vous avez Ă accepter ce qui pour vous est inacceptable, mais que vous auriez peut-ĂȘtre intĂ©rĂȘt, au-delĂ des faits, Ă tenter de cerner d'avantage les motivations de votre fils Ă agir comme il le fait.
A l'occasion de votre premier message, nous vous indiquions les coordonnĂ©es d'un lieu de consultation spĂ©cialisĂ© dans la prise en charge des addictions, le centre "Point virgule", proposant un accompagnement aux parents qui, comme vous, se sentent dĂ©munis devant leur jeune. Nous nous permettons de vous redonner ces coordonnĂ©es, ainsi que celles de la "Maison des adolescents" de votre dĂ©partement pour que vous puissiez ĂȘtre aidĂ©e Ă rĂ©envisager la situation en dehors du cercle familial, auprĂšs de professionnels compĂ©tents sur les questions relatives aux addictions, Ă l'adolescence, aux relations parents/enfants.
Tout ce qui se passe, encore une fois, n'est pas de votre faute, ni parce que vous auriez "raté" quelque chose avec ce fils, ce n'est pas dans ce sens que nous vous encourageons à faire cette démarche. Ce que nous relevons dans vos propos, c'est votre propre souffrance, votre culpabilité, votre incompréhension, votre colÚre, votre déception... Autant de sentiments et d'émotions négatives qui vous envahissent et dont il serait nécessaire de vous délester pour appréhender plus sereinement la suite de vos relations avec votre fils.
L'invitation que nous vous proposions de nous joindre par téléphone reste elle aussi toujours valable, il serait certainement plus aisé d'échanger plus directement à l'oral sur cette situation qui vous préoccupe. Nous vous rappelons que nos lignes téléphoniques sont ouvertes tous les jours, de 8h à 2h, que les appels sont anonymes et gratuits depuis poste fixe.
Cordialement.
74 cours de la Libération
38100
GRENOBLE
Tél :
04 76 17 21 21
Site web :
www.codase.org/csapa/
Secrétariat :
Du lundi au mercredi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 17h30 ; jeudi de de 14h Ă 18h ; vendredi de 9h Ă 12h (possibilitĂ© de laisser un message sur le rĂ©pondeur afin d'ĂȘtre rappelĂ©)
Accueil du public :
Du lundi au mercredi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 18h ; jeudi de 9h Ă 10h30 et de 14h Ă 18h30 ; vendredi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 17h
Consultat° jeunes consommateurs :
Pour les 12 à de 25 ans, places également disponibles sur Voiron mais nécessitant un déplacement