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Vos questions / nos réponsesBonjour, Suite a une opération chrurgicale, j'ai étais mis sous tramadol LP 100 mg, 2 par jourpendant 1 mois, pas de durée indiiqué par mon chirurgien... J'ai arrété du jour au lendemain et j'étais mal dans ma peau vraiment, et c'est là,que j'ai fait le rapprochement avec le Tramadol. Je réagis beaucoup aux médicaments en général/ J'étais angoisé, énervé, tremblant des difficultés à respirer... la nuit impossible de trouver le sommeil, j'en ai repris un ça m'a calmer et j'ai continuer pendant une semaine.en diminuant a la moitié une semine encore avant d'arreter, et cette nuit rebelotte je retape dedans... j'ai tenu une journée sans... Je suis en manque malgré la faible dose, et je ne me reconnait pas, commment un cachet que je ne prend pas peut me rendre aussi dingue. Je cherche des personnes qui ont eu ou qui sont dans la même situation, comment faites vous? Merci
Mise en ligne le 03/12/2024
Bonjour,
Pour vous permettre d’interagir avec d’autres internautes qui connaissent ou ont connu une problématique similaire à la vôtre, nous vous joignons en bas de page nos liens vers la rubrique « forum des discussions » et « témoignages ». C'est dans ce cadre qu'il vous sera possible de partager vos vécus et de bénéficier d'un soutien mutuel.
En effet, ce que vous décrivez dans votre message s’apparente à des symptômes de sevrage. Même sur une courte durée, l’arrêt d'un traitement opioïde antalgique doit faire l’objet d’une diminution très progressive. Ce, en vue d’éviter les manifestations désagréables pouvant constituer un frein à l’arrêt du traitement.
Pour plus d’informations sur les spécificités des traitements opioïdes et le syndrome de sevrage, vous pourrez vous référer en bas de page à notre fiche produit « opioïdes ». Le chapitre dédié à la dépendance vous permettra d’identifier les symptômes en vue de mieux les appréhender.
Il nous semble utile que vous puissiez évoquer vos difficultés avec le médecin prescripteur ou encore votre médecin traitant pour être accompagné au mieux dans cette étape. Le fait de rester isolé peut rendre le vécu du sevrage plus douloureux et complexe.
Par ailleurs, sachez qu’il existe des consultations individuelles, confidentielles et gratuites dans des Centres de Soins d’Accompagnement, de Prévention en Addictologie (CSAPA). Médecin addictologue, psychologue, infirmier accueillent toute personne désireuse de parler de sa consommation pour être accompagnée dans une démarche de gestion, d’arrêt ou de consolidation du sevrage.
Si cette perspective vous intéresse, nous vous transmettons en bas de page un lien vers notre rubrique « adresses utiles » pour trouver les coordonnées d’un CSAPA près de chez vous. Il vous suffira d’y renseigner la ville et de sélectionner « sevrage ambulatoire » ou « soutien individuel usager/entourage ». Il suffit de contacter le service pour prendre un rendez-vous.
En attendant, si vous ressentez le besoin d’échanger autour de cette situation, n’hésitez pas à joindre nos écoutants par téléphone au 0800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit), 7j/7 de 8h à 2h. Également par chat via notre site internet de 14h à minuit du lundi au vendredi et de 14h à 20h le week-end.
Avec tous nos encouragements.
Bien à vous
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