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"Subutex"

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je vais avoir 60 ans en janvier 2011 et me suis retrouvé, dans des circonstances que je développerais une autre fois si vous le voulez bien,complètement addict au subutex depuis septembre 2009. Grâce à un mauvais génie qui est venu me voir à l'hôpital d'Agde ou je séjournais pour soigner des phlyctènes sur le dessus des pieds et qui ont nécéssité un mois de traitemet à l'hôpital plus un autre mois à domicile par de dévouées infirmières. Aujord'hui le gars qui m'inondait de sub a disparu définitivement depuis deux mois. Lorsque je m'en suis rendu compte, j'ai commencé immédiatement à freiner ma consommation, et je suis passé de 16 voire 20 mg à à 2, parfois 3 mg par jour. Je suis même descendu à 1 mg une fois mais j'avoue que c'est une position parfaitement intenable dans le temps. Il me reste encore de quoi tenir quelques jours mais ensuite c'est le trou noir, et je suis super angoissé, terrorisé, désespéré à l'idée que je vais me trouver nu dans quelques jours Je ne vous parle même pas des conséquences physiques que je ressens. J'ai des sueurs froides, mon nez coule exagérément, j'ai l'estomac complètement noué et je tremble intérieurement. Et les angoisses terribles. Je suis en congé depuis deux semaines et je reprends le travail lundi. Angoisse supplémentaire. J'ai bien consience d'avoir été très long et pourtant je n'ai exposé qu'une faible partie de ma situation. J'ai oublié de dire que j'ai consulté mon mèdecin et qu'il m' a donné un traitement un céresta 10 3 fois par jour au début, puis deux (3/jour) lorsque je suis revenu le voir 15 jours après. Et un zolpidem 10 pour dormir, mais je ne fais des nuits que de cinq heures maximum. Ensuite je me dois lever immédiatement, sinon ça tourne trop fort dans la tête. Ce traitement ne me convient pas du tout et ce mèdecin ne connaît pas ce genre de patient, pour lui c'est une simple petite dépression, tout à fait anodine. Je ne peux le blâmer, c'est difficilement imaginable quand on n'est pas formé pour et je dois reconnaître qu'en plus je parle difficilement à quelqu'un qui pourrait m'envoyer en HP.Pour moi c'est hors de question, on en reparlera si vous le voulez, c'est très important. Voilà, je n'ai pas exposé le quart de ma situation nmais c'est déjà une approche qui me donne un léger espoir. La véritable question est : que va-t'il se passer lorsque plus aucun milligrame de buprénorphine ne viendra calmer les récepteurs concernés. J'espère qu'il y a une solution, sans surtout que j'arrête mon travail, ce qui serait pour moi une mort sociale et affective assurée. Je vis seul (séparé depuis 2005) et je suis un peu (beaucoup ?) sauvage. Je vous demande de me répondre au plus vite si vous le pouvez et que vous trouvez que mon cas le mérite. Je vous remercie et j'ai très très peur.

Mise en ligne le 02/09/2010

Bonjour,

Tout d'abord, nous souhaitons saluer votre courage et détermination par rapport à votre situation.

Rassurez vous, les effets que vous décrivez ne relèvent pas de la psychiatrie, donc une hospitalisation ne semble pas nécessaire pour vous.

Les manifestations que vous évoquez , aussi bien physiques que psychologiques, font partie du syndrome de sevrage du subutex.Leur intensité et leur durée varie selon les individus. Elles sont largement ressenties par les personnes qui arrêtent ou diminuent ce produit de façon brutale.Passer donc de 16 voire 20 mg à 2mg est considéré comme un arrêt brutal.

Vous avez eu raison de consulter votre médecin. Néanmoins, seuls les médecins formés en addictologie sont en capacité d'apporter une réponse adaptée aux symptômes décrits.

Pour apaiser vos douleurs et gérer le manque, vous pouvez alors, consulter un médecin dans un centre en addictologie. La consultation et la prise en charge sont confidentielles et gratuites.

Dans le lien ci-joint, nous vous proposons l'adresse d'un centre près de chez vous.

Par ailleurs, nous entendons votre détresse concernant l'épreuve que vous traversez.
Effectivement, ressentir des angoisses nous place dans une situation fort inconfortable. Même si ces angoisses vous gênent dans votre quotidien, elles vont s'estomper une fois que vous serez pris en charge pour le sevrage au subutex.

En parler avec un professionnel, notamment un psychologue, pourrait vous aider aussi à vous sentir mieux.
Associer alors une prise en charge médicale à un soutien psychologique améliorera sensiblement l'inconfort psychique que vous éprouvez.
Au centre d'addictologie, vous aurez également la possibillité de consulter un psychologue toujours de manière confidentielle et gratuite.

Enfin, pour parler de votre situation et être soutenu en attendant votre éventuel RDV, vous pouvez aussi appeler notre service tous les jours de 8h à 2h au 0800231313,gratuit depuis un poste fixe.

Bien à vous.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


CSAPA Episode

2 bis, boulevard Ernest Perréal
Villa Alphonse Mas - 1er étage
34500 BEZIERS

Tél : 04 67 76 18 38
Site web : www.episode34.com
Secrétariat : Lundi, mercredi, jeudi de 9h à 13h et 13h30 à 18h, Mardi de 13h à 18h, Vendredi de 9h à 13h et de 13h30 à 17h
Consultat° jeunes consommateurs : Psychologue le lundi de 13h30 à 17h30 et le mercredi de 13h30 à 17h30, éducateurs les mardi de 13h30 à 19h30 et jeudi de 13h30 à 16h30. Consultations au Point Accueil Ecoute Jeunes dans les locaux de la Maison des Adolescents, 92 avenue Jean Constans à Bé

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