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Centre de désintoxication

Par Marielle29

Notre fils de 30 ans est encore hospitalisé suite à une BDA conséquente à la prise de drogues. Jusqu a présent c était la prise de cannabis, il semblerait qu il y ait cette fois de la cocaïne (à confirmer). C'est la 3eme hospitalisation depuis janvier. Il y en a eu trois l an passé., et d autres les annees precedentes.A chaque fois il promet qu il va arrêter car il ne veut plus être hospitalisé. Il a une injection d Abilify mensuelle depuis février dernier mais apparemment cela ne fait pas d effet sur sa consommation. Il a toujours son travail car son employeur est bienveillant mais nous, ses parents, ne savons plus que faire. Il a changé 3 fois de logements depuis 1 an et il laisse à chaque fois ceux-ci ds une grande saleté. Il ne nous écoute pas même si nous avons 1 très bonne relation avec lui. Ce n est plus 1 adolescent, nous voulons l aider mais cela deteriore fortement notre quotidien depuis plusieurs années. Ma question : comment faire pour qu il se fasse soigner ds un centre de désintoxication car nous ne voulons plus de retour à notre domicile, c est trop lourd pour nous et nous ne sommes pas des soignants. MERCI D AVANCE.

Mise en ligne le 11/06/2025

Bonjour,

Nous sommes sensibles à ce que vous traversez. Aider un enfant en difficulté psychique est éprouvant, encore plus quand des conduites addictives viennent accentuer la complexité de la situation.

Nous comprenons votre besoin de ne plus accueillir votre fils chez vous. Vous avez tout à fait raison, vous êtes ses parents, pas des professionnels. Malgré tout l'amour et le soutien que vous pouvez apporter à votre fils, il ne vous est pas possible de le "sauver", ni d'être derrière lui 24h/24. Votre santé mentale et physique est tout aussi importante.

Votre fils ne semble pas être décidé à arrêter les produits comme la cocaïne ou le cannabis. Peut-être que ces substances lui procurent quelque chose qui lui fait défaut actuellement: apaisement, soulagement, euphorie, compagnie... Les substances ont une fonction pour lui, et comprendre le sens de ces consommations pourrait vous permettre de mieux dialoguer ensemble.

Il n'est pas possible de le contraindre à se faire aider par rapport à ses consommations, ni à le "convaincre" de les arrêter, ou d'être hospitalisé. Sur ce plan là, vous comme nous sommes impuissants. Cela doit avoir un sens pour lui, il doit trouver un intérêt à les arrêter. Souvent, le besoin de soulagement immédiat, même fugace, gagne contre les conséquences à court et long termes.

Sa particularité psychiatrique fait qu'il lui est très difficile de naviguer entre ses émotions, l'expérience de son trouble, les aléas de la vie, les tentations des produits... Et aussi difficile que ce soit, il ne vous est pas possible de le préserver de ses choix et de leurs conséquences. En tant que parents, vous faites déjà tout ce qui est possible et réalisable: vous êtes présents pour lui.

Nous ne savons pas si vous avez déjà contacté l'UNAFAM. Il s'agit d'une association d'entraide pour les proches (famille, amis) des personnes en souffrance psychique. En plus de notre équipe que vous pouvez contacter* en cas de besoin, le réseau de l'UNAFAM pourrait vous apporter du soutien. Nous ajoutons leur site internet en bas de page.

*Notre ligne d'écoute est ouverte tous les jours sans exception: par téléphone entre 8h et 2h (au 0 800 23 13 13, appel anonyme et gratuit), ou par tchat à partir de 14h.

Nous vous envoyons tous nos encouragements.

En savoir plus :

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