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Vos questions / nos réponsesBonjour Nous sommes les parents d'un jeune adulte de 19 ans qui vit à la maison et qui ment à tout le monde sur sa conso de cannabis. Il est déscolarisé depuis plus d'un an. Personne ne prend sa conso au sérieux à part nous. Il est obsédé par la drogue et son seul but est de savoir comment il va faire pour fumer, les mensonges qu'il va trouver pour qu'on lui fiche la paix, la façon dont il va pouvoir avoir de l'argent pour ses barrettes. Il prend des rdv pour son orientation scolaire, il n'y met pas les pieds, des rdv chez le médecins, il n'y va pas non plus. Pourtant, il nous raconte le résultat des JPO auxquelles il n'a assisté, les conclusions des médecins qu'il n'a pas vus ....Quand ca va trop loin et qu'il se retourne la tête chez des potes pendant 2 ou 3 jours, Il rentre et nous dit qu'il va arrêter. Mais il nous avoue ensuite que c'est pour avoir la paix et qu'il n'a pas l'intention d'arrêter car c'est la seule chose qui le rend heureux dans la vie. Nous avons réussi à obtenir un rdv en addicto jeune adulte à St Anne. Cette fois, j'ai hurlé, pleuré, fais une crise de panique, nous l'avons supplié d'y aller. Il a accepté du bout des lèvres. Je l'ai accompagné mais je n'ai pas assisté au rdv (il est majeur). Nous avons fait un point à sa sortie avec la psy clinicienne. IL nous dit qu'elle lui a dit que la drogue n'était pas le pb mais que c'était la dépression qu'il fallait soigner. Le soir même il ressortait fumer et depuis sa conso a empiré car il a l'impression d'avoir eu la bénédiction du médecin pour continuer,... IL a un nouveau rdv la semaine prochaine. Il nous a dit qu'il n'irait pas, que ça ne servait à rien. Pour sortir et qu'on ne l'emm...pas, il s'invente des sorties avec des copains : escalade, ciné, il nous dit qu'il revoit des anciens amis du lycée, qu'il fait du sport avec eux, qu'ils ont bien rigolé. Ces anciens amis, il ne les voit plus, tout cela est faux. Nous devenons des enquêteurs professionnels, il ne sait pas que nous savons tout cela, est-ce qu'il faut le confondre ? il est tellement stone parfois, qu'il laisse allumé son ordi quand il sort, ses conversations avec ses potes sont devant nos yeux, on connait donc tout de ses mensonges. La seule réponse des professionnels (dont vous à la hotline) est de dire :si ça ne vient pas de lui, on ne peut rien faire. Mais comment pouvons-nous vivre avec cela ? est-ce qu'on doit le laisser s'enfoncer sans rien faire ? comment accepter que c'est foutu, que c'est sa vie et que ça ne nous regarde plus ? Son frère ainé est en dépression à cause de lui, ça le mine aussi de voir son frère s'enfoncer et nous mentir. Il met en l'air toute la famille, nous sommes seuls avec notre peine, nos angoisses, nous n'arrivons plus à partir en week end de peur de le retrouver complètement déchiré. Que dire à nos amis ? nous ne sommes plus là pour eux, nous n'avons plus de moments joyeux, il bouffe notre vie à petit feu... Nous n'arrivons pas à nous faire aider car les groupes d'aide sont réservés aux parents dont les enfants sont pris en charge, j'ai appelé toutes les csapa c'est la même réponse : nous ne recevons pas les parents si l'enfant n'est pas suivi chez nous ...Quelqu'un peut-il nous dire à quelle porte nous pouvons frapper ? J'aimerais lire des témoignages d'adultes qui ne fument plus, pour qui la drogue a été juste un passage à l'âge adulte, j'ai épluché le forum, je n'en trouve pas ... J'ai peu d'espoir et nos forces à nous s'amenuisent ....
Mise en ligne le 26/02/2025
Bonjour,
Nous entendons et comprenons votre désarroi, la situation que vous vivez est très difficile en effet. Le fait que votre fils ne soit pas volontaire pour des soins, alors qu’une problématique dépressive semble avoir été identifiée, vous maintient, lui comme vous, dans une impasse. Si votre fils se sert des effets du cannabis pour faire face à des symptômes dépressifs, c’est bel et bien cette difficulté première qu’il s’agirait d’analyser et de prendre en charge. Peut-être pourrait-il se saisir davantage de ce mode d’entrée dans les soins et accepter, dans cette optique de revoir la psychologue.
Focaliser vos attentes et vos espoirs sur l’arrêt du cannabis pourrait s’avérer contreproductif si, comme l’exprime votre fils, « c’est la seule chose qui le rend heureux dans la vie ». Lui demander d’arrêter résonne peut-être pour lui comme lui demander de supprimer la « béquille » qui lui sert à tenir debout. Cela n’est pas à comprendre comme un encouragement à baisser les bras et accepter qu’il consomme mais à déplacer la priorité dans les demandes que vous lui adressez. Votre fils est possiblement dans un état de souffrance tel qu’il ne lui est pas possible, à ce stade, d’envisager de se priver du moyen qu’il a trouvé pour supporter cela.
Pour être aidés à aider votre fils, il existe des centres d’addictologie qui reçoivent les proches même lorsque l’usager n’est pas suivi. Vous trouverez pour votre département les coordonnées de ces centres en bas de message. Les consultations y sont individuelles, gratuites et confidentielles. Nous vous joignons également le contact des « Nar-Anon ». Il s’agit d’une association d’entraide à destination de l’entourage de consommateurs de drogues. Peut-être y trouverez-vous d’autres ressources et une autre forme de soutien.
Enfin, et puisque vous n’avez pas trouvé dans nos forums de témoignages d’anciens consommateurs, n’hésitez pas à poster un message pour exprimer cette demande. Peut-être que des internautes accepteront pour vous de témoigner de leurs parcours.
Nos équipes restent bien entendu à votre disposition dans le cas où vous souhaiteriez échanger sur les difficultés que vous traversez et les moyens, vous concernant, de trouver du soutien. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h du matin au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) ainsi que par Chat de 14h à minuit du lundi au vendredi et de 14h à 20h le samedi et le dimanche.
Avec tous nos encouragements.
12, boulevard Maurice Berteaux
95100
ARGENTEUIL
Tél :
01 30 76 30 13
Site web :
www.addictions-france.org
Accueil du public :
Lundi-mercredi et vendredi de 9h13h et de 14h à 17h - Mardi de 9h à 13h et de 14h à 19h - Jeudi fermé le matin (répondeur téléphonique) ouvert de 14h à 19h, sur rendez-vous.
Consultat° jeunes consommateurs :
Sur rendez-vous des jeunes de moins de 25 ans avec/sans entourage : tous les Mardis après-midi de 14h-17h.
2 Chemin des Bourgognes
Immeuble le Bourgogne
95000
CERGY
Tél :
01 30 73 11 11
Site web :
www.centre-dune.fr
Accueil du public :
Lundi 10h-18h, mardi 12h30-16h, mercredi 10h-13h30, jeudi et vendredi 10h-18h.
Consultat° jeunes consommateurs :
Consultation JADE (jeunes) sur rendez-vous : Mardi de 16h30 à 19h - Mercredi de 15h à 19h - Samedi de 10h à 13h.
Substitution :
Initiation - suivi, prescription et délivrance de traitement de substitution aux opiaces aux horaires d'ouverture du centre de soin.
18 avenue du 8 mai 1945
95200
SARCELLES
Tél :
01 39 93 66 67
Site web :
www.oppelia.fr/blog/structures/oppelia-rivage/
Accueil du public :
Consultation sur rendez-vous : lundi: 09h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 - Mardi de 9h30 à 13h et de 14h à 20h - Mercredi: 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 - Jeudi: de 09h30 à 13h00 et de 14h à 20h - Vendredi de 9h30 à 12h30
Consultat° jeunes consommateurs :
Jeunes de moins de 25 ans, avec/sans entourage : sur rendez-vous.
PARIS
Site web :
naranonfrance.wordpress.com
Autre :
Les réunions ont lieu tous les lundis soirs, de 20h30 à 21h30, heure de Paris, sur « Zoom », contact par courriel pour obtenir les codes d'accès pour participer aux réunions.
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