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un jour de pluie qui donne envie de consommer

Par Profil supprimé

16 réponses


Profil supprimé - 04/11/2013 à 14h29

Bonjour Libertad, je te remercie de tes phrases qui font tant de bien et remplies de bon sens happy, tu sais je vais encore te demander conseil car je ne sais plus ou j'en suis.
Effectivement, les derniers tps je perdais pied car plus de coke, plus d'héroine, j'étais tout le tps en manque, tout le tps en craving! Le medecin m'a augmenter ma métha à 70 dc le manque physique se faisait moins ressentir mais il y avait tjrs le manque psy, fort fort...Sans compter que si je n'étais addict qu'à lhéro, ça rendrait les choses plus faciles... Il y a la coke, le crak, et la coke la coke ke je consommais chaque jours, au moins 2g (le crak était + occasionnel, heureusement je me dis avec du recul!), et ça le manque de coke est la, présent, qui se traduit par dépression, plus d'entrain, mal au cœur, dégouté de tout, une seule envie de prendre une trace, au moins trouver un moyen pour au moins une trace, le craving ki tanbourine la tête et ça aucunes substitution pour soulager le manque de coke)... Et là je ne sais plus ou j'en suis car le médecin addictologue m'a sortit que cliniquement je ne suis pas en craving, hors le médecin a du augmenter la méta à 70, dc le manque physique est parti comme je te le dis plus haut mais le manque psy et le manque de coke ne me lachait pas. Desesperée de pas avoir cette coke, je me suis jetée sur le shit, l'alcool, puis alcool, et métha que je n'ai plus vu comme un traitement mais comme un produit ds mon moment desespéré avant l'overdose (130mg de méta avalé en plus de mon traitement quotidien + 1 bouteille de vodka avalée cul sec...)...Je ne voulais pas faire de tentative de suicide...juste marre de pas avoir de produit, ne pas trouver de dealer, de ne plus reussir à pécher du cana...geste desesperé ds un moment de grand craving...Et le medecin me sort que nn je n'étais pas en craving mais nn j'ai frolé la folie. Mais c'est horrible de dire des choses telles à des gens. Je me suis sentie plus crédible, "menteuse" une fois de +,jugée, cassée sad. Mais quand on pert son entrain, on est déprimmé, on ne pense qu'au produit, ça tanbourine ds la tête, on se sent las, on ferait n'importe quoi pour juste une petite trace, le geste, le gout du produit, la sensation de chaud et d'intense bien être qui monte en nous après avoir pris la trace, quand tout ça manque horriblement, mais comment appelle t'on ça? J'y comprends plus rien, je pers mon latin, c'est horrible... Le medecin me dis que je passe de moments ou je semble déprimée, las à des moments d'intense exitation...Mais je serai restée un peu bloquée? A ton avis? A votre avis pour ceux qui me lirons? C'est vrai que parfois, j'ai l'impression "d'avoir des remontée", il suffit que je vis une situation stressante, je retrouve des sensations que j'avais sous produits ou plus désagreable, sensations que j'avais en descente de produits. Aurais je des séquelles de ma conso? La dernière fois, j'ai fais une soirée alcoolisée, le lendemain, je me sentais comme en descente de coke, mal, mal..cet état est passé 1/2h après avoir pris ma métha. Pareil, quand on est trop défoncé à l'héro (les acides aussi), on a du mal à uriner...parfois, il suffit que je sois stressée, fatiguée, je retrouve cette sensation, et ça depuis ke je me suis réveillée de mon overdose (que j'ai réussi à me coller à défaut ac de la métha et améliorée ac de la vodka!!!!!!!!). Aidez moi, éclairez moi svp. Merci des futures réponses

Profil supprimé - 04/11/2013 à 14h35

ps: je ressens encore du craving et des moments de nostalgie et envie de conso, mais j'arrive à mieux les gérer et les repousser!
Car d'avoir frolé la mort m'a été un déclic fort qui m'a fait une douche froide et qui me donne maintenant envie d'avancer, de laisser les pdts derrière moi, de m'en sortir pour de bon cette fois ci!
Je voudrai faire un sevrage métha en clinique en Mai puis partir en Inde. J'ai du mal à exposer mon projet au csapa qui me suit. J'ai peur qu'ils refusent et qu'ils ne me sentent pas prête. Mais pourtant, oui je me sens prête et motivée. Les gens, mm si ils sont médecins ne sont pas en moi...et moi seule je sais, je sens ce qui est bon pour moi...Comment faire? Dois je vraiment avoir le feu vert du scapa pour faire mon sevrage en clinique? Help me please. Je me sais encore fragile mais motivée... Merci des réponses

Profil supprimé - 04/11/2013 à 21h14

Je remets ce mail où je voulais qu'il soit placé ds la conversation, à priori j'ai fait une mauvaise manip et il a attéri comme un cheveu ds la soupe trop haut ds la conversation sad dc difficile à me lire et me suivre! Allé hop voici:
Bonjour Libertad, je te remercie de tes phrases qui font tant de bien et remplies de bon sens happy, tu sais je vais encore te demander conseil car je ne sais plus ou j’en suis. Effectivement, les derniers tps je perdais pied car plus de coke, plus d’héroine, j’étais tout le tps en manque, tout le tps en craving ! Le medecin m’a augmenter ma métha à 70 dc le manque physique se faisait moins ressentir mais il y avait tjrs le manque psy, fort fort…Sans compter que si je n’étais addict qu’à lhéro, ça rendrait les choses plus faciles… Il y a la coke, le crak, et la coke la coke ke je consommais chaque jours, au moins 2g (le crak était + occasionnel, heureusement je me dis avec du recul !), et ça le manque de coke est la, présent, qui se traduit par dépression, plus d’entrain, mal au cœur, dégouté de tout, une seule envie de prendre une trace, au moins trouver un moyen pour au moins une trace, le craving ki tanbourine la tête et ça aucunes substitution pour soulager le manque de coke)… Et là je ne sais plus ou j’en suis car le médecin addictologue m’a sortit que cliniquement je ne suis pas en craving, hors le médecin a du augmenter la méta à 70, dc le manque physique est parti comme je te le dis plus haut mais le manque psy et le manque de coke ne me lachait pas. Desesperée de pas avoir cette coke, je me suis jetée sur le shit, l’alcool, puis alcool, et métha que je n’ai plus vu comme un traitement mais comme un produit ds mon moment desespéré avant l’overdose (130mg de méta avalé en plus de mon traitement quotidien + 1 bouteille de vodka avalée cul sec…)…Je ne voulais pas faire de tentative de suicide…juste marre de pas avoir de produit, ne pas trouver de dealer, de ne plus reussir à pécher du cana…geste desesperé ds un moment de grand craving…Et le medecin me sort que nn je n’étais pas en craving mais nn j’ai frolé la folie. Mais c’est horrible de dire des choses telles à des gens. Je me suis sentie plus crédible, "menteuse" une fois de +,jugée, cassée sad. Mais quand on pert son entrain, on est déprimmé, on ne pense qu’au produit, ça tanbourine ds la tête, on se sent las, on ferait n’importe quoi pour juste une petite trace, le geste, le gout du produit, la sensation de chaud et d’intense bien être qui monte en nous après avoir pris la trace, quand tout ça manque horriblement, mais comment appelle t’on ça ? J’y comprends plus rien, je pers mon latin, c’est horrible… Le medecin me dis que je passe de moments ou je semble déprimée, las à des moments d’intense exitation…Mais je serai restée un peu bloquée ? A ton avis ? A votre avis pour ceux qui me lirons ? C’est vrai que parfois, j’ai l’impression "d’avoir des remontée", il suffit que je vis une situation stressante, je retrouve des sensations que j’avais sous produits ou plus désagreable, sensations que j’avais en descente de produits. Aurais je des séquelles de ma conso ? La dernière fois, j’ai fais une soirée alcoolisée, le lendemain, je me sentais comme en descente de coke, mal, mal..cet état est passé 1/2h après avoir pris ma métha. Pareil, quand on est trop défoncé à l’héro (les acides aussi), on a du mal à uriner…parfois, il suffit que je sois stressée, fatiguée, je retrouve cette sensation, et ça depuis ke je me suis réveillée de mon overdose (que j’ai réussi à me coller à défaut ac de la métha et améliorée ac de la vodka !!!!!!!!). Aidez moi, éclairez moi svp. Merci des futures réponses

Profil supprimé - 05/11/2013 à 15h13

Pour résumer mes 2 derniers msg, j'ai perdu totale confiance aux médecins et personnel soignant et censés de m'aider ... je me sens mise la tête sous l'eau à la plupart de mes rdv et la plupart du tps que j'entame un suivi ...

Profil supprimé - 07/11/2013 à 16h49

Slt Libertat, je te remercie de ton msg qui me remonte carrément le moral. Pour répondre à tes questions, ce médecin, je ne l'ai vu que 1 fois avant mon overdose (elle rentrait de vacances) et je ne l'ai revu que seulement lundi dernier (elle était repartie en vacances et elle rentrait à nouveau), pour tout te dire, elle ne me connait pas et elle avait l'air à peine au courant de mon dossier, et décidée à me remonter les bretels sérieux...car j'avais fait une overdose...et ça l'a agacée royalement! Je suis arrivée ds la salle d'attente, elle a ouvert la porte et elle me dit, allez y, j'arrive très sèchement, ni bjr, ni m..., déjà je me suis dis ça commence bien! Ensuite elle est arrivée après m'avoir fait poireauté ds son bureau, s'assoie, me fixe et elle me dit "alors?",d'un ton glacial, et j'ai eu envie de lui répondre "alors quoi?" mais j'ai pas osé et mal à l'aise, je me suis mise à begayer! Oui comme tu le dis, il y en a beaucoup qui croient avoir le pouvoir et qui sont ds la réprobation et s'amusent à descendre le patient. Je me demande si ds leur tête, pleines de jugements, on est pas le petit drogué dc débile!!!!! Enfin, tu peux relire mes msg depuis le début, ce n'est pas la première fois que je me fait descendre par du personnel soignant qui croient avoir le pouvoir. Et hélas ça m'a fait reculé, je me retrouve à nouveau seule avec mon envie de consommer qui me martèle la tête. De plus, je redécouvre les tristes journées d'automne, l'ennuie...Sentiment qui m'était devenu lointain car depuis pratiquement 2 ans, je vis ds ma bulle par les produits, je "noyais l'ennuie en consommant, en consommant de plus en plus et dès que l'ennuie ou une contrariété pointait son nez, je fuyais en consommant, en début de mois je consommait à ma guise, et en fin de mois, moins de sous dc c'était la galère du manque, et après je me suis mise à me mettre des découverts pas possibles, à prendre de l'argent que j'avait de côté, comme je disait ds les autres msg, j'ai été jusqu'à voler pour fuir le manque et pouvoir consommer et il m'en fallait tjrs plus et encore plus...Le produit est un drôle de compagnon de galère, il nous renferme ds un paradis artificiel, ensuite il ns devient obligatoire pour pas être malade, et nous oblige de tristes comportements tout comme toi, dont je ne suis pas fière. Et si on a pas notre dose, en tout cas ça m'est arrivée pleins de fois, on remplace par l'alcool, les anxio, les antidépresseurs, les speaces cakes et j'en passe, et j'en passe...Tu sais à un moment, je consommais de la md ts les jours en plus de la c, de l'héro,je passais mon tps à me faire des traces et à dormir, à revasses, à me sentir amoureuse de tout et tt le monde, la md aidant mais la descente de tout ça était salée dc j'en reprennais dès que je sen tais les premiers signes de descente se faisais ressentir, et pour m'accheter ma dose, quand j'en avais plus, j'étais prête à tout retourner chez moi pour trouver un billet. Avec du recul, je suis descendu bien bas, et le pire c'est que j'ai du mal à faire le deuil du pdt, de la défonce... Bon je ne vais pas refaire l'histoire, mais aujourd'hui, oui, je veux continuer à avancer, et tt comme toi, j'aimerai un jour, quand je serai clair et en paix avec tout ça, moins fragile, j'aimerai aider les autres, les aider vraiment, en les encourageant, en parlant, en leur rappelant que effectivement on peux avoir des fragilitées qui nous mènennt ds la dépendance mais que ça n'empêche pas qu'on est des gens bien. Oui, je pense que j'ai des fragilités, mais que je suis quelqu'un de bien, de tenace, de courageux, de volontaire, de disponible pour les autres...Oh c'est vrai que c'est dure en même tps d'énumérer ses qualités mais celles que je viens de citer, je pense les avoir. Oui tu as raison, il faut cntinuer à avancer, et ne pas se laisser abattre par des soi disant personnel soignant qui se croient tout permis et qui oublient le respect des gens! Il faut que je me ressaississe là, maintenant. Heureusement que je travaillais ce matin car je me suis surprise à avoir envie de MD, pas top... Heureusement que j'ai mon taf qui me plait, et ma petite famille de chat qui est ma motivation et qui me donne des responsabilités. Ma petite famille de chat va bien, ils font des bétises aujourd'hui, lol! Aussi ils grandissent et deviennent de beaux chats. Cet après'm, j'ai joué avec eux,ils sont venu me faire un gros calin, bref ces petits chats m'offrent des moments des paisibilités ou j'oublie tout, de vrais petits rayons de soleil

Profil supprimé - 08/11/2013 à 10h19

Bonjour Libertad !

Merci pour ce message à Lilou, merci pour votre soutien aux autres aussi. Belles paroles que les vôtres !

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 27/11/2013 à 15h03

Bonjour Libertad,
Dsl pour ma réponse tardive, ton dernier msg date du début du mois, et on est déjà à la fin du mois, déjà! C'est vrai que "mes mésaventures" avec le scapa m'ont vraiment pris la tête...et m'ont même fait douter de moi. Mais oui tu as raison ds ce que tu écris, la prhrase d'Abraham LINCOLN, enfin tout ce que tu me dis au début de ton msg... Oui, cette phrase serait bonne à être lue par tous ces référents qui nous parlent mal, et prennent apparement du plaisir à mettre les gens minables. Malgrès tout, après cette mauvaise expérience de plus avec le scapa de Niort, il va me falloir du tps avant de refaire confiance à de nouveaus psy, référents, médecins. Aujourd'hui, j'ai arrêté mon suivi avec le scapa d'ailleurs. Je suis suivie par un médecin de ville qui a l'air très compréhensif sur mon histoire. Par-contre, je ne sais pas si j'ai envie de faire un suivi psy. Est ce que ça sert à quelque chose à ton avis? A votre avis pour ceux qui me lirons. Sinon, j'ai du mal à me faire à ma nouvelle vie, vie sans consommation, et dc je m'ennuie, je tourne en rond :'(. Je sais, il va falloir que je me secoue. Dans un premier tps, je me suis inscrite au sport, ce qui me fera penser à autre chose, me défoulera, et me fera passer du bon tps. Après oui en ce moment, j'ai du mal, j'ai l'impression d'être renfermée dans une petite vie quotidienne, étriquée, classique, totalement ennuyeuse. Mais finalement tu as certainement raison Libertad, c'est peut-être mon regard qui est ainsi sur ma vie...! Ce qui est le plus dur, c'est que j'ai du mal à me bouster à faire des choses, à me motiver. Allé oui il faut que je me mette "un coup de pied au derriere" lollll, et oui je suis d'ac, avonçons ensemble!

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