Profil supprimé - 04/12/2014 à 23h17

La meilleure solution, pour ton cas.
C'est de commencer, d'avoir un traitement de Méthadone selon ta consommation.
Consulte ton médecin traitant, pour te renseigner ou pour savoir, où se procurer ce produit de substitution.
Je te conseille La Méthadone car c'est le plus efficace que le subutex. (Traitement pour l'héroïne).
C'est Méthadone (plus efficace) ou Subutex (moins efficace, selon personne).

Profil supprimé - 08/12/2014 à 23h55

Bonjour,

Un conseil : ne pas culpabiliser si tu n'y arrives pas tout de suite. N'importe qui avec ton vécu, tes expériences, ton passé, aurait des difficultés à se sevrer, mais c'est tout à fait normal. Je dirais même que dans cette situation ce qui serait anormal... ça serait d'arrêter !

Il ne faut surtout pas penser que si tu n'y arrives pas, ce serait par manque de volonté, ou parce que tu es une mauvaise personne; Si tu n'arrives pas à arrêter, c'est avant tout parce que tu as une dépendance au produit, et ça n'importe qui à ta place éprouverait les même difficultés que toi.

Personnellement c'est une des chose qui m'a aider à arrêter la cigarette et le Subutex, donc j'espère que cela pourra t'aider à ton tour

Concernant le sevrage, j'ai pu le constater par moi même, il est presque plus simple d'arrêter un opiacé que la cigarette. Cela peut paraître étrange, mais en effet, la dépendance psychologique dure moins longtemps (2 semaines, contre plusieurs mois avec la cigarette !).

Ensuite la dépendance physique, finalement il s'agit plus de symptômes ressemblant à une grosse grippe (froid, sueurs, diarrhés, etc.). En fait ce qui est dur c'est d'arriver à accepter d'être un peu malade sans forcement pouvoir faire quelque chose pour se "soigner". Mais c'est plus simple de ne pas rechuter quand on se sent très malade plutôt que quand on se sent presque guéri. De plus je ne saurais pas dire si ce sont les symptômes de manque qui ont diminué avec le temps, ou si c'est moi qui me suis habitué aux symptômes.

Sinon, personnellement j'ai fait en sorte de ne pas trop prendre de psychotropes. En effet lorsque j'ai arrêté le subutex, quelques jours après, malgré les symptômes physiques, j'ai réussi à retrouver une certaine forme de joie de vivre, comme si une partie de mes émotions était resté endormie.
Finalement c'est cette forme d'optimisme qui m'a permis de ternir jusqu'au bout.