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Vos questions / nos réponsesUn témoignage: parce-que j'ai goûté au paradis artificiel en me connaissant mal, surtout en fermant les yeux sur mes difficultés (pas de taf, grande timidité, pas de projets qui se concrétisent, trop timide et à ce moment, me cachant dérrière la fumette, l'alcool) et parce-que voulant paraître cool et pas trop sage et fun, j'ai attéri comme par-hasard (il n'y a pas de hazard) ds les soirées "no-limit" où une poudre blanche venue droit de Colombie était proposée en mode buffet à volonté.
J'arrive, j'osais pas parler, ni sourire et était en "mode coincée complètement replié sur soi-même, et obnubilée par cette poudre magique (que je voulais goûter une fois ds ma vie, pour "mourir moins bête soit disant", et ça m'a été largement proposé. J'ai largement profité en me disant au départ (pfff c'est la dernière, c'est la dernière, après encore une dernière pr la route, oh allé je me laisse faire et après ouai je me laisse faire, amusons nous et pk pas tps en tps ds les soirées).
Puis effet magique d'être à l'aise, d'oublier ou assumer ses pb, de légèreté, d'aimer tout le monde enfin bref envie de foncer ds la vie et une nouvelle assurance dans ma façon d'être). Potion magique. Sf que je ne m'appelle pas Astérix et je suis encore moins un personnage de dessin animé. La C, une soirée, c'est tout, 2 soirées et j'arrête, 3 soirées et on verra, allé on refait une soirée et on achète, allé non je m'en fout qu'il y en ait ou pas je viens (sauf qu'il n'y avait pas de C et qu'une envie, ça, car depuis la dernière soirée avec cette compagne "je vends du rêve", déprime, mal au cur, démotivation totale, plus envie de rien, bref dépréssion totale, pas anticyclone, plutôt même cyclone....
dc j'ai couru après, à la place, une jolie poudre couleur sucre brun que je m'était jurée de jamais touché, et ben non erreur, raté, allé pour 1 fois c'est sans risque. Plongez ds un tsunami d'eau bleue et chaude, la vague sera peut-être jolie mais tout aussi dangereuse et destructrice (oh là là quelle allusion :S, ou alors plongez ds une mer chaude et bleue, turquoise, transparente mais que vous savez avec de mauvais courants ou infesté de requins...). Bah voilà, j'ai laché mes bonnes résolutions, j'ai été attirée, j'ai essayé, j'ai plongé et replongé, essayé de lutter contre le courant pour regagner la rive "de ma vie sans ça" mais le courant est très fort et... attirant, et ... collant, et marécageux.
Non après la C, puis je n'ai plus envie de prononcer ni d'écrire ce mot mais juste la 1ere lettre, la H.(pas envie de prononcer ni d'écrire le mot mais si j'en voyais je sais que ça pourrait être, "allé pr une fois, c'est pas une rechute, ça me permet d'être posée où de gérer une descente). Bah je dis ça car je ne sais plus où j'en suis, je me comprend plus, je me dis que je suis folle, ça me fait peur, je prends que "du bon tps ds la défonce", ça craint.... Parce-que la coca (pr pas écrire le mot en entier car j'aime pas, car j'en ai parlé à des psy, médecins et etc, etc; j'aurai tué quelqu'un, le regard qu'on posait sur moi, c'était pareil. J'étais le caspsychiatriqueobsédéparlaCquiétaitresterbloquéetquimanquaitdematuritéetdevolontéenfinuncasperduetchiant dc avant j'ai mis du tps avant de parler de ça, après, j'arrivais à en parler, après j'ai été "ds la prison des cures trop géniale de desintox à la noix ou les psy sont architropoverbokés ou en mode "y en a marre de 1000 fois la même chanson enfin bref). A un moment je voulais arrêter tout, j'ai éssayé, puis découragement et le 1er week-end de permission en dehors des locaux vénéneux du centre-prison où on était fliqué jusqu'à faire la moindre course et on était à la merci des éducateurs et leur bon vouloir de nous emmener faire des courses, acheter une tablette de choco comme des clopes (les clopes, dure sans quand on arrête le shit, la vodka et le rhum, la beuh, la coke, l'héro, le crack, la md d'ailleurs rien quand on dit k'on a pris tout ça, les médecins comme les psy nous regardent d'abord comme le cas soc, après comme un bandit, après une sorte de terroriste pr enfin faire comprendre que "c'est simplement désespéré", et effectivement, de s'entendre dire qu'on est trop nul et minable, bah ça décourage et donne envie de prendre son dealer comme super psy de confiance... Enfin, déjà, une contrariété par-ex fait allumer une clope ou bouffer du chocolat. En cure, ah ça, au début le queman (et je bouffe du chocolat et rien d'autre car étrange comme ça peut-paraitre, c'était ce qui me paraissait encore le plus humain et rassurant et c'était presqu'un un acte de survie lol je plaisante). Une contrariété et sensation d'être nulle ne donne que l'envie de se venger sur ce qui est bon et réconfortant. Et si bien qu'à une étape, le manque physique est parti, reste le manque psy qui reste, qui titille et une addition de contrariétés et de paroles rabaissantes, bah, faite l'équation! Donc découragée, et en culpabilisant ou en me mentant à moi-même, je courrai et achetait mon gramme, après lacuresencéeprarreter.
Et je voulais ré-arrêter sans le vouloir, m'était fixé un ultimatum ds un déménagement loin pr du taf dc ce qui couperait les contacts. Et remanque, et ressayé de trouvé une solution pr avoir ce qui fallait, que des plans shit où soirées alcool. Alcool ne calmait pas l'envie, et je me resservait jusqu'à pas possible pour essayer de compenser, pareil pr le shit, jusqu'à un moment j'avais l'impression que ça ne me faisait plus d'effet du tout, mais sans ce n'était pas jouable, mais ça ne me suffisait pas.
Depuis mon déménagement, j'essaye par n'importe quelle soluce de remplacer ça...Je m'ennuie de "ça", je traine, je ne pense qu'à "ça", j'en rêve la nuit, j'ai personne à qui en parler, ni n'y arrive à en parler... Et je suis arrivée à mes fins, je remplace l'un par de Ethylphenidate où des trucs bien chimiques tant que ça défonce (effets proches de la C) par-exemple...ça m'énerve car je ne peux m'empêcher de tout faire pr consommer, pr trouver un moyen et me sait capable de prendre tout et n'importe quoi et d'un autre côté je voudrais arrêter, ou alors juste de me contenter tant en tant ds une soirée. Bref je sais plus, ça m'énerve.
Mais vlà je voudrais juste dire si vs avez l'occasion de gouter à des trucs à paradis artificiel, fuyez tant qu'il est tant car on s'en sort jamais vraiment ou difficilement et on se sent très seul. Je ne sais plus où j'en suis, je me sais capable d'aller trop loin hors je voudrais arrêter ac ça, parfois j'ai pas envie, parfois je culpabilise, parfois je me dis tant pis, parfois j'en ai marre de me caché par peur de décevoir ou "faire semblant", parfois j'arrive plus à m'arrêter, parfois j'arrive à me raisonner bien que...Et parfois j'aurai envie de revenir en arrière, et que tout ça n'est jamais existé.Je me sens en contradiction, ou simplement à court de volonté.
J'espère que ma tartine n'a pas saoulé.
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