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Bonjour,
Nous vivons ensemble depuis dix ans. Il m’a caché son addiction pendant 3 ans. Il n’a jamais été heroinomane. Direct avec le sub en injection depuis plus de 20 ans.
J’ai tout essayé avec son aval pour qu’il le prenne en subli et diminue les doses. Au départ ok. Puis en cachette shoot.
Il a fait deux erisipeles. Et un staf qui a failli entraîner une septicémie. Sauvé in extremis. Puis une spondilodicite....
A chaque fois il dit c’est fini j’arrête. Mais il reprend toujours.
En tant qu’artisan plombier il rame. Oublie tout, n’est pas organisé, perd beaucoup de choses.... il n’est pas opérationnel et dors très mal. Assis la tête pendante.
Perso je suis à bout. Je pense que ça lui enlève une grosse partie de ses capacités intellectuelles et de sa motivation.
Ses mains sont énormes. L’hiver il ne peut plus rien toucher tellement elles lui sont douloureuses. Aucun infirmier ne peul piquer. AUCUN. La seule possibilité est la mise en place d’une voie centrale.
Je suis inquiète. Ai je tort ? Lui me dit que oui.
Mon angoisse est de le retrouver mort.
Qu’en pensez vous ?
Ps : j’ai tout essayé. La méthode compréhensive. Les rdv avec divers addictologues ( le sublilingual ne l’intéresse pas). La menace de le quitter. Etc etc
Merci de nous aider, nat
Bonjour Nat,
Oui vous pouvez être inquiète malheureusement parce que le subutex contient des excipients qui bouchent le système veineux. Je ne sais pas si cela a déjà été évoqué avec des médecins mais il y a par contre des génériques du subutex dont les excipients sont peut-être moins délétères pour sa santé en cas d'injection.
Quant au fait d'être attaché à l'injection c'est une forme d'addiction en soi. Il pourrait cependant en discuter avec un psychologue dans un centre d'addictologie pour travailler autour de cet attachement qu'il a. En parler est important pour qu'il puisse se décoller de ce qu'il fait et commencer à envisager de quitter cette pratique. Même s'il ne veut pas arrêter cela aujourd'hui, peut-être peut-il au moins accepter d'en parler tranquillement avec un tiers neutre ?
Enfin si là où vous habitez il y a une association d'usagers de drogues ou même un groupe de parole au centre d'addictologie, peut-être pourrait-il parler avec des usagers qui en sont passés par là ? La parole d'anciens injecteurs qui ont réussi à arrêter pourrait peut-être l'aider aussi...
Quant à ce que vous vivez vous-même, cette inquiétude, cette angoisse, y a-t-il quelqu'un pour vous aider ? Cela mériterait que vous puissiez en parler.
Cordialement,
le modérateur.
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