Je propose de remettre ce texte en en-tête du nouveau forum, quitte à se répèter, à mon sens, on n'est jamais trop informée.

[*L’usage de drogues pendant la grossesse*]

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Les connaissances actuelles}}

Les recherches concernant la consommation de drogues pendant la grossesse se multiplient mais on ne dispose pas encore aujourd’hui de toutes les données sur le sujet. Le caractère délicat du sujet, les données déclaratives, les consommations multiples, les échantillons restreints sont autant d’obstacles à ces études.

Dans ces conditions, la prudence est de mise et il est recommandé de s’abstenir de consommer des drogues (alcool, tabac et médicaments compris) durant la grossesse et l’allaitement.

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Impact des conditions de vie}}

Les effets propres à certaines drogues nuisent au développement du fœtus et peuvent entraînent des séquelles irréversibles. Toutefois, ce sont les mauvaises conditions de vie de la mère (dues notamment à sa précarité et à son isolement) et l’absence ou l’insuffisance des soins qu’elle reçoit qui sont à l’origine de complications durant la grossesse et après.

Lorsque la femme enceinte consomme des drogues, il est par conséquent primordial qu’elle puisse trouver un interlocuteur dans le corps médical avec lequel elle pourra évoquer ses consommations et qui pourra organiser le suivi de sa grossesse. Il a été démontré qu’un suivi des femmes enceintes consommatrices de drogue prenant en compte les dimensions médicales, sociales et psychologiques, améliore considérablement le déroulement de la grossesse et de la naissance, favorise la construction du lien entre la mère et l’enfant ainsi que leur devenir.

{{Les réseaux de professionnels pour femmes enceintes usagères de drogues}} :

Quel que soit le produit consommé et d’autant plus s’il s’agit d’un produit illicite, il peut être difficile pour une femme enceinte de trouver un interlocuteur avec lequel il sera possible d’évoquer sa consommation. Devant ce constat, des professionnels de diverses disciplines (pédiatres, sages-femmes, gynécologues, infirmières, assistantes sociales, éducateurs, psychiatres…) soucieux de mieux accompagner les femmes enceintes consommatrice de drogues, se sont regroupés en réseaux. Ces réseaux œuvrent pour une meilleure prise en charge des ces femmes et pour faire évoluer le regard que l’on pose sur elles. Contacter l’un de ces réseaux permet une prise en charge globale et cohérente (médicale bien sûr mais aussi sociale, psychologique…), avec la certitude de rencontrer des professionnels parfaitement informés et bienveillants.