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Vos questions / nos réponsesBonjour,
Je voulais vous raconter mon histoire et savoir ce que vous en pensez. Voila sa fait maintenant 1 ans et demi que je prends la cocaine. Un jour, jai donné l'idée à mes amies, je voulais essayer. On vivait la nuit , on ne passait pas un jour sans sortir. On ne vivait plus chez nous, on etait deja en dehors de la realité. Elles avaient 24 ans jen avait 19. Elles fumaient pas de cigarette que des joints,, sa allait de 10 joints à 20 joints minimum (shit, beuh royale en indienne peut importe). Moi avant de les connaitre je fumais pas, jai commencé par les soufflette, 10 de suite bref la defonce etait notre vie mais on le faisais sans y penser. Jai finis par trouver de la cocaine. J'avais pris 5gr. On les a fini. Javais jamais connu sa. Cetait un truc de dingue on se disait toute les verités accompagné de musique et d'alcool cetait parfait. On etait tellement defoncer. qu'on concratait la machoirs etc bref je vous apprendd rien. Puis jai trouvé un taff je rentrais tout les 3 semaines et à chaque fois meme rituel. On rencontrait pleon de gens qui en prenait, cetait tellement simple den avoir. Je me debrouillais toujours, personne avait les contacts a part moi. Ensuite tout sest deteriorer dans nos vies. Elles m'ont fait croire plein de xhose alors quelles m'ont jamais aimé. Quand on a finis par rentrée chez nos parents, toujours amies on se voyait xhaque soir et chaque soir je trouvait les sous mour en avoir 1 a 2g par jour. Je faisais tout sa pour elle, je me considerais pas comme accro, je leurs donnait meme les restes pour chez elle. Puis notre amitié sest effondrer, une dispute de drogue cree par elle. Sa fait quelque mois qu on se parle plus et je suis amie avec une anciee amie à elles qui en prends aussi depuis tres longtemps. Le meme scenario se produit chaque soir on tappe. Cest de pire en pire, mes probleme dans la vie quotidienne narrange rien. Jai essayé darreter den prendre mais toute les choses de lannee derniere sont remonté, je me mettais à pleurer dun coup. Du coup jen ai repris. Maintenant je me pose solo et je tappe sans penser aux consequence. Avant jarrivait pas a taper solo maintenant je le fais et je me dis chaque soir faut que jarrete cest pas une vie, je me tue lentement. Je sais que je suis accro mais jarrive plus à arreter je me dis sans sa jarrivetais pas a tenir.
Ah oui jai voulu essayé dautres drogue md, extasy . jamais de crack par contre. Et meme les joints je sais pas les rouler. Jai fait tous à lextreme jusqu a me faire vomir a cause de la defonce de lalcool. Mais la cocaine est la seul defonce que jadore, cest mon truc. Comment faire pour arreter ? Jai tous pour etre heureux meme mes proches l on su et m on aider à decrocher enfin cest se qui pense. Jaimerais tellement y arriver pour eux. Mais je serais toujours dependante. Un vraie combat contre mes demons. Cest des consequences de ple de xhose qui m ont mener à sa. Jaime peut etre trop la defonce ...
Bonjour Titouille,
Dommage que vous n'ayez pas eu de réponse jusqu'à présent ! Nous espérons que celle-ci pourra relancer la discussion.
Si nous comprenons bien, vous aimeriez arrêter car vous voyez bien que cela vous sert un peu de refuge et que c'est systématique. Vous considérez que sans la cocaïne "vous ne pourriez pas tenir". Vous avez essayé d'arrêter mais vous n'y arrivez pas. Tout le négatif que vous tenez à distance grâce à la cocaïne semble remonter. Vous vous retrouvez à pleurer d'un coup et vous avez probablement aussi à ce moment-là le moral au plus bas.
Alors oui, nous vous le confirmons si vous en aviez encore besoin : vous êtes accro à la cocaïne. Dès que vous arrêtez vous voyez surgir des idées noires et, malheureusement, pour arrêter la cocaïne cela risque fort d'être un coût que vous allez devoir endosser. Autant la cocaïne stimule les centres du plaisir, autant son arrêt provoque une forte morosité voire une dépression et tout ce qui va avec (humeur négative, irritabilité, fatigue...). Mais bien entendu c'est aussi transitoire ! C'est une réaction du cerveau habitué à la cocaïne et il lui faut un peu de temps pour reprendre le pouvoir et rétablir l'équilibre.
Mais surtout, Titouille, pour arrêter et réussir à tenir vous pouvez être aidée par des professionnels des addictions. Ils vous aideront à passer la phase "noire". Ils vous aideront à ce qu'elle soit un peu moins profonde et dure moins longtemps. Ils vous aideront aussi à mettre en place ce qu'il faut pour éviter d'en reprendre et replonger. Ces professionnels peuvent vous recevoir gratuitement dans le cadre des consultations d'un Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Notre service peut vous donner les coordonnées du CSAPA le plus proche ou le plus pratique pour vous.
Cependant Titouille, c'est le dernier point que vous soulevez, il faudra que vous déterminiez dans quelle mesure vous êtes prête à faire cela pour vous et non pour les autres. Il faudra que vous travailliez aussi sur ce paradoxe apparent où d'un côté vous aimez cette drogue mais de l'autre vous savez que vous ne pouvez pas continuer comme cela, que vous n'y avez pas intérêt. Comment renoncer à quelque chose que vous aimez ? Comment accepter de plonger pendant un temps dans la dépression parce que vous avez arrêté ? Quels sont vos motivations pour arrêter ?
Toutes ces questions vous pouvez aussi les travailler avec les professionnels d'un CSAPA. C'est-à-dire que vous n'êtes pas obligée de prendre rendez-vous uniquement parce que vous voulez arrêter. Vous pouvez le faire aussi pour toutes les questions que vous vous posez dès à présent, pour parler des hésitations qui vous habitent et de vos peurs peut-être aussi.
Alors, n'hésitez pas à nous appeler pour en parler et trouver le CSAPA le plus proche !
Bien cordialement,
le modérateur.
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