Par chat
Chattez avec
Drogues Info Service
Vos questions / nos réponses
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesChattez avec
Drogues Info Service
Drogues Info Service répond à vos questions
Vos questions / nos réponsesBonjour, j’ai déjà fais un post sur mon addiction à la cocaine mais je voudrais aussi parler de celle au cannabis que l’on considère comme une drogue « douce », pour moi ce n’est pas le cas cette addiction n’a rien de doux et qui est aussi toléré dans la société on va dire, si on fume c’est pas « grave » les gens accepte c’est beaucoup moins tabou que la cocaine par exemple donc c’est extrêmement facile de devenir addict et on s’en rend pas compte du tout c’est très vicieux
Déjà il faut savoir que ma mère a rencontré en 2006 mon beau père qui fumait et faisait pousser du cannabis, j’avais 9 ans je crois.
Je ne savais pas ce que c’était je n’étais même pas consciente que c’était une drogue tout ce je savais c’est que je ne devais pas en parler, ça devait rester secret.
Puis à mes 13 ans je deviens amis avec des personnes qui fume, dans mon collège c’était bien vu de fumer c’était « cool » o. était accepté dans les groupes des « populaires » et puis c’était anodin parce que de toute façon on ne peux pas mourir d’une surdose de cannabis, on peut faire un bad (on appelait ça une crise blanche) mais ça ne tue pas et puis c’est une plante c’est naturel ça peux pas faire de mal. Et beh si j’avais su.
Donc à 13 ans je fume pour la première fois, j’apprécie pas forcément, ça ne me rend pas vraiment sociable au contraire ça me renferme, j’ai l’impression d’avoir la tête qui tourne et j’ai juste envie de dormir. Je fume occasionnellement après ça, quand je vais en soirée et encore on en m’invite pas beaucoup.
15 ans je rentre au lycée, le cannabis est vraiment banalisé et tout le monde fume, je sympathise avec une fille avec qui je vais commencer à fumer pendant les pauses, recrées et midi et là je commence à fumer toute seule chez moi ce que n’étais pas le cas.
Pour en avoir à disposition pas de problèmes , comme j’ai dis mon beau père fais pousser donc je me sers dans ses réserves, pratique. Je consomme de plus en plus, je sèche les cours pour fumer chez mon amie, je me réveille et je fume directement, ça remplace les cigarettes je ne fume presque plus que des joints de plus en plus dosé aussi. Vu que j’en ai à disposition chez moi pas trop de problème de manque jusqu’à ce que il n’y ai plus de réserve. Je dois acheter et inventer des mensonges pour avoir de l’argent ou alors voler ce que je fais je me débrouille toujours. Je commence à connaître ce manque horrible, on ne pense plus qu’à ça on passe des heures à trouver une solution pour en acheter je pouvais devenir vraiment folle à des moments si je fumais pas je devenais agressive j’étais beaucoup trop irritable, je retournais ma chambre et ma maison pour essayer de trouver une ou deux miettes et pouvoir me faire un joint c’était terrible. l’addiction et le craving de cannabis n’est vraiment pas anodin et est presque aussi fort que les drogues dites dures voir même autant j’ai vu des gens réussir à se sevrer de la coke mais impossible pour eux d’arrêter le cannabis vraiment on ne se rend pas compte du mal que ça fait et même au niveau psychologique ça fait d’énormes dégâts, j’y viens d’ailleurs.
Après le lycée je continue à traîner avec un groupes d’amis qui fume aussi, des garçons de ma ville et je suis la seule fille à être dans le groupe. J’avais un bon surpoids au collège, jamais je n’ai attirer l’attention de garçon et là pour la première fois des garçons m’accepter et me regardait même si c’était juste en tant qu’amis ça m’a donné confiance en moi, je me sentais protéger et j’avais l’impression d’avoir une sorte de pouvoir parce pas mal de filles étaient intéressées par eux et voulait s’en rapprocher mais c’était à moi qu’ils se confier, moi à qu’ils voulaient voire. moi qui trainas avec eux, enfin j’étais avec les gens « cool » que tout le monde appréciais et respectaient. Mais ces mecs là fumaient beaucoup, on faisait que ça y’en a un qui a commencé à vendre, puis un autre a eu une maison du coup on pouvait fumer chez lui sans soucis enfin c’était tellement banalisé. Et dans ma tête c’était une complétion aussi, celui qui fumera le plus gros joint et qui fumera le plus de grammes par mois sera le plus respecté donc j’ai commencé à faire des joints énormes entre 0,8 et 1g et logique la tolérance à augmenter il en fallait toujours plus du coup il fallait que je. vole ou que j’en achète encore plus souvent tout mon argent aller la dedans et j’ai commencer à être à découvert jusqu’à mon premier emploi. Mais pareil tout le monde fumait la bas, on fumais avant d’embaucher, pendant notre coupure l’après midi, le soir sur notre lieu de travail à la débauche personne considérait ça dangereux ou comme une drogue ont oublié même que c’était illégal on fumait au volant c’était vraiment trop banalisé.
Et la arrive la période où je vais encore plus tomber dedans que je le suis. Je me mets en couple avec un dealer mais pas un petit dealer, on avait jusqu’à 8 ou 10 kilos des fois quand on a commencé a habitait ensemble. Avant ça il faisait son traffic dans son garage chez ses parents, il débauchait à 12h et il rentrer et passait la journée dedans avec ses potes à fumer et à vendre. Le pire c’est que c’est quelque chose qui m’a attiré chez lui, déjà ça veux dire avoir du cannabis à volonté et puis c’était gratuit je lui demandais il m’en donner c’était génial dans ma tête. Pendant 3 ans c’était la belle vie, plus de problèmes financiers conso h24 je n’ai pas passer 1 journée sans pouvoir fumer un joint en 3 ans. Les derniers mois de notre relation je consommais 100g par mois, c’est énorme.Puis il y’a eu le confinement, pas de travail pendant 2 mois je passais mes journées à fumer c’était devenu un réflexe je faisais le ménage, j’allais à la douche, avant de manger, après manger, tout était prétexte pour fumer un joint et mon ex ne m’aidait pas il finissait un joint et il en roulait un autre directement après et moi je le suivais. Jusqu’à que je commence à faire des grosses crises d’angoisses après le premier confinement. Phobie sociale, impossible de sortir plus possible de travailler, avec mon ex ca commençait à être la fin on s’entendait plus enfin bref depression. Je pensais que c’était que ca puis quelque temps après la rupture j’étais vraiment tres mal j’avais que des idées suicidaire tout le temps et hop, un diagnostique tombe je suis bipolaire. Bipolarité qui a était , pas déclenché parce que je le suis depuis petite et j’ai des comorbidités mais d’après mes psy c’est à cause du cannabis que la maladie s’est vraiment accentué et qu’elle a exploser on va dire. Je remets pas ca entièrement sur le cannabis, après ce diagnostique on s’est rendu compte avec ma mère que ca expliquer beaucoup de comportements que j’avais depuis l’enfance donc c’était déjà la mais le fais de fumer autant a pousser la maladie et l’a en quelque sorte déclenché donc OUI le cannabis est DANGEREUX même énormément psychologiquement il fait énormément de dégâts après ma rupture, plus de contact, devoir payer se retrouver parfois à sec, je suis descendu de mon nuage et j’ai re vécu le manque horrible. jusqu’en 2023, la raison qui m’a fait arrêter est pas top mais j’ai commencé à consommer de la cocaine régulièrement et niveau budget ça commencé à être chaud là cannabis plus la C et quand j’avais de l’argent je préférais acheter de la c plutôt que du cannabis. du coup j’ai arrêter d’en acheter du jour au lendemain, j’arrivais à me faire dépanner 3/4 joints par des potes de temps en temps mais j’ai pas ressentit de manque en soit. Juste quand j’étais en descente de coke je me disais qu’un petit joint ce serait cool mais sans plus j’avais plus cette envie irrépressible de consommer. J’ai réussi à totalement m’en passé alors que dans ma tête j’étais partie pour fumer jusqu’à la fin de ma vie je ne me voyais vraiment pas arrêter et maintenant ça fait depuis janvier que je fume plus mis à part deux ou trois joints qu’on me dépannait mais peut être une fois tous les 2 mois et la depuis avril je crois pas un seul et j’ai 0 manque je n’y pense pas du tout si on fume devant moi ça me fait strictement rien j’ai plus aucune envie. même en soirée ou festivement ça me dit plus rien même si tout le monde fume autours de moi fais je m’en fous totalement.
Si j’ai réussi à arrêter et que je ne ressent plus aucun craving ou manque croyez moi vous pouvez y arriver je suis pas plus forte que vous j’ai pas plus de mental ou quoi que ce soit les premiers jours sont dur mais ça dure une semaine même pas et après c’est une libération vraiment ça change tout et croyez moi la vie n’est pas mieux avec du cannabis au contraire et elle est encore mieux sans
Vous n'êtes pas encore inscrit
Inscrivez-vous
Vous êtes déjà inscrit
x