Profil supprimé - 07/09/2016 à 15h58

Ne t'inquiète pas pour moi, j'en ai pas de tout envie et je suis prudente. Concentre toi sur toi. T'as que 16 ans, la vie devant toi. C'est normal que se soit difficile d'y aller ou t'appeler mais courage tu peux y arriver ! Ils peuvent que t'aider la dedans.

Profil supprimé - 11/09/2016 à 21h44

Merci June18 de m'encouragé. Je m'en veux déjà assez comme ça de pas y arriver. Presque tous les jours, je passe devant mais j'y arrive pas à rentrer dedans, non je continue mon chemin. Je suis pas assez courageuse et je me sens différente de mes potes du lycée. Plus ou moins mature je sais pas mais différente. J'ai encore envie d'en finir ça va pas je déprime trop

Moderateur - 12/09/2016 à 13h17

Bonjour Lyllia,

De quoi avez-vous peur au juste en entrant dans une Consultation Jeune Consommateur ou une maison des ados ? Vous ne serez pas jugée et les personnes qui vous rencontreront auront surtout le souci que vous vous sentiez moins mal, moins "différente". La déprime c'est un effet de la cocaïne, la contrepartie de l'euphorie. Réagissez !

A la rigueur allez-y avec une copine et faite comme si c'était pour elle que vous y alliez en premier lieu. Comme ça au moins vous connaîtrez déjà les lieux et les personnes qui y travaillent.

N'hésitez pas à appeler notre ligne également, elle est ouverte toute la journée de 8h à 2h, c'est gratuit et confidentiel.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 15/09/2016 à 14h04

Bonjour Modérateur.

J'ai surtout peur du regard qu'ils peuvent avoir sur moi. Peur de ne pas être à l'aise, de pas être à ma place. J'y arrive pas. J'arrive pas à réagir je déprime trop. Je sais c'est vous qui avez raison il faut que je réagisse. Merci je vais essayer votre idée et appeler me fait peur pour ça aussi.

Moderateur - 15/09/2016 à 14h34

Bonjour Lyllia,

Je comprends tout à fait car vous ne savez pas encore ce qui va se passer. Beaucoup de gens, avant de rencontrer les professionnels, sont comme vous, à hésiter, à avoir peur du regard et de la réaction qu'ils vont avoir. Du coup, comme vous, ils repoussent le moment où ils franchissent la porte de l'aide. Pourtant, quand ils le font, ils ne regrettent pas ! C'est même un soulagement de pouvoir raconter enfin tout ce que vous avez sur le cœur sans être jugée. En vous confiant à des professionnels vous vous soulagez d'une partie de votre problème et vous vous sentez mieux même sans rien d'autre que d'avoir raconté à quelqu'un ce qui vous arrive.

D'un point de vu "extérieur" comme le miens j'aurais tendance à dire que c'est bien plus difficile d'acheter de la cocaïne à un dealer que d'aller rencontrer un professionnel bienveillant. En tout cas moi, si j'avais à le faire, j'aurais plus peur que vous et pourtant je ne suis plus adolescent depuis longtemps ! Ce qui est "difficile", ce dont on se fait une montagne est donc bien relatif, cela devrait nous faire réfléchir plus souvent sur la "réalité" des peurs que nous nous faisons à nous-mêmes !

La déprime c'est l'effet de la cocaïne. Plus vous en prendrez plus elle s'approfondira. Seul un arrêt vous permettrait de retrouver durablement le moral (après une phase difficile mais que les professionnels sauront vous aider à traverser).

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 19/09/2016 à 09h00

Bonjour Lyllia,
Je suis tombée par hasard sur ce fil de discussion et je voudrais vous apporter mon témoignage. J'ai été une adolescente très tourmentée: Drogues, anorexie, dépression, pensées suicidaire et j'en passe!
Aujourd'hui j'ai 33 ans et je nage dans le bonheur. Avec le recul, je regarde cette toute jeune femme que j'ai été avec bienveillance et sans aucun jugement. Elle fait parti de moi. Je lui suis surtout reconnaissante de n avoir pas commis l irréparable, elle qui était si désespérée. Elle ne savait pas que son bonheur n était pas loin, mais elle devait le sentir car elle a tenu bon elle s en est sortie, pas à pas.
Les personnes hors du commun ont souvent plus de mal à se trouver, et du coup se perdent, notamment lors de ce passage si compliqué qu est l adolescence. Je suis certaine que c'est votre cas Lyllia. Accrochez vous,il n'y a QUE DE L ESPOIR pour vous. Ce passage n'est qu'un passage. Pas à pas, accomplissez des choses qui vous rendent fière de vous-même, en commençant par pousser cette porte de l aide.
Par cet appel au secours, vous dites au monde et à vous-même que vous voulez vivre. Alors courage,vivez Lyllia.

Profil supprimé - 20/09/2016 à 09h26

Bonjour,

Je suis infirmière au sein d'une post-cure destiné à accueillir des personnes entre 14 et 23 ans, consommateurs de produits. La post-cure se situe à Lille et en France nous sommes deux post-cure à accueillir des personnes mineurs:
Prélude à Lille et La Corniche à Marseille.

Je vous invite à effectivement vous rapprocher de la Maison des Ados de votre région ou des CSAPA en ambulatoire.
Il ne faut pas avoir peur d'y aller, vous allez trouver une écoute auprès de professionnels qualifiés et qui pourront vous aider.

Pour la post cure, c'est un accompagnement avec hébergement pour personnes souffrant d'addiction.
Si vous avez envie de plus de renseignements ou même d'une orientation sur autre chose, n'hésitez pas à appeler au 03 20 52 99 50.

Je vous met ci joint le lien de notre structure afin d'avoir plus de renseignements:

http://www.lasauvegardedunord.fr/...entre-therapeutique-residentiel-ctr/


N'hésitez pas à demander de l'aide, des professionnels sont là pour vous accompagner au mieux..

Céline