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25 ans de cannabis...

Par Profil supprimé

Après 25 ans à fumer quotidiennement, me voici venu le temps de rompre ce lien définitivement.
Je n'en ai pas vraiment envie dans le fond puisque fumer fait partie intégrante de ma vie depuis l'âge de mes 16 ans et j'en ai 42 aujourd'hui.
Contrairement à d'autre consommateur, ma vie n'a jamais été figé ni même je ne me suis replier sur moi ou autre désagrément de ce genre.
Toujours travaillé, fondé une famille ( je précise ne jamais avoir consommer durant 9 mois de grossesse ni devant mon enfant par la suite).
Il a aujourd'hui 19 ans, en BTS et ne consomme aucun produit bien qu'il est essayer au lycée. Lui parler de Moi, mon parcours ma vie et où il mettait les pieds lui a suffis à comprendre l'engrenage.

Je suis tombée dans la cigarette à l'âge de 11 ans en classe de 6eme, le cannabis 4 ans plus tard.
Le cannabis ma toujours calmer et détendu en fait, sans effet letargique ni autre, dans mon cas je précise.

Mon réel souci reste le tabac, purement et simplement. Le plus dur se trouve là pour moi.

Je suis donc en sevrage cannabis depuis 4 jours, habituéé aux effets darrets car j'ai toujours apprécier faire des pauses durant ces années afin me malmener et faire admettre à ma tête et mon corps que c'est moi qui décide. Des défis perso afin me dire: j'arrête quand je veux.

J'ai donc comme à chaque fois une céphalée latente depuis 2 jours, des sueurs froides et chaudes au couché et la difficulté d'endormissement.
Connaissant bien ces symptômes je sais que c'est l'histoire de 15 jours à peine.

Ma motivation d'arrêt reste malheureusement la loi car ma vie, mes relations et autres ne sont pas du tout impacter malgré toutes ces années de conso. Depuis la mise en place de test salivaire, j'avoue ne conduire que peu voir plus par acquis de conscience.. Pourtant, en 22 ans de permis B et bientot 10 ans de permis A, pas une fausse note sur la route, même à moto.
Dans ma jeunesse on fumait meme au volant dans les annees 90.
Aucune fierté la dedan attention, ce n'est juste qu'un témoignage.

Cette après midi j'ai acquis ma nouvelle bête, un beau kawa zr7 apres 4 ans sans moto pour lachat dun bien immo et comme je ne conçoit pas conduire si j'ai fumer la veille et que la laisser au garage serait privilégier le joint à Elle, le choix s'impose.

Je vie donc cet arrêt ci comme un réel deuil, j'ai l'impression abandonner mon meilleur ami et alié dans ma vie.
Celui qui calmer tous mes ennuis lol mon calmant, mon sorte d'anti depresseur en somme. Je sais que ce sevrage n'est pas un jeu de: dans 1 mois je te ré-ouvre la porte mon pote!
De toute façon peu importe, j'ai l'obligation d'obéir aux loi française. Ya pas autant de polémique en d'autre pays européens surtout quand on voit un tas de légumes aux volants sous prozac et autre connerie du genre bien pire. Ya des drogues légale et prescrite du domaine de l'industrie pharmaceutique dont l'état récolte bien lol c'est juste une parenthèse.

Je suis donc à la fois contente de se sevrage pour la forme, l'éthique, bien plus qu'autre choses car le fond du sujet, ya toute une stratégie politique en faite.

J'ai donc enterrer ma dernière boulette au pied de la tombe de mes parents, ce qui me permet aller leur dire bonjour en passant. J'y déposé une fleur sur leur tête et un bleuet sur mon trésor enfouie lol

et pour les jeunes qui lierai mon expérience et ma vision des choses, ne vous y prenait pas... Je suis seule survivante d'un groupe d'amis d'adolescence de 15 ans et ce en 25 ans. 6 sont décéder d'être passer du joint à l'héroïne par overdose, d'autre sont sous méthadone a replonger sans arret, d'autre sont en prison pour des années lumière, d'autre sont decedes dans des accidents de la route pensant maîtriser leur adrénaline de Conard.

Ma question au forum est à présent la suivante:
Pour 25 ans de conso quotidienne, sous combien de semaines serai je négative au test salivaire d'une part... urinaire d'autre part et sanguin pour finir.
Le but étant ne plus être hors la loi car le souci vicieux contrairement à l'alcool, c'est qu'une fois l'effet passer même une semaine après être clean totale on est toujours positif, c'est affreux comme MÉCANISME.

Je finirai en souhaitant à toutes et tous le courage nécessaire de croire en vous pour réussir, ne pas avoir ni crainte ni peur d'abandonner des réflexes persistants. Il réside en soi le pouvoir de tout réussir de part la volonté.
Merci de m'avoir lu malgré ma façon de voir la chose.

Bonne poursuite à chacun en sa quête de liberté de soi.

Saw

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3 réponses


Profil supprimé - 12/07/2018 à 01h06

Vous avez arrêté de fumer ? Ou en êtes vous dans votre sevrage ? Salut

Profil supprimé - 13/07/2018 à 14h08

Il est possible qu'un test d'urine soit positif jusqu'à 3 mois après l'arrêt pour un gros fumeur. Ca m'est arrivé donc je sais de quoi je parle.
Il faut éviter le sport la veille et le jour du test et boire beaucoup d'eau. Evitez aussi de donner la 1ère urine du matin. Il faut savoir que le THC et ses métabolites sont stockés dans la graisse du corps, donc une personne corpulente mettra plus de temps à éliminer.
Pour le test sanguin c'est plus court normalement, genre de quelques jours à quelques semaines.
La salive par contre je n'ai aucune idée.
La façon de tester est à revoir car ce n'est pas normal d'être considéré comme inapte au volant après plus de 24h sans consommer.

Bon courage à vous.

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