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Vos questions / nos réponsesBonsoir,
je viens vers vous car j'ai vraiment très mal au coeur pour mon mari.
Addict à la cocaïne ( je soupçonne que ce soit au crack mais j'y connais rien), j'ai décidé de divorcer. Cela fait 2 ans qu'il est addict, avec toute les conséquences qui vont avec sur notre vie de famille, sur le plan financier et sur ma santé ( je suis atteinte de sclérose en plaques). Je lui ai demandé de quitter le logement car je n'arrivais plus à cohabiter avec lui, je lui ai laissé de l'argent pour qu'il se trouve une chambre, il a pris 3 jours et là il m'annonce qu'il n'a déjà plus d'argent. Il a dépensé 500 euros pour sa drogue alors que je lui avais laissé 750....Je n'ai même plus de quoi vivre de mon côté.
Je n'arrive plus à vivre avec ça et je veux me protéger et protéger ma fille en priorité.
Il va donc se retrouver SDF, j'ai fais ce que j'ai pu pour l'aider mais là je suis arrivée au bout.
Bonjour aliboron
Sache que parfois il faut chuté au plus bas pour se relever.
Personnellement la rue et la prison on été pour moi salvatrice à l'époque je ne savais pas encore mais c'est ce qui m'a permis d'être là où je suis aujourd'hui c'est-à-dire financièrement fauché mais libre de toute addiction il m'a fallu 25 ans.
Pour l'usager de stup la vie et dure certes mais d'autant plus pour l'entourage.
Moi je me permets un conseil ou deux ne lui donne plus d'argent tu n'as pas à subvenir à ses besoins additifs il te dira que c'est pour se loger pour se nourrir mais malheureusement sa première nourriture c'est le produit
Bonjour Mejidia,
merci pour votre retour. Effectivement, je l'ai constater que l'entretenir c'est aussi entretenir son addiction, et, le problème c'est que je suis complétement démolie.
Démolie d'avoir dû tout porter, tout supporter, d'avoir été mis à l'écart, mal traitée psychologiquement. Il va rentrer en centre dans deux mois mais en attendant...moi je ne peux pas lui donner ce que je n'ai plus et pour ma santé mentale je ne peux plus l'accueillir chez moi.
Maintenant qu'il n'est plus là je me rend compte qu'il a laissé un trou béant en moi. Un trou souffrant plein de vide et de noirceur.
Mais je n'ai pas le choix de continuer, j'ai une enfant qui, elle, a réellement besoin de moi, sa mère. Son pilier.
C'est difficile d'être à la fois perdue et à la fois un phare pour un autre être.
Lundi je vais aller consulter un psychologue, je sais qu'il ne va pas résoudre mes problèmes d'un coup de baguette magique. Mais au moins me brandir une lanterne dans le néant où je me trouve. C'est un premier pas en avant.
Je sais c'est très sombre tout ça. Il parait qu'il y aura des jours meilleures
Bien évidemment que des jours meilleurs arriveront.
Mais en attendant c'est la chose à faire couper "l'approvisionnement" d'argent.
Perso a l'époque Je "jouer sur la dureté du manque pour que ma mère me donne les dernier euros qu'elle possèder.
Certes les manques à l'héroïne sont très fort et impressionnant mais on n'en meurt pas et ceci je le savais ma pauvre mère non et je savais qu'elle finirai par lâcher l'argent alors qu'elle me disait non mille fois je continuer.
Par ral le bol et aussi pour soulagé son fils elle me payé ma dose.
L'entourage souffre différemment mais souffre quand même énormément quand à l' usager lui il devient un expert de la manipulation certains ne seront peut-être pas d'accord avec moi mais on a la chance d'être en France d'avoir des centres adaptés coupe lui les vivre financière propose-lui à manger Si il a faim je ne sais pas si il vol chez toi ou pas pense à faire attention aussi à cela car tous les toxico que je connais à une époque de leur vie aurait vendu père et mère juste pour se soulagé.
J'ai fumé en 1ans la maison que mon père a mis une vie à s'offrir, il l'a vendu 110.000 euro j'ai cramé cette argent en 1ans.
Protège toi et ton enfant quand monsieur sera prêt il sait où trouver de l'aide crois moi.
Ou en est il aujourd'hui lui a tu refusé l'accès du domicile ?
Bonjour, tu peux contacter le CSAPA proche de ton domicile. Il accompagne les personnes toxicomanes mais aussi leur entourage. Ce service spécialisé sera le plus à même de t’orienter, te proposer qq chose et te soutenir.
Malheureusement tant que ton mari ne sera pas prêt à se faire soigner, ça va etre compliqué!
Essayes de savoir ce qui lui donne envie de consommer, ton mari a surement une souffrance ancienne et profonde…si c’est le cas, amène le à prendre conscience qu’il a besoin d’aide et qu’il peut s’en sortir: psychologue et psychiatre avant de parler de sevrage. S’il comprends mieux ce qui l’amène à consommer, ça lui donnera peut etre envie de se faire soigner.
Il faut que tu te protèges, mets le dehors si c’est la seule solution! Peut être que ça le fera réfléchir. Ne culpabilises pas, c’est un adulte!
Mejidia, il est revenu ce week-end pour m'aider à la maison, en fin de compte il n'a rien fait sauf me dire qu'il allait rechercher de quoi consommer, le lendemain je lui ai demandé de partir et de ne plus revenir. J'ai vu mon médecin traitant : je suis diagnostiquée dépressive. Je l'ai appelé pur lui dire et que pour mon bien je ne voulais plus de contact avec lui
En attendant il loge chez un type qui loue de chambres et de toute façon je n'en suis à un point que je lâche prise sur, il se débrouille, je m'en fout. J'ai trop combattu, maintenant je n'y arrive plus.
Diamente pour le CSAPA il y va mais je ne sais pas si ça le fait vraiment avancer, il n'y a pas de place pour une cure d'ici début février. Donc d'ici là il peut s'en passer des choses.
Pour ce qui est de l'argent, j'ai deja plus pour moi même, je vais pas vendre un rein pour sa merde.
Merci à vous pour votre attention.
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