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Vos questions / nos réponsesBonjour,
J’ai besoin de votre soutien, vos avis peut-être ou simplement venir déposer ici ce que j’ai sur le cœur.
Ce soir c’est réveillons de Noël et je suis loin de tout ce que j’avais pu imaginer…
Mon mari est dépendant, il prend des NDS, surtout stimulantes. Quand il commence, il ne sait plus s’arrêter et c’est le surdosage. Ça le fait partir en vrille: il a de fortes hallucinations visuelles et auditives et de la paranoïa. Celle-ci est principalement dirigée envers moi.
Nous avons tenté plusieurs passages en hospitalisation, parfois de courtes durée et une plus longue (pas assez selon moi; déjà bien trop longue selon lui).
Un suivi ambulatoire a été mis en place mais sans succès: il ne s’y rend pas, soit parce qu’il rechute et est incapable d’aller au rdv; soit parce qu’il dit que cela ne l’aide pas et qu’il n’en a pas besoin. En effet, il est convaincu de pouvoir y arriver seul.
Dans tout ça, je le soutiens comme je peux et je m’épuise à petit feu. L’empathie et le soutien font place à la colère, l’impuissance, l’usure tant physique que psychologique.
J’étais prête à l’accompagner mais avec des limites.
Ici, mes limites semblent atteintes et j’ai le cœur déchiré (la tête aussi, en mille morceaux tellement je pense et je ne dors pas car il m’en empêche notamment).
Ici j’ai essayé de limiter la casse en l’empêchant de prendre le reste des substances mais sans succès. On aurait dit un chien enragé.
Il ne dort plus, ne mange plus, ne participe plus à notre vie de famille et au quotidien, il confond les jours. Je le vois dépérir et je me sens impuissante. Je n’arrête pas de pleurer mais j’essaie d’être forte pour notre petite famille, que je porte beaucoup d’ailleurs.
Ça me fend le cœur de vivre avec cet homme que je ne reconnais même plus.
Va-t-il revenir à la raison? Car pour le moment, dans cette rechute comme la précédente, il consomme à fond puis met 4 jours à émerger puis reconsomme.
Il y a peu voire pas de possibilité de dialoguer et je dois dire que là je me sens usée rien qu’à penser à une énième discussion.
Je ne sais plus quoi faire face à sa souffrance et son addiction. Je le vois dépérir et ça me fait mal. J’ai même peur qu’il en arrive au suicide.
Il y a sans doute encore plein de choses à dire mais je vais en rester là car je suis fatiguée.
Si vous m’avez lue, merci.
Bonjour Charliiie,
Je suis triste de lire votre récit et tant d'autres. Le vôtre est bien écrit, sensible.
Son addiction est plus forte que sa vie.
Savez vous qu'on dit être sous empire et non sous emprise qui concerne les sujets ?
Imaginez vous "être sous empire" ce que cela représente.
Je comprends votre tournent, votre ambivalence et votre souffrance.
Mais lui seul choisit.
Je ne suis pas à votre place et je sais combien c'est difficile d'aller à l'encontre de ce qu'on est, de ses croyances, de ce qu'on ressent.
Moi j'essaie de sauver ma peau face à mon fils qui n'a pas de limites. Je ne suis là que pour ses intérêts même si parfois j'ai le sentiment qu'on partage des micros moments sans tension. Être juste là.
Prenez soin de vous, prenez soin de votre fille. Vraiment.
Pépite
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