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Vos questions / nos réponsesBonjour
J'arrive ici avec un peu d'espoir que quelqu'un pourra peut être m'aider...nous aider.
J'ai 28 ans, je vis avec un homme du meme age depuis 3 ans et demi. Lorsque je l'ai rencontré, je n'etais pas au courant de ses addictions.
On s'est installé ensemble, Puis j'ai très vite remarqué qu'il dépensait beaucoup d'argent dans les jeux PMU.
Ca devenait trop et on s'en sortait plus, alors que je faisais toujours attention au budget... mais petit a petit, on s'enfoncait dans les découverts.
On a déménagé pour diminuer les depenses de loyer... on a +/- survécu.
Et puis je suis tombée enceinte, et la, je me suis rendu compte qu'il se droguait, je ne savais pas ce que c'etait, et je ne pensais pas que sa conso était "importante".
Il a changé de boulot (car il était barman, et bossait la nuit), toujours dans la resto mais le jour. Et puis je pensais que ça + l'arrivée du petit allait le faire changer, du moins prendre conscience.
Je Crois qu'il l'espérait aussi.
Nous avons lancé un projet de construction de maison.
Et c'est la que j'ai réalisé qu'il était dépendant à la cocaine. Il ne jouait pas (ou plus) au PMU mais passait tout son salaire ou presque la dedans. Quand il n'en a pas il boit...
Il aime se mettre dans un autre état, et je ne comprends pas pourquoi il fait ca alors qu'il a tout pour etre heureux.
Ses fréquentations c'est le genre de mecs qui aiment se mettre la tête a l'envers, soirées arrosées, filles, drogues, boite... et je ne supporte plus la situation.
Il a conscience de son addiction mais n'ose pas faire le pas d'aller voir un medecin, comme s'il avait peur. Il dit que c'est une perte de temps, qu'il peut s'en sortir tout seul. Mais il n'y arrive pas et chaque fois qu'il en prend il me dit, que c'est la derniere fois, qu'il faut que je l'aide, qu'il va prendre rdv avec un medecin...
Mais la nuit passe, et sa motivation aussi. Forcément, il se sent mieux, et n'en a plus besoin... jusqu'a la prochaine fois (meme s'il dit toujours qu'il n'y aura plus de prochaine fois).
En réalité, ses fréquentations ce ne sont pas de vrais amis. Il n'a personne envers qui se confier.
J'aimerais l'aider seulement je ne sais pas comment. Son comportement m'insupporte et je n'accepte plus de nous voir nous enfoncer surtout qu'on a un bébé. Mais a la fois, il faudrait que je prenne du recul car s'il est comme ca c'est son addiction.
Il aimerait tellement s'en sortir.
j'aimerais avoir contact avec quelqu'un , si possible de la meme region (33), quelqu'un comme lui, quelqu'un qui s'en est sorti et qui pourrait lui apporter son soutient, lui demontrer que c'est possible et lui donner les pistes de la reussite. si possible qqn qu'il pourrait rencontrer ou bien au pire par telephone, mais qqn envers qui il pourrait se sentir proche, qqn par qui il se sentirait compris.
merci
Bonjour si il s'entend bien avec son médecin de famille il peut lui en parler!? Et commencer les démarches, mais la volonté commence par un bon tri dans les "amis de défonce"!!
Bonjour, je ne suis pas une personne qui peut l'aider, mais par contre je suis une personne comme vous, qui vit se calvaire là Désolé d'appeler ça comme ça mais pour moi c'est rendu ça! Je vit avec un home depuis 3 ans 1/2 qui consommé et qui dépense ses paies dans les jeux. Comme tous j'attends souvent la fameuse phrase.... c'est la dernière fois. mais c'est JAMAIS la dernière fois. Plus capable. Je suis tannée epuisée. Les mensonges, les escapades en pleine nuit j'en ai plein mon casque!!!!
Je vous comprends tellement Mavimi33
Je suis de tout Coeur avec vous!!!
Bonjour mavimi33,
Je comprends votre situation.
J'ai été amoureuse d'un homme qui était drogué à l'alcool (6 litres / jour), dés le lever, perte d'emploi, de vie sociale, galére d'argent, de loyer, de nourriture, violence mentale, humiliations etc.. et j'en passe !
Il ne faut pas oublier qu'on porte beaucoup leurs fardeaux, et qu'on leur apporte une sécurité qu'ils ne peuvent pas trouver en eux même, car ils dépendent de choses extérieures, et ne puisent pas en eux même leurs volontés, mais dans des artifices, comme la drogue, les relations éphémères, ou alors dans ceux comme vous et moi et bien d'autres qui veulent les soutenir ...
C'est dur, car on aimerait tant l'aider cette personne qu'on aime plus que tout.
Mais au fond, ce ne sont que des mots et du temps de perdu, qui montrent bien que la situation ne change pas car il n'y a aucun acte décidif, de sa part ou de notre part.
Je pense qu'il est aussi de notre responsabilité, de notre maturité, de ne pas s'accrocher à une routine déséquilibrée et perverse, qui nous fait tourner en rond, et eux aussi...
Vous voyez juste quand vous dites qu'il faut que vous preniez du recul.
Car ce que je vous dis la ne pourra être compris que si vous décidez de prendre le recul nécessaire.
A un enfant, quand il fait quelque chose de mauvais, de mauvais pour lui et pour les autres, et qu'il en a pas réellement conscience (car ils n'ont pas pleinement conscience de ce qu'ils font ceux qui se foutent en l'air), on lui dit d'arrêter, une fois, deux fois, trois fois, puis ensuite on agit, fermement mais sans agressivité, car si ça ne vient pas de lui il faut que ça vienne de quelqu'un d'autre, et c'est peut-être la peur d'agir, la peur de prendre une décision qui pourrait vous blesser à vous aussi, puis-ce que vous l'aimer, et que quand on aime, on est prêt(e) à endurer beaucoup trop de choses...
Si vous voulez on peut en parler par mail ?
Bonne soirée et bon courage.
Laetitia.
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