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Par Profil supprimé

Bonjour mon fils de 26 ans consomme de la cocaïne. Il ne vit plus à la maison. Dès que je lui en parle il me dit que c est faux mais je vraiment sûr qu il consomme. Il a même des dettes et reçoit des menaces. Je ne sais plus comment faire pour tenter de l aider.
Il conduit alors qu il est sous suspension de permis. Il ne travaille pas et je me demande comment il fait pour obtenir sa drogue. Je suis complètement perdue. Comment agir face à lui, à cette dépendance et à toutes ses bêtises
Merci d avance

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2 réponses


Profil supprimé - 16/05/2019 à 23h59

Bonsoir je ne sais pas trop quoi vous conseiller mis à part vous donner tout mon soutien. Malheureusement votre fils continuera de vous mentir tant qu’il n’aura pas un déclic dans sa tête. Je parle en connaissance de cause j’ai moi même été profondément accro pendant deux années et mentait aussi sur la situation car je me mentais à moi meme aussi pensant savoir gérer. D’un jour d’un seul tout a changé dans ma tête et depuis ça va beaucoup mieux mais malgré des psy etc à l’époque rien ne fonctionnait

Moderateur - 17/05/2019 à 15h17

Bonjour Anastasia29,

Vous avez la certitude qu'il consomme de la cocaïne et qu'il prend de graves risques. Cependant il nie. C'est-à-dire qu'il ne veut pas en parler avec vous, quelle qu'en soit la raison.

Dans cette situation vous ne pouvez pas faire grand chose directement sur le sujet. Cela tournerait au dialogue de sourd.

En revanche vous pouvez continuer à être là malgré tout. Continuez à lui rendre visite. Invitez-le chez vous pour manger, invitez-le à faire des activités ensemble si c'est possible (ne serait-ce qu'une heure ou deux : l'important à ce stade c'est de maintenir le lien, de se voir). Vous pouvez aussi lui dire ce que vous savez ou pensez savoir, lui faire comprendre que vous ne le jugez pas mais que s'il a besoin d'aide vous êtes là. En attendant vous souhaitez qu'il prenne soin de lui mais que cette partie là, finalement, cela lui appartient.

D'une certaine manière il faut qu'il sache qu'il a des personnes sur qui compter pour reprendre espoir quand il se sentira au plus mal mais aussi qu'il ait suffisamment d'autonomie et de responsabilisation pour être amené à se poser des questions sur lui, sur ce qu'il souhaite faire de son avenir. L'aide chez une personne qui ne veut pas être aidé c'est donc maintenir un lien, lui faire sentir qu'on est là et provoquer sa réflexion.

Il se peut aussi qu'il éprouve plus de difficultés à vous parler justement parce que vous êtes sa mère. Il peut y avoir plus de honte à "avouer" ce que l'on fait à sa mère ou encore on peut vouloir la protéger. Dans ce cas je vous suggère d'investir d'autres personne de votre et son entourage pour essayer de lui parler avec bienveillance. Si ce n'est pas avec vous peut-être sera-ce plus facile avec un/une autre ?

Enfin je vous suggère également de vous rapprocher d'un CSAPA (Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie). Vous pourrez y rencontrer des professionnels qui vous détailleront les caractéristiques d'une addiction à la cocaïne, vous suggèreront des pistes à suivre pour l'aider à s'ouvrir et à trouver des attitudes qui soient plus dans son intérêt. Enfin, les CSAPA étant des centres de soins, vous pourrez vous faire expliquer en quoi cela peut consister de se faire aider par un tel centre pour un usager de cocaïne, qu'est-ce qu'ils proposent ? Ces informations vous permettront de lui en parler et cela pourra peut-être aller à l'encontre de certaines idées qu'il se fait et ainsi faciliter qu'il franchisse un jour le pas de l'aide par des professionnels des addictions. Les consultations en CSAPA sont gratuites. Notre rubrique adresses utiles sur ce site ou notre ligne d'écoute gratuite et anonyme vous permettent d'obtenir les coordonnées du CSAPA le plus proche.

Bien cordialement,

le modérateur.

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