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4 idées reçues sur le protoxyde d'azote

Par Drogues info service Voir les commentaires

[Connaître les risques]

Vous consommez du protoxyde d’azote ou « gaz hilarant » ? Vous connaissez quelqu’un qui en prend ? cet article est pour vous !

Drogues info service reçoit de plus en plus d’appels concernant ce produit. Nous constatons que les personnes qui nous contactent sont surprises par l’ampleur de certains effets secondaires du protoxyde d’azote. Voici 4 idées reçues sur le protoxyde d’azote, pour mieux connaître ce gaz qu’il faut prendre au sérieux.

Idée reçue n°1 : il faut consommer longtemps du protoxyde d’azote pour avoir des effets secondaires graves

FAUX : il est possible d’avoir des effets secondaires importants en consommant beaucoup sur une courte période. Par exemple, avec le protoxyde d’azote vous pouvez vous retrouver incapable de marcher, un handicap qui peut durer.

[Entendu sur Drogues info service] :

« Une jeune fille a inhalé 10 ballons de protoxyde d'azote et depuis hier ressent des effets indésirables comme de la confusion, désorientations et difficultés à coordonner ses mouvements, elle s'inquiète de savoir si ces effets sont réversibles ou pas et qu'est-ce qu'elle doit faire pour qu'ils disparaissent ? »

« Cette jeune fille a consommé du protoxyde d'azote pendant une semaine de façon excessive, elle est très inquiète car elle a des fourmillements dans les doigts et les jambes, elle se sent confuse et très fatiguée, désorientée. Elle souhaite savoir combien de temps cela va durer ?. »

Idée reçue n°2 : les effets secondaires du gaz hilarant ne durent pas

FAUX : Si les effets immédiats du protoxyde d’azote sont très brefs, l’excès de protoxyde d’azote peut attaquer les fibres nerveuses de manière durable. Cela entraîne :

  • Une rigidité musculaire des bras et des jambes
  • Une paralysie des jambes
  • Une sensation d’engourdissement ou de fourmillement des doigts et des orteils

Dans la plupart des cas ces effets secondaires du gaz hilarant disparaissent avec l’arrêt et la prise de vitamine B12. Cependant, certaines personnes peuvent rester handicapées durant plusieurs mois.

[Entendu sur Drogues info service] :

« La belle fille de l'appelant prend des ballons depuis 1 an. Elle a déjà été hospitalisé suite à cette consommation pour paralysie. Elle a passé plusieurs mois en fauteuil roulant et n'a pu remarcher qu'avec de la rééducation. »

Attention, les effets secondaires du protoxyde d’azote peuvent apparaître plusieurs jours ou semaines après la dernière utilisation.

Connaissez-vous le protoxyde d’azote ?

Perçu comme le « gaz qui fait rire », le protoxyde d’azote engendre malheureusement de graves complications pour certains usagers. Découvrez les symptômes associés à la consommation de ce produit en consultant la fiche protoxyde d’azote de notre Dico des Drogues.

 

Idée reçue n°3 : avec le protoxyde d’azote on ne risque pas de mourir  

FAUX : Cela peut même arriver très vite ! L’inhalation répétée de gaz hilarant sur une très courte période et dans un lieu pas assez aéré peut provoquer une asphyxie et un arrêt cardiaque.

La consommation de gaz hilarant peut provoquer aussi des vertiges et une perte de conscience. En fonction des circonstances, cela peut être la cause d’accidents mortels.

Idée reçue n°4 : on ne peut pas devenir dépendant au protoxyde d’azote

FAUX : certaines personnes témoignent d’une consommation massive et intense de protoxyde d’azote. Elles ont l’impression de ne pas pouvoir s’en passer.  

[Entendu sur Drogues info service] :

« Une jeune femme de 19 ans nous appelle concernant sa consommation de protoxyde d'azote, qui a pris des proportions inquiétantes. Elle en consomme depuis deux ans maintenant, tous les soirs, minimum une bonbonne de taille moyenne (plus grande que les toutes petites). Actuellement, ce sont seulement ses difficultés financières qui limitent parfois sa consommation, mais celle-ci est responsable de sa déscolarisation, de la perte de son job, et d'une série d'effets secondaires qu'elle commence à ressentir dans ses membres y compris quand elle conduit. Elle ne parvient pas à arrêter, ni à supporter les effets du manque (mal de tête, vomissements le matin, tremblements) [...] »

  

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