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Bonjour, Je vous avais sollicité l'année dernière car je soupçonnais mon fils de consommer du cannabis. Je pense qu'il en consomme effectivement aujourd'hui, nous en avons discuté mais apparemment, je me fais des idées selon lui, il en consommerait très occasionnellemnt (au moins il a arrêté de nier complètement mais ça ne l'empêche pas de continuer ceci dit) Là, je viens d'apprendre par la mère d'un de ses amis que son fils consommerait du LSD. Il paraîtrait que nos enfants nous fairaient croire qu'ils sont les uns chez les autres, alors qu'en fait ils partiraient à des genres de soirées ou je ne sais quoi et même loin de notre ville. Je n'ai qu'une envie évidemment, c'est d'attraper mon fils et le secouer et l'enfermer dans sa chambre à vie, mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une solution. D'autre part, je n'ai aucune preuve, pour le moment je n'ai pas confirmation qu'il fasse partie du groupe même si je me dis qu'il ne peut en être autrement étant donné qu'ils sont amis depuis très longtemps et qu'ils sont toujours ensemble. Alors je me dis que je vais creuser la chose et me renseigner auprès de ses amis et parents d'amis car il semblerait que tout ce petit groupe soit adepte de sensations liées aux drogues. Après, je ne sais pas trop comment réagir.. il est de très mauvaise foi concernant la chose, il m'embobine très facilement et j'ai tendance à le croire. Mais là, je n'ai pas l'intention de le laisser faire, la situation est trop grave. Alors je me demande si je dois lui en parler avant d'avoir "des preuves" au risque évidemment d'être obligée de le croire car je pense qu'il ne faut pas adopter un comportement accusateur sur des doutes mêmes conséquents. Mais je me demande aussi si le fait de lui dire que je suis au courant en impliquant le fait que j'ai mené ma petite enquête ne risque pas de le buter pour avoir agi à son insu et l'avoir démasqué. Je me permets de vous solliciter car je pense que cette première approche concernant la situation est très importante pour la suite et je ne voudrais pas la rater. Ceci dit, je garde tout de même l'espoir que même s'il côtoie ses amis depuis l'enfance, il aura eu la présence d'esprit de ne pas sombrer dans cet engrenage. Sauf que ces derniers temps dans sa chambre je retrouve : cotons tiges, couteaux, objets métalliques, briquets démontés régulièrement, lacets et une consommation massive de doliprane. Evidemment il a les réponses adéquates : cotons tiges : pour nettoyer son clavier. Couteau pour tailler son crayon car il n'a pas de taille crayon. Briquets, il récupère les pierres quand ils ne marchent plus. Doliprane, il a mal à la tête. etc.. Avec tous mes remerciements pour votre réponse.

Mise en ligne le 29/03/2012

Bonjour,

La communication au sujet du cannabis semble s'être améliorée étant donné qu'il dit fumer de temps en temps, niant ses consommations jusque là. Ceci ne l'empêche pas pour autant de continuer à consommer, comme nous vous l'avions fait remarquer lors de votre précédente question.

Il est difficile d'essayer de dialoguer en vous servant d'éléments que vous avez trouvés en "faisant votre enquête". Le fait qu'il ait un ou des amis consommant d'autres drogues ne veut pas pour autant dire qu'il en fait autant. Si jamais cela devait être le cas, il s'agirait alors de déterminer si ces consommations sont réellement problématiques, au delà de l'illégalité de ces produits.

Il est très courant qu'à la période de l'adolescence des expérimentations soient faites, sans que cela dure ou soit révélateur d'un quelconque mal-être. Le LSD est par exemple un produit qui est souvent consommé à titre festif, et plus rarement en étant lié à un réel mal-être. Il ne s'agit pas à travers notre réponse d'en banaliser l'usage, mais bien de vous faire prendre conscience de ce qui peut motiver une expérimentation chez de jeunes adolescents.

La dangerosité d'une drogue ne se trouve pas que dans le produit en lui même, mais dans les raisons pour lesquelles on en prend, le contexte dans lequel on le fait, ainsi que la fréquence de prise par exemple. Si vous ne voulez pas lui dire que vous avez "mené votre enquête", essayez donc de lui parler de vos craintes en général, sachant très bien que beaucoup de jeunes expérimentent diverses drogues. Cela peut éventuellement permettre de saisir ce qui l'attire, ou au contraire le rebute, et ainsi de mieux comprendre quelles sont éventuellement ses consommations.

Nos écoutants restent à votre disposition pour pouvoir vous conseiller au mieux sur la conduite à tenir. Nous sommes joignables au 0800.23.13.13, tous les jours de 8h à 2h, appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe.

Cordialement.

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