Profil supprimé - 04/11/2014 à 18h20

Bonjour Madame,
je suis non loin de votre situation, j'ai 48 ans, un fils de 21 ans, qui apres avoir commence le cannabis à 14 ans à fini par se droguer à l'heroine. IL est depuis mois e fevrier sous traitement et suivi par centre d'addiction. Mais il rechute régulierement. Je me bats donc depuis 7 ans (echec s colaire, renvois ecoles, multiples rdv commissariat, tribunal penal, etc, etc) jusqu'a present,je n'ai jamais laché si on peut dire car je suis tout de meme en traitement antidepresseur.cela veut dire que meme si c'était en hurlant j'ai toujours tente de maintenir des limites, je veux dire un sens de reconnaissance. Mais est ce la bonne solution? Je pense que cela dépend beaucoup de la drogue qu'il utilise. Y en a qui grille définitivement le cerveau.
Le père de cet enfant (ex mari) est depuis toujours alcoolique, un jour un medecin addictologie en hopital m'a dit "vous savez avec plus de 18 ans d'alcoolisme, il ne peut pas y arriver", protégez vous laissez tomber.

Profil supprimé - 27/11/2014 à 23h12

je reviens sur ce site non pas par hasard mais parce que la vie fait que le passé revient à la surface. J'essaye de trouver le moyen d'aider des parents d'un très jeune enfant qui n'est pas encore tombé dans le cycle infernal et que je suis persuadée qu'on peut stopper l'enfer de suite. Par contre le passé refait surface, mon fils dépendant de l'héroine pendant de très longues années, dealer pour s'en procurer, plusieurs shoots par jour, 40 kg tout habillé. Il a aujourd'hui 30 ans, il est chef d'entreprise et clean depuis plus de 6 ans.
Il y a toujours un coin de ciel bleu, toujours. Il était parti aussi jusqu'au jour ou il a demandé s'il pouvait revenir et j'ai dit oui.
La famille est le seul lien qui les ramène mais à la condition qu'on réussisse un jour à ce qu'il décide de se faire soigner par de vrais professionnels. C'est une maladie qui se soigne.
Courage