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Besoin d'aide

Par Profil supprimé

Bonjour,
Mon fils de 33 ans consomme de la cocaïne de façon régulière, non quotidienne, mais ce n'est pas pour faire la fête ou pour se sentir en forme. Il le fait pour une raison bien précise, c'est très difficile de le dire mais c'est lié au sexe.
Il consomme seul. Après il tombe dans une culpabilité extrême. Il refuse d'ouvrir la porte à sa compagne, il ne veut pas que ses enfants le voient. Il est suivi par un psy depuis plus de 6 mois. Il est soit-disant bipolaire mais les médicaments ne l'empêchent pas de rechuter.
Je sais qui le fournit.
Je ne sais plus quoi faire.
Il se détruit et avec lui sa petite famille.
Dois-je dénoncer celui qui lui fournit cette merde ?
Comment puis-je l'obliger à se faire soigner dans un centre spécialisé ?
A qui dois-je m'adresser ?
Merci

70 réponses


Moderateur - 05/02/2015 à 18h09

Bonjour,

Nous comprenons, à Drogues info service, votre envie de forcer les choses. C'est très désespérant de voir un proche se faire du mal en consommant de la drogue. Bien sûr vous pouvez décider de dénoncer son dealer car il s'agit d'une activité illégale. Cependant ce n'est pas une solution pour soigner votre fils. En effet rien n'empêchera votre fils d'aller se fournir ailleurs si lui-même ne décide pas d'arrêter.

Cependant il est certain qu'une consommation de drogue concommitante à un trouble psychiatrique est une sérieuse complication. Les deux doivent être pris en compte dans le soin.

Il est positif qu'il soit suivi par un psy mais savez-vous si ce psy connaît la consommation de votre fils et s'il essaye de la prendre en charge aussi ? En fait, votre fils reçoit des soins et il ne faudrait pas rompre le lien thérapeutique qui existe déjà en brusquant les choses. Je vous conseillerais plutôt de passer par ce psy qui, s'il n'est pas compétent pour les addictions, peut tout à fait faire appel à des collègues dont c'est la spécialisation. Les Centres de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions (Csapa) ont des équipes pluridisciplinaires composées de médecins, de psychiatres, de psychologues et d'aidants spécialisés. Il en existe certains qui ont aussi une spécialisation en psychiatrie, notamment lorsqu'ils sont adossés à un établissement de soins psychiatriques.

Notre rubrique "Adresses utiles" que vous trouverez dans la colonne de droite ci-contre, représentée par la carte de France, vous donne accès au répertoire national des structures de soin spécialisées dans les addictions. Faites la recherche des centres proches de chez lui et de chez vous. En effet, ces centres reçoivent et aident aussi l'entourage en souffrance du fait de la consommation de drogues d'un proche. Ceci y compris s'ils ne connaissent pas la personne en question. Cela peut être une bonne base pour vider votre sac et mieux savoir ce que vous pouvez faire.

Je vous signale aussi l'existence de l'association UNAFAM qui elle aide l'entourage des personnes souffrant de problèmes psychiques. Vous trouverez son site ici : http://www.unafam.org/
C'est une bonne aide pour comprendre la bipolarité de votre fils et savoir ce qui peut se passer.

En revanche, obliger votre fis à se soigner n'est pas une bonne option. L'obligation de soin existe pour les personnes malades psychiques qui se mettent en danger ou qui mettent directement en danger la vie des autres. Mais elle débouche sur une hospitalisation en milieu psychiatrique fermé, pour évacuer la crise. Cela ne permet pas un soin de l'addiction à proprement parler. Le soin en matière d'addictions doit reposer sur le consentement de la personne et sa volonté d'arrêter. C'est très frustrant pour l'entourage mais c'est nécessaire car sinon le soin échoue. En tant que proche il y a sans doute des choses que vous pouvez faire pour favoriser que votre fils veuille précisément arrêter. C'est tout le sens que prend le fait que vous vous fassiez aider, vos proches et vous-même, par un Csapa.

Si vous voulez en parler, si vous voulez peut-être une orientation précise et voir si un centre d'addictologie ayant aussi une prise en charge psychiatrique existe à proximité, je vous conseille d'appeler notre ligne Drogues info service (0 800 23 13 13 ou 01 70 23 13 13 depuis un portable).

Bon courage, en espérant que ces informations vous seront utiles.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 05/02/2015 à 20h43

Bonsoir et merci pour votre réponse.

Mon fils est ce soir hospitalisé en psy fermée. Il a fait une rechute et cette fois, c'est très dur, mais nous n'avons pas cherhé à le sortir de sa situation comme on l'a fait à chaque fois.
Sa compagne lui a juste dit qu'elle le quittait en emmenant ses enfants.
Je pense qu'il a paniqué et il s'est arrangé pour qu'un ami l'emmène à l'hôpital.
Je ne sais pas ce qui se passera demain.
Moi je suis en colère quand même après celui qui va jusque sous sa fenêtre pour lui vendre sa merde. Parce que c'est comme ça que ça se passe.
Ce mec ne se fait pas appeler, c'est lui qui sollicite. Il se déplace et la propose. C'est comme s'il la mettait sous le nez des gens. OK on peut refuser mais est-ce que certains, comme mon fils, en ont les capacités ?
Peut-être qu'il se débrouillerait pour en trouver quand même mais en tous cas, là, on vient la lui proposer à sa porte.
Ne puis-je pas faire quelque chose ?

Profil supprimé - 10/02/2015 à 20h33

Bonsoir,
Je pensais qu'en postant ici j'aurais de l'aide. Mais je crois que nous sommes tous, nous les proches, dans une même galère où nous ne savons pas comment agir pour sauver nos enfants.
Alors forcément, il n'y a pas de réponse.
On ne peut aider que lorsqu'on sait quoi faire.
Moi j'ai quand même décidé de me battre pour mon fils.
Alors je vais venir ici pour "raconter" les pas en avant qu'il fait chaque jour, avec l'aide du corps médical, des soignants, des psychologues et de sa famille qui ne le laissera pas tomber.
Toute ma colère n'est pas complètement dissipée.
Mais je suis dans un autre état d'esprit et maintenant je vais de l'avant.
Il a décidé, lui-même, de se faire hospitaliser.
Il est sorti du secteur "protégé" du service psychiatrie depuis hier soir.
Il peut donc sortir, dans l'enceinte de l'hôpital mais il est surtout sorti de cet endroit où il y a des gens avec des pathologies lourdes qui n'ont rien à voir avec ce qui l'a amené là.
J'ai rencontré les médecins. Ce sont des spécialistes qui ont été très clairs au sujet de sa dépendance à la cocaïne. J'ai compris beaucoup de choses. J'ai surtout compris que ça va être long et dur pour lui mais qu'il pourra s'en sortir s'ils déterminent qu'il le veut.
Il passe chaque jour des examens médicaux car en fait, ça fait 15 ans qu'il consomme. Et il est fort probable qu'il souffre d'une pathologe associée. Mais il n'est pas encore prouvé qu'il s'agisse bien de bipolarité. Ce pourrait être de l'hyperactvité. Les tests le confirmeront....ou pas, la phase de sevrage, 10 jours, n'est pas encore terminée.
Les examens qu'il a passés pourl le moment sont une échocardiographie, une radio du thorax, un IRM cérébral et des prises de sang quotidiennes.
Un entretien avec un psychologue, avec un diététicien, un kiné, une assistante sociale pour la prise en charge de tous les dommages collatéraux (financiers) liés à cette consommation.
Toute l'équipe est déterminée à le sortir de là et ils ont toute notre confiance.
C'est un service spécialisé dans la prise en charge de ce type de comportement.
J'avance au jour le jour.
Rien n'est acquis ni gagné mais j'entrevois une petite éclaircie dans un ciel sui semblait encore si sombre il y a trois jours.
@+

Moderateur - 11/02/2015 à 14h57

Bonjour,

Ce sont de relativement bonnes nouvelles. Il a réagi, il a décidé de se soigner et c'est essentiel. Même si rien n'est gagné d'avance au moins est-ce une tentative sérieuse pour qu'il s'en sorte, avec une équipe pour le prendre en charge.

Actuellement il est dans un milieu protégé, avec des professionnels mobilisés autour de lui. C'est plus facile. Ce qu'il va falloir particulièrement soigner c'est la transition, l'accompagnement une fois qu'il va sortir. Je ne sais pas ce qu'il est possible de faire mais si, comme vous le racontiez, un dealer vient frapper à ses volets lorsqu'il est chez lui, il vaudra peut-être mieux qu'il ne rentre pas directement chez lui ou alors que ses thérapeutes l'aident à affronter cette situation par anticipation ou encore qu'il ne reste pas seul chez lui. Il faut se poser la question aussi de savoir si chez lui il a encore, caché quelque part, de la cocaïne. Il sera important qu'il garde un contact proche avec la structure qui le reçoit actuellement ou avec un Csapa proche de chez lui.

Je vous rejoins sur le fait qu'il n'est pas facile, pour un proche, de savoir quoi faire et d'aider les autres proches. Il y a effectivement pour l'instant peu d'interactions ici. Mais raconter son expérience fait du bien et il y a tout de même des proches qui arrivent à s'entraider. N'hésitez pas, encore une fois, à vous faire conseiller ou aider vous-même aussi par un Centre de soins.

Au plaisir de lire la suite de ses "aventures", en espérant qu'elles soient positives.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 17/02/2015 à 20h55

Bonsoir,

Comme promis je viens donner des informations sur la suite pour que ça puisse peut-être servir à quelqu'un.
Mon fils sort de l'hôpital jeudi.
Le corps médical et les différents intervenants ont, d'un commun accord, estimé qu'il n'y avait pas lieu de le tenir isolé de sa famille plus longtemps.
Pour nous en revanche c'est assez angoissant de savoir qu'il va se retrouver plogé dans la réalité du quotidien.
Ils ont finaement déterminé qu'il était bien hyperactif. Que sa consommation de cocaïne n'était pas de nature à le maintenir hospitalisé car il ne manifeste pas d'effet de manque et que dans ces cas cela ne servirait à rien.
Ils lui ont conseillé une TCC (thérapie comportementale et cognitive) pour lui apprendre à "savoir dire non".
OK. Ce sont eux les médecins, pas nous. Mais on a juste peur c'est tout.
En marge de ça, lui et sa famille vont déménager dans un nouvel appartement et ça, dès le 1er mars.
Peut-être que ce changement va être bénéfique, je l'espère.
Lui se sent bien, il dit qu'il a pris conscience de tout mais qu'il n'a pas envie d'en parler car il a perdu toute crédibilité.
Lorsque je l'oblige à parler, il dit que son mode de consommation n'est pas banal. Qu'il n'a pas le choix. C'est soit il se tourne vers les plaisirs que lui procure la cocaïne, soit il se contente des plaisirs simples de la vie car il ne peut pas faire les deux. Il est incapable de consommer et d'avoir une vie normale. Lui c'est tout ou rien.
Comme je ne connais pas, je suis bien obligé de le croire.
Voilà pour le moment.
Même si au fond de moi, j'ai envie de lui faire confiance, l'angoisse est bien là.
A bientôt
Bon courage à tous

Profil supprimé - 21/02/2015 à 14h34

bonjour,
je viens de lire vos témoignages, ils me touchent beaucoup, je suis consommatrice dépendante en rechute et je vais faire un sevrage d'ici qq jours, mais seule. Alors je voulais juste vous dire, courage ne le lachez pas ! je sais que c est dur d'aider un toxicomane, moi mon compagnon m'a quité après dix ans de vie commune. aujourd'hui j'essaie quand même de m'en sortir mais seule. et croyez moi, ça ne fait pas tout mais de savoir qu'on est ni seul et surtout qu on est pas jugé, que qq un nous aime c'est très très important. alors continuez votre combat, je viendrai peut être lire la suite peut être que cela m'encouragera, en tout cas accrochez vous et je sais qu'il existe au square par exemple des groupes de parole pour les personnes qui accompagnent les tox et les aident à décrocher. car pour vous aussi c'est épprouvant .... bise

Profil supprimé - 23/02/2015 à 20h46

Bonsoir micropousse et merci de votre message.
C'est plutôt à vous qu'il faut donner du courage puisque vous êtes......seule.
Alors j'aimerais vous dire que vous n'êtes plus seule. Bien sûr que ce n'est pas comme si vous étiez accompagnée physiquement mais si je peux vous aider, c'est volontiers.
Je me bats pour mon fils et sa petite famille, alors je peux aussi vous aider avec mes mots et mon vécu, si vous le souhaitez.
Je n'ai aucune prétention. Vous n'êtes pas obligée d'accepter mon aide. Mais si ça vous fait plaisir, si vous pensez que je peux vous être utile, n'hésitez pas.
Ce doit être très difficile de ne pouvoir compter sur personne.
Même si vous avez déçu vos proches, ne baissez pas les bras. C'est pour vous et vous seule que vous devez agir.
Commencez par ça : Personne n'a le droit de vous juger.
Je vous embrasse.

Profil supprimé - 02/03/2015 à 21h08

bonsoir,
merci beaucoup pour votre réconfort c'est vraiment très gentil, je viens sur ce site pour partager l'expérience des autres et faire partager la mienne.
j'espère que le déménagement s'est bien passé, et que votre fils va pouvoir tourner la page, c'est vrai que de changer d'environnement ça va l'aider, si il se fait de nouveaux amis (voisins ou autres) il arrivera à ne pas y penser,
et à retrouver petit à petit une vie normale, c'est encourageant en tout cas ! il faut aussi penser à vous ménager un peu je sais que c'est très éprouvant de vivre dans l angoisse de la rechute, mais ce n'est pas une fatalité si votre fils a de bonnes conditions il n y a pas de raison qu'il rechute, ayez confiance en l'avenir blunk en ce qui me concerne j'envisage la même solution, j'ai diminué mes consos (et j essaie de m y tenir) mais j ai beaucoup de mal à ne plus rien prendre car il me faudrait qq jours pour le sevrage, mais je ne peux pas me le permettre de suite, je vais avoir une semaine de repos vers la fin du mois alors je m'organise pour faire un sevrage et partir qq jours, l'avantage c'est de savoir comment ça se passe, je sais que j'ai au moins trois jours de "souffrance" physique, après c'est dans la tête c'est pour ça que dès que j'irai mieux je pars qq jours pour ne pas craquer, et je reprends le travail dès mon retour. de plus à partir du sevrage je suis en train de voir pour que qq un m'aide en gardant mes moyens de paiement et mon argent, et que je n'ai que ce dont j ai besoin pour vivre à disposition et rien de plus pour ne pas pouvoir acheter à nouveau de la drogue, je verrai bien mais je pense qu'avec un peu de discipline je pourrais peut être m'en sortir. si j'arrive à faire ça j'aurai un peu d'argent de coté et d ici qq mois je chercherai un travail ailleurs quitte à changer de région, pour un endroit un peu moins exposé et que je ne connais pas. enfin pour l'instant, j'essaie de me limiter, et j'attends de pouvoir faire mon sevrage presque avec impatience.
En tout cas je viendrai lire vos témoignages, merci beaucoup vous avez l'air de qq un de chaleureux et généreux, ça fait plaisir dans le monde où on vit ! mais ne vous oubliez pas non plus, courage et à bientôt peut être...

Profil supprimé - 03/03/2015 à 10h58

bonjour je lis ta discussion et voulais réagir aussi car mon fils qui m'apprend etre addict à l'héroine depuis 2 a 3 mois si j'ai bien compris m'a expliqué la meme chose.

C une fille c pour faire l'amour qu'il en a pris au début pour des effets décuplés m'a til dis.......

Je pense que décuplé est peut etre utilisé a mauvais esscient peut etre que l'abus de cocaine et autres produits ont altérées ou altèrent quelquechose de psychique ou mécanique je ne sais pas.

En tout cas quand j'ai entendu ça moi aussi j'ai eu honte comme toi c tellement dingue de penser qu'on prend tant de risques pour de simples moments de plaisirs.

Des risques pour mon fis qui apportent la douleur physique et psychique avec une force phénoménale apparemmment.Je ne l'ai pas jugé trop fort mais quand meme .....c plus qu'innentendable ......



Profil supprimé - 03/03/2015 à 12h39

bonjour,
je peux comprendre que pour qq'un qui vit ça de l'extérieur ça parait dingue de se mettre dans une situation de dépendance. le problème c'est que quand on commence on pense qu'on va gérer et que ce sont les autres qui sont accro etc... mais quand on se rend compte qu on l'est, il est trop tard. enfin si il ne consomme que depuis qq mois, il peut encore s en sortir sans trop de mal, c est un mauvais moment à passer mais peut être que ça lui servira de leçon pour ne pas y retoucher. de toute façon l'effet produit par l'héro pendant une relation sexuelle, c'est les premières fois mais ça ne dure pas .... même en augmentant les doses ça fini par ne plus avoir cet effet, enfin d'après ce que j'en sais, donc si c est ça seule motivation, ça ne durera pas. enfin je l espère.
pour en revenir à votre incompréhension, dites vous que c est comme de boire un verre pour être moins timide, par exemple, mais c est clair que ça ne résoud pas le pb essayé de ne pas trop jugé la drogue est un piège tout comme l alcool et suivant l'environnement, si on a beaucoup de consommateur dans son entourage, et/ou des problèmes, des complexes, ou autre, c'est d'autant plus difficile de resister. même si ce n'est pas une excuse, disons qu'il peut y avoir des circonstances atténuantes. ne soyez pas trop dur l'important c est qu il en sorte, et qu'il ne soit pas seul car c est le meilleur moyen pour qu il plonge. , enfin voilà bon courage en tout cas à vous et à lui .

Profil supprimé - 03/03/2015 à 14h21

a mon tour micropousse de te donner mes encouragements pour toi et la volonté et la décision que tu as prise d'arréter.oui tu es courageuse d'"affronter ce mal qui te ronge tu le gagneras mais cela sera difficile je n'en doute pas.
Et en plus tu travailles et tu es seule?? bon comme la miss qui a répondu slpdaoyd....tu as un soutien de plus avec moi.Tu as fais le choix de te sevrer racontes nous pourquoi comment un jour on décide que ça suffit.....si tu veux bien si je ne te brusque pas.

Tu es l'espoir de la victoire sur cet enfer que vous vivez.sincèrememtent a toi

Profil supprimé - 03/03/2015 à 17h04

tu sais je crois que juste après avoir pris conscience qu'on est accro, la première réaction que j ai eu c est de m'enfoncer et puis arrive le moment ou tu te dis bon et maintenant comment on gère ? et puis on s appercoit vite que ce n'est pas gérable enfin pas facilement, il faut mentir, cacher, trouver l'argent, se priver de beaucoup de chose pour entretenir les consos, bref ça devient vite une contrainte (une de plus comme si on en a pas assez de celles que la vie nous imposent ?! ) et puis le plaisir se transforme en manque et ensuite on consomme pour etre bien physiquement et mentalement, plus pour "s'amuser" et ça va très très vite, donc on sait très vite que la seule solution et de s'arréter. la première fois j'ai tenu assez longtemps, mais c'était dur, ensuite j ai vu une psy, que je ois toujours, apartir de mon ème sevrage, avec traitement, la aussi j ai tenu pas mal de temps .... et puis j'ai replongé encore deux fois.... à chaque fois mes périodes de conso sont plus courtes et cette fois au niveau quantité j'ai réussi à ne pas augmenté j'ai même un peu réduit et j'essaie de consommer juste pour ne pas être en manque, en attendant de pouvoir faire mon sevrage. mais j'angoisse, car je sais que si j'y arrive, cette fois je suis seule et ça va être plus difficile de tenir bon .... enfin on verra de toute façon je ne peux pas continuer comme ça je passe à coté de ma vie et je ne le supporte plus, même si j ai beaucoup de mal à m'en passer je crois encore malgré tout que je peux y arriver. j'espère sans rechute cette fois mais je sais que c'est jamais gagné, j'essaie de ne pas trop me mettre la pression et d'être possitive, de me faire de nouveau ami, qui ne sont pas consomateurs, même si ça non plus ce n'est pas simple. et j'essaie de ne pas passer mon temps à déprimer je me force à sortir je m'accroche au boulot, ça me demande des efforts beaucoup d'effort et je ne réussi pas tous les jours mais j'essaie.... et je viens lire les temoignages pour me sentir moins seule.... alors merci biz

Profil supprimé - 04/03/2015 à 08h23

merci pour ton message. Il y a que peu de temps que nous sommes au courant de cette addiction là pour notre fils.Cela fait une dizaine d'année qu'il consomme d'autres drogues.On a tout fait pour qu'il arrète tout mais il ne voulait pas il disait c mon choix c ma vie.

Aujourd'hui il ne gère plus de la meme façon puisque son comportement a changé.Je ne l'ai pas vu la semaine dernière quand il nous arrivé en pleine nuit.Mon mari était allé le récupérer a plus de 40 kms en pleine nuit il appelé au secours.Je me lève trop tot pour l'avoir vu et il est reparti le soir avant que je ne rentre.

son frère l'a vu en manque et il lui est rentré dedans quand son comportement et son manque faisait la différence quant a la compréhension qu'on essaie de garder pour ne pas rompre le lien.

Son frère voulait s'entretenir avec lui car le dialogue est plus que difficile avec nous.Pour te dire on a de plus en plus de mal a suporter ce changement il va dans le mur il y est c dur de ne rien faire.

Aujourd'hui que faire????
Cela fait un mois qu'il n'a plus d'eau chez lui a cause d'une fuite.Un mois avec ce que l'on peut imaginer.On ne l'a pas dépanné depuis il habite a 130 kms de chez nous.Aujourd'hui on a décidé qu'il fallait encore l'aider.Monter reparer la fuite est ce que ca va l'aider ???? est ce qu'il faut le laisser pour qu'il réagisse ???? est ce que le soutenir autant ne fait il pas l'effet inverse ???

Qu'en penses tu???

Profil supprimé - 04/03/2015 à 20h26

Bonsoir à vous,

A micropousse, je voudrais dire qu"en te lisant, j'ai la sensation qu'il y a vraiment chez toi la volonté de passer à autre chose et que je pense que tu réussiras, même si ce n'est pas facile, puisque tu affrontes ça toute seule.
Tu vas sûrement passer par des moments très durs mais ta détermination semble être là.
Alors fonce.
Je voudrais te donner un conseil que j'ai donné à mon fils le jour où il m'avait dit "Maman je veux sortir de là pour mes enfants".
Prends une feuille de papier et un crayon.
Tout en haut tu écris : Qu'est-ce que je veux ?
Et puis tu écris ce que tu veux mais surtout, tu l'écris au présent, à la première personne du singulier et (très important) la phrase doit être au positif.
Par exemple il ne faut pas écrire "il ne faudrait plus prendre de drogue" mais il faut écrire "je suis libérée de la drogue".
C'est ce qu'on appelle la pensée créatrice. Notre cerveau est capable de créativité si on le laisse faire mais il ne gère pas le négatif (le terme "ne", il zappe)
Dire : "je ne prends plus de drogue" il l'interprète à l'envers.
Et puis les pensées s'effacent, les écrits restent.
C'est juste scientigiquement prouvé. Alors essaie, tu veux ?

A violette, je voudrais dire que depuis des mois et des mois, nous avons toujours courru au secours de notre fils car, comme toi, on avait peur. Peur qu'il fasse une bêtise, l'irréparable.
Je ne te dis même pas les kilomètres qu'on a fait, après avoir été sortis du lit en pleine nuit pour lui porter secours.
On s'est détruit la vie. Ca n'a peut-être rien à voir mais mon mari a été victime d'un AVC récemment et comme il n'a absolument pas le profil à risque, les médecins ont finalement déterminé que le stress a été un facteur déclenchant indubitable.
Alors il a fallu quand même qu'on prenne cela en compte et qu'on envisage de voir les choses autrement.

Tout ce que tu feras pour l'aider ne l'aidera pas dans ces conditions. Il faut être un peu plus ferme, même si on ne sait pas si les évènements te donneront raison, sache que si tu continues comme ça, c'est voué à l'échec.

On a peur, je sais. J'ai eu très peur. Je suis loin d'être sereine, je sais qu'il est toujours fragile mais aujourd'hui je l'aide vraiment, pas comme avant. Je l'aide sur le chemin de la réussite, pas pour amortir sa chute.

Bon courage à toutes les deux.
Je vous embrasse




Profil supprimé - 05/03/2015 à 17h44

ok je comprends. c ce qu'il me raconte il semble etre dans la phase que ce n'est plus que de l'amusement...

micropousse

Tu te bats aujourd'hui pour retrouver l'indépendance vis a vis du produit.J'ai lu que tu affrontais seule puisque ton ami ton mari n'est plus a tes cotés.Dis nous si c pas indiscret si lui aussi était consommateur????Je me dis si oui est ce possible d'arréter ensemble ne valait il pas mieux q'uil soit ailleurs pour combattre? ou bien il n'etait pas consommateur et alors ?? peux tu nous en dire plus
C difficile de soutenir quand on ne connait pas les gens.

Pour spy... je savais bien que notre situation de parents de ces jeunes là n'étaient pas unique c la première fois par contre que je dévoile le sordide de la situation car il faut vivre ces moments là pour etre compris.Les conseils c bien les jugements qui vont avec c difficile a gérer la situation est bien assez compliquée et tant qu'on le vit pas on ne peut pas comprendre.

Toi aussi tu as passé Ses accidents de la vie en sautant dans ta voiture en pleine nuit au pire pour faire parachute pour que ça lui fasse moins mal sur c point il serait peut etre judicieux qu'il puisse lire mes messages pour qu'il comprenne ce que c pour les autres.Il semble que ce soit normal pour lui mais pas normal pour nous.

Il y a peu de temps que nous savons cette addiction de plus.
pour moi, pour nous celle de trop.Je lacherai prise comme avec les autres pour mieux suporter l'insuportable mais comme les autres addictions il me faut passer d'autres émotions et surtout que je ne m'inquiète pas tout le temps.

Depuis on a passé d'autres épreuves puisqu'hier il nous appelle d'une chambre d'hotel en manque sans substitut il a mal il veut arréter il y a les douleurs mais aussi grosse fatique et toux , toux crachats il se vide.Tout pour qu'il me dise quel hotel pour qu'il accepte que je vienne.
Direction hotel, le 15 qui n'enverra jamais aucun medecin de l'après midi .............alors j'ai téléphoné à l'association d'aide pour les personnes comme je l'avais recherchée dans la réponse que le modérateur m'a faite mais la aussi j'ai parlé longtemps avec eux et la démarche n'était pas celle que je croyais il fallait attendre une prescription du médecin qui devait intervenir pour soulager et après aller dans ce centre de soin pour commencer une démarche entourée et et et .....

Il n'y va pas il n'est pas prèt trop tot il dit qu'il continuera le subutex qu'il a trouvé depuis pour mieux suporter il dit que dans trois semaines si il tient ce sera moins dur psychologiquement.
Je reste ferme quand a refuser de le plaindre je lui dis que c vraiment bien si il y arrive mais seul .......on verra bien ce quil se passe dans une heure demain et et et comme vous on verra bien.....
Il faut qu'il sorte de cette merde.


Spy Quand ton mari a fait un avc a t il pu amorcer une compréhension a t il pu se positionner en tant que protecteur vis a vis de son père de toi sa mère de ce que vous avez fait pour lui ou n'a til jamais pu remarquer que ses parents n'étaient pas que des super héros ????

ces hommes qu'on a mis au monde ont ils un problème identitaire ????sont il des petits garçons dans des corps d'hommes ou bien des personnes plus fragile ou bien n'ont ils pas cultivé un certain pouvoir narcissique egoiste sur leur proche ????

On ne veut pas etre des super parents invincibles prèts a tout.Heureusement que j'en ai deux qui vont bien qui sont responsables sinon personne ne pourrait retirer cette culpabilité que j'ai ressenti des années.

Merci a vous deux j'aime bien me confier et lire vos messages
Bisousssss

Profil supprimé - 05/03/2015 à 20h36

Mon mari n'a toujours pas fait le deuil de cet AVC.
Il ne comprend pas et malheureusement, il en veut à notre fils qui , selon lui, en porte en partie la responsabilité à cause de ses dérives.

Mais ça, je le laisse le traiter avec son psy. Je n'y peux rien, là non plus.

Bien sûr ce n'est pas facile au quotidien. Toutefois, j'ai beaucoup d'espoir de les voir tous les deux redevenir un père et un fils.

Moi j'ai compris beaucoup de choses en peu de temps. Je suis toujours aussi forte, je ne baisse jamais les bras. Mais autrement.

Jusqu'ici je me démenais, je faisais passer toujours les autres avant, je m'oubliais.

Aujourd'hui je suis toujours aussi présente quand on a besoin de moi mais je pense aussi à moi et finalement, c'est beaucoup plus efficace.

C'est une question d'état d'esprit. Ca ne s'explique pas vraiment, ça arrive c'est tout.

J'ai 58 ans, j'aime mon fils, sa commpagne, mon mari et mes petits enfants et j'ai enfin compris que je ne suis pas EUX.

Profil supprimé - 07/03/2015 à 17h29

C le point le plus vrai :je ne suis pas eux.et pourtant...

Tu as raison j'y arriverai aussi quand j'apaiserai seulement ma propre peur je croisElle me ronge le coeur cette peur elle envahie mon cerveau.

ce matin une autre émotion a pris le dessus sur d'autres.Après l'incompréhension, la tristesse, les larmes, la colère s'est emparée de moi.

Il voulait que l'on garde un lien moi autant bien sur.
mais sans nouvelles depuis la veille après la journée passée a me démener a lui trouver un médecin urgentiste dans un hotel uen autre dimension quand meme, très impersonnelle une chambre d'hotel pour une crise de manque je n'aurais pu que le voir a la télé pas vivre ca pour mon fils le travail laissé pour le secourir a son approbation et ma demande c vrai.
il est reparti a plus de 130 kms il m'appelle enfin j'entendais bien quil était pas clair et qu'il n'avait aucun problème tout allait bien...... ce n'"était pas naturel....Comme il ne se rend pas compte des peurs qu'on a tous pour lui j'ai pété un cable contre luiJe lui ai crié son insouciance face à notre inquiètude il ne voit que lui il se fiche de nos émotions ou il ne se rend pas compte des dégats colatéraux.

A l'hotel il ma montré combien il avait besoin de chaussures je lui ai dit que je voulais qu'il me démontre a son tour combien on était important nous aussi pour lui et pour que je me rende compte des efforts qu'il me dit vouloir faire pour se sortir de cette merde symboliquement je ne veux plus le voir s'il ne change pas de chaussures.Je lui ai dit que ces chaussures sont a l'image de son cerveau de ce qu'il fait de son corps.

Sil veut changer sil veut arréter sil veut etre crédible sil ne cherche pas que notre compréhension sil ne cherche pas seulement a tout manipuler autour de lui pour se rassurer il doit le prouver et ca commence par le regard qu'on porte nous sur lui.La drogue ne s'arretera pas demain ok je veux bien mais reprendre gout a la vie un minima commence par son aspect exterieur le confort dans ses spieds pas les miens ....c important aussi.

Et ce n'est pas moi qui ferai leffort de les acheter.

Il me dit tout oublier. J'en ai rajouté une couche tu as un corps de 26 ans mais a l'intérieur quel age tu as ??? tu oublies tout dépeche toi de te rendre compte avant que tu n'oublies qui tu es.


slpda..... Comme si c'etait pas suffisant avec ton fils l'avc de ton mari .....il s'en remet mais tu dois affronter aussi cette responsabilité là ....... c trop énorme .....s'il dit que c la faute de votre fils du coup c toi qui prends aussi quelle souffrance tout cela tu es forte tu dois toujours comme moi lutter pour amener l'équilibre dans ta vie car il te menent la vie dure tout les deux du coup....

Chez nous si notre fils est comme ça mon mari dit que c ma faute.... c pas mieux....... si je l'avais laissé .......tu parles.......
Tu as 58 ans moi 48 je continuerai a chercher une vie plus sereine je temps passe ......pourvu qu'a la fin de ma vie je ne me rende pas seulement là compte que j'ai été très heureuse sans le savoir .....puisque je les ai avec moi malgrés tout......




Profil supprimé - 07/03/2015 à 22h44

Bonjour,

Je viens de lire vos témoignages et veux m'associer aux encouragements pour micropousse et son combat pour sa vraie liberté.

J'ai mon fils de 22 ans qui est addict au canabis. Ce n'est pas une drogue "dure", mais chez lui, ça l'a conduit à faire une bouffée délirante aigue et à être hospitalisé sous contrainte en HP en novembre dernier. Il est sorti trop tôt, mais j'ai accepté pour le sortir de cet horrible endroit et qu'il puisse être avec nous à Noel.
Toute la famille l'a chouchoutté pendant 2 mois jusqu'à fin janvier.

Là, il a été suivi au CMP de notre ville et la psy qui n'avait pas lu son dossier et n'avait pas compris que cela faisait 2 mois qu'il était sorti de l'hosto, lui a dit tout l'inverse de l'hopital : on réduit tes médocs au lieu de maintenir le cap, je ne te vois qu'une fois tous les 15j au lieu de toutes les semaines et tu peux retourner en cours alors qu'il ne lui fallait aucun stress...

Résultat : angoisse de l'échec, à nouveau contact avec des potes qui fument, banalisation de la psy qui le trouve très bien et pas malade du tout et il est entrain de replonger dans la consommation de cannabis avec en plus un déni absolu de la gravité de la Bda, un déni de consommation/addiction et le risque surajouté maintenant d'une pathologie mentale

Je suis très en colère car comment proposer de résoudre un problème d'addiction alors que pour lui il n'y a pas de problème
Je commence à voir apparaitre les symptomes de pathologie mentale du mois de novembre.
Micropousse, merci d'avoir dit que la prise de conscience passait par une replonge ... J'espère que c'est ça pourqu'il réalise, qu'il accepte et qu'il se soigne.

Tenez bon micropousse et suivez les conseils de pensée créatrice et POSITIVE de slp !!



Profil supprimé - 08/03/2015 à 16h01

bonjor, je ne comprends pas j'ai envoyé une réponse qui n'est pas encore publié ? enfin bon pas grave je vais donc répondre à nouveau à vos question, d'abord mon ex n'est pas consomateur il a du tirer une fois ou deux sur un joint (il a 55 ans) et sniffer une fois une petite ligne d'héro mais ce n'est pas son truc il boit un peu d'alcool avec moderation il est dans le plaisir pas l'addiction, même si comme bcp de monde il a déjà pris une cuite. je pense qu'on peut aider un toxico si on va bien donc il faut se préserver et ne faire que ce que l on est capable d'assumer sans trop de souffrance, et ne pas lui donner un moyen supplementaire de payer sa conso lui payer à manger ou des reparations oui mais directement et ne lui donner de l argent que si on ne peut faire autrement.j'ai toujours eu les moyens de ma défonce (j ai toujours travaillé et mon ex gagne bien sa vie aussi) si je ne les avais pas eu qui sait enfin .... sinon je suis d'accord mettre noir sur blanc ce que l on souhaite se fixer des objectifs c est important encore faut il savoir ce que l on veut ou pas et ce nest pas toujours évident moi aujourd hui je me contente de me fixer des objectif et des limites mais dont je me sens capable et à mon rythme, même si ça parait parfois peu vu de l extérieur pour moi chaque effort me coute bcp et quand il aboutit c est une petite victoire qui m encourage pour le pas suivant. je sais que la pression n'est pas mon amie. voilà j'ai une bonne nouvelle enfin je souhaite partager un petit bonheur avec vous car vous partagez ma solitude c est une sorte de 'récompense" depuis qq temps mes contacts avec mon ex étaient plutot pénible et hier il m'a invité à mangé et nous avons discuté sans nous prendre la tête il m a posé des questions sur mes consos actuelles et mes intentions à ce sujet, et il ne m'a pas jugé il a même etait plutot compréhensif, enfin j'ai passé une bonne soirée même si c est douloureux pour moi d'en parler et encore plus avec lui, mais cette fois ça m'a fait beaucoup de bien de ne pas lui mentir ou de ne pas cacher des choses et il a accepté d'entendre ma douleur, je suis resté dormir chez lui et quand je l ai quité ce matin je me sentais mieux plus légère et même si il me manque je n'etais pas aussi triste que les precedantes fois ou nous nous sommes vu. ça m'encourage tout reste à faire c est sur mais ça m a fait bcp de bien et il m'a un peu rassuré même si la situation reste la même je me sens un peu plus forte. voilà un petit bonheur je ne m'emballe pas ce n est pas pour ça qu il va revenir sur sa décision mais je ne peux pas vivre sans lui et je ne veux pas qu il coupe completement les ponts alors même si on ne vit plus ensemble si il y a encore un lien entre nous je ferai ce que je peux pour le garder et en prendre soin. à bientot biz et courage à vous deux

Profil supprimé - 10/03/2015 à 01h42

bonsoir,
mon petit bonheur a été de courte durée, encore une fois de ma faute bien sur, ce matin je n'ai pas reussi à me lever et j ai été très en retard au travail... je le vis très mal, comme à chaque fois que je n'assure pas, et j'ai eu une seule envie me refugier dans la drogue, pour oublier que je n'assure pas.... ce qui m'a fait perdre la motivation d'hier car j ai echangé qq sms avec mon ex et même si il ne m a fait aucun reproche j avais honte de l image que je lui renvois donc encore plus envie de fuire... j ai oublié de vous dire que j avais décider à partir d'auj de ne plus aller voir mon dealer il me reste un peu et je voulais que ce soit ma dernière dose, mais du coup j'ai peur pour demain je me sens bcp moins forte l'envie d'arreter est là mais l'angoisse aussi je ne suis pas sure de gerer si j ai besoin de fuir et que je n'ai pas ce qu il faut peut etre que j arriverai à ne pas y aller combien de temps je ne sais pas mais surtout dans quel etat je vais etre moralement??? est ce que je vais reussir à tenir le coup et faire face, je travaille et dois faire face aux clients, je ne peux pas me permettre de faire la tete ou d etre deprimée et en pleure.... et encore moins quitter mon poste pour aller chercher ce qu il faut.... enfin voilà un jour très bien un jour très mal, il faut que vous compreniez que juste etre en retard a déclenché des idées obsessionnelles qui me sont insuportables et je ne sais pas m en debarasser autrement, affronter le monde me fait peur je sais ce sont des reactions disproportionnées mais je n ai pas le controle, c est dur à comprendre et/ou à croire mais c est comme ça.... je ne sais pas si vous pouvez comprendre mais c est une souffrance et certain jour j ai l impression que je meurs à petit feu et que c est peut etre la seule solution pour que ça s arrete à la fois mes souffrances et celles que je cause et qui detruisent mes relations meme celle à laquelle je tiens le plus... je vais essayé de dormir en esperant que tout à l heure je ne serai pas en retard... bisou à vous

Profil supprimé - 10/03/2015 à 11h23

coucou micro pousse,

Tu as tout notre soutien je comprends bien que cette addiction a ce fichu revers quand on veut la stopper par ce désespoir qui va avec apparemment et ces angoisses démesurées mais bien réelles pour vous.

Mon fils hier aussi nous a appelé en larmes tout était noir autour de lui tout et pourtant on lui avait remis l'eau (lyonnaise des eaux) on ne s'est pas déplacé.

Mais il devait gérer d'autres problèmes et tout était démesurément angoissant rien n'était positif il ne faisait que pleurer.Meme son frère qui l'a appelé plus tard l'a trouvé en larmes.

Hier soir plus rien plus de réponses au sms ce matin pas d'appel non plus .......rien .......on doit faire avec c dur aussi pour nous.___________

Il t'a invité a manger avec lui tu as passé du temps avec lui quoi de mieux par rapport à la veille ????tu ne t'y attendais pas et pourtant .....IL A PASSE DU TEMPS AVEC TOI ET CA T A FAIT DU BIEN .Tu es très fragile c normal tu nous l'expliques pour nos enfants alors a nous de te renvoyer que C normal ces angoisses mais il faut continuer a les accepter.Avec le temps seulement tu pourras mieux les gérer.
on est la pour entendre cette fichue souffrance et je pense que la vie aujourd'hui il faut la prendre quand elle vient au moment ou se présente des petits bonheur comme hier et les recevoir et les accepter aussi meme si c difficile de recevoir.

Tu fais ce que tu peux c tout ce qu'il doit comprendre.Après s il veut te donner du temps et si tu veux le prendre et bien acceptes le pour le moment passé et continue ta lutte pour te retrouver toi surtout.L'important c toi et seulement toi pour l'instand.

J'attends de tes nouvelles comme de celles de mon fils.Lui je lui ai sms un numéro de téléphone d'un centre de soins pour l'aider a gérer le manque et le soutien dont il a besoin.Moi je suis là mais je ne peux pas y aller a sa place.
Pourvu qu'"il aille mieux qu'hier .......
Bisous a toi force a toi miss

Profil supprimé - 10/03/2015 à 13h41

bonjour madlly,

Quand mon fils avait une quinzaine d'année ou seize j'ai personnellement été taper dans une association aide a la famille gérée subventinnée par le CG de notre région afin de faire entrer a notre domicile une aide pour recréer un lien qui était bien compliqué avec lui.

On nous a donc mis en place un soutien a domicile qui venait régulièrement et ej me demande encore a quoi elles ont servi.
Pour s'entendre dire qu il fallait respecter sa chambre, le laisser fummer s il le voulait qu'on ne devait pas l interdire etc.
elles passaient l'après midi avec a discuter mais jamais de compte rendu rien. Ca se oassaut bien avec elle mais rien a partager avec nous.Le gamin se tenait bien lui parlait et elle repartait ....

Voilla on n'a pas renouveler la demande les années ont passé et des fois on croit etre aidé mais bon il n y a pas vraiment de solutions......miracle.

restes confiante surttout en ton role de parent n oublies jamais ca car toi seule peut etre a meme de diagnostiquer si il faut reconsulter un médecin ou reprendre contact avec un medecin pour soulever le problème que tu sens poindre pour lui.
Afin de ne pas passer a coté afin de mieux répondre a ce problème.
Courage a toi

Profil supprimé - 10/03/2015 à 20h21

Micropousse,

Je lis tes messages et voilà mon sentiment.
Crois-tu pouvoir t'en sortir toute seule ?
J'ai juste l'impression que non, parce qu'en te lisant je ressens que tu n'as toujours pas pris la mesure de ce qu'il faut faire pour renoncer à ce cercle vicieux.
Tu ne peux pas te lever le matin. Tu déprimes parce que tu n'as pas pu te lever. Tu culpabilises et pour éviter cette culpabilité tu replonges.
Et cela n'en finira pas parce que tu es toute seule à affronter. Et que c'est trop dur pour toi.
Ne reste pas seule.Il te faut de l'aide.
Il te faut quelqu'un qui t'explique comment accepter ta culpabiilité, la gérer, et rebondir.
Quelqu'un qui t'explique que tu es une fille bien.
Quelqu'un qui t'accompagne dans ce chemin si difficile qui consiste à te rendre compte que tu es quelqu'un de bien.
Il faut oser aller là où on risque un peu pour gagner beaucoup.

Ce n'est pas parce que les choses nous paraiissent inaccessibles qu'on n'ose pas, c'est parce qu'on n'ose pas qu'elles nous semblent inaccessibles.

Profil supprimé - 10/03/2015 à 23h27

Bonsoir,

Merci pour vos réponses, elles me font du bien même si on ne se connait pas, j'apprécie cet échange ce partage, car ce ne sont pas des choses que l'on peut partager facilement avec les autres. JP (mon ex) continue d'être "agréable" j'avais peur car la dernière fois qu'il avait été sympa et que nous avions eu une discussion j'avais de suite ressenti qu'il regrettait de s’être "lâché" comme s'il avait eu peur que je pense qu'il allait revenir, ou que peut être il m'aimait toujours, et il avait changé de comportement se remontrant à nouveau dur limite méchant dans ses propos, et j'en avais bcp souffert. Je craignais qu'il fasse pareil cette fois aussi, mais même s'il garde une certaine distance surement pour se préserver, ce que je peux comprendre, nos contact restent amicaux, et son soutien même dans ce contexte, me fait du bien. J'ai peur de ne pas tenir et de le décevoir à nouveau, mais plus question de lui mentir, ou de lui cacher des choses, nous avons toujours fondé notre relation sur la confiance et si je recommence à ne pas être honnête, je culpabiliserai encore plus, et il sera encore plus déçu je pense.

J'ai tenu toute la journée, mais comme je n ai pas vu mon dealer hier et que je ne l'avais pas appelé aujourd'hui c'est lui qui m'a relancé tout à l'heure, ne pouvant parler au téléphone (par sécurité) je l'ai vu, il m'a offert une conso que je n'ai pas su refuser et qui m'a fait du bien mais je n'ai pas acheté (j'ai prétexté ne pas avoir d'argent et j ai refusé le crédit en lui disant que je ne savais pas quand je pourrais le payer). J'ai travaillé ce matin, en essayant de m'occuper l'esprit mais dès que j'ai eu fini je n'ai pas pu réprimer plus longtemps ma déprime. J'ai eu un chagrin et le manque de sommeil, bref me suis endormie et ce soir j'ai fait qq courses, quand mon dealer m'a appelé... je sais que c'est normal je connais les étapes du sevrage, mais ce vide et ce mal être qui m'envahissent sont durs à combattre et même si ce soir je n'ai pas acheté et que je me suis contentée de prendre ce qu'on m'a offert je sais que demain est un autre combat.... que je ne suis pas sure de gagner car je m'en veux de ne pas avoir su résister même si ce n’était pas grand chose. Je verrai bien ....

Mais je sais que plus que les douleurs physiques cette fois c'est le moral qui va être très compliqué à gérer, même si je suis motivée par le fait que cela fasse plaisir à JP de voir que j’étais motivée et que je sais que malgré notre séparation il serait heureux pour moi si j'y parvenais, et que je voudrais vraiment lui faire plaisir et lui prouver que je l'aime et que je suis capable de tout pour lui. Ce qui n’empêche de le faire pour moi aussi, même avec la meilleure motivation j'ai l'impression que ma volonté ne suit pas et que je suis faible, que je manque de courage....

Nos échanges m'ont fait réaliser bcp de choses et ont participé à ma prise de conscience et si aujourd'hui j'ai une vision très claire de ce qui s'est passé et où j'en suis, que je sais ce que je veux, je n'arrive pas à comprendre pourquoi je n'y arrive pas pourquoi je gâche avec la drogue tout ce qui pourrait m'apporter du bonheur, pourquoi je n'arrive pas à m’arrêter alors que je sais que c'est la cause de tout ce qui me rend malheureuse, la cause de ma solitude, je en comprends pas c est démoralisant.

J'ai rdv la semaine prochaine avec ma psy vivement, et je vais surement prendre un rdv avec le médecin qui me suit, j'espère que cela m'aidera à avancer je sais que je suis la seule à pouvoir agir mais j'utiliserai tous les moyens pour m aider car je n y arriverai pas seule. Je n'ai jamais fait de cure en centre fermé et je ne peux pas me le permettre pour l'instant en tout cas et même si j ai toujours refusé cette solution peut être que c est ce qu il faudrait finalement... mais j'ai du mal à accepter et je fais une phobie de hôpitaux, mais je vais y réfléchir même si je sais que si je décidais à passer par cette solution je ne pourrais pas le faire avant cet été et ça me prendrait mes vacances, donc je vais voir.

Vous savez je pense que votre fils doit souffrir lui aussi car je sais que vu de l’extérieur nos angoisses paraissent insensées, mais je vous assure que pourtant elles sont bien réelles pour nous, un exemple je ne supporte plus le téléphone, et j'ai de plus en plus de mal à être en contact avec le monde extérieur, à part avec qq personnes avec qui je me sens bien, et j'ai bcp de mal à gérer ma vie, j'avais une entreprise et suite à la séparation et de nombreux pb cumulés depuis que j’étais à mon compte (deuil familial, cambriolage de mon commerce, agression physique et agression verbale régulière d'un voisin etc...) donc j ai vendu pour rendre l'argent que mon ex avait investi, et je dois clore ma société mais j'ai énormément de mal à m'y mettre et je vois les ennuis arriver et malgré l'envie de mettre un terme à tout ça et de tourner la page, je n'y arrive pas car la moindre démarche me coute un effort qui me parait insurmontable alors l'angoisse grandit et c'est un cercle vicieux.... mon ex au début me dépannait facilement ce qu il ne fait plus. Il m'aide en me laissant faire ma lessive chez lui par exemple ou en m'invitant à manger il me propose de reprendre quand il reste des choses, s'assure que je mange quand je suis seule mais plus d'argent .... Je pense que si c’était pour qq chose d'important il ne refuserait pas mais je pense qu il fait attention à ne pas me fournir les moyens de me payer de la drogue, et il a raison, il ne veut que mon bien, ce n'est pas par égoïsme et tout ce qu'il peut faire pour m'aider tout en se préservant, il le fera mais il ne participera pas à m'enfoncer dans la drogue. Je pense qu'il a le bon comportement. En plus de me dire comment lui vit les choses et de m'expliquer le pourquoi de ses actes, c'est important aussi car notre vision est faussée par la drogue et la dépendance.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Bisous à bientôt, courage à vous, prenez soin de vous aussi blunk

Profil supprimé - 11/03/2015 à 11h03

quand tu parles de cercle vicieux je suis bien d'accord sur le principe.

Le manque cré l'angoisse, la culpabilité, la paranoia et son sentiment d etre rejeté.

Alors on cré des illusions celle que tu n'es pas assez bien c l ego qui parle pour etre rassuree.Tu culpabiises par la peur qu'il ne te comprenne pas tu as peur de le perdre aussi.Il a des sentiments pour toi c évident et tu risques de le perdre aussi.c vrai

Jai eu des nouvelles de mon fils hier soir.Il ne pleurait plus.La peur de perdre son logement l'a amené à s'énerver contre nous.La grosse peur la grosse angoisse du coup pas très gentil avec nous meme pas du tout.

Pour te dire je prèfère sa colère que c larmes en fait ça m'a rassurée.Après je suis restée très ferme car il déplace ses responsabilités toujours chez l autre pour se proteger et nous demander de le proteger.
J ai refusé de de prendre ses erreures pour qu il se sente mieux il a fait le choix de cet appart et dois assumer les consequences meme s il serait dommage de le perdre.

Tu vois en face on réagit nous aussi on accorde le fait qu il soit parasité par la prise de drogue mais ni on excuse jamais ni on charge la mule ni on veut etre chargé a sa place.
je lui en veux quand meme de ce chantage et il doit en prendre conscience... .je m use quand meme c fatigant d'accompagner toujours depuis si longtemps aussi.
Sa souffrance est toujours plus importante c vrai mais celle des autres est entendable...

ton ami doit ressentir aussi cette fragilité la pour lui aussi comme la tienne mais il faut continuer a te battre pour toi quoi qu'il arrive meme si un jour il ne peut plus continuer.

tu dois te méfier de ces leurres qui te ramènent a la case départ a chaque fois tu peux rejouer a chaque fois par faiblesse mais tu dois rester vigilante quant au fait que chacun d'entre nous avons nos propres faiblesses que personne ne devra juger bats toi pour contrer ces illlusions que tu crées admets que tu y arrives doucement acceptes de croire en toi.

Tu es sur la bonne voie.


comment vas tu spy .....

Profil supprimé - 11/03/2015 à 11h19

moi je ne connais pas les statistiques quand au nombre de personnes qui peuvent arréter seules.

Comme toi spy ... je n 'ai pas l imprsssion que ce soit moins compliqué seule qu'accompagné.

As tu des infos a nous donner sur les raisons pour lesquelles vous ne vous ocuupez pas de cette addiction avec le soutien d un medecin.??

bisss

Profil supprimé - 11/03/2015 à 17h12

bonjour,
je trouve vraiment que vous avez le bon comportement, et vous avez raison de tenir bon, j ai depassé ce stade et il n a jamais été dans ma nature de rejetter la faute sur les autres. je sais que la seule qui décide et qui doit assumer c est moi. et même si mes angoisses sont parfois du à mon entourage il ne tient qu'à moi de réagir différement. facile à dire c est même mon plus gros problème j'ai bien conscience de ce qu il faut faire et par quoi ça passe mais ça ne rend pas les choses plus simple au contraire car je culpabilise encore plus. j en parlais à une amie hier si j appliquais la moitié des conseils que je suis capable de donner ma vie serait belle blunk enfin auj j'attends avec angoisse les premiers symptomes physique, j ai le moral en pente et surtout j ai l impression de ne pas avoir d energie.... pour ce qui est du psy cela me sert a garder un pied dans la realité et ça m aide à ne pas me voiler la face, ça m aide aussi à faire le point parfois et puis c est une personne avec qui je peux poser les choses sans jugement ça me fait du bien, maintenant c est sur que cela ne fait pas tout mais avec le traitement (subutex) et un retour à une bonne hygiène de vie, changer ses habitudes.... c est un ensemble auquel s ajoute le soutien de l entourage et la volonté du tox. maintenant pourquoi on y arrive pas malgré tou et bien je ne sais pas c est une lutte pour affronter ses angoisses et affronter sa vie, on m a proposé un traitement en complement mais je ne veux pas prendre trop de médicament, car souvent les tox sont bipolaire ou ont d autre pathologie plus ou moins grave. du coté de ma mère les gens sont quasi tous depressifs alors est ce que ça joue??? je ne sais pas .... le but de mon ex est que je me prenne en charge et que je me prouve que je suis capable de me debrouiller seule dans la vie, car j en ai besoin et tant qu il sera la à mon secours je ne "grandirai" pas ce en quoi il a tout a fait raison.... même si c est douloureux et que je ne pense pas qu il ne mesure pas le mal qu il m a fait enfin à quel point il sait que je souffre mais c est tout, quand nous discutons une partie de lui me comprend l autre ne tient pas toujours compte du contexte et des efforts que cela me coute. mais je ne lui en veux pas car malgré tout il est encore là, de loin, mais plutot que le perdre completement.... et puis je comprends pourquoi, je ne veux plus lui faire de mal, et il ne veut que mon bien. voilà mais continuez car vous aussi vous faites ce qu il faut pour votre fils, courage, à bientot biz

Profil supprimé - 11/03/2015 à 17h17

bonjour aussi à slpda,
je suis d accord seule je ne m en sortirai pas j ai fait mon premier sevrage seule sans traitement ni psy et c est parce que j ai rechuté que je suis allée consulté comme je disais dans mon message precedant c est un tout.
comme le fait de venir ici et de lire les divers temoignages, de l entourage ou des consomateurs car d avoir les deux points de vu ça aide à nourrir ma prise de conscience. enfin voilà c est tout ce que je voulais ajouter. bisou

Profil supprimé - 12/03/2015 à 14h28

Tu écris "vous aussi vous faites tout ce qu'il faut pour votre fils"

C pas tout a fait juste micropousse.Je fais en fonction du lien que l'on garde avec lui et des émotions que je ne controle pas toujours comme il faudrait peut etre?

Hier soir je l'ai en larmes il a peur car x y se sont fait arretes...il a peur pour lui ....
Je l'ai écouté mais pas plainds je lui ai dit que ca allait avec ses choix tout fait partie d'un tout que l'on choisit alors il faut l'accepter ....

Plus de nouvelles alors qu'il me dit je te laisse je te rappelle tout a l'heure.....Rien comme la veille rien et moi j'essaie de relativiser mais je ne rappelle pas.
C est sa vie s'il a besoin il le fera sinon je le laisse gérer ses angoisses ses problèmes et j'atttends....

Jusqu'a ce matin il m'appelle il pleure il pleure il est fatigué il est a bout.je l'ai écouté et lui ai donné mon point de vue sur son logement.

Mais il me parlait et j'entendais bien comment il ressentait des injustices qui n'en étaitent pas a mon sens.A nouveau je l'entendais charger la mules sauf lui.
J'ai repris en effectuant quelques changements quant aux raisons et refusé de le positionner comme celui qui serait le laissé pour compte ....

J'ai été dur a mon tour je lui ai dit que la drogue depuis 11 ans ne lui avait qu'amenée doucement que la dérive d'aujourd'hui et que les joints plus le reste avaient été la base de nos problèmes relationnels avec lui et que cela ne l'amenait aujourd'hui a chercher de l'argent mais pas un équilibre.

Oui meme pas de chaussures de vetements de buts de bien etre rien rien rien.

Il a beaucup pleuré il me disait d'arréter que je ne l'aidait pas comme ça mais jamais je n'ai été aussi dure je ne le voulais pas mais je voulais tellement qu'il prenne conscience de cette réalité la aussi.

Que penses tu ???de ma réaction ???je cherche un moyen pour qu'il percute pour lui j'ai vraiemnt l'impression qu'il refait sa vie différemment de ce qu'elle éest il l'embellit ou oublie des passages rien n'était bien a par la défonce pas de construction a par avec de mauvaises personnes a chaque fois pourquoi aujourd'hui ????

Ou est le positif de l'histoire ?????? jusqu'ou ca va aller ????? soit l'auverdose soit un règlement de compte ou une problème de santé ou la prison a par ca quoi d'autres ????

Il faut qu'il percute absolument aucun de ses choix n'est acceptable.la vie ce n'est pas que le noir de l'enfer .....

Profil supprimé - 12/03/2015 à 20h29

Bonsoir,

J'aimerais vous apporter un peu de réconfort. A vous Violette, qui êtes en ce moment en pleine tempête émotionnelle, à toi Micropousse, qui te bats.

C'est très difficile de porter un jugement sur ce qu'il est juste de faire à un moment ou à un autre.

Je crois qu'il faut écouter son instinct. Quand on est une maman, qu'on est impuissante face à cette merde de drogue, c'est l'instinct qui peut parfois faire la différence.

Je dis bien "peut-être". Ce n'est absolument pas une règle. Ce n'est pas parceque quelqu'un réussira qu'il en sera de même pour quelqu'un d'autre.

Pour mon fils, il semble que ma décision ait été bénéfique. Même si je ne crie pas victoire, le temps nous en dira plus.

Ce week-end, c'est le grand déménagement. Nouvel environnement, nouveaux meubles, nouvelle vie peut-être.

Il y a des petites choses qui me font dire qu'il a décidé de tirer un trait sur sa vie d'avant, il a changé. Il a changé son message d'accueil sur son portable, c'est un détail mais pour moi c'est important. Son message est celui d'un homme. Mûr.

Vous allez dire que je m'accroche à des broutilles. Sans doute, mais c'est comme ça que je le ressens.

Je garde mes petits-enfants ce week-end et dimanche soir on ira leur ramener dans leur nouvelle maison pour l'apéro tous ensemble.

Cela me rend heureuse. Je sais qu'il est heureux lui aussi. Ce sont de petits plaisirs mais ils sont tellement essentiels.

Il entame sa thérapie (TCC) dans quelques jours. Prochain objectif, reprendre le boulot. Ca fait 9 mois qu'il est en arrêt de travail. 9 mois, le temps d'accoucher d'une nouvelle vie ?

Cela me gêne énormément de vous raconter que pour nous ça va, alors que vous êtes en plein désarroi.

Je ne sais pas comment vous le recevrez. Je voudrais juste que ça vous donne de l'espoir et la volonté d'insister pour atteindre la réussite au bout d'un si long chemin.

Je vous envoie plein d'ondes positives et vous embrasse très fort.


Profil supprimé - 12/03/2015 à 22h14

bonsoir,
si vous avez tout à fait raison d agir comme ça, peut être vous aurez des paroles maladroites, peut être parfois vous serez un peu trop dur, mais vous aidez en fonction de ce que vous etes capable d assumer et si vous allez au delà vous allez en souffrir et ne serez plus assez solide pour l aider. comme vous dites il faut qu il percute pour avoir le declic la volonté d en sortir, et il faut qu il l ai avant que ce soit plus grave c est clair donc vous aez raison de le pousser à assumer et à prendre ses responsabilités, c est dur et oui on le vit d abord comme une injustice mais si vous lui expliquez votre démarche il l entendra, il metra du temps pour l accepter mais il entendra quand meme....
la drogue est forte et le combat est difficile si on a autant de mal à en sortir et à ne pas rechuter ce n est pas pour rien alors il faut etre aussi dur qu'elle pour combattre.... et vous la combattez auprès de votre fils, je trouve que vous avez bcp de courage combien soutienne et n abandonne pas ? ou préfère fermer les yeux? j avais une amie qui a fini par se shooter sa mère a toujours accepté voir financé et je ne suis pas sure qu'aujourd'hui elle se sente coupable ou trouve ça grave d'avoir eu son comportement, pourtant cette ancienne amie a fait de la prison et a vecu de nombreuses galères plus ou moins lié à ca mais elle n a jamais montré de désaprobation, alors je trouve qu en comparaison vous etes admirable garder le courage preservez vous continuez de dialoguer et dire ce que vous pensez essayez de ne pas trop juger encouragez, c est tou ce que vous pouvez faire en fonction de vous n allez pas au delà car ce ne serait bon ni pour vous ni pour lui. moi et bien ce matin j etais très mal ce soir ça peut aller mais ce n est que le début.... avec JP nous communiquons plutot sereinement pour l instant mais je ne lui cache plus rien et je me sens plus légère.... bon je vais dormir car demain boulot et je ne sais pas comment je serai bisous à bientot ok

Profil supprimé - 13/03/2015 à 11h59

bonjour slpda,
juste pour vous dire que nous pouvons nous rejouir pour vous les victoires des autres nous encourage à continuer la lutte alors ne culpabilisez pas ! en espèrant bientot vous faire partager les miennes... blunk

Profil supprimé - 14/03/2015 à 17h50

bonjour le filles,

Depuis hier matin j'ai essuyé des droites des gauches des upercuts.Au tapis hier soir mais ce matin je vais mieux.Beaucoup mieux je me suis bien battue moi aussi ......videe

D abord des nouvelles de mon fils en larmes qui me demandait de l'aide je devais comprendre qu il faisait tout pour se sevrer mai qu il avait besoin de tout mon soutien ......pour y arriver

Je l ai entendu mais je ne pouvais pas lui dire formellement non a tout (argent) parcequ il pleurait ouhhhhh! que c dur aussi pour moi....
Le lendemain, il appelle et m explique que c trop dur qu il a besoin de venir habiter chez nous mais qu il tient a amener une copine pour l aider ....
Mon mari était avec moi il répond négativement, je me trouve au milieu mon fils s emporte et insulte .....raccroche !

la journée au magasin le soir dans mon lit impossible de formuler une phrase sms cohérente ....mon dernier fils me rassure laisse ne réponds pas attends demain ou plus ...
Je me couche et m endore pour oublier ne plus penser .....

Ce matin je me réveille, et tout est clair.Je réponds par sms pour qu il lise sans s enerver sans me raccrocher... et pour lui permettre de relire (monsieur oublie tout ) pour me permettre d etre enfin entendu ou plutot lu ....si vous me comprenez vous lui devrait aussi me traduire ......

Je lui dis non a l'insulte vis a vis de son père je lui dis je suis sous pression chaque soir quand je rentre du travail (après 19h) commercante je gère mon entreprise et ma clientèle.jje ne regarde meme pas la télé je ne peux plus suporter le bruit alors la pression dès la moindre négation ou ses difficultés &motionnelles ou sa souffrance physique je ne pourrai etre a la hauteur impossible pour moi je ne peux pas ...

JE lui avais proposé de venir dans une maison que l on lui aurait laissé avec jardin avec sa copine....sans vis a vis je lui ai meme dit que l on se verrait le soir un moment je viendrai je ferai meme les courses au besoin et pourtant je vous dis je ne roule pas sur l or ....mais un kilo de pate et surtout la possiblilité de se suporter mutuellement etre des adultes responsables ....

Et bien non il raccroche en hurlant ...il va mal .....
Ce matin je lui ai tout sms tout tout tout ....je lui dis combien je ne comprendzs pas son refus .... ile m a dit je ne veux pas rentrer dans un centre pour aide je ne veux pas voir de medecin non plus j ma fierté qu il m a dit .....

Pas compris ou plutot si je lui ai sms ta fierté mais pour nous ta famille quelle fierté si tu le faisais si tu te prenais en charge vis a vis de qui tu place cette fierté que je ne comprends pas ?????? la fierté c de montrer a tout ceux qui sont comme toi que l on peut s en sortir ta fierté c de montrer le chemin ....

J ai tout sms tout sms .....
Et a midi un appel entrant ...... il va bien je ne comprends pas la non plus soit il pleure comme il a jamais tant pleuré soit il est spedd en colère et la il est calme ......mais speed .....il me dit tout va bien j ais de laide on maide a verrouiller ma porte puisque papa ne peut pas venir ....je lui réponds tu as raison c bien si c pas nous ....
..
Il me raconte pourquoi il va bien ..... ce qu il a pris ......mais pas replongé ......je lui dis que je comprends mais si c pour mourir avec des coktails qu il se cré avec ses toxs..... c pas mieux .....
avec un médecin .....pour une marche arriere .....plus rassurant quand meme ......

Il réfute .......
mais comme il est open j'en ai profité pour aborder un sujet brulant .....entre nous .....il me demandait de récupérer son visa son passeport pour son deuxième voyage en inde ......et oui monsieur nous a fait le coup l année dernière il est parti un billet aller et sans retour pour goa .......le paradis sur terre .......grrrrrrr!!!!!!!

Un mois pour essayer la première fois ..... la panique quand il m'appelait en larmes sur un rocher la bas la vie était trop insuportable sans sa copine qui l'avait laissé ......je vous dis pas ce qui lui est arrivé .....et papa et maman derrière lui a éponger ......western union .....il n'avait pas un sou .....

Bref open je lui ai dit je ne peux pas t aider a récupérer tes papiers si il t arrive quoi que ce soit je ne m en remettrai pas je me sentirai responsable impossible je ne peux pas suporter d etre responsable ....

et beh!!!!incroyable il a dit je comprends ...... t inquiète pas ..... incroyable pourquoi il comprends????
jamais il a rien compris a notre souffrance ..... ou plutot il sait combien il avait le dessus sur nous émotionnellement parlant .

J ai pris une bonne leçon de vie de sa part il est capable de comprendre si je lui dis non .
Aujourd hui depuis qu il m a dit j ai touché l héroine depuis quelques temps ....c fini je ne le louperai plus c a lui de se prendre en charge et se comporter en homme responsable mais plus comme le fils a papa a maman qui a tout les droits puisqu on le couvait trop ....parachute spy ....c ça on ne peut plus etre parachute a ce stade la si lui mmeme ne se colle pas un parachute dans le dos .il est foutu......j ai osé le dire pour la première fois je me sens tellemtn légère plus responsable plus obligée de ......

Peut etre que ça va l aider ?????j ai le droit d espérer il est avec ses frères mon équilibre .....je veux retrouver ou plutot trouver enfin un équilibre dans cette fichue vie ...moi aussi....

spy mais quel bonheur de lire que des fois pour l instand c plus équilibré chez toi quel bonheur pour nous continue ça veut dire que c possible aussi un jour pour mon fils pour micro pousse.Si je viens vous lire c pour renforcer mon idée que c possible sinon je ne viendrai pas vous lire partager nos vies ......le voyeurisme quel intéret ???aucun le partage de nos vies pour avancer pour etre aidée etre compris pour rester sur ce fil ce vertige qui nous tient micropousse pour etre soutenu moi pour etre comprise.Je me sens mieux les filles depuis que je vous lis merci spy j espère que ça va continuer quel victoire .......un jour micropousse un jour le mien pour ma libération de maman.Bisoussssss

Micropousse tu comprends quoi toi il ne touche pas léhéroine mais il subutex il valium il il il j ose pas te dire tellemtn c impensable pour moi ....il dépressionne a cause de l héroine est ce que le valium le reste ne peut.Mais quelle merde tout ça ......

Profil supprimé - 16/03/2015 à 20h35

Bonsoir,

Voilà, le déménagement s'est fait. Ils sont dans leur nouvel environnement, les petits dans leurs nouvelles chambres, c'était la priorité. Pour le reste, l'installation se fera tout doucement.

Apprendre à attendre, apprécier de ne pas pouvoir avoir tout, tout de suite. Savourer le fait de se retrouver, même sans tout le confort mais uniquement l'essentiel.

L'amour de ses proches.

Mon fils revit. Je le sens.

J'aimerais vraiment que vous connaissiez vous aussi ce soulagement. le bien-être que procurent les choses simples de la vie, la vraie.

Lorsque je lis votre message, Violette, je sens bien que vous êtes en total désarroi. Je ne sais pas trop comment vous parler. Je voudrais juste vous dire que si vous voulez aider votre fils, il faut que vous même restiez en bonne santé et psychologiquement assez forte.
Alors il faut vous préserver et faire attention a vous, sinon comment allez-vous l'aider ?

Je suis désolée, c'est peut-être un peu déplacé mais j'ai l'impression que vous êtes au bout du rouleau. J'ai parfois du mal à comprendre certaines phrases, sans doute que vous écrivez instictivement et alors les mots se bousculent....

Il faut vous calmer, vous faire aider. Ne restez pas seule face à tout ça. C'est trop dur pour une maman.

Je vous embrasse

Profil supprimé - 17/03/2015 à 16h04

c vrai slp c vrai que j'ai écris instinctivement entre deux clients....pas simple et c vrai un peu speed aussi tellement il m'a oppréssee ce gamin.... ca faisait une bonne huitaine que je vivais les souffrances de mon fils et c vrai que c pas simple ce ressenti et ce qu'il faut renvoyer a ces momemnts la pour lui etre utile et ne pas sombrer non plus .....

Je vais bien aujourd hui depuis dimanche soir il appelle pour rassurer sur sa santé. Il dit qu'il a moins mal physisquement et il pleure plus ......meme que je suis étonnée mais c vrai il a pas pleuré depuis samedi.

Il dit que c le sevrage il commence a se sentir revivre reprendre corps....enfin....il dit que c dur mais il a passé le pire apparemment.

Pourvu qu'il ne rechute pas ....il dit qu'il ne veut pas revivre ca ......

On verra bien ...moi je ne crois plus tout non plus jéespère c tout et je continue a etre présente par tèl ...

Rien de plus si il va mieux c que la tornade se déplace ......pourvu que ca dur .....

J imagine bien combien tu ressents la chaleur de vos coeurs réunis autour de votre famille. Quand le calme s'installe c la quiétude de l esprit pour une maman. Que demander de plus ??????? rien c le bonheur partagé l'amour des autres tout près quoi de mieux??? Rien .....

Profitez de ces moments de paix ils sont bien mérités et nous confortent dans l idée qu il y a bien des moments de paix pour chacun...

merci de votre présence via net merci ...

Profil supprimé - 17/03/2015 à 19h50

bonjour à toutes les deux,
Violette, contente pour vous que vous aillez pu lui parler, c 'est important de lui dire votre ressenti car même si on voit le mal qu on fait on évalue pas bien à quel point comme on se dévalorise pourquoi qq un souffrirait pour nous? vous comprennez? en tout cas c est bien je sais à quel point ce doit être épuisant moi j 'ai un bar (que je suis en train de vendre ) que j ai complètement délaissé depuis ma séparation, mais le peut que je fesais encore c etait dur et maintenant je travaille qq heures pour le reprenneur (le matin à mi temps) . bref il faut que je regle tous les problèmes du à mon laissé aller et c est encore plus difficile. si il arrive à prendre le traitement et à tenir bon sans hospitalisation, tant mieux mais sinon un centre fermé serait l idéal, je comprend qu il ne souhaite pas y aller moi non plus d'abord parce que j ai trop de choses à regler en ce moment, je fais une phobie des hopitaux. mais il pourrait être suivi en externe que ce soit pour son traitement ou pour un suivi psy, j'ai vu ma psy hier et après 4 jours d'abstinences, j'ai craqué hier soir, après une nouvelle dispute (à cause du bar) avec mon ex, la seance psy avait déjà été très dur, mais la dispute n'a fait que renforcer mon mal être. bref je me sens encore plus mal même si je ne retournerai pas voir mon dealer j ai craqué mais c est tout enfin j'espère, car je déprime de plus en plus j ai des idées noires, dès que je suis seule je pleure, même si j'arrive à peu près à faire bonne figure le peu de temps que je passe au contact des autres.... je suis vraiment faible je n assume plus rien, je suis vraiment un boulet pour mon ex et mon entourage, je n'en peu plus, suis même pas capable de tenir bon malgré le soutien qui m'est apporté par mon ex et vous aussi, quand il va savoir ça de toute façon je pense qu il ne me soutiendra plus je crois que là il sera à bout et je le comprends moi même je ne me supporte plus, mais même pour m'endormir pour toujours je ne suis pas assez courageuse, imaginez même pour ça ! c est dire .... enfin c est pas grave...
slpda suis contente pour vous votre combat porte ses fruits c est génial ! ça fait plaisir vous voyez violette votre fils aussi peut y arriver blunk alors (violette) continuez d'agir comme vous le faites selon vos possibilités mais restez prudente, je ne veux pas vous faire peur mais si du jour au lendemain il va mieux.... perso avec un traitement ça prends du temps avant d aller mieux, et si je vais mieux du jour au lendemain c est que j ai reconsommé.... mais il n y a pas deux cas pareil et je ne veux pas vous angoisser d avantage soyez vigilante et ne lui montrez pas vos doutes si vous en avez, je suis désolée je ne veux pas vous décourager et jouer les oiseaux de mauvaise augure croyez moi j'espère que ce n est pas le cas pour votre fils .... je culpabilise de vous dire cela je vous jure mais en même temps je ne peux pas être malhonnete avec vous nous echangeons ici pour nous aider et je serai tout aussi coupable de ne pas vous mettre en garde, mais encore une fois j espère que je me trompe.... désolée d'être "négative" .... Enfin vous verrez et j espère que vous me direz que j ai été alarmiste pour rien ok je vous fais une bise à toutes les deux, à bientôt ... courage ...

Profil supprimé - 18/03/2015 à 12h20

micropousse,

Surtout la vérité.Je ne cherche rien d'autre que la vérité.T inquiète je sais bien que meme si il me dit qu il n'a pas repris je ne crois plus rien .....c fini .Je ne crois plus tout ce qu il me dit mais je ne peux que l'écouter .....lui répondre et lui faire entendre ce que nous ressentons nous...

Je te dirai que cela me permet de recupérer en permettant à mon cerveau d evacuer ces emotions négatives (tristesse impuissance, colère panique ...que je ressents pour lui) .

Ce matin je me sens mieux qu hier soir plus légère moins opressee (le cerveau) c dingue mais on subit les dommages colatéraux nous aussi.On est intoxiqué affectivement parlant c dingue quand mme.....quelle merde ......

J'aime beaucoup lire quelques pages par jour et j ai entre les mains entre autre ....un livre de Michael Paul Masson
Le titre La prisonnière du présent Rencontres aux frontières du cerveau.

Par curiosité d'abord la pour le coup c vrai mais quelques infos pour comprendre que le cerveau a des réactions diverses suite a un accident ou autre intoxication aussi déprssion .....

Il parle des larmes 3 sortes de larmes 1 les reflexes(l'oignon)
2 les basales produites en continu gardent l oeil humide et 3 les larmes psychiques provoquées par les etats psychiques c dernières restent un mystere

Et pourtant les larmes permettent lévacuation d un surplus de manganese dans l'encephale.

Et bien je pense que les intoxications diverses qu il a fait ont amenées un etat depressif et le cerveau a purgé l'encephale de son excedent de manganese pour soulager les symptomes de la depression.En tout cas qu est ce qu il aura pleuré .......

Tout ca pour dire combien cette merde affecte le psychisme et les emotions qui déséquilibre un état intérieur.

Il faut lutter contre ces états en les acceptant pour les dépasser cela fait partie d'un mieux etre que tu ....et qu il ressentira après acceptations de passer par ces troubles psychiques.

Sinon c une spirale sans fin ou plutot une spirale qui ne fera quaccentuer la souffrance psychique et physique.

Micropousse a chaque fois que tu recommences c est à double tranchant une fois le ressenti de manque éloigné tu dois ressentir tout autant la culpabilité vis a vis de toi meme s'instaler. quelle autre forme de souffrance .....
alors si tu craques tu intoxique encore ton cerveau et quand tu fais le sevrage seule il évacue par les larmes il purifie il rejette grace aux larmes et comme j ai pu le constater avec monfils par la sueur les vomissemen,ts etc.


ton corps se purge et tu dépressionnes. Tiens bon ma belle acceptes le c pas grave c passager le temps qu il faudra c est pas important le principal c de garder la ligne de mire le futur sera toujours mieux après .

L'esprit est à soi meme sa propre demeure, il peut faire en soi un ciel de l'enfer ou un enfer du ciel.

Tu continues de te battre micropousse tu dois gagner sur cette merde. Illusions.....

Ouille tu tiens un bar c de loin pas évident .......moi les clients ils restent pas a la caisse mais toi si ils veulent planter au comptoir .....

Je t envoie tout le courage d une internaute je reste connectée micropousse bisoussss a toi et spl

C bien de le dire le partager tout restera aidant pour moi pour vous le simple fait de partager permet d'évacuer cette culpabilité pour retrouver une liberté int"rieure.

Il faut rester réaliste qui plus que moi que toi que spl la vie n'est pas un long fleuve ......il faut rester vigilant c tout .

Profil supprimé - 18/03/2015 à 20h46

Pas de bonnes nouvelles ce soir.
Le répit n'a été que de courte durée.
Pourtant j'étais sûre de moi.
Comme quoi même une mère peut se tromper.
Il a rechuté.
Il m'explique que sa thérapie TCC n'ayant pas encore pu commencer, il ne dispose pas des clés pour inverser le mécanisme qui fait qu'il plonge.
Au moment où son cerveau passe de l'autre coté.
Après c'est l'effondrement, la culpabilité, la honte.
Ce soir il a quitté son domicile avant que sa compagne et ses enfants rentrent. Il ne peut pas les affronter.
Il fuit.
Je ne sais pas où il est.
Lorsque je l'ai vu il était tout à fait "normal" mais en proie à une détresse indescriptible.
Nous ne pouvons pas comprendre. Nous ne pouvons rien faire de plus. Ca nous dépasse.
J'espère seulement que sa compagne aura la patience de l'attendre.
On se serre tous les coudes mais il est seul je crois.
Ca fait mal.


Profil supprimé - 19/03/2015 à 11h39

Je comprends combien tu souffres slp puisque moi aussi je suis une maman qui souffre......

Malheureusement c pas notre souffrance qui leur permettra de se sortir de cet enfermement psychique et physique....

Quand ils rechutent on entend leur douleur.Ils ne sont plus assez fort pour lutter contre cette détresse psychique c ce que je comprends depuis quelques temps.
Micro pousse explique bien combien ils ne peuvent que entendre leur propre solitude intérieure face a notre douleur a nous parents etc.

Il ne faut pas juger juste attendre les accompagner toujours comme je fais comme tu fais.

Il s"absente mais reviendra pour affronter sa famille. Ce doit etre plus qu'impossible d'affronter sa femme les parents ses enfants tant qu'il ne sera pas lui aussi accompagné dans ses souffrances là. Le psychique est le miroir de l'équilibre intérieur.
Il aura du mal a s'occuper des siens en meme temps qu 'il doit s"occuper de son mal etre intérieur.

C vrai que sa femme elle aussi doit non seulemtn s'occuper seule de ses enfants mais elle doit aussi s'occuper d'un homme qui est lui aussi en demande ....

Elle a besoin elle aussi d'etre entourée recevoir et ne pas que donner .....

Il faut bien reconnaitre que la tache est plus que difficile. Ne faut il pas qu'il s'occupe de lui a part ???? qu'elle s'occupe de leurs enfants a part ???? et le temps fera le reste?????

Je ne sais pas. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises solutions il faut avant tout protéger chacun d'"ntre vous pour mieux aider chacun d'entre vous dans cette épreuve.

Une personne une souffrance ..... combien sont ils 4 ?????
4 souffrances réunies ????
C pas simple il faut du courage tout le monde en a et il faut continuer a croire ensemble et mettre en place le meilleurs pour aider ton fils et ensuite sa femme ses enfants a traverser pour mieux vivre après.

Sp continues comme tu sais le faire a les encourager. D eux dépend ton équilibre .

Je penses bien a toi.

Profil supprimé - 19/03/2015 à 15h45

A mon tour de donner quelques nouvelles.un moment au téléphone pour apprendre qu'il est dans un train pour retrouver une connaissance a lui ...Pas de billet... Comment peut il suporter si peu de confort ???? enigme ....


Il dit qu'il n'a pas le choix qu il doit s en sortir que c dur.il dit qu il y arrivera après tout ce qu il a déja traversé ......il se veut sur de lui. Pourvu qu'il ait raison ......

Maintenant je vais chercher des infos quant aux statistiques qui déterminent combien s en sortent combien en meurent pour quel produit ..... quels effets ..... quelles lésions ???? irréversibles ????

C dur mais je dois me renseigner je dois lui donner des infos il faut savoir comment ca fonctionne sur l'organisme pour mieux l'accompagner ...

A l'entendre il qui mieux que lui comprend il a voulu et a tout essayé ......Dans quel état est il réellemtn ???comment le savoir ???
Un irm ???? un scanner peuvent ils déterminer un diagnostic ???? si oui accepterait il de le faire ???? pour évaluer ????
JE vais lui en parler.

a bientot courage a tous.

Profil supprimé - 20/03/2015 à 20h40

Bonsoir à tous,

Ce lieu d'échange m'apporte beaucoup et je tiens à remercier tous ceux qui viennent parler de leurs peurs, de leur ressenti. Merci aussi aux modérateurs qui prennent le temps de nous répondre.

Leur analyse nous est précieuse puisqu'elle est "détachée" de tout ce qui nous enbrume, nous les parents, les proches. Nos émotions parfois nous font voir les choses plus positives qu'elles ne le sont, et parfois aussi nous empêchent d'entrevoir la possibilité d'une issue.

Aujourd'hui il y a encore eu des évolutions, bien sûr. Il a refait surface. Forcément, il a fait sa connerie et après avoir disparu pendant 24 heures, il revient.

Il m'appelle, passe une heure au téléphone avec moi. Je l'écoute mais je reste ferme. Je lui dis que je l'aime, que je ne désire qu'une seule chose, c'est qu'il se sorte de cette merde mais que pour le moment, même si je suis sa mère, je soutiens sa compagne et ses enfants.

J'ai eu des mots très durs mais j'ai été très claire avec lui.

S'il ne fait rien pour se débarrasser de ce problème, il se retrouvera tout seul comme un con.

Voilà, c'est dur. On verra.

Je n'ai qu'un fils unique. S'il se perd, ce sera sans doute dramatique pour moi et pour toute sa famille mais il est maintenant hors de question que nous continuions à souffrir à cause de lui.

Violette, si tu as encore la force et l'énergie pour faire toutes ces recherches, fais-les. Mais garde à l'esprit que lui seul a le pouvoir de s'en sortir. Par sa volonté, pas par la tienne.

Donne-lui toutes les infos que tu veux, n'oublie pas qu'ils puisent dans notre énergie, celle qui leur permet de ne pas affronter la réalité.

C'est dur mais il faut le concevoir, ils nous utillisent parce qu'ils savent qu'on les aime et qu'on ne laissera pas tomber. Alors il faut être plus durs. Même si ça nous coûte et qu'on n'en dort plus.


Profil supprimé - 23/03/2015 à 15h49

bonjour,
je comprends vos sentiments d impuissance, et d incomprehension face à la rechute.... mais je pense que tant qu on en a jamais pris on ne peut pas comprendre, ce n'est même plus une question d'amusement de plaisir.... c est une fuite du monde qui nous entoure qu on arrive plus à affronter, moi j ai la chance d avoir toujours ou presque travaillé, donc je me suis maintenue mais c est vrai que c est de plus en plus dur et chaque rechute m enfonce un peu plus car c est le seul moyen de ne plus etre obsédé par mes angoisses.... je comprends aussi que vous n ayez plus confiance et ne croyez plus ce qu il raconte.... pourtant il dit certainement parfois la verité... seulement la culpabilité nous fait souvent manquer de courage d "avouer" et de regarder les choses en face on est decevant et on a peur de l etre encore plus, en ce qui me concerne il y a une grande part de devalorisation, pas permanente mais souvent presente quand meme .... pour ce qui est des concequences physiques, biensur qu il y en a mais chaque personne aura des symptomes differents, selon ses "fragilité" de départ dejà, fonction de son hygiène de vie en dehors de la drogue, mais ne vous faites pas d angoisses inutile en allant chercher des chiffres qui ne voudront rien dire concernant la situation de vos fils, par contre un terme me gène, peut être que c est le cas de vos fils mais je ne pense pas, le mot utiliser je ne pense pas qu on utilise son entourage, on s'y raccroche désespérement, mais utiliser est un mot un peu fort, je ne manipule pas mon entourage je lui ai menti caché de choses et si je l ai utilisé c est vraiment involontaire et je ne m en suis pas rendue compte sincerement. c est une guerre très longue et laborieuse qui n est jamais tout à fait gagnée, mais on peut s en sortir, je le crois, je le sais, mais en toute connaissance de cause même en essayant de m appliquer les conseils que je vous donne, j'ai bcp de mal à ne pas y penser, je lutte je mets en place des solutions pour eviter mais j ai l impression d'être piegée, malgré moi et que ma volonté meme quand elle me parait solide, n est pas suffisante, d ailleurs je pense que si je n arrive pas à renoncer à la drogue sur le long terme je vais quitter la region et partir dans un environnement que je ne connais pas. reconstruire ailleurs et avec d autre personnes autour de moi . ici (je vis dans le nord capital de la défonce) je connais trop de monde et il est trop facile pour moi de consommer, en plus suis qq un de reglo donc même sans argent je peux trouver de quoi consommer, d ou ma difficulté à resister. enfin voilà je sais, comme vous dites vous etes des dommages collateraux, et c est vrai, je culpabilise d'en avoir fait aussi, et cela me pèse enormement surtout que j ai foutu ma vie de couple en l air à cause de cette merde, enfin bref .... continuons le combat gardons le courage et disons nous que c est très difficile mais la victoire n'en sera que plus belle blunk en tout cas ça me fait autant de bien qu à vous d echanger ici, à bientot biz

Profil supprimé - 23/03/2015 à 16h43

Tu as raison spl ils savent qu on les aime et ils ne pensent qu a leur souffrance ou a leur vie quand ça va mieux pour eux.

Comme je l'écrivais plus haut ils sont un tantinet égoiste ils ne se voient qu'eux.

Quand j'avais 16 ans j'ai eu un accident grave.Quand les pompiers sont intervenus pour me véhiculer dans le camion je leur disais sous le choc : je ne veux pas que mes parents s'inquiètent. Je m'en rappelle tellement je ne voulais pas leur faire de peine.

Le mien comme d'autres pensent moins a la souffrance des autres de la famille.
Ou alors c moi qui ne lui ai pas transmis ce sentiment vis a vis de nous...

Tu a raison de lui avoir fait ressentir qu'il nétait pas tout seul. Pas que lui qui souffre. Sa femme il peut la prerdre on ne peut pas juger la force du conjoint.

Et puis pour garder un climat positif tu es sa mère elle ta belle fille.Elle est importante pour lui autant que pour ses enfants et que pour toi ....Elle a besoin de ton soutien .Dans ce qu elle traverse avec lui et ses enfans.

Comme toi je suis différente depuis que je sais qu il a touché cette saloperie là.JE ne connais pas plus le sujet que ce que j'ai pu le voir quand jétais ado avec le film : christiane F. il restera le fil conducteur entre mon incompréhension et la réalité qu on doit admettre.

Mon fils va mieux aux dernières nouvelles.Il n'a pas voulu d'aide et en a vraiment bavé tant psychiquement que physiquement pendant une bonne dizaine de jours. Jamais je ne l'avais entendu autant pleurer par intermittence entre douleurs physiques spasmes divers des membres spasmes intestinaux fatigue extrème, désarroi total.Il ne maitrisait plus son corps ni son cerveau.

Aujourdhui la souffrance est moindre bien moindre. Il continue les drogues douces comme le hashish et des médicaments pour mieux gérer le stress et l'angoisse. Rien n'est gagné.

J'entends ce qu il me dit.Il est fragile il le sait. Cpas pour autant que le monde lui apprtera tout le soutien qu il recherchera .....
Il y aura des difficultés a traverser et des situations bloquées qu il devra dépasser si et seulement si il accepte les difficultés. Sinon .....

On verra bien je reste en contact seulemetn quand il en a besoin je ne dois plus l'appeler pour me rassurer sinon je ne le place pas comme une personne responsable.Je dois rester a ma place je dois faire confiance en la vie.

---------------------------------------------------Comme tu l'écris sp en restant silencieuse je le laisse face a ses démons tout seul ...d dur mais necessaire je le crois aussi.

Bisoussss

Profil supprimé - 23/03/2015 à 20h39

Y a t-il quelqu'un qui peut répondre à cette question :

S'agissant de la cocaïne, lorsque l'envie se fait sentir et qu'on l'empêche de s'en procurer, comment ça évolue ?

Est-ce que l'envie monte en puissance jusqu'à ce que ça devienne intenable et alors ça devient dangereux ? Pour lui ou pour son entourage ?

Ou bien est-ce qu'à un moment, l'envie regresse après que le pic ait été atteint ?

J'ai besoin de savoir pour éventuellement faire face.

Merci

Profil supprimé - 24/03/2015 à 10h53

Une bonne question sp.

La cocaine par rapport a l héroine ????

Y a t il des effets sur le corpS ??une souffrance qui apparait ???? est ce une obsession psychique. En avoir a tout prix ?????

Comment le cerveau peut il oublier ce manque ??? en combien de temps ????

J'ai compris dans une réponse que tu as faite micropousse chez les conso que cela ne dépendait pas de la quantité prise par jour. ca déja c une réponse que je n'avais pas (pour l'héroine) mais pour la coke ????

Quelle différence entre les deux coté composition et effets ??????

merci de répondre.

Je sais bien que mon fils n'a rien contre nous quand il nous demande une chose ou une autre mais j essaie de lui faire comprendre que c pas une raison pour que je lui cède par rapport a ses frères . C pas possible il ne peut pas etre considéré plus que les autres et surtout quand on les compare ???

Les autres travaillent lui rsa par necessité non par choix aussi. le monde est un éternel changement pour chacun meme pour ceux qui se droguent. La santé peut etre retrouvée c pas comme une tumeur au cerveau .....Alors il faut en prendre conscience pour ceux qui ne vivent que par rapport a la maitrise de leur maladie..

c dur pour toi sp je pense que si tu n'en a qu'un tu dois bien comprendre que moi j'en ai trois des enfants et un seul qui a basculé dans cette merde alors je me dis souvent heureusemetn qu il y a les autres sinon je penserai que je n ai pas réussi mon role de parent.Ca s est pour ne pas culpabiliser c une réalité aussi.

a bientot de vous lire

Moderateur - 24/03/2015 à 15h37

Bonjour Slpdaoydter et Violette66,

Je vais essayer de répondre à vos questions mais avant tout je tenais à vous remercier pour vos nombreuses interventions et l'entraide que vous avez déployée entre vous. J'espère que les issues seront favorables pour vous et surtout vos proches.

Le sevrage de cocaïne est très spécifique et particulier, notamment par rapport à celui de l'héroïne. En effet, il ne se manifeste pas par une crise de manque physique sévère (pas de suées, de tremblements, de douleurs sévères, etc.). Arrêter brutalement la cocaïne n'est d'ailleurs pas spécialement dangereux pour la santé. Mais c'est la seule bonne nouvelle.
Si vous êtes très accro à la cocaïne et que vous arrêtez, vous plongez en revanche très vite dans une humeur morose et massacrante, qui se transforme en agressivité et en humeur dépressive voire en dépression. Rien ne va plus dans la tête de celui qui arrête. Tout est gris et il est très fatigué de tout, psychiquement et physiquement. Le souvenir des moments où il prenait de la cocaïne est de plus en plus douloureux, le contraste de plus en plus criant, renforçant considérablement l'envie d'en reprendre : on appelle cela le craving. Il est très difficile de résister au craving. C'est un cap difficile à franchir et c'est un cap qu'on n'est jamais totalement sûr d'avoir franchi. En effet, même si l'intensité du craving décroît avec le temps pour disparaître, il peut y avoir, même longtemps après l'arrêt, de rapides et fortes "crises" où l'envie d'en reprendre réapparaît fortement. Ces crises ne durent pas mais elles peuvent être suffisantes pour faire rechuter.
Un autre danger qui guette ceux qui arrêtent de prendre de la cocaïne est le basculement vers d'autres substances psychotropes et notamment l'alcool.

Un accompagnement du cocaïnomane dans son sevrage est très important. Les professionnels peuvent l'aider à évaluer sa situation, atténuer les symptômes dépressifs et les troubles de l'humeur provoqués par l'arrêt, l'aider à se reconstruire plus vite que s'il le faisait seul.

Pour répondre plus précisément à Violette sur la différence de nature entre héroïne et cocaïne, l'héroïne est un opiacé (issu de la transformation du pavot) qui procure un fort plaisir, de la relaxation et un ralentissement général de l'organisme. On dit d'elle qu'elle est un "dépresseur" du système nerveux central. Au contraire, la cocaïne, qui vient d'une plante appelée "cocaïer", est un stimulant. Le "plaisir" ressenti est bien différent, il vient de l'euphorie et de l'énergie que l'on éprouve artificiellement à cause de cette drogue, du sentiment que tout est possible, que l'on est en grande forme et que l'on est "puissant".

En espérant avoir répondu à vos question.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 24/03/2015 à 17h21

merci pour vos réponses moderateur et votre soutien on en a tellement besoin pour sortir de cette obsurité c clair il n'y a plus qu a comprendre pourquoi ils passent de la coke a l'héroine ?????

quelle merde ces produits ..... merci de nous permettre d echanger nos vies ca m aide.Je me sens moins seule avec mes emotions de maman et puis sp qui vit mes souffrances et micro pousse qui m expliique son ressenti pour mieux apprécier au plus près toutes les facette de cette saloperie ...

il y a quelques jours deux de ses connaissances étaient arrétées gardées a vue.Ce matin un coup de téléphone d'une avocate. A son tour d etre gardé a vue.
Eh bien pourquoi pas .... ca fait partie du problème aussi...je n'ai pas manqué de lui en faire part quand il m'a annoncé pour ses connaissances.....

On en saura plus demain secret d instruction maintenant il nous demande un contrat indeterminé pour l'aider a se sortir éventuellement de sa situation...montrer qu il veut changer de vie....montrer c pas changer ....

Je lui répondrai demain comme mon mari ce matin oui si et seulement si il veut arréter d'abord cette merde par un centre de soins sinon c pas possible.
Pourquoi il ne travaillait pas avant avec nous ???? il faut avoir envie vraiment envie.ce doit etre un déclic ...pour une prise de conscience normalement...

on y arrivera pas c trop dur sans aide professionnelle.

J aime mon fils autant que les autres mais je sais aussi que je suis la moins bien placée pour l'aider.Trop d'affect pas bon ..... il doit faire face a ses responsabilités .moi en tant que parent j ai tout fait tout .....jamais il n a entendu ni mes conseils ni mes recommandations ni ma fermeté rien nada

Un jour jécrivais que j'étais prète a écrire au procureur de la republique pour l'interner d'office. La réponse du modérateur était celle que je ressentais en moi je ne l'ai pas fait ...

aujourd'hui c lui ou sa facon de vivre qui l'amène devant cette réalité la . A lui de prendre conscience qu il s est enchainé avec cette merde et a lui de retrouver cette liberté de vie qu il peut perdre aussi.

C dur tout ca pourvu que cela finisse par aboutir a un résultat de vie ......pour lui ......pour nous aussi.

Profil supprimé - 25/03/2015 à 20h57

Bonsoir et merci au modérateur pour ces précisions très précieuses.

Je suis désolée de vous solliciter encore mais j'ai "encore" des questions !

On a changé le traitement médicamenteux de mon fils. Aujourd'hui il prend ABILIFY. J'ai lu que ce médicament est préconisé pour les troubles de schyzophrénie, dans le traitement de troubles bipolaires de type 1.

Ils disent aussi qu'en cas de prise de drogues : "La consommation de ces produits peut favoriser une réapparition des hallucinations liées à votre maladie, de plus elle s’oppose à la réussite de votre traitement : il ne faut pas en prendre"

Ok. Mon fils présente ces troubles. Il s'imagine que sa compagne le trompe, que tout le monde complote contre lui, enfin ça devient ingérable car il n'écoute personne, je suis sûre qu'il croit même que ses propres parents lui mentent.

C'est juste le monde à l'envers.

Il n'a pas pu commencer sa thérapie car le psychiatre qu'il a vu l'a orienté vers un psychologue qu'il ne verra que mardi prochain. En attendant, on tremble.

Nous n'avons que peu de choses à lui proposer, des choses simples; l'entraîner avec nous pour faire du sport, l'emmener dans les surfaces de bricolage pour acheter diverses chose pour améliorer leur logement, préparer les beaux jours, aménager des coins jeux pour les enfants.

Je vois bien qu'il vient mais il n'est pas vraiment "là" !! Et pourtant il veut que ça s'arrête mais il n'y arrive pas.

C'est ça le craving ?

Comment faire ? Il y a bien des pistes ?

Violette, je suis désolée, je ne vous apporte pas grand chose....Je crois qu'on a le même problème mais j'ai l'impression que la substance n'étant pas la même, on ne peut pas traiter le problème de la même façon.

Enfin, même si on ne peut pas s'entraider sur le plan "technique", on échange et ça fait du bien.

A bientôt,



Profil supprimé - 26/03/2015 à 17h57

Tu a raison sp c deux problèmatiques bien différentes et une meme réalité celle de mamans qui souffrent de tout cela.

J aime aussi te lire j aime partager on se comprend que trop bien .... c une émotion envahissante celle de l'incompréhension celle de l impuissance.

Heureusement que l"amour qu on leur porte est inébranlable.

Moi aussi je te parlerai en parallèle maintenant. Je subls une autre dimension comme toi depuis deux jours.

Il est incarcéré en détentiion provisoire. Ca veut dire qu'on sait rien rien. Ca veut dire que je cherche de infos, que j ecris des demandes de visite et que je ne sais rien de plus.

Demain son père lui apportera des vetements que je lui ai acheté.... rien sur le dos ....

Je finirai ce soir par une certitude que je garde a l'esprit. Il est malade, ca l'a conduit la ou il est ce soir ...j'attendais soit une overdose, soit un accident ....soit ce qui lui arrive.....

Il ne pourra plus faire n'importe quoi il sera suivi médicalement il aura le temps de se sevrer différemment et réfléchir a cette illusion de liberté bien contraignante et plus dangereuse.

Je l'aime c mon fils et tant qu il sera en vie j'aurai toujours l'espoir qu il arrete cette merde.
A bientot

Profil supprimé - 27/03/2015 à 20h43

Oh Violette, je suis tellement désolée de ce qui se passe pour toi, pour lui.
Une incarcération, ce doit être terrible à vivre....

Je ne crois pas pouvoir trouver des mots suffisants pour te réconforter.

Mais je vais essayer quand même.

Je ne sais pas pourquoi il a été incarcéré mais peut-être que c'est sa manière à lui de se mettre dans les mains d'une entité qui va le maîtriser, Hors de toute sorte de bienveillance.

Il a peut-être besoin de ça. Je ne sais pas mais...peut-être ?

Si seulement c'était ça, alors il faut respecter. Il en a peut-être marre de vous faire souffrir et il compte sur la justice pour le sortir d'un engrenage duquel il n'a pas la force lui même de s'extirper.

Ce n'est sans doute que mon analyse à moi mais je te livre mon ressenti instinctivement.

J'espère que tu auras tout le courage nécessaire pour affronter cette nouvelle épreuve.

Je t'embrasse

Profil supprimé - 30/03/2015 à 15h51

Merci sp ton message je l'attendais pour te dire. En fait c pas faux. j
Je ne suis pas au mieux de ma forme psychiquement parlant.....

C une épreuve de vie c vrai et pourtant se met en branle l'attitude a tenir pour continuer a etre utile dans la lutte que j'ai engagée par amour pour lui et contre cette saloperie de drogue.

Quand on ne sait rien on doit chercher, trouver et faire face pour l'aider.

Trois choix sp je l'écrivais il y a quelques temps : l'overdose, l'agression (dans ce monde là....ca arrive aussi)ou un problème avec la justice.

On y est il a joué a la roulette russe et reste en vie. Par contre il a basculé dans une dimension paralléle.

Pas de nouvelles depuis une semaine.
Avant il m'appelait en larmes il voulait arréter seul avec les effets qu'il a subi et les douleurs psychiques physiques.Aujourd'hui je ne peux plus l''ntendre pleurer ca fait mal de ne pas le consoler mais comme tu écris....

Il est le seul responsable de sa situation. Que cherche t il ??? comment peut il accepter les limites ???? si personnes n'y arrive.....il connaissait la sanction aussi alors ?? pourquoi ????? le sait il ??? est ce inconscient ???.

Aujourd'hui il a perdu une autre liberté. Je le lui ai écrit. La première avec cette saloperie qui l'avait amenée jusqu'a vouloir arréter de la prendre mais bien tardivement quand il a ressenti qu il ne maitrisait plus ni son corps ni son psychique. Et maintenant il est en maison d'arret .....deuxième perte de liberté.

Comme je lui ai écrit ces conditions de vie actuelles lui permettront de se rendre compte encore de ce que liberté peut vouloir dire et qu il ne savais plus ressentir.

S il pouvait vouloir arreter de nous faire du mal ??? s en rend t il compte ....... se rendra t il compte maintenant de ces mauvais choix de vie ???? pourvu que oui..


Profil supprimé - 30/03/2015 à 16h14

J aurai le courage tant qu il sera en vie ce gamin JE ne sais que trop bien la chance que j'ai car un jour la porte s'ouvrira et il sortira et on le retrouvera.

Ma soeur a perdu deux enfants dans un accident domestique, mon autre soeur un enfant quelques jours après la naissance ca suffit pas un autre il vivra .....

Le karma dans ma famille il semblerait qu'on le vive au travers de nos enfants ...beaucoup de souffrance beaucoup mais j'ai quand meme toujours cette chance de le retrouver un jour.

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Sp je ne t ai pas lu pour ton combat comment vas tu comment vont ils ?????

Merci de ton soutien, je pense aussi bien fort a toi et t embrasse aussi.

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Micro pousse comment vas tu ????? des fois c le moment du silence ......quoi que ce soit on reste présente près de toi au mieux dans ton combat pour ta liberté .

Force a toi.

Profil supprimé - 31/03/2015 à 01h00

bonsoir mesdames,
je ne vous ai pas écrit ces derniers jours, je suis venue lire au moins une fois avant ce soir, mais je déprime beaucoup, et quand je vous lis, encore plus ce soir, vous ne vous imaginez pas à quel point j'ai honte, même si au début de nos échanges vous m'avez beaucoup aidé dans ma prise de conscience (et je vous en remercie) aujourd'hui c'est insupportable de savoir le mal que j'ai fait à la personne que j'aime le plus. aujourd'hui cette personne se protège contre moi je suis devenue nocive pour lui alors que seul son soutien, son affecction (voir son amour) pourrait m'aider un peu, il me les donne au compte goûte et à condition que cela ne lui coûte aucun effort.... le pire c est que je le comprends et même si il me fait beaucoup souffrir en me tenant à distance je ne lui en veux pas je ne peux pas car je ne voulais pas lui faire de mal, et je n ai pas été foutu de me rendre compte que je lui en fesais... alors je comprends aussi que vu de l exterieur effectivement je dois paraitre égoiste.... aujourd'hui j'ai l impression d'être seule, et en plus du vide qu'il y a en moi je commence à voir le vide qu'il y a autour de moi.... moi moi moi toujours moi vous allez dire, je ne pense pas que ce soit la fautedes "autres" si je me drogue, même de ceux qui ont blessé mon enfance... j'ai fait le choix un jour d y gouter, et de recommencer, jusqu'à tomber dedans et je n ai pas su communiquer avec mes proches encore moins avec JP, et demander de l aide... et aujourd'hui je n ai plus de problème de communication je ne communique plus qu'avec des inconnus, vous, la psy, .... bref ça va passer je dois être trop fatiguée pour avoir un peu le moral ....
courage à vous, biz

Profil supprimé - 31/03/2015 à 11h21

Il y a des périodes de silences micro pousse ca fait partie d'un état necessaire pour constater un moment de vie, une période une souffrance présente.

Tu connais mieux que nous les effets dévastateurs de cette saloperie tu le vis de l'intérieur avec ton entourage proche professionnel aussi.

Bien sur que tu as raison quand tu nous explique combien cette saloperie prend le dessus par la dépendance du produit sur le corps et le psychique.
Nous autres on le vit différemment. On prend conscience des dégats qui s'installent avec ce caractère qui change un certain oubli de soi ds autres. C un peu comme si vous etes sur un manège déréglé et fou vous ne pouvez pas descendre du manège et pourtant vous le voulez....

Comme nous ton ami est spectateur de la situation mais aussi acteur d'une souffrance qu il ressent de cette impuissance qui nous ronge le coeur.
L amour de l'autre n est pas dans le jugement mais l'impuissance, l'attente, l'accompagnement et la peur de perdre l'autre.
C est une autoprotection et le meilleur moyen d'aide qu il a trouvé pour toi que de te laisser choisir.
Tout en restant présent meme sil reste trop loin de toi je comprends comme toi comme lui combien c dur des deux cotés.

Tant qu il y a de la vie il y a un demain et donc l'espoir. Vouloir une autre vie déja c formidable bien sur pas suffisant il faut du temps et surtout garder la foi d y arriver sinon c perdu....

Un soutien internet c bien c une balise mais un port d'attache c mieux. Tu es en pleine tourmente tu veux appareiller il faut que tu te rapproches encore un peu Bats toi micro pousse tu veux vivre bats toi..N oublies pas combien on peut etre important pour l autre et pour soi surtout..

Profil supprimé - 01/04/2015 à 19h08

bonsoir,
merci pour votre message... effectivement même si j ai un peu carqué au cours des deux dernières semaines, je ne consomme plus tous les jours. Mais psychiquement, je ne vais pas bien. et les moments de silence comme vous dites c est aussi parce que parfois quand je vous lis, ça me fait mal de voir, de regarder en face vos souffrances qui sont ou ont été aussi celles de mon ex compagnon, et je ne trouve rien de reconfortant ou autre à vous dire j'ai simplement honte de ce que je suis et de ce que je provoque à chaque fois que je retombe dans cette merde. pourtant j'ai vraiment beaucoup de mal à m en passer même si je cherche et mets en place des solutions, elles n ont jusque là jamais été suffisantes pour que j en sorte définitivement. mon environnement, l'ennuie, bref il y a toujours une "excuse" pour replonger.... ces derniers jours comme je ne pensais qu'à ça je me suis dit qu il fallait que je me trouve d'autres ami(e)s et je me suis inscrite sur un site afin de trouver des personnes pour aller courir dans un premier temps et pour faire d'autres activités et rencontrer d'autres têtes, ce n'est pas un site de rencontre, enfin si mais seulement pour lier des amitiés. je suis allée courir hier soir j'ai couru seule puisqu'à cause du temps l'activité n'a pas eu lieu, ne le sachant pas je suis allée au rdv et histoire de ne pas m'être déplacer pour rien j ai couru 30 mn .... depuis une dizaine de jours j ai encore plus de pb de sommeil qu en temps normal on va dire et je pensais qu une activité m aiderai, on verra.... mais j ai beaucoup de mal à ne pas en avoir envie et à tenir bon et même si j ai vraiment très peu consommé comme j ai aussi très peu de moyen, le peu que je dépense la dedans ça me dégoute de moi .... enfin je ne veux pas me plaindre car je sais que je suis la seule à faire mes choix, mais je me demande si je vais m'en sortir un jour vraiment, car quand je vous lis je me rends bien compte qu'avec ou sans lui j'aurai les même difficultés même si j aurai certainement plus de garde fou, et comme je lui ai déjà dit je ne veux plus lui faire de mal... je l'aime trop pour lui causer de la peine. alors un jour je m'ouvre et le suivant je me renferme. je suis d'accord ave vous quand vous parlez de ce manège dont on arrive plus à descendre malgré l envie.... mais est ce une excuse.... je ne sais pas si nous sommes tous égaux face à ça qu'est ce qui fait qu en présence de drogue certain savent dire non et d'autres s'y noient???? avant d'y toucher j'étais vraiment contre je trouvais ça dommage de gacher ça vie avec de la drogue ou de l alcool.... c'est dingue, pourtant je n ai pas trop changé de caractère je pense, mais je crois que mon histoire, mon vécu a épuisé la force de carctère que j'avais pour survivre aux épreuves que j ai vécu à la fin de l enfance et pendant mon adolescence.... car combien de fois durant cette période j ai pu entendre que j'avais traversé ces difficultés presque avec facilité (à entendre les commentaires même des adultes qui m entouraient à ce moment là) et pourtant c'était des choses graves qui auraient pu me détruire... aujourd'hui le plus petit acte à accomplir me coûte une énergie un effort que je pense souvent ne plus avoir et même quand je me lance et que j'essaie je ne sais pas toujours si j'airai au bout.... je ne supporte plus la personne que je suis devenue, et pareil que pour la drogue je n'arrive pas à sortir de cette deprime.... et ce n'est pas faute d'avoir envie d aller mieux de retrouver un équilibre et une vie normale.... pourtant je sais que hors de ce contexte j'ai qq qualités, qq compétences, et je pourrais être qq un de bien surement. et pourtant je n y arrive pas. j'espère que pour vos enfants la situation s'arrange, je ne peux pas imaginer votre peine.... spld, j'ai été diagnostiquée bi polaire aussi mais n ai jamais pris de traitement... à tord ou a raison, je n'aime vraiment pas prendre des cachest et savoir que je pourrais être acrro à autre chose ne m y encourage pas pourtant ma psy et mon médecin me l on proposé plus d une fois mais j ai déjà eu du mal a accepter un traitement de substitution, je pensais que je pourrais me sevrer et qu après je pourrais tourner la page de cet enfer la première fois que j ai arrété, mais me suis vite rendue compte de mon erreur de jugement. pour le côté bi polaire je pense qu'on peut vivre avec enfin pour ce qui me concerne lorsque j ai eu des périodes dans ma vie ou tout aller plutot bien j arrivais à composer et à ne pas trop subir les hauts et les bas.... mais la drogue a surement aggravé les symptomes, et donc ça a du jouer sur mes consommations. enfin, demain est un autre jour, alors courage à toutes les deux, merci pour vos encouragements, bonne soirée à plus tard....

Profil supprimé - 01/04/2015 à 19h26

En effet, il y a des périodes où seul le silence s'impose à moi.

Je suis dans cet état d'esprit en ce moment.

Malgré tout, je tiens à être là pour vous soutenir dans ce combat.

Comme de mon coté il n'y a rien de positif, je vais m'abstenir d'en faire état puisque cela n'apportera rien de constructif.

Bizarrement, je tiens le coup et parfois j'ai l'impression qu'un certain fatalisme s'installe.

Je fais juste un constat.
Dans la balance, il y a d'un coté : deux petits bouts de chou de 4 ans et 2 ans, une gentille jeune femme, des parents et des beaux-parents qui sont présents tout le temps, un super boulot qui rapporte, un beau logement, une famille unie.
Et de l'autre coté de la balance, il y a la cocaïne.

Elle pèse plus lourd et la balance penche de son coté.

Je suis sa mère mais je ne peux rien contre cette saloperie. Alors c'est peut-être dur à entendre mais tant pis pour lui. Mes petits-enfants passeront avant lui.

Tout ça pour vous dire que même si c'est difficile, j'avance quand même. Il faut avancer.

Je refuse de me laisser détruire par la merde à laquelle il est accroché.

L'avenir me dira si j'ai eu raison ou tort. J'assumerai.

Profil supprimé - 02/04/2015 à 17h02

mon fils a pu envoyer un courrier a ma soeur.Il n'avait pas notre nouvelle adresse il devrait bien tot l'avoir par mes courriers....

J'ai fini le travail j'ai enfin rdv avec ma soeur pour l'entendre me lire ce premier lien ....

Je ne peux pas me concentrer sur autre chose je dois me préparer a entendre c dur pour moi. Pourvu qu il aille pas trop mal ..... je dois faire face en n'oubliant ps que c cette fichue merde qui l'a amenée la ou il est .

JE viendrai vous lire demain et vous répondre aussi après cette épreuve.

Courage a vous deux .

Profil supprimé - 02/04/2015 à 20h00

Comme les choses se sont compliquées, il est enfin allé consulter ce thérapeute.
Ila ensuite appelé mon mari car il a compris que suite à ce qui s'est passé cette semaine, je ne lui répondrait pas.

Il semble que l'approche soit différente. Plus ciblée et ancrée dans le présent. Cette TCC s'apparenterait à un coaching. Tout est clair : ça va être long, dur et très difficile. Il a des exercices à faire, un travail important, des rdv chaque semaine et il peut l'appeler 24H/24H si besoin.

Au moins, c'est autre chose que ce qu'il a fait jusqu'à présent et qui n'a servi à rien.

Nous avons le numéro de téléphone de ce thérapeute et nous devons l'appeler. Ca aussi c'est plutôt rassurant.

Mais bon, je reste très prudente. J'ai besoin d'avoir des preuves de sa volonté.

Il y avait une limite que je ne devais pas dépasser. C'est fait malheureusement, alors maintenant, pour que je retourne en arrière, juste avant cette limite, c'est un mur à franchir.

Et l'échelle pour le franchir, c'est à lui de me la fournir.

Ce que j'aimerais dire à tous ceux qui souffrent comme toi, micropousse, du mal que vous faites autour de vous, c'est que vous êtes aimés et que le désir le plus fort de ceux qui vous aiment, c'est que vous en sortiez de cette merde. Seulement, on a tous nos limites et lorsqu'elles sont dépassées, c'est très dur de revenir en arrière.

Il faudra alors du temps, beaucoup de temps et il vous faudra de la patience, beaucoup de patience.

Alors pour toi micropousse, qui a conscience de tout ça, cherche quelqu'un qui t'aidera avec des thérapies comportementales et cognitives, un spécialiste de ces addictions. Je sais, le problème c'est que tout ça n'est pas gratuit et surtout non remboursé. Pour mon fils, ça va lui coûter au minimum 300 euros par mois...

Mais quel prix accordes-tu à la vraie vie ?

Profil supprimé - 05/04/2015 à 10h30

la lettre m'a été lue et envoyée par mail.
JEne peux la lire l'avoir entendue est déja trop envahissant alors pas la peine de souffrir et d'y perdre mes convictions.

Comme je vous l'ai écrit trois possibilités seulement pour lui et très rapidement au vue du grand n'imprte quoi qu il vivait depuis quelques temps.

Suffisamment pour sentir le mur arrivé mais avec quelle conséquences ??? Il est en vie c tout !!! il est enfermé c vrai seul et loin de cette vie et des gens qui lui resemblent c vrai. Pour combien de temps je ne sais pas encore. Je reste avec cette idée que seul l"éloignement de tout et l'arrét de cette merde par obligation lui permettra de retrouver le fil des valeurs qui sont les notres et qui n'étaient plus les siennes.

Dépassé par ses besoins, condamné a courir après cette merde en faisant tout et n'importe quoi en oubliant tout confort de vie tout respect de soi. La roulette russe la balle a blanc encore une chance de se reprendre je préfère penser cela je n'envisage rien d'autre que cette issue.

Visite accordée dossier complet premier contact avec son père surement mardi après midi. Moi j'attends la semaine suivante je ne suis pas assez forte encore. J'avoue que je ne sais pas si je le serai dans une semaine .....personne d'autres que la famille ne peut le visiter ...dur mais necessaire ......

J'ai relu tous nos posts hier nos histoires de vie a cause de cette saloperie.

Micropouses je pense a toi je ne peux pas développer mes pensées seulemtn une me semble utile. La bi polarité doit etre traitée médicalement et la drogue n'est pas un médicament mais une illusion une chimère qui emplifie la dégradation de ton mental de ton cerveau et de ton corps comme si c etait ps suffisant..... La drogue ne peut etre que la face obscure d'un traitement necessaire.

spy je pense a toi . Tu ne détourne pas ton attention. Tu la dirige en ce moment sur ses enfants tes petits enfants c tout.

A bientot de te lire tout le courage pour toi aussi .......

Profil supprimé - 09/04/2015 à 20h30

Bonsoir à tous et toutes.
Je ne suis pas très loquace en ce moment mais j'ai quand même quelques informations sur la tournure que prend sa thérapie.
Avec mon mari nous avons pu nous entretenir avec son thérapeute et, après deux séances, on peut rester confiants.
C'est en effet une approche différente. Il semble qu'il adhère et que cette approche lui fasse entrevoir ce que pourrait être sa vie une fois qu'il se sera débarrassé de cette addiction.
Peut-être que l'envie de cette nouvelle vie va prendre le pas sur l'envie d'en reprendre.
Mais ce n'est pas sûr et surtout, la rechute est tout à fait envisageable. D'après son thérapeute, ça peut arriver mais ce ne serait pas catastrophique pour autant.
L'essentiel étant qu'il continue à y croire et à travaillerpour que les rechutes soient de moins e moins fréquentes, jusqu'à ce qu'elles disparaissent.
Autant dire que ce sera très long.
Mais un marathon commence toujours par le premier pas.

Je tiens à dire aussi qu'il est très important de faire bloc. Le soutien des proches est essentiel. Mais soutien ne veut pas dire acceptation ou complaisance. Nous avons le droit d'exprimer notre tristesse, notre colère aussi. Ces émotions là ne s'apparentent pas à un rejet.

Je ne savais pas si mon comportement pouvait avoir un effet négatif et j'étais inquiète. Son thérapeute m'a totalement rassurée à ce sujet. Finalement, ma réaction est tout à fait naturelle et en ce sens, il n'y a pas de problème.

Pardonnez-moi de ne parler que de nous, c'est un peu égoïste, mais peut-être que certaines choses pourront vous aider aussi.

Ah oui, j'oubliais. Il ne prend plus aucun traitement médicamenteux. Il n'est donc ni bipolaire, ni hyperactif ! Il est tout simplement addict à la cocaïne !

Bon courage dans cette lutte.


Profil supprimé - 10/04/2015 à 11h54

Grosse déception on n'a pas pu aller le voir cette semaine.
Administrativement c pas au point ......Dans ces cas la, la famille est pénalisée deux fois.....

C dur pour nous aussi.On attend demain matin qui sait peut etre .....

Pas facile tout ca mais je reste avec mes espoirs.Il a reçu tout l'amour possible de ses parents ses frères et une éducation contraire a ce qu il a pu en faire pour se perdre au plus avec cette saloperie de drogue.

J'ai espoir que cela peut faire la différence on le saura quand il ressortira.... J'ai des nouvelles par sa copine qui vient de recevoir le dernier courrier. Il dit qu il se sent mieux physiquement et moralement ... La bas il prend des médicaments pour l'aider a parer ..... La bas il dit avoir commencé le sport INCROYABLE mais vrai. Lui qui était devenu l'ombre de sa personne commence a sentir ce corps ??????

Je me racroche a ce que je peux.On peut lire sur chaque courrier combien il a honte de lui.C bien déja il acceptera mieux avec cette émotion la son isolement sil le comprend.

Il nous aime nous le crie s'excuse s'en veut et et et .... ca fait du bien de le lire on en souffre tellement de cette vie qu il méprisait ....
Je sais aussi que leurs émotions sont fluctuantes d'un moment a l'autre alors .....J'écris beaucoup je lui prépare des livres qu'il demande et j'attends de le voir ......
On continue de l'aimer il s'en rend compte alors qui sait peut etre qu'il comprendra pour ne pas recommencer cette merde...

A bientot bon courage a vous !!

Profil supprimé - 16/04/2015 à 12h36

Bonjour à tous et toutes

Aujourd'hui je tiens à venir vous parler de ma décision. Elle pourra vous paraître très dure.

Après un enième épisode de défonce, il s'est réfugié chez nous pour dîner et passer la nuit. Ce fut le déclic chez moi tant ce fut difficile.

L'homme qu'il est devenu m'est étranger. C'est peut-être extrême, mais j'ai perdu mon enfant.
Il est parti quelque part d'où il reviendra peut-être......ou pas.

Tout l'amour que je lui donnais ira à mes petits enfants qui eux, sont bien là, et souffrent.

La seule chose que j'accepte de faire, c'est d'être en contact avec son thérapeute pour lui donner les informations qui lui sont indispensables pour sa prise en charge.

Je ne m'implique plus, je suis dans l'acceptation plus dans le déni, et en ce sens, je peux maintenant avancer en me protégeant.

Je ne peux plus rien pour lui et Il ne tient qu'à lui de redevenir mon fils. La balle est dans son camp.

Si un jour je le retrouve, je serai la plus heureuse des mamans, sinon, je serai la plus heureuse des grand-mères.

En tout cas j'ai décidé qu'il ne me fera plus de mal.

A micropousse en particulier, sache que je ne suis pas dans le jugement, mais face à ce fléau, si nous voulons survivre, nous sommes obligés de prendre des décisions....pour ne pas être absorbés et plonger nous aussi dans cette obscurité si perverse.

J'aime la vie, pas ce que cette saloperie voudrait m'imposer à travers l'être que j'aime le plus au monde.



Profil supprimé - 21/04/2015 à 10h42

J'ai pu voir mon fils ce samedi après midi.
Je l'ai trouvé a cran et c peu dire ....'il ne consomme plus rien .seuls les médicaments pour parer ne suffisent pas au vu de ce quil vit en ce moment la bas.

J'ai pu comprendre qu il n'y avait rien pour l'incriminer a part une enquete qui se poursuit pour déterminer les responsabilités de personnes et il y est mélé quelquepart.

Meme s'il sort très vite ce que je souhaite si on ne lui reproche rien de plus que le fait de consommer et bien j'espère qu il aura compris ce que perte de liberté veut dire.

Et puis il souffre psychiquement puisqu'il ne prend plus n'importe comment ds médicaments divers et il est obligé de cotoyer des détenus dangereux tant bien qu il ne veut pas trop sortir tellemtn il a peur de ce monde.

C dur mais c la réalité aussi s'il y est c qu il devait y etre puisqu'il a été mélé quelquepart a ce milieu de merde.

Jamais je n'aurai cru vivre cela jamais . je suis en colère tellemtn en colère après lui.
C est un idiot qui a risqué sa liberté et la notre pour cette merde ???comment a t il pu en arriver la ???Risquer la vie.

Je resterai présente encore mais s'il sort, comme toi sp je ne veux pas qu il réitère ce comportement ces risques multiples.
Soit la mort (ils ont enterré un de leurs amis pour rupture d'anévrisme et c llié a la drogue c confirmé) soit une agression lié a cette merde et ses trafiquants de merde soit il prend pension s'il fréquente ceux qu il ne faut pas.

J'espère qu il n'est pas aussi con pour ne pas changer ..... on verra bien mais comme toi spy je ne veux pas passer ma vie a aider mon fils si lui de son coté ne nous considère pas plus que ça.....

J'ai reçu une lettre que chaque maman aimerait recevoir et aussi une lettre pour son père. On peut lire combien il nous aime combien il nous dit aussi qu'on y est pour rien dans ses mauvais choix. Une lettre d'une émotion plus qu incroyable ce petit con écrit vraiment bien.
Sauf que si il nous aime autant qu il nnous le crie dans ces courriers et bien il n'aura pas le droit de recommencer sinon ça ne veut rien dire pour nous.

S'il nous aime autant alors il fera en sorte de ne plus nous faire autant de mal sinon moi aussi spy j'ai envie de hurler stop.

Profil supprimé - 30/04/2015 à 19h35

Bonsoir à tous et toutes

Après une période de silence réfléchi et voulu, je reviens pour vous donner des nouvelles qui pourraient peut-être vous aider à y croire.

Je ne suis pas du tout dans l'affirmative. Je ne dis pas que c'est gagné. Loin de là. Mais il y a une évolution que je qualifierais de positive.

Grâce à cette thérapie dont je ne connaissais pas l'existence avant.

Mon fils ne prend plus aucun médicament. Plus d'anxiolytique, plus de psychotropes, plus rien. Il a deux séances par semaine avec ce thérapeute comportemental. Il agit avec de l'hypnose.

Je ne peux pas vous donner de détails mais il s'est passé quelque chose même si c'est lui qui me raconte ça et que je pourrais ne pas le croire, il me semble que le résultat est encourageant.

Il devait de l'argent à son connard de dealer et il est allé le lui donner. Il en a parlé avec son thérapeute avant. Grâce à une technique que je ne connais pas, il l'a traité pour cela.

Quand il s'est retrouvé chez son connard de dealer, il y avait là de quoi se fournir mais il a eu comme un dégout, un mauvais goût dans la bouche, une envie de vomir.Et il est reparti en ayant payé sa dette mais sans reprendre.

Je ne sais pas si c'est vrai mais je le crois. En même temps, ça m'arrange !

Ce n'est qu'une étape sans doute. Mais si c'est vrai.....on peut aussi penser que ça va marcher....

Je l'ai dit et je le répète, c'est une thérapie qui sera longue et elle est coûteuse. Mais en ce qui le concerne, RIEN n'a fonctionné avant.

Je ne suis pas sûre que cela puisse fonctionner avec toutes les drogues. Apparemment la cocaïne, c'est très pervers. Il faut agir sur le cerveau puisqu'il n'y a pas de substitut.

Je fonde beaucoup d'espoir dans cette thérapie. Et aujourd'hui j'ai trouvé le moyen de montrer à mon fils qu'il a mis un premier barreau sur l'échelle qui doit me mener à franchir le mur derrière lequel il m'a poussée.

Bon courage à tous et à toutes

Profil supprimé - 05/05/2015 à 11h38

Bonjour,
Votre histoire me touche car je connais la même situation. Mon conjoint est accro a la cocaïne, il en prend pour oublier son âge et son travail, s enferme et se masturbe des heures durant. Je sais qu il est malade je ne lui en veux pas mais je suis a bout, je ne sais plus quoi faire, comment lui parler, comment le rassurer. J ai peur qu il ne s en sorte jamais.

Profil supprimé - 05/05/2015 à 20h09

Sophief, si vous avez lu toutes mes interventions vous aurez compris que seul, il ne s'en sortira pas.
Je ne veux pas vous décourager mais il doit, VOUS devez trouver un thérapeute qui l'aide.
Cette substance est perverse. Elle anéantit toute volonté. Rien de sera plus fort qu'elle.

Je l'ai dit et je le répète une fois de plus, mon fils a TOUT pour être heureux. Une famille soudée, deux beaux enfants, une compagne qui l'aime, un situation professionnelle enviable, une belle demeure, des amis fidèles et sincères.

Rien n'a eu assez de poids pour faire pencher la balance.Et pourtant il le voulait sûrement.
Mais cette merde est bien trop forte.

Lui parler ne sert à rien croyez-moi.
Même si c'est dur, il faut le mettre dans la situation de tout perdre. Ou il réagit ou il s'enfonce. S'il s'enfonce tant pis pour lui.

Mon fils n'est pas "sorti de l'auberge" mais en tous cas, maintenant il sait que c'est entre ses mains à lui.
Vous pouvez le soutenir, l'encourager mais certainement pas accepter de foutre votre vie en l'air si lui ne fait pas les durs efforts qu'il va devoir faire pour vous garder.

Bon courage sophief.



Profil supprimé - 09/06/2015 à 19h49

Je suis désolée d'avoir abandonné un temps ce forum. Trop impliquée dans notre propre histoire.....

J'aimerais dire ici à tous ceux qui vivent cette dramatique situation de subir l'addiction d'un proche qu'une solution existe. Qu'il ne faut jamais baisser les bras mais que c'est long et difficile.

Mon fils est suivi par un thérapeute comportemental, deux fois par semaine. Ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale et chaque consultation coute 70 euros. Donc ce n'est pas accessible à tout le monde, je le conçois.

Il faut malheureusement "investir" pour voir les résultats. En même temps, leur merde leur coûte combien ? Ceci n'est que bassement matérialiste, je ne parle même pas des dégâts sur la santé physique, psychique et familiale.

Alors encore une fois, il n'est pas guéri car la cocaîne a pris le contrôle et c'est très dur de s'en défaire. Mais de grands pas ont été faits et je voudrais vous en dire un.

Alors qu'il s'est réfugié chez nous car il était sous l'emprise, il nous a dit qu'il en avait encore dans lsa voiture, garée en bas de chez nous. Il m'a demandé d'aller avec lui chercher les 10gr qu'il avait cachés. Il me les a donnés. Je lui ai demandé de les jeter lui même dans la cuvette des toilettes. Il l'a fait. 1 000 euros dans les toilettes. Il a pleuré mais j'ai compris là qu'une étape était franchie.

Je l'ai applaudi et lui ai dit que j'étais si fière de lui.

C'était la semaine dernière. Depuis, il a changé de numéro de téléphone, il a nettoyé sa voiture de fond en comble, il s'est rasé, il a repris forme humaine.

Je ne crie pas victoire mais je reprends peu à peu confiance.

A tous ceux qui mènent ce combat, plus tôt vous le ferez plus vite vous gagnerez.

Profil supprimé - 22/06/2015 à 14h22

Merci de nous dire que c compliqué mais possible... je n'en peux plus... 2 ans que mon ami prendre de la cocaine tout seul... ça le rend fou...il a des hallucinations et devient parano...On a une petite fille de 6 mois...IL est déjà allé dans un centre mais il n'ose pas dire a la psy quand il rechute il a trop honte...ET face a moi c'est pareil..il s'enerve...regrette notre petite fille notre vie...oOn a plein de problème d'argent.. j'ai tout essayé... mais je ne peux pas le virer ..il serait à la rue..il n'a pas d'endroit ou aller.. et il perdrait son travail en interim...je n'en parle à personne.. et ma fille me voit pleuré et angoisSée chaque jour...

Profil supprimé - 24/06/2015 à 20h11

Oui c'est compliqué. Surtout si vous êtes seule à faire face à tout cela.
Son comportement rappelle évidemment celui de mon fils, la paranoïa, la honte, les problèmes financiers, mais toujours la rechute.
La cocaïne a cela de pervers, elle prend le contrôle et alors tout est compliqué.
Parce qu'il a peur aussi.
Et les peurs, il y a moyen de les traiter.
Sans évitement car ça ne sert à rien. Il faut les accepter et petit à petit les éloigner.
Mais quand je vois par où nous sommes passés, je pense que vous ne vous en sortirez pas tous seuls.
Si vraiment vous ne pouvez compter sur personne de proche pour vous aider, j'aurais tendance à vous dire de vous préserver, vous et votre petite fille.

Profil supprimé - 05/01/2016 à 21h09

Bonsoir à tous,
Si je reviens ce soir après 6 mois d'absence c'est pour témoigner du chemin parcouru mais également des embûches.
Oui, mon fils a pris conscience de beaucoup de choses.
Oui il a coupé les ponts avec son fournisseur.
Oui il a repris le sport.
Oui il a renoué avec ses vrais amis et la famille
Oui il y a une vraie avancée
Mais oui, il a rechuté et pas qu'une fois.
Alors rien n'est gagné.
Bon courage à tous.

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