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Maman désespérée !!

Par Profil supprimé

Bonjour,
j'ai découvert que ma fille "fumait" depuis quelques semaines. Elle a fini par nous l'avouer fin de semaine dernière - J'avais déjà découvert, l'année dernière, dans mon ordinateur des photos d'elle avec des joints dans la main...
Elle est devenue coléreuse, nerveuse, incontrôlable, pourtant c'est une gentille fille aimante et affectueuse.
Petite elle a supporté deux demi-soeurs détraquées et violentes et bien que l'une des deux ne vivait pas avec nous, ça l'a traumatisé. Elle dit avoir souffert de toute cette situation ; de plus mon mari (son papa) a été très gravement malade en 2002 et a failli perdre la vie, elle a eu peur mais n'en a jamais parlé. C'est aujourd'hui que tout remonte à la surface, elle dit que parfois elle voulait se suicider.
J'ai tellement aimé ma fille, j'ai toujours fait le maximum pour elle, j'avoue que ça me déchire le coeur et que je pleure chaque jour face à une situation qui me dépasse. Je ne sais pas comment l'aider, quoi lui dire, ce n'est pas facile. J'aimerais qu'elle cesse de prendre ces drogues mais elle aime ça et n'a pas la volonté d'arrêter, je suis désespérée - Quelqu'un peut il m'aider, me conseiller, je n'ai jamais connu de situation plus difficile ni délicate de toute ma vie
Merci d'avance

19 réponses


Profil supprimé - 23/11/2014 à 20h25

Bonjour,
Je suis depuis plus d'un an avec mon compagnon , on vie ensemble.
Quelque jours après mette mise avec lui j'ai découvert qui fumer du cannabis ( environ 15 par jour) Avec ses parents on fait tout pour l'aider a arrêter même si au début il n'en avait pas très envie . On est aller chez notre généraliste pour qu'il lui en parle . Le médecin lui as expliquer les risques. Après le soutiens de ses parents et moi même , il as voulu arrêter nous retournons voir notre généraliste qui nous conseil un addictologue, un psychiatre. Et maintenant il est toujours fumeur mais après 3 clinique psychiatrique , 7 psychiatre 2 addictologue il y arrive. Il as réduit de 15 il est passer a 5 maximum / jours. Mais un arrêt de cannabis , si la personne est addict ça peut mettre 3 ans . Nous ça fait 14 mois que ça dure . Parfois il y as des amélioration et parfois il y a des petit relâchement.
Faut savoir que souvent derrière le cannabis il y a une dépression et parfois des angoisses. Il faut être patient avec elle , la laisser se confier a vous ,et lui faire comprendre que vous tenez a elle . Donc quand vous lui parlerais exemple a ne pas faire tu fume cette M**** donc tu te détruit. Non surtout pas dire ça elle se braquerait. Je disait a mon compagnon , que j'avais peur , que je ne voulait ps le perdre , que je serai toujours la a ses coter même quand ça saura très dure. Il faut que vous rappeliez a votre fille que vous l'aimer et que vous ferai tout ce qui as en votre pouvoir pour que vous vous en sortiez toute les 2 ou toute la famille ( car souvent une personne addict au cannabis , quand elle arrête passe par des moment de souffrance très très très dure , donc votre moral et celui de votre entourage le plus proche sera mise a grande épreuve ) Au début de l’arrêt ou même au tout début des dialogues entre vous deux , ne pas la culpabiliser d'avoir commencer a fumer , mais essayer de trouver pourquoi ( pour faire comme les autre ou les fréquentation n'est pas une réponse complète , ça peut être plein de chose , mon compagnon lui c'est les angoisse ) ( si vous n'arrivez pas a savoir , pourquoi pas l'emmener voir le généraliste si elle s'entend bien avec , un ou une ami(e) de la famille ou même un psychiatre (( attention avec le psychiatre il dois avoir le " filling" la confiance et l'envie de se confier tout de suite) .
Quand ça décision est prise d’arrêter ( ça dois venir d'elle) Il faudra de nombreuse fois la rassuré , la consoler et l'accompagnée dans ses démarche et bien sur il faut lui rappeler que vous l'aimer et que vous ne la laisserai pas tomber.

GARDER ESPOIR
Je suis contente de savoir que j'ai pu peut-être vous aider .
Tenez moi au courant et si vous avez besoin n'hésiter pas.

Marine.

Profil supprimé - 24/11/2014 à 11h13

Bonjour Marine,
merci pour votre message qui m'aide à mieux comprendre un milieu que je ne connais pas du tout car même si j'ai fait pas mal de bêtises étant jeune, je n'ai jamais fumé de canabis. C'est gentil d'avoir pris le temps de me répondre, de m'expliquer... Parler, c'est ce que nous avons fait longtemps samedi matin toutes les deux - Ma fille pleurait également en culpabilisant énormément, ça m'a fait tant de peine de la voir ainsi. Je l'aime tellement, mais j'ai tellement souffert avec les deux grandes que j'espérais qu'avec elle la vie serait plus belle, plus facile. Là, je vous livre mon cœur de mère attristée ; c'est une véritable horreur, un cauchemar que je vis actuellement devoir souffrir "en silence" en faisant mine de... pour ne pas la faire culpabiliser ni pleurer, c'est très dur pour moi. Hyper sensible, avant tous mes ennuis, j'ai déjà été abandonnée à 3 mois, adoptée et appris la vérité un jour que mon père était très en colère après moi, à l'âge de... 20 ans. Après ça, inutile de dire que j'ai définitivement quitté la maison et en ai voulu à mes parents pendant des années. J'ai vécu avec un détraqué que je n'aimais même pas, la plus grosse crasse que j'ai fait dans ma vie puis eu deux filles qui naturellement étaient aussi détraquées.
L'aînée est restée vivre avec moi et lorsque j'ai connu mon mari, en 1995, elle était avec nous. Nous nous sommes mariés en 1996 et avons eu notre fille en 1997. Mais pendant toute cette période et sa petite enfance, la seconde qui vivait au début chez son géniteur, puis en psychiatrie depuis l'âge de 10 ans, venait régulièrement les week-end et pendant les vacances et c'était extrêmement violent. Notre petite que nous aimions plus que tout, tremblait et avait peur mais nous n'avons rien vu !! Je me sens tellement responsable d'avoir été à côté de la plaque (comme on dit) et de devoir, aujourd'hui, faire face à tant de désespoir. Moi-même prend des médicaments (pour tenir le coup) et ma fille m'a fait un deal : arrêtes les médicaments et j'arrêterai... C'est dur, c'est très dur pour moi aussi. Je souffre beaucoup de cette situation car ça m'est "tombé dessus" comme ça, du jour au lendemain et je n'ai rien vu venir. Moi aussi, je culpabilise de mes erreurs et de ne pas avoir pu la protéger - Je suis en contact avec un ami très proche à qui je dis tout et qui peut réellement m'aider (nous aider), faire quelque chose vraiment. Heureusement qu'il est là, sinon je ne sais pas ce que je serais devenue !!
Pour l'instant, ma vie est ponctuée de maux de têtes, de chagrins, d'inquiétude, face à l'état de ma petite fille. Vous êtes si gentille Marine, je vous remercie de tout mon cœur. Pour l'instant, j'en suis là et je veux bien vous tenir au courant quand il y aura progression, déjà j'essaie de diminuer les médicaments pour les arrêter - Je vous dirai ce qu'il en est. Merci à vous

Profil supprimé - 24/11/2014 à 12h49

Bonjours,
Ce que je vous conseil a vous pour arrêter les médicament c'est d’être suivi par quelqu'un , car il faut bien comprendre qu'en les arrêtant comme ça vous pourriez vraiment en souffrir, alors je vous conseils un psychiatre , un généraliste , ou même peut être passer la journée en hopital de jour ( pour y entré , il faut passer par un généraliste ou psy ), Mais vous savez le chantage comme ça . Mon compagnon la fait a son père , a moi même , ça na pas marcher . Après une enfant ado ( je précise je n'est que 19 ans mais j'ai élever 1 sieur a 14 ans , ma vie a moi n'est pas non plus très facile , j'ai jamais était aimer de mes parent , mon père et droguer a tout plus alcoolique. Et ma mer elle elle sen fou de tout ! Mais bon j'ai réussi a ment sortir.) Est très compliquer. Il faut qu'elle comprenne que c'est pas en faisant du chantage qu'elle y arrivera. C'est pas vous arrêter et elle arrêtera . Il faut que toute les deux vous vous entre-aider pour vous aider toute les deux a arrêter ce qui est nef-faste pour votre santer . Après , si vous avez besoin d'un soutiens , pour vous ou votre fille , je suis la ! Car les démarche l'une envers l'autre que vous avez entamer sont pas facile. Après je ne sais pas si votre fille fume tout les jours et en grosse quantité , mais si c'est le cas elle devra comprendre qu'elle est "droguer" , cette drogue change les personnes . Mais elle y arrivera ça sera long et dure mais elle y arrivera. Après pour vous arrêter un médicament que ça fait longtemps que vous prenez ça sera long et dure également , donc il vous faut a toute les deux du soutiens . Si vous avez besoin d'aide n’ésitez pas .
Marine

Profil supprimé - 24/11/2014 à 15h09

Chère Marine,
vous êtes vraiment un ange !! Je suis attristée de voir le parcours que vous avez eu déjà, si jeune... Quand l'alcool ou les drogues sont au-milieu d'une vie, en général ça en détruit plusieurs et c'est vraiment dur.
Je n'ose pas imaginer ce que vous avez vécu et ce que vous vivez encore avec votre compagnon, ma pauvre !! En tout cas, une chose est certaine : vous êtes très courageuse.
Vous croyez que ma fille me fait du chantage ? Non, je ne pense pas. Lorsque nous avons discuté toutes les deux, elle était tout à fait consciente des chagrins que j'avais eu et ne veux pas, à son tour, être la cause d'une peine supplémentaire dans ma vie. Je lui ai expliqué que les médicaments que je prenais (initialement pour la douleur) sont devenus à la longue des béquilles, il est certain qu'il est déjà dur de les arrêter mais en pareille situation, c'est quasiment impossible.
Mon mari qui, lui aussi me somme d'arrêter, m'a dit exactement la même chose sauf que pour moi c'est vraiment difficile.
J'avais pensé à une hospitalisation pour le sevrage, mais je ne sais pas comment ça marche !! Est ce bien efficace, pas trop dur à "encaisser" seulement en une journée ? Non, j'ai du mal comprendre, vous m'avez parlé d'hôpital de jour mais vous ne m'avez pas dit de tout stopper en un jour. Je prends des Ixprim (dérivé de la morphine) que mon médecin m'avait prescrit il y a des années ; à l'époque je souffrais énormément de douleurs réelles et un début de fybromyalgie. Mais depuis, je suis complètement guérie, toutefois il y a l'accoutumance et le fait que ces médicaments "aident" quand on ne se sent pas bien. Il s'agit d'une béquille, j'en suis consciente et ça n'est pas l'idéal ; par ailleurs, ils me fatiguent, me font énormément transpirer, me donnent la nausée... surtout qu'à certains moments j'en prenais 8 par jour.
J'ai lu via le net que le tramadol est très difficile à sevrer, j'ai appelé Pharmaco Vigilance qui m'a donné des conseils, mais sans grand succès.
Mon généraliste est une femme n'ayant jamais pris de médicaments d'aucune sorte, elle est principalement homéopathe et pratique la médecine douce bien qu'étant aussi allopathe.
Elle ne peut pas vraiment m'aider dans ce domaine, au début, en me parlant elle me faisait passer pour une toxico mais après avoir écouté mes difficultés et ma vie elle s'est montré plus compréhensive sans, toutefois pour autant, réussir à m'aider dans l'arrêt de l'Ixprim. Elle m'en prescrit en me recommandant de tenter une diminution ce qui est loin d'être évident.
En hospitalisation, ça se passe comment ? Pourriez-vous m'expliquer s'il vous plaît ? Quant à ma fille, je mise sur son amour pour moi pour qu'elle trouve déjà la motivation et le désir de tout arrêter. Je pense qu'elle a tenté de m'encourager en me proposant ce deal et j'ai accepté aussi par amour pour elle. Maintenant réussira t'elle simplement parce qu'elle me l'a promis ? Elle ne doit pas fumer énormément - De temps en temps, en soirée et pas trop à la fois mais quand même, ça doit être dur j'imagine...
Je prendrai tous les conseils que vous me donnerez Marine car je suis un peu paumée.
Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre soutien.

Profil supprimé - 24/11/2014 à 18h04

Chère Madame,
Je ne suis loin d'être un ange, juste avec ce que j'ai subit mon caracère c'est endurci ( en aout 2011 mon pere ma taper dessus ce qui quand ma mere est venu me rechercher on est aller a l'hopital et au comiceriat , Donc depuis je ne ui parler plus a mon geniteur. En aout 2013 peut de temps aprés mes 18 ans ma mere ma mise a la poste et c'est mon compagnon d'aujourd'hui qui ma rammacer dans la rue. Lui est moi on reste ensemble car malgrés tout ce qu'on as vecu " avortement et l'arret de cannabis ce qui fait qui l'est violent en parole ..." Fait qu'on est souder et tres amoureux.Maintenant je vis chez ses parent avec lui car moin'ayant pas de travail je ne peut avoir d'appartement avec lui...)Oui c'est un parcour dure mais on apprécie beaucoup plus les petit bonheur du quotidiens est quand les mauvaise passe sont la , c'est bete mais on est "habituer" , Avec mon compagnon on est trés souder , il ma aider a remonter la pente quand je me suis appercu que je n'avait personne , et moi j'essais de l'aider a remonter la pente de cette chose qui le detruit.
Vous savez moi ce que l'onma toujours appris c'est que rien n'est impossible quand on garde espoire de sen sortir.
Oui c'est difficile pour vous car maintenant c'est une certaine addictions a ses medicament.
Alors pour une addictions au medicaments comme celle ci ca ne sera peut etre pas une hospitalisation de jour , ca sera une hospistalisation de nuit.
La difference :
Hospitalisation de jour , vous y aller tout les jour mais vous dormer chez vous.
Hospitlisation de nuit vous y dormer.
Aprés Si vous etes dans mon departement je pourrais vous donner le nom de la clinique . Et sinon je vous aiderai quand meme a trouver une bonne clinique.
Consernant votre fille , il faut qu'elle comprenne que votre addiction et sont "petard" de temps a autre , c'est pas pareil vous vous aller avoir du mal ... elle dois vous donner du temps.
Je vous en prie c'est normal d'aider quand on peut.
Marine.

Profil supprimé - 25/11/2014 à 10h37

Bonjour Marine,
je vois que votre vie a été beaucoup plus dure que la mienne et je suis heureuse que vous ayez réussi à vous en sortir !!
Pour les Ixprim, je suis passée de 8 à 5 et demi en une journée car je fais de gros efforts, mais viendra le moment où je ne pourrai plus seule - Là, j'aurai besoin d'une hospitalisation sans doute. J'habite les Alpes-Maritimes et vous dans quel département vous trouvez-vous ?
Auriez-vous la gentillesse de m'indiquer un établissement qui pourrait me venir en aide ainsi qu'à ma fille vraisemblablement ?
Merci encore pour votre aide

Profil supprimé - 25/11/2014 à 10h55

Bonjour Lisa,

Notre rubrique "Adresses utiles" peut vous permettre de trouver les centres de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions (Csapa) où vous pouvez être aidée ainsi que votre fille. Sélectionnez votre département et les critères "Soin" et "Addictologie". Ces centres sont gratuits.

En nous appelant au 0 800 23 13 13 (ou au 01 70 23 13 13 depuis un portable), l'un de nous écoutant pourra aussi vous orienter au mieux.

Si vous pouvez sans doute diminuer une partie de votre prise journalière d'Ixprim toute seule, il va y avoir des paliers plus difficiles. C'est là que l'aide de professionnels spécialisés dans les addictions vous sera très utile. Une hospitalisation n'est pas forcément nécessaire, bien qu'elle puisse aussi être décidée si c'est dans votre intérêt. L'hospitalisation durerait alors probablement moins d'une semaine. Tout cela est à déterminer avec les professionnels que vous rencontrerez au Csapa.

Cordialement,

Le modérateur.

Profil supprimé - 25/11/2014 à 11h57

Bonjour,
je vous remercie de votre message et suite à celui-ci, j'ai fait une recherche dans la rubrique. J'ai vu qu'il y avait un établissement CSAPA Av. Reibaud sur Antibes, qui serait peut-être l'endroit répondant à notre besoin.
Qu'en pensez-vous ?
Si les appels sont gratuits, je pense qu'avant de m'y rendre je vous appellerai.
Merci par avance

Profil supprimé - 25/11/2014 à 13h07

Bonjour,

Sur le papier, oui, cet endroit peut vous aider. Pour votre fille une "consultation jeunes consommateurs" sera peut-être plus appropriée mais voyez avec le Csapa. Après je ne les connais pas personnellement et le mieux est de prendre rendez-vous.

Nos appels sont gratuits depuis un téléphone fixe ou inclus dans le forfait avec le numéro pour mobiles.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 25/11/2014 à 18h52

Bonjours,
Je viens du puy de dome en Auvergne. Si jamais vous avez besoin je suis la ! Tenez bon vous et votre fille vous y arriverai , avec le temps on arrive a tout ! Prennez soin de vous et votre fille happy
Marine.

Profil supprimé - 26/11/2014 à 11h24

Bonjour Marine,
en effet nous n'habitons pas près l'une de l'autre car je suis dans les Alpes-Maritimes...
Souvent j'aimerais partir au Canada ou en Australie... le plus loin possible de tout et de tout le monde, j'en peux plus !!
Hier, un administrateur du site m'a répondu en me conseillant d'aller sur "S'orienter" afin de trouver un voire plusieurs centres susceptibles de nous venir en aide. J'en ai trouvé un sur Antibes que je contacterai prochainement. Toutefois, pour ma fille, il m'a conseillé un centre spécial ados plus approprié.
Vous êtes gentille de prendre de mes nouvelles car il y a des hauts et des bas.
Ma fille m'avait promis de ne pas fumer à la maison ni la semaine, or elle a fumé hier soir et ce matin et je n'en peux plus, j'en ai marre, je vais craquer !!
Au plus vite, je prendrai un rendez-vous qu'elle le veuille ou non car il faut que tout cela cesse.
Je sais que vous me comprenez chère Marine vu tout ce que vous avez enduré et que vous supportez encore.
Vous êtes vraiment très mignonne et j'aimerais bien vous connaître réellement, vous rencontrer, vous pourriez être ma fille !!
Je vous embrasse bien fort et vous promet de vous tenir au courant dès qu'il y aura du nouveau.
A très bientôt

Profil supprimé - 27/11/2014 à 10h02

Bonjour Marine,
comment allez-vous aujourd'hui ? Pour ma part, j'ai franchi le pas car hier en fin de matinée j'ai téléphoné à Drogues Info Services pour m'orienter sur un centre et j'ai pris aussitôt un rendez-vous dans le centre le plus proche de mon domicile.
J'ai un rendez-vous, déjà pour moi perso, le 10 décembre à 14h - Ensuite pour ma fille il s'agira du même centre que le mien mais dans la section "Ados jeunes consommateurs".
De toute façon, j'ai encore réduit l'Ixprim ce matin et là ma fille sent qu'elle doit diminuer également de son côté à cause du deal qu'elle a fait avec moi.
En tout cas, je tenais encore à vous dire MERCI même si ce parcours du combattant ne fait que commencer.
Vous êtes quelqu'un de bien et je vous aime Marine - Merci à vous et j'espère à très bientôt

Profil supprimé - 29/11/2014 à 17h27

Bonsoir Marine,
je ne sais pas si vous avez lu mon dernier message mais j'avais besoin de parler à quelqu'un.
Ces derniers jours ont été et sont encore particulièrement douloureux. Je n'arrête pas de pleurer peut-être aussi à cause des 4 Ixprim arrêtés dans la semaine.
Avec ma fille, ça ne va pas mieux et je dirais plutôt de mal en pis - Elle n'arrête pas de me faire plein de reproches ainsi qu'à son papa alors que nous vivons pour elle, que nous avons toujours fait le maximum pour elle et que nous lui avons tout donné à tous les niveaux.
Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'elle m'a dit que j'étais une mère parfaite (alors que je sais que c'est impossible de l'être) et qu'elle se plaint tout le temps "du mal que nous lui avons fait" - Nous n'avons jamais cessé de lui faire du bien, de l'aimer, nous avons supporté tant de choses par rapport à elle, des choses qui nous détruisent moralement, physiquement, des choses qui ne sont pas du tout en accord avec nos convictions et qui nous font honte...
Je suis tellement désespérée que tout à l'heure, j'ai dit à mon mari que je voulais quitter la maison, partir à Paris pour fuir toute cette situation devenue impossible à vivre pour moi.
Il était d'accord, malgré les ennuis financiers et tous les soucis que nous avons, il me laisserait partir n'importe où quitte à tout perdre...
Je suis paumée, complètement découragée à un tel point que je pleure continuellement et que mon mari m'a suggéré d'aller en psychiatrie pour dépression nerveuse bien qu'il ne le souhaitait pas.
Je suis vraiment à bout, découragée, dégoûtée de tout et ça fait un moment que ça dure.
Je sais que vous êtes jeune et que vous avez assez de vos soucis sans que je vienne vous rapporter les miens, mais parler me libère et me fais du bien ; de plus, peut-être pourriez-vous m'indiquer "la marche à suivre" dans une situation comme celle-là !! Je suis si malheureuse, si triste, si dégoûtée de la vie que je ne sais plus quoi faire - La dernière fois que je me suis trouvée dans cet état c'était lors de la seule et unique dépression que j'ai fait dans ma vie (en 1990).
J'ai un rendez-vous au CSPA, le 10 décembre mais en attendant je vais prendre un Rdv avec mon médecin généraliste.
Sincèrement, j'espère que vous parvenez à remonter la pente avec votre fiancé, si vous saviez combien je pense à vous et vous comprend.
Je vous embrasse en espérant avoir de vos nouvelles prochainement.
A bientôt ?

Profil supprimé - 11/12/2014 à 23h48

Bonsoir,
je suis restée silencieuse pendant un certain temps car il fallait attendre...
Il y a 15 jours lorsque ma fille m'a "lâché" tout ce qu'elle avait sur le coeur, j'ai fait une crise de nerfs, je n'en pouvais plus et de motivation pour rien. A un tel point que mon mari envisageait de me conduire dans un hôpital psychiatrique mais qui a vraiment besoin d'aide ma fille ou moi ?
Pour l'instant ma fille ne veut entendre parler d'aucune aide... mais pour ma part, j'avais rendez-vous hier à 14 au CSPA d'Antibes Av. Reibaud et cet entretien s'est très bien passé.
Pour l'Ixprim, le médecin m'a conseillé de rester à la même quantité et de prendre du paracétamol en cas de douleurs, 1 puis 2 si besoin avant de prendre 1/2 Ixprim supplémentaire pour éviter un retour en arrière.
Ensuite, je lui ai raconté mon parcours atypique et douloureux et il m'a proposé de rencontrer un psychologue qui me suivra pour m'aider à comprendre toutes les choses de ma vie restées dans l'ombre et qui me font tellement souffrir.
J'ai un nouveau Rdv le 5 janvier pour faire le point sur ma situation et en attendant je note chaque jour comment s'est déroulée la journée, si j'ai pris d'autres médicaments, combien et pourquoi.
Ce soir, ma fille a craqué, je n'ai pas compris pourquoi. Elle a été un bébé, puis une petite fille super gentille, équilibrée, un Amour ce qu'elle est d'ailleurs toujours.
Mais depuis quelques années, elle a sombré puis fait de mauvais choix en plus de la "wouid" (je ne sais pas comment ça s'écrit).
Elle était désespérée, plus envie de vivre, ni de se battre, en larmes, énervée... Bref !! Une autre personne -
Moi-même assez mal dans ma peau ne pouvait pas bien l'aider, du moins je le pensais ; je l'ai écouté, j'ai essayé de la comprendre mais sans réussir tellement elle criait et s'énervait.
Tantôt elle pleurait, tantôt elle criait me hurlait dessus alors que j'essayais de l'aider avec mes faibles moyens. Bien sûr que je pleurais aussi, elle me le reprochait en me disant que je devais être forte pour elle - Elle me reproche d'être faible et à son père trop "dur".
Ce qui n'est pas vrai, pas vrai du tout. Finalement, elle m'a demandé de l'argent que je lui ai donné vu l'état dans lequel elle se trouvait : remplie de haine et de violence... elle m'a souri, s'est excusée, m'a pris dans ses bras, dit des mots très gentils, etc...
Est ce que c'est la drogue qui la rend ainsi ? Je n'ai pas l'habitude et je me sens perdue.

Profil supprimé - 18/12/2014 à 14h07

Bonjour,
depuis mon dernier commentaire j'ai chatté un soir particulièrement difficile avec l'un de vos conseillers qui m'a beaucoup aidé. Bien que je ne connaisse pas son nom, je tiens à le remercier pour son aide précieuse dans un moment aussi dur !!
Par ailleurs, la visite avec un professionnel du CSAPA s'est très bien passée et j'ai un autre rendez-vous le 5 janvier.
Sinon, j'ai pris un rendez-vous également avec un psychologue demain matin à 9h30 au CSAPA également.
A toutes les personnes qui se sentent dépassées par la situation, je recommande cet organisme vraiment tout à fait adapté pour les cas extrêmes et difficiles.
On se sent compris, écouté et ça c'est super important !
Merci à vous et pour votre site sans lequel je n'aurais jamais pu avancer.
Pour l'instant, ma fille quant à elle, refuse toute forme d'aide et je ne peux pas la forcer, je ne peux que l'encourager à suivre mon exemple.
Encore merci à vous...

Profil supprimé - 21/01/2015 à 21h45

Bonsoir, c'est peut être tard pour répondre mais votre fille a vécu des traumatismes dans sa vie et le cannabis lui sert d'échappatoire, elle est jeune c'est "normal" de nos jours. On essaie toujours de régler les pbs de la façon la plus simple, la drogue en fait partie. Ne perdez pas espoir ce n'est qu'une passade comme pour beaucoup d'ados de son âge, même pour moi cela à été le cas. Un jour viendra, elle prendra conscience de sa vie et de ce qu'elle pourrait en faire et elle arrêtera rapidement. On ne peut pas vraiment l'éloigner de ses fréquentation, elle se braquerait je pense, mais parlez avec elle, dites lui votre ressentis, contrôlez sa consommation même s'il le faut, elle a peut être du mal à le faire seule. Si elle vous en a parlé c'est qu'elle avait besoin que cela sorte. Et que vous comptez pour elle. Quand son souhait d'arrêter sera là, elle se tournera vers vous. En attendant, ne la braquez pas, en tout cas pas au point qu'elle coupe le contact. Discutez en autour d'un thé, calmement. Si vous sentez qu'elle s'énerve trop, qu'elle devient agressive, reprenez plus tard cette discution. Sachez juste qu'elle y cogitera quand elle sera seule. N'hésitez pas à vous ouvrir à elle, lui dire ce que vous ressentez. Montrez lui votre tristesse et faite lui comprendre que vous n'êtes pas en colère contre elle, que vous tenez à elle et avez peur pour sa santé. Je vous conseille cela car c'est la façon dont j'aimerais qu'on réagisse si ce n'était pas moi qui l'avait fait.

Restez là, le moment venu elle aura besoin de vous plus que de n'importe quoi d'autre.

Profil supprimé - 23/01/2015 à 11h19

Bonjour Maudvsn,
merci pour votre message que je viens à peine de lire, les conseils que vous me donnez sont très judicieux, c'est vrai que je souffre énormément de la situation d'autant plus que nous avons toujours aimé notre fille et tout fait pour qu'elle soit heureuse et qu'elle se sente en sécurité.
Je sais bien qu'il ne faut pas la heurter et je fais très attention à cela ; c'est important de lire le témoignage de quelqu'un ayant vécu ces moments-là car personnellement je n'ai jamais touché à ce type de drogue - Mon mari lui, oui et même pire... mais quand je l'ai connu il était complètement sorti de tout ça.
Paradoxalement, je la comprend mieux que lui, je fais exactement ce que vous m'avez conseillé et je sens d'ailleurs qu'elle apprécie ma compréhension.
Elle sait que je ne cautionne pas ce qu'elle fait, que j'en souffre beaucoup, elle m'a vu pleurer souvent et nous nous aimons très fort, heureusement, mais pour l'instant elle ne souhaite pas arrêter.
J'ai des difficultés à comprendre pourquoi ? Mais je reste attentive et patiente même si ça me déchire le coeur, j'essaie de ne pas trop lui montrer pour ne pas la faire culpabiliser ; elle nous aime ça c'est certain et elle sait que nous l'aimons et tout ce qu'elle représente pour nous, mais je ne veux pas la faire culpabiliser alors j'essaie de me montrer "forte" devant elle.
En tout cas merci d'avoir eu la gentillesse de me répondre, merci pour votre soutien, ça fait du bien dans de pareils moments.
Je pense que ça prendra un peu de temps avant qu'elle n'arrête et dans cette période très difficile, ça me fait du bien de sentir la compréhension, la gentillesse et la compréhension de ceux qui peuvent comprendre.
Merci beaucoup, vous m'encouragez, je suis donc sur la bonne voie je vais tâcher d'y rester.
A bientôt
Bonne journée

Profil supprimé - 26/01/2015 à 12h08

J'espère que cela vous a aidé. Si vous voulez mon avis, à nos âges on est très difficile à comprendre et je ne pense pas que vous y arriverez. Elle consomme pour se sortir de la vie qu'elle a car elle doit rêver de plus comme tous les jeunes. Le canabis sert vraiment d'échappatoire. Restez la maman aimante que vous êtes et ce ne sera qu'une passade. Avec le temps, surtout les filles, nous nous rendons compte que notre vie sera trop mouvementée pour pouvoir continuer à fumer, que nos sous ne vont que la dedans au lieu de sortir faire du shopping. Nos amis changent, et nous préfèront ceux qui fument plutôt que ceux qui ne fument pas et qui s'amuse dans leur vie. Elle se rendra compte que non, on ne peut pas ne pas être dépendant à ce genre de chose. Certes, c'est une plante, c'est naturel. Mais parfois on trouve des cocktail bizarres dans la résine. C'est ça le plus dangereux. Certains la coupe à la cocaïne, et cela peut créer un risque de dépendance énorme et cette fois plus au canabis, à bien plus fort. Proposez lui de quand même contrôler sa consommation, posez lui la question si elle a fumété aujourd'hui et tous les autres jours et à quelle dose. Dites lui de répondre honnêtement que vous risquez d'être fâchée sur le coup mais qu'il vaut mieux être honnête la dessus. Je le répète c'est une drogue dite douce mais il est très difficile de s'en séparer. Gardez en tête qu'elle arrêtera un jour. Si elle le veut, et qu'elle ressens le besoin d'avoir une aide extérieure (psy, docteur), c'est que ce sera le cas. Parfois on se croit plus fort qu'on ne l'est et on ne s'en sort pas. Gardez votre relation basée autour de la confiance même la dessus, et tout se passera bien. Pour ce qui est de votre peur, je comprend, mais il y a très peu de risque qu'elle fasse une overdose ou quoi que ce soit avec cela. Il ne faut pas qu'elle suive l'exemple de son père et qu'elle touche à autre chose. C'est déjà très difficile de ce sortir de ça alors de quelque chose de plus fort.. je n'imagine pas. En tout cas gardez foi en elle, gardez le lien et prenez aussi soin de vous, vos témoignages m'ont fait mal au coeur. J'espère que ça va aller pour vous deux.. si vous voulez en parler en privé je peux vous envoyer un mail et quand ça ne va pas nous en parlons?

Courage surtout.
Maud

Profil supprimé - 29/01/2015 à 09h15

Bonjour, j'ai lu tous les messages, et, sentant votre désarroi, je voulais vous parler. Tant que votre fille ne fait "que" fumer, ne stressez-pas tant que ça - j'ai énormément d'amies qui ont fumé quelques pétards à l'adolescence et ont eu des vies "normales", travail, enfant - ils n'ont pas sombré dans la drogue pour autant...
Je pense que, plus que le pétard, c'est le mal être qu'il y a derrière qu'il faut soigner, et la suggestion du modo d'aller dans une maison de l'adolescence est tout à fait pertinente.

N'allez pas dans un truc spécial addictions où elle va rencontrer d'autres drogués, des "vrais", ou alors peut être essayer une thérapie familiale, un endroit neutre où vous alliez tous les trois - vous et votre mari ainsi lui montrez votre soutien - l'envoyer elle seule chez le psy, c'est, quelque part, lui dire tu as un problème - alors qu'y aller tous ensemble c'est dire, je ne prends peut être pas les décisions qui te plaisent - aller chez un psy - mais on le fait avec toi !!
Vous voyez la nuance ?
Et là, vous pourrez avoir de franches discussions, dans un terrain neutre et protégé, avec un 'arbitre" et peut être éviter de vous polluer constamment en ramenant le problème à la maison encore et encore..

Savez vous où elle en est dans sa conso. Savez vous si elle le fait justement pour vous mettre en défaut ? Ses notes et son comportement en classe - grand indicateur - ses amis, ils sont comment ?
Ensuite, de base - bon facile à dire hein - évitez de lui donner des sous - surtout quand elle est mal ou désagréable - achetez lui le CD-fringue - ce qu'elle veut - de préférence quand elle est agréable ^^
Ne contrôlez pas tout, ne la fliquez pas, mais instaurez des règles de base - confiance, communications, pas de mensonges - pas de chantage ou de culpabilisation ^^ Par contre, votre démarche d'arrêter les médicaments est très bien - si cela vous convient à vous. Je n'ai pas de solutions à vous proposer, mais je repasserai lire votre prochain message. Courage.

J'ai un fils de seize ans... Pour l'instant tout va bien - lol des fois j'ai l'impression d'être le capitaine du titanic - pour l'instant, tout va bien ^^ vive l'adolescence hein !

bluenaranja

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