Sevrage

Nil92 - 01/12/2024 à 15h23

Bonjour,
Nouvelle inscrite sur ce forum.
Devant l'absence de réponses, je ne sais pas si mon expérience vous aidera.
J'ai eu des hallucinations auditives à cause d'une molécule et non pas ds le cadre d'un sevrage mais j'espère ne plus jamais en avoir.
Ca se manifestait comme suit : j'entendais des voix comme si elles parlaient dans des canalisations (au moins c'est précis). Je ne comprenais pas ce qu'elles disaient, je savais juste que c'était malveillant. En même temps je me répétais que même si je les entendais ce n'était pas la réalité. Pour chaque hallucination auditive, je me disais, j'attends que ça passe, c'est mon cerveau, c'est la molécule, ces voix n'existent pas, ça va passer, c'est l'affaire de quelques heures. Et ça passait. Il faut juste discerner quand c'est la réalité ou pas.

POURDESPRUNES - 02/12/2024 à 08h21

Bonjour,

Merci pour votre retour.
Je n’ai plus d’hallucinations mais une énorme anxiété accompagnée de maux de ventre, de céphalées et d’un désintérêt pour tout. Le psy me dit que ça ne relève plus du sevrage et qu’il faudrait prendre un traitement de fond contre l’anxiété mais je ne suis pas prête. J’aimerais m’en sortir sans médicaments.
Je travaille et j’ai deux enfants, j’aimerais rester « éveillée ». Prendre des antidépresseurs me fait peur.
Je vais tenter un suivi par psychologue.
Merci encore pour votre retour, je désespérait de ne pas avoir de réponse.

Nil92 - 02/12/2024 à 12h32

Au vu de ce que vous écrivez, aucun médecin ne vous a rien prescrit quand vous avez décidé de vous sevrer? J'ai tenté de me sevrer des benzos l'année dernière sans rien, je diminuais mais je ne dormais plus, j'avais des céphalées à me foutre en l'air et littéralement j'étais dans une crise de manque permanente. Aujourd'hui je diminue progressivement ma dernière benzo en prenant un antihistaminique car je ne veux pas non plus d'antidépresseur.

POURDESPRUNES - 02/12/2024 à 19h57

Non rien de plus que des antidépresseurs dont je ne veux pas.

Nil92 - 03/12/2024 à 19h26

Je comprends, mais un sevrage, à par un sevrage brutal pour ceux qui ont un courage de dingue, c'est diminuer progressivement une molécule en ayant une béquille - c-à-d une autre molécule dont il faudra décrocher aussi à terme. C'est faisable. L'année dernière je voulais y arriver aussi sans rien, mais je devenais incohérente, je tremblais tout le temps, j'avais des attaques de panique monstrueuses. Peut-être un antihistaminique marcherait? A voir avec le psychiatre, je ne suis pas médecin.

POURDESPRUNES - 04/12/2024 à 09h26

Bonjour

Merci pour votre retour.
J’ai un RV psy prochainement, je vous tiendrai au courant.

POURDESPRUNES - 13/12/2024 à 14h07

Bonjour

Depuis une semaine sous Tercian 25 gouttes au coucher et sertraline 50 mg au réveil.

Ça va mieux mais un gros mal être au lever.

Neutron - 14/12/2024 à 19h43

Bonjour,

C'était quoi les premiers opioïdes que vous avez pris pendant un mois et qui vous ont conduit à cette situation ?
Car là avec le traitement que vous prenez, vous risquez bien plus qu'un mois de sevrage pénible.
Amicalement,

Neutron

POURDESPRUNES - 16/12/2024 à 13h17

Bonjour

Merci pour votre réponse.

C’était de l’Izalgi.

Pourquoi cela risque t-il d’être plus pénible ? Vous m’inquiétez.

Neutron - 16/12/2024 à 16h59

Le fond de ma pensée :

1 mois sous Izalgi peut effectivement donner un sevrage compliqué pour une personne qui n'a pas l'habitude des sevrages.
Mais accepter les choses c'est bien mieux que de remettre d'autres molécules dans la boucle.
Ce qui ne fera que rallonger la période de mal-être.

Votre problème semble plutôt venir de votre anxiété (ce que vous décrivez plus haut) et non de l'opiacé en question.
J'en ai pris des opiacés et je n'ai jamais entendu de voix autres que celles du trip et encore moins sur les phases où j'étais à jeun.
Et encore moins en sevrage où je retrouve les symptômes que vous décrivez dans votre premier post.

Avez-vous envisagé d'autres pistes pour ces voix ?

Cordialement

POURDESPRUNES - 16/12/2024 à 17h38

Merci pour ces précisions. Je vais en parler à mon médecin. Peut-être pourrais-je arrêter le traitement actuel sans trop de difficultés.

Enfin je l’espère.