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Ma descente dans la drogue.

Par Oxgal

Bonjour, je suis nouveau ici et j'ai voulu raconter mon histoire. Je sais que tout le monde ne considère pas l'alcool comme de la drogue, mais normalement ça en est non ?

Tout a commencé lors du mariage de ma cousine où il y avait du vin qui coulait à flot. Je finissais mon verre, la serveur m'en resservait à chaque fois. Au bout d'un moment je me suis arrêté, parce que je me suis senti mal. C'était ma première fois avec l'alcool. J'arrêtais pas de répéter que je ne voulais plus jamais recommencer, mais malheureusement, si j'ai recommencé plus tard.

Avant j'ai découvert une vidéo avec deux personnes qui se shootaient avec une bombe dépoussiérante, prétendaient ne pas préciser ce que c'était, mais dans les commentaires, j'ai vu qu'ils avaient précisé que c'était une bombe dépoussiérante, du coup je vais dans un magasin pour en acheter, avec des ballons. N'arrivant pas avec les ballons, je fais directement à la bouche, il en découle de l'euphorie, de la désinhibition, que j'arrête de penser. Après avoir fini la bouteille, j'ai fait des recherches, pour me défoncer, et je suis partie sur une consommation de déodorant. J'ai également essayé le désodorisant, de gel hydroalcoolique, marqueurs, blanco, colle, l'eau écarlate. À part l'eau écarlate, qui m'avait pas beaucoup défoncé, et donné un gros mal de tête, j'avais aimé les autres produits que j'avais testé, malgré que je sois conscient des risques.

Au bout d'un moment, je me suis dis c'est bon il faut que j'arrête parce que j'ai pas envie de mourir, mais j'ai continué mes recherches, et je suis tombé sur un site parlant de la codéine, comme mes parents en avaient, j'ai donc remplacé ma consommation de solvants par la codéine, et quand ils n'en avaient plus, j'ai découvert la lamaline, et ils en avaient, donc j'en ai pris jusqu'à ce qu'ils en aient plus non plus. Alors les solvants sont revenus, alors j'en ai parlé à un psychologue addictologue dans un CSAPA. Après quelques rechutes, j'ai finalement réussi à arrêter. Mais j'ai recommencé mes recherches, parce que c'est comme si j'avais besoin de me défoncer, pour je ne sais quelles raisons, et j'ai vu que je pouvais me défoncer au clou de girofle, au gingembre. Alors pareil j'ai commencé une consommation de clou de girofle et de gingembre, jusqu'au jour où j'ai fouillé dans les tiroirs de mes parents, pour voir s'il n'y avait pas encore des médicaments pour me shooter avec.

J'ai trouvé de l'euphytose stress, un médicament à base de plantes, qui seraient beaucoup moins toxique que les autres produits que j'avais pris auparavant. J'ai donc pris régulièrement de l'euphytose-stress, quelque fois des épices. Jusqu'au jour, où renvoyé d'un poste que j'adorais, étant souvent triste, je me suis tourné vers l'alcool. À partir de ce jour, l'alcool c'était presque tous les jours, de la vodka, du rhum. Mes parents s'en sont rendu compte, et "pour me protéger des dangers de l'alcool" m'ont supprimé ma carte. Triste de ne pas pouvoir boire à nouveau, j'ai donc recommencé à prendre de l'euphytose-stress, des épices. Je ne suis pas retourné vers les solvants, car lors d'une rechute, j'avais eu un mal de ventre, après avoir respiré du déodorant, alors je n'avais pas envie de recommencer. Mes parents m'ont redonné ma carte, et ressupprimé après s'être rendu compte que j'avais recommencé. Rebelote je me suis tourné vers l'euphytose-stress. J'avais également pu trouver de l'argent trouvé par terre, ou autre part, alors je rebuvais sans que mes parents ne s'en aperçoivent ou alors ils ne m'ont rien dit. J'ai récupéré ma carte vers 2020, et j'ai recommencé à boire de l'alcool, mais mes parents ne s'en sont pas rendu compte. J'achetais qu'une flasque de vodka, donc ils semblaient ne pas s'en rendre compte. J'ai également commencé à acheter 4 petites bouteilles de vin le matin, que je buvais avant d'aller au travail, et qui ne duraient que jusqu'à 11h, et je continuais la journée sans alcool. Toujours suivi au CSAPA, je n'osais pas dire à ma psychologue que je consommais de l'alcool avant d'aller au travail, étant donné que le secret professionnel n'est pas absolu, et qu'il s'arrête là où je mets les autres ou moi-même en danger. Mais je me dis que peut-être j'aurais pu lui dire, étant donné qu'elle n'a rien dit pour les solvants, alors que clairement, il y a danger de mort subite. J'ai continué comme ça jusqu'à ce que je me suis dis qu'il faut que j'arrête, parce qu'une partie de moi n'a pas envie de mourir, parce que je sais que boire de l'alcool peut causer une cirrhose, un cancer. Je me suis donc servi de mon médicament anti-stress, pour remplacer l'euphorie que l'alcool me procurait, et éviter d'être tendu, d'avoir envie de boire mais que je ne me l'autorise pas.

J'ai tenu jusqu'à début 2021, où j'ai recommencé à prendre mes 4 petites bouteilles de vin, parfois 6 mais j'ai vite arrêté, plus que ça me faisait vomir. Au travail j'ai réussi à aller aux toilettes vomir sans qu'on me voit, mais je me suis dit que si je continuais comme ça j'allais finir par me faire chopper. À la fin des effets vers 11h, j'en revoulais encore, donc j'ai commencé à acheter une flasque de vodka le soir en sortant du travail. Sans me faire chopper, j'ai continué comme ça le lundi le mercredi. Quelque fois à midi après avoir mangé, je m'en allais du travail, pour aller à un magasin pas loin pour acheter une bouteille de vodka/du rhum. Jusqu'au jour où après être sorti du travail pour acheter une bouteille de vodka, je courrais auprès du bus, pour ne pas le louper, je suis tombé sur la route, je m'étais fait mal au bras droit et à la main, j'ai vomi dans le bus et je suis allé aux urgences. Je n'ai pas osé avouer que j'ai consommé de l'alcool. Mais j'avais continué à prendre 4 petites bouteilles de vin, et une flasque de vodka le soir.
Un matin, alors que j'allais chercher mes 4 petites bouteilles de vin, je croise le mari de ma mère, alors je repose rapidement les petites bouteilles, et il vient me voir pour me demander ce que je fais là. À partir de ce jour, j'ai arrêté d'aller chercher mes 4 petites bouteilles de vin là-bas, et je suis allé à un carrefour pas loin. Mais comme ils n'avaient pas de petites bouteilles de vin comme à la gare, j'ai essayé de prendre 4 moyenne bouteilles de vin. Résultat, toute la journée je me suis tapé un mal de crâne. Le soir après avoir bu ma flasque de vodka, après avoir mangé au foyer, je vais me coucher, et je me réveille dans la nuit pour vomir, et le mal de crâne avait disparu. (Il m'arrivait de revenir au foyer, après avoir bu deux flasques, et mon comportement a changé, mais je ne sais pas s'ils m'ont choppé ou pas pour l'alcool. J'ai déclenché l'alarme incendie pour rien, j'ai jeté un cendrier par terre, j'ai jeté une chaise par terre, laissé couler l'eau pour rien, mais j'ai gardé sous silence que j'ai picolé.)

(L'idée de prendre trois flasques m'ai venu parce qu'un soir je me suis demandé ce que ça ferait si je buvais trois flasques avant de rentrer au foyer. Résultat : je ne tenais plus droit, je ne marchais plus droit, j'ai vomi. Le lendemain j'ai séché le travail, parce que je ne me sentais pas bien. Choppé par ma mère, elle a dit être triste, inquiète pour moi, et voulait que je ne recommence pas. "Tu vas pas recommencer hein ?"blunk

Le mercredi d'après, j'ai essayé de prendre 3 bouteilles de 8,6, malheureusement je les ai vomis. Et j'ai acheté ma flasque de vodka le soir qui elle passait bien. Lundi d'après, j'ai commencé à prendre 3 flasques de vodka avec 3 bouteilles de coca et un kinder. J'ai commencé à boire la première à 7h, la deuxième à 10h et la dernière à 15h. Pareil, je ne me suis pas fait chopper (pour l'instant.) Mais le soir, j'étais fatigué. Le reste de l'année 2021, je ne me suis pas fait plus chopper, mais j'aurais dû faire plus attention. Comme d'habitude, je bois ma première flasque à 7h, mais au lieu d'attendre 10h je bois à 9, et ma dernière flasque à 10h. Grosse erreur ! Résultat j'ai fait un malaise au travail, les pompiers sont venus mais j'ai pas voulu les suivre. La psychologue du travail m'a convoqué dans son bureau pour savoir ce qui s'était passé. Je ne sais pas par quel procédé elle m'a fait avouer, et a dit être obligée d'en parler, pour au final n'avoir qu'un avertissement. Peur de me refaire chopper, j'ai donc picolé que le soir en sortant du travail, avant de recommencer, mais d'attendre avant de reboire ma 3ième flasque. Le 31 janvier 2022, a été le jour où tout a basculé. J'ai bu à nouveau avant et pendant le temps de travail, en faisant bien attention d'attendre pour boire ma troisième flasque. Malheureusement en allant acheter une autre flasque à 17h (après avoir bu ma dernière flasque à 15h), le foyer a remarqué que quelque chose n'allait pas, et je suis allé dans ma chambre. J'ai envoyé à ma mère que j'étais arrivé au foyer une première fois, et j'en ai envoyé un deuxième. Elle m'a envoyé un message pour me demander ce que j'avais fichu, n'ayant pas répondu, elle m'appelle et découvre directement que j'avais recommencé à picoler. Résultat, elle a dit qu'elle m'a retiré tous mes sous de mon compte, mais en étant allé regarder mes comptes, j'ai vu qu'il me restait 2€, donc impossible d'acheter une flasque à 3€, ou de refaire un retrait c'est vrai.

Actuellement, j'en veux à ma mère de m'empêcher de boire à nouveau, même si je me dis qu'elle a raison, et que je ne veux pas mourir. C'est comme si une partie de moi voulait continuer, mais l'autre voulait arrêter par peur de mourir. Pensant qu'il ne me restait que 2€ sur mon compte, je me suis dit que je pouvais au moins aller m'acheter une bouteille de coca, mais quand j'ai regardé sur mon compte, j'ai vu 42€. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'a mis 40 € sur mon compte, et un sourire a fleuri sur mon visage, parce que du coup je pouvais boire à nouveau de l'alcool. Mais un dialogue intérieur a débuté en moi, parce que quand je me suis fait chopper au foyer, et par ma mère, la chef de service a convoqué mes parents et moi, pour trouver une solution, parce que c'est interdit, et qu'elle ne pourrait pas me laisser continuer parce que c'est pas bon. Comme elle m'a proposé de demander à être accompagné par les gens du foyer, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je prenne ma carte le lendemain, ou que je devrais demander à être accompagné, mais après j'ai commencé à me dire que non, parce que sinon je devrais me priver. Il faut savoir aussi que la première semaine, j'ai été triste d'être privé d'alcool. Les deux semaines suivantes, j'ai recommencé à me sentir tendu accompagné de maux de tête lundi et mercredi. Je n'accuse pas l'alcool, mais après avoir lu sur Internet, que c'était un symptôme de manque, j'ai des soupçons.

Je ne sais pas ce que je cherche avec ma consommation de solvants, de médicaments, d'alcool. Tout ce que je sais c'est que :

- Ça me procure de l'euphorie,

- Ça fait que j'arrête de penser,

- Ça me désinhibe.

- On m'a souvent reproché d'être timide, trop sérieux, que je ne me lâche pas.

Privé d'alcool, j'avais essayé de remplacer par l'euphytose-stress, mais je sentais qu'il me manquait quelque chose, que l'alcool semblait me procurer.

118 réponses


Pepite - 21/02/2022 à 17h45

Bonsoir Oxgal,

Bienvenue sur ce forum.

Je vous remercie pour ce récit détaillé.

Vous évoquez "le foyer" à plusieurs reprises. Pourriez-vous expliquer svp ?
Quel âge avez-vous et quelle est votre activité si vous voulez bien partager avec moi ?

Ici les fils sont tous lus par un Modérateur et l'anonymat est respecté. Vous pouvez vous exprimer librement comme avec un professionnel de santé.

Je n'ai pour le moment qu'une réaction : vous êtes une machine certes mais pas celle que vous croyez.

D'ailleurs comment percevez-vous votre corps et votre mental ?

Pépite

Oxgal - 22/02/2022 à 19h20

Bonsoir, par foyer je voulais dire un foyer de vie, où on est avec des gens, mais on a notre chambre, on nous prépare les repas.

J'ai 29 ans et je suis ouvrier en conditionnement.

J'avais oublié de le dire, mais quand j'avais vu que j'avais 42 € j'en ai profité pour aller chercher de l'alcool mercredi et vendredi. Ma mère a remarqué que j'avais pris 2x 20 euros, et m'en a remis, donc hier j'ai reconsommé, et je pensais que ça serait suffisamment espacé pour pas me faire chopper cette fois, mais apparemment même en ayant terminé ma troisième flasque à 14h, et que je suis allé en retourner cherche une quatrième à 18h, ils ont remarqué que j'avais encore picolé, et veulent m'emmener en navette matin et soir pour m'empêcher de boire à nouveau. Je commence à en avoir marre de me sentir mal, et de me forcer à boire juste pour l'effet, alors que c'est dégoûtant, donc je me dis que c'est bien de m'emmener en navette. Mais je ne sais pas si c'est seulement temporaire ou non, plus que lors de mon premier arrêt, pareil c'était parce que j'en avais marre de boire de l'alcool/du goût dégoûtant, et j'ai recommencé.

Convoqué à nouveau dans le bureau de la chef de service, elle évoque qu'elle ne peut pas me laisser continuer, parce que c'est interdit, ce qui fait que je me demande si elle veut m'en empêcher juste parce que c'est interdit et ou pour ma santé, ou alors elle ne l'a pas dit mais c'est aussi pour ma santé. Je suis conscient des cas de cirrhose, de cancer, mais quels sont les autres dangers de l'alcool ?

Pepite - 23/02/2022 à 09h34

Bonjour Oxgal,

Comment est l'environnement de votre travail ?
Comment l'éprouvez-vous ?

Ensuite vous écrivez :

- "Ça me procure de l'euphorie" Tout seul ?

- "Ça fait que j'arrête de penser" Quelles sont ces pensées ?

- "Ça me désinhibe" Coment cela ?

- "On m'a souvent reproché d'être timide, trop sérieux, que je ne me lâche pas." Qui, quel contexte ?


Pépite

Oxgal - 23/02/2022 à 16h51

Bonsoir

L'environnement au travail est pas toujours agréable, avec des collègues qui se permettent de critiquer, d'insulter, se moquer des autres. Je le vis mal.


Oui, ça me procure de l'euphorie, même tout seul.

Ces pensées, c'est tout et n'importe quoi, par exemple, je pensais à ce que j'allais faire ce soir, ce qui se s'était passé dans le passé, sans arrêt me questionner si l'euphytose-stress peut être considéré comme de la drogue, j'arrêtais pas de penser à ce qui allait m'arriver après avoir avoué à la psychologue du travail que j'avais consommé de l'alcool.

Je sais pas comment ça me désinhibe, mais l'alcool a un côté désinhibant. Ma mère avait même dit que quand elle a su que j'avais encore consommé j'étais plus loquace.

Mes professeurs en classe, des connaissances, ma mère à la maison.


J'ai remarqué que j'avais zappé une question, que je n'avais pas compris sur le mental le corps.

Pepite - 24/02/2022 à 08h03

Bonjour Oxgal,

Pour le corps et le mental.

Quelle est votre représentation de vous-même ?

On en a tous une et elle change. Par ex la mienne actuellement :

J'admire plusieurs personnes célèbres ou pas connues. Ce sont leurs valeurs et leurs âmes qui me touchent et me façonnent.

J'aime les théories de l'attachement de B Cyrulnik, la ténacité de mon Frère, la générosité de ma Grand-Mère et de Mère Térésa, l'engagement et l'espoir de N Mandela, la rigueur et la connaissance de mon mari, et sans être croyante la philosophie de Jésus qui pardonne en donnant des chances à celles et ceux qui se sont égarés sur un chemin. Il y en a d'autres mais ce sont les principales.

Mon corps, je l'aime simple, tel qu'il est, sans aucun artifices, avec des vêtements qui me plaisent, surtout confortables. Mes cheveux sont poivre et sel, courts. J'y vois de moins en moins mais je regarde avec une loupe mes yeux verts et mes jolies rides qui harmonisent mon visage.

Je suis en rémission d'un cancer et j'ai eu la chance de m'en sortir. Depuis je prends soin de moi chaque jour en savourant dès le matin un café fumant et chaud. Je regarde mon jardin qui m'émerveille. Je savoure tous ces petits moments qui s'offrent à moi et que je vais aussi les chercher.

Et vous, quelle est votre représentation ?

Pépite

Oxgal - 24/02/2022 à 16h31

Bonjour, je ne sais pas trop quoi répondre à cette question. sad
Pourquoi vous avez eu un cancer si ce n'est pas indiscret ?

Pepite - 25/02/2022 à 07h48

Bonjour Oxgal,

Comment faites vous les émoticônes ?

"Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question".

C'est donc votre mission Oxgal, celle de vous découvrir et de vous aimer.

Quelles sont vos valeurs (règles éducatives, désirs, modèles) ?
Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ?

Là de suite, quel rêve fou aimeriez vous vivre ?

Je trouve que vous avez des qualités (rigueur, précision, logique) d'analyse, de rédactions et de réflexion que vous pourriez mettre en exergue, développer.
Je pense par exemple à la lecture de romans policiers. Les aimez-vous ? Qu'en pensez-vous ?

Votre corps est nettement plus évolué que ce que vous en faites, c'est à dire un laboratoire expérimental de produits toxiques qui bombardent de temps en temps vos cellules.

Il est le fruit de millions d'années d'évolution. Les dernières technologies montrent que nos organes communiquent entre eux. Ils ont besoin que vous preniez soin d'eux, soin de vous pour fonctionner correctement.

Je ne sais pas s'il vous est possible de visionner en replay l'excellent documentaire "notre corps ce réseau social" mais suggérez le au foyer.

Je termine cette première réponse pour plus tard vous demander, si vous le voulez bien, comment vous éprouvez votre travail, comment cela se passe avec vos proches.

Je vous raconterai aussi pour le cancer.

Belle journée Oxgal,

Pépite

Oxgal - 25/02/2022 à 13h32

Bonjour !

J'ai fait une émoticône juste en tapant : et (

"Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question".

C'est donc votre mission Oxgal, celle de vous découvrir et de vous aimer. Donc ça voudrait dire que je ne m'aimerais pas assez ? C'est vrai que ma timidité, mon introversion, de tout le temps penser à tout et n'importe quoi ça m'embête.

Quelles sont vos valeurs (règles éducatives, désirs, modèles) ? D'être gentil, respectueux. Mon modèle a été ma mère, plus que son mari a été plus souvent "absent."
Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ? Ce qui est important pour moi, l'ordinateur, l'anglais, l'argent, la famille.

Là de suite, quel rêve fou aimeriez vous vivre ? J'aimerais ne plus être timide, introvertie

Je trouve que vous avez des qualités (rigueur, précision, logique) d'analyse, de rédactions et de réflexion que vous pourriez mettre en exergue, développer.
Je pense par exemple à la lecture de romans policiers. Les aimez-vous ? Qu'en pensez-vous ? J'en pense que je ne lis pas beaucoup à part des bandes dessinés, des forums de discussions.

Votre corps est nettement plus évolué que ce que vous en faites, c'est à dire un laboratoire expérimental de produits toxiques qui bombardent de temps en temps vos cellules.

Il est le fruit de millions d'années d'évolution. Les dernières technologies montrent que nos organes communiquent entre eux. Ils ont besoin que vous preniez soin d'eux, soin de vous pour fonctionner correctement.

Je ne sais pas s'il vous est possible de visionner en replay l'excellent documentaire "notre corps ce réseau social" mais suggérez le au foyer.

Je termine cette première réponse pour plus tard vous demander, si vous le voulez bien, comment vous éprouvez votre travail, comment cela se passe avec vos proches.

Au travail, j'éprouve de la lassitude, de faire tout le temps les mêmes gestes, j'ai l'impression d'être un robot programmé à faire les mêmes gestes encore et encore. Je me sens blessé quand on m'insulte, je me sens triste.
Avec ma mère, mon frère, ma soeur ça se passe bien.

Pepite - 25/02/2022 à 16h36

Merci Oxgal pour toutes ces réponses.

Figurez vous que j'étais une enfant très timide. Pas de bruit, pas de vague.
A l'adolescence je me suis sentie pousser des ailes alors je me suis amusée. Je transgressais les règles pour rencontrer, danser, me retrouver avec des amis. Je voulais les mêmes avantages que mon frère qui pouvait sortir librement.

Pour autant je m'exprimais peu sur mes aspirations, mes désirs et lorsque j'en avais, ma mère répondait non.

Un jour j'ai décidé que je ne voulais plus être timide. Je voulais m'ouvrir aux autres. Je ne sais plus à quel âge cette décision m'est venue.
Alors j'ai réfléchi, j'ai observé comment faisaient ceux qui avaient une aisance relationnelle et je m'y suis appliquée.

Puis j'ai eu l'occasion de travailler dans un hôtel restaurant et j'ai eu un coup de coeur pour cette branche. Je me suis donc investie et engagée pour en apprendre les rouages jusqu'à créer mon propre établissement.

La restauration, notamment le service est formateur.

Qu'est-ce qui vous empêche d'expérimenter des métiers en lien avec le commerce ?
Par exemple.

Vous aimez l'anglais, l'ordinateur. C'est super !

Qu'est-ce qui vous empêche de pratiquer ou de vous orienter vers ce que vous aimez ?


Pépite

Oxgal - 28/02/2022 à 16h40

Bonjour, comment avez vous fait pour ne plus être timide une fois votre décision prise ?


Qu'est-ce qui vous empêche d'expérimenter des métiers en lien avec le commerce ?
Par exemple. Je sais pas trop pour le commerce.

J'avais commencé à faire ce que j'aimais comme métier, malheureusement à cause de mon attitude je me suis fait renvoyer, et je me souviens qu'une fois que ma mère m'avait grillé après avoir bu de l'alcool, je lui avais répondu "pour oublier mon exclusion" quand elle m'avait demandé pourquoi j'avais encore bu. J'ai exprimé cette souffrance sur papier, et je me suis senti mieux, mais je ne sais pas si j'ai encore tout sorti, plus que vendredi je suis allé acheter une flasque de vodka, en voulant au départ acheter du coca et un kinder. Puis en allant me couper les ongles, j'ai vu des briquets (comme ma mère fume), alors j'en ai pris un et je me suis shooté avec. À moins que ça ne soit pas un échec, de juste aller chercher juste une flasque. Je me dis que c'est un échec, plus que samedi quand ma mère est rentré avec des anti-douleurs à base de paracétamol et opium, j'en ai profité pour lui prendre deux boîtes. Résultat :

- Vendredi :

1 flasque de vodka
Shoot au gaz du briquet

- Samedi : Défonce à l'opium
- Dimanche : Défonce à l'opium
- Aujourd'hui : Défonce à l'opium et aux clous de girofle.

Lors d'un rendez-vous avec ma chef de service, ma mère a proposé que je fasse comme ma soeur : des traductions en ligne, mais on n'a pas encore trouvé comment en faire. Je fais ce que j'aime le soir en sortant du travail, je vais sur l'ordinateur à jouer aux jeux vidéos, à aller parler à des anglais, des gens étrangers avec qui je peux parler en anglais.
D'ailleurs, pourquoi aviez vous demandé ce que je voulais dire par foyer, alors que dans votre récit votre fils est dans un fjt ? J'avais mal vécu que ma mère me confisque ma carte, me retire tout mon argent pour m'empêcher de picoler, mais en ayant lu votre témoignage, j'imagine la détresse de ma mère, l'inquiétude qui l'a poussé à faire ça.

Pepite - 28/02/2022 à 19h53

Bonsoif ou Bonjour Oxgal,

Pour ma timidité j'ai observé celles et ceux qui avaient une aisance relationnelle.
En fait c'est très simple, il suffit d'aller vers les autres. Sourire, saluer, remercier suffisent. Puis ouvrir un sujet banal ou qui touche votre interlocuteur (enfant, parents, métier, animal, loisir, lieu...) ou l'actualité.
Je suis attentionnée et je m'intéresse aux autres. Cela peut surprendre certaines personnes. Peu importe, je continue.
Je parle facilement aux gens, je les considère avec spontanéité.
Mon objectif : aller chercher leur coeur. Le paraître ne m'intéresse pas.

J'ai toujours aimé aussi lire, apprendre et m'informer. Je pense que je serai en formation toute ma vie.

Pour le foyer, il y en a plusieurs sortes. J'ai préféré vous demander.

Je vous remercie pour votre franchise que j'apprécie. J'ai ri en lisant briquet et clous de girofles. Improbable.
Vous n'en ratez pas une.
Puis j'ai eu de la peine pour vous parce que je vous apprécie.
Je n'aime pas que les gens se fassent du mal alors que la vie offre du beau.
Pourquoi vous vous maltraitez ?
Vous méritez mieux que ces m****s pour votre corps.

Vous avez échoué votre première expérience dans un métier que vous aimiez. Ne renoncez pas. Sortez vous de votre confusion et de votre prison.
Cherchez sur la toile le jeu des alchimistes avec P Burensteinas. La vidéo est sympa et vous êtes suffisamment intelligent pour comprendre ce que cela signifie. On en discutera si vous voulez.

Il n'y a aucune raison de vous saboter. Je crois en vous et vos proches aussi.

Les échecs, les erreurs, les défaites font partie de notre condition humaine. Acceptez les. On en a tout au long de la vie.

Enfin, merci pour votre empathie. Oui nous sommes Maman et vous verrez un jour que la parentalité est une aventure.
Votre mère vous aime, avec ses maladresses certes, mais je lis qu'elle s'intéresse à vous. Elle a peur pour vous et elle essaie de vous protéger, de vous préserver.

Elle prend de la codéine, elle souffre. J'espère que ce n'est pas trop grave. Qu'en est-il ?
Elle fume...alors qu'elle a besoin de prendre soin d'elle et de vous le montrer. Parlez ensemble de ce que vous ressentez.

Pour mon cancer, je vous raconte demain.

Belle soirée où plutôt belle matinée Oxgal,

Pépite

Oxgal - 01/03/2022 à 16h50

Bonsoir ou Bonjour Pépite

Je me suis rendu compte, que j'ai encore zappé une question que vous m'aviez posé, je lis pas trop, surtout des bandes dessinées ou les rares fois que j'ai lu autre chose j'avais lu des livres du Gardinier, de Guillaume Musso.
Je comprends, en fait je suis dans un foyer pour travailleur.

En fait, vous avez raison, je me maltraite, j'avais plus l'impression de me faire du mal avec les produits toxiques, qu'avec l'alcool, mais en fait je me fais du mal aussi, plus qu'après je me sens mal, avec un mal de tête, mal de ventre, vomissements. Je croyais être débarrassé définitivement des produits domestiques mais en fait non, plus que j'en avais repris comme j'avais dit dans mon ancien message. Je ne sais pas pourquoi je me maltraite, tout ce que je sais c'est qu'ils m'ont offert (à part le désodorisant, l'eau écarlate, le gel hydroalcoolique, l'opium) une bonne défonce, une grande euphorie, une grande détente, une grande désinhibition.

Ma mère a assez mal, mais elle a peur que ça la shoote en prenant les anti-douleurs. Plus que je me rends compte que je me fais du mal avec l'alcool, tous les produits domestiques toxiques, j'ai envie de ne prendre que de l'euphyto-zen, qui paraît beaucoup moins toxique que tout ce que j'ai pris auparavant. Mais une question me tarabusque, comme le cannabis est à base de plante, et que c'est considéré comme de la drogue, est-ce qu'on peut considérer l'euphyto-zen comme de la drogue aussi ? Je m'en vais jouer au jeu que vous m'avez proposé à la fin de ce message.
J'espère que si je consomme parce que j'ai un problème au fond de moi, j'arriverai à faire le nettoyage un jour.

Pepite - 02/03/2022 à 08h49

Bonjour Oxgal,

Que pensez-vous de la vidéo du jeu des alchimistes ?

Vous aviez répondu pour les livres que vous aimiez les BD. Si vous souhaitez découvrir les romans policiers, je vous invite ceux de Fred Vargas qui sont exceptionnels.

Pour l'euphytose zen , qu'est ce que c'est ? Pourquoi prenez vous ce produit et comment ?

Ensuite pour le cannabis, je vous laisse découvrir la doc sur ce site :

https://www.drogues-info-service....drogues/Le-dico-des-drogues/Cannabis

Pour les plantes, sortez de votre tête qu'elles sont inoffensives pour le corps. Depuis des années on en banalise l'usage qui doit rester sous contrôle de professionnels qui sont médecins, pharmaciens.

https://ansm.sante.fr/qui-sommes-...se-de-plantes-et-huiles-essentielles

A ce propos une de mes chimios était faite de produits toxiques issus d'un arbre l'IF.

Pour mon ancien cancer, je vais vous faire le récit des grandes lignes.

Je me suis maltraitée pendant des années. Tabac, du cannabis pendant 1 an, de l'alcool occasionnel. J'ai connu deux ivresses dangereuses avec perte de contrôle de ma part puisque je ne réalisais pas ce que l'on me servait ni la quantité.
J'ai trop travaillé et dans des conditions délétères pour finir en burn out. J'ai fui la violence conjugale et un contexte familial en souffrance dû essentiellement aux malheurs de mes parents solutionné par l'alcool du côté de mon père.

C'est la chance qui me permet de vous répondre aujourd'hui. J'ai toujours su percevoir les signes du destin. J'ai toujours cherché à comprendre ce qui m'a permis de faire des choix raisonnables.

On m'a découvert la lésion triple négatif voici 4 ans grâce à une mammo et une écho ordonnancée par mon gynéco qui m'a proposé le dépistage dès l'âge de 46 ans. Je les ai faites au bon moment grâce au hasard.
Elle était petite, 2 cm mais impalpable au niveau du sein gauche.
Ce type de cancer est agressif, sans marqueur ni thérapie ciblée et n'est pas hormonodépendant. Il dévore la cellule à 100% à une vitesse fulgurante.
Alors une RCP a décidé de ma cure qui a été intense et dense pendant quasiment 1 an.

D'abord chirurgie avec conservation du sein (travail magnifique) pour enlever la tumeur. Puis pose d'une chambre implantable (clavicule dans grosse veine) afin d'injecter les produits.

3 chimios cardiotoxiques (EC) avec facteurs de croissance au bout de 48 h tous les 15 jours.
Puis 12 chimios toutes les semaines de taxol.
Ensuite 1 mois plus tard, 33 séances de radiothérapie dont 25 sous apnée pour protéger mon coeur et 8 boost sur la lésion.

J'ai terminé le 15/10/2018. Le 16 on est partis 1 semaine à Lisbonne. Beau voyage.
A la fin de chaque soins, j'ai voyagé. J'ai découvert la Suisse et le Luxembourg sur 3 ou 4 jours. On a tout fait à mon rythme (méditations, siestes régulières et surtout bien manger).
J'ai accepté tout. J'ai été partenaire de mes soins et en confiance avec les professionnels de santé qui sont extraordinaires.

Dans cette épreuve les ressources, je les ai trouvées dans l'amour que j'avais pour mes proches et auprès d'amitiés (amis de longues dates, voisins, rencontres inattendues, professionnels).
Mon mari est exemplaire, il a organisé merveilleusement nos déplacements, il m'a pris maintes et maintes fois dans ses bras lorsque je lui disais que j'avais peur de mourir. Notre petit dans sa 8ème année m'a donnée beaucoup de tendresse et d'amour.
Mon fils ainé m'a soutenue de temps en temps à l'institut lors des chimios même si pour lui c'était compliqué.

J'ai perdu aussi des proches sur ce chemin éprouvant. Des membres de ma famille ne m'ont jamais appelé ou envoyé un message. Je pardonne à toutes ces personnes leur silence.

Voilà Oxgal, je travaille sur ma peur de la récidive qui a été une angoisse à la fin de ma cure puisque le cancer peut être là sans que je le sache. Il me fait peur.
Je lâche prise (j'apprends) et grâce à mes proches, au psy, à la philo, à mes lectures, à vous tous sur ADALIS, je progresse, je grandis.

Je prends soin de moi, ce n'est pas une urgence, c'est vital.

Bien à vous,

Pépite

Oxgal - 02/03/2022 à 16h42

Bonjour Pépite, c'est horrible pour votre cancer et à la fois beau avec vos proches qui vous ont soutenus. Vous l'avez encore le cancer ou c'est fini ?

L'euphytose-stress est un médicament contre le stress composé de Valériane, Passiflore, Aubépine, et de Ballote. Comme vous dites que c'est pas parce que c'est à base de plantes que c'est pas toxique, je me demande si je devrais continuer à le prendre ou pas. Tout ce que j'ai lu sur Internet, c'est qu'on pouvait avoir des nausées, des vomissements. Comme elle veut bien m'en acheter, je présume qu'elle veut bien que j'en prenne au lieu de boire de l'alcool, et que ça pourrait être moins toxique, mais je sais pas en vous lisant.

Apparemment, c'était temporaire le ras le bol de pas bien me sentir après avoir consommé de l'alcool, ou alors juste une flasque ça ne va pas faire que je me sente mal, plus que j'avais envie aujourd'hui d'aller acheter de l'alcool, avec juste une flasque. J'avais envie de m'enfuir du foyer, mais on risque de me voir re rentrer, alors que normalement j'aurais dû être rentré depuis longtemps, lus qu'on m'a ramené en navette. Je sais que c'est mauvais pour la santé, que si je continue à boire boire boire je risque d'en mourir, mais l'envie est toujours là.

Profil supprimé - 03/03/2022 à 07h08

Bonjour Oxgal et Pépite,

J'ai lu toute vos écrits qui me touche beaucoup.
Oxgal, je tenais à te dire que Euphytose stresse, tu peux continué à le prendre, il n'est pas dangereux du tout, c'est des plantes qui te détendent, par contre si tu en prends trop, tu risque d'avoir mal au ventre et une gastro.
Sache aussi Oxgal que j'ai lu que tu prenait les anti douleur "doliprane opium" à ta maman, il faut savoir que si tu dépasse 1 grammes (1000 mg) de paracetamol en 8 Heures, tu risque de détruire ton foie et de devoir être sur la liste d'attente d'une greffe de foie.
Oxgal, je suis conscient que la vie peut être injuste, que des personnes sont méchantes avec leurs moqueries, reproches et insultes mais il faut surtout pas les écoutaient, laissent les dire et ne répond pas, ils disent cela pour faire du mal au autre, si tu ne répond pas, ils finiront probablement par arrêté.
Oxgal il faut du courage et je sens en toi que tu peux y arriver mais sache que les drogues ne sont pas la solution.
Arrête Stp tes produits que tu snif, gaz, déodorant et autre c'est des produits trop dangereux, ils grille à une grande vitesse tes cellules du cerveau et sont très très toxiques.
Oxgal, je te souhaite beaucoup de bonheur.
Excuse moi pour les fautes d’orthographe.

Pépite,
Je suis désolé que tu es eu un cancer.
Ce qui est encourageant c'est ta rémission, je suis conscient que tu est peur qu'il revienne, c'est tout à fait compréhensible.
Je te souhaite beaucoup de courage.

Je vous laisse et merci pour vos témoignages.

David

Pepite - 03/03/2022 à 07h41

Bonjour Oxgal,

Je suis en rémission, c'est la période d'observation sans traitements. Je vais bien merci.

Vous identifiez clairement que vous êtes stressé. Quels symptômes avez-vous ?

Des plantes pour adoucir des ressentis, pourquoi pas avec l'aval d'un professionnel de santé.

Car vous avez besoin de consulter puisque vous êtes conscient sur votre besoin de boire de l'alcool.
Je vous invite à solliciter un CSAPA et à trouver un groupe AA pour vous accompagner dans ce sevrage.

Racontez moi votre vie au foyer.
Quelles sont vos activités sociales à l'extérieur de chez vous en dehors de votre travail ?
Parlez-vous de votre anxiété à vos proches ?

Pépite

Oxgal - 03/03/2022 à 09h19

Bonjour, je sais pas trop comment expliquer, je ressens comme une tension, de l'agitation. Pendant ma période solvants, épices, codéine, opium j'avais regardé les tiroirs de mes parents et j'avais vu de l'euphyto stress, et ma mère avait bien voulu que j'en prenne. Mais je sais pas si le médecin le sait.

Ma vie au foyer est rythmée par l'ordinateur surtout. Je rentre le soir, je me colle devant. C'est comme si j'oubliais la réalité. Il y a parfois des gens désagréables, insultants, moqueur, lais sinon ça va, à part que j'ai du mal avec la séparation de mes parents, du coup je rentrais toutes les fins de semaine, et maintenant pour m'habituer doucement je reste un week-end par mois. À part l'ordinateur je fais pas grand chose, à part quelques fois du vélo quand c'est proposé comme activité. Oui mes proches savent pour mon anxiété.

Oxgal - 03/03/2022 à 11h32

Autre chose que j'ai oublié de préciser, parce que je devais reprendre le travail, je suis suivi au CSAPA depuis que je suis en première ou terminale, au début pour ma timidité et addiction aux écrans, puis j'avais prévenu ma psychologie que je voulais arrêter les solvants, parce que je voulais pas mourir, et qu'il y en a qui sont morts de mort subite suite à l'inhalation, la prise de solvants.

Pour me détendre on m'avait parlé de la respiration, mais je me demande si je n'avais pas arrêté parce que j'avais souvent le nez bouché, et que je me senrais gonflé, et que comme j'avais vu une vidéo où deux personnes se shootent à l'aérosol dépoussiérant, ça m'est venu à l'idée comme remplacement. Et si mon mal-être, c'était d'être anxieux, d'en avoir marre de répéter les mêmes gestes en travaillant en conditionnement, les insultes, les moqueries, les gens qui disent du mal des autres/de moi, ma timidité?

Un jour, où je suis rentré plus tôt au foyer, je suis allé m'acheter deux flasques et deux bouteilles de coca, (il y a longtemps), et une fois la deuxième finie, une heure après la première, je l'aurais balancé chez le voisin, plus que l'alcool est interdit.

Sauf qu'hier, en mettant la table, parce que j'étais de service, je vois au loin dans l'herbe ce que j'avais jeté chez le voisin, c'est-à-dire la flasque, le briquet dont je m'étais servi pour me shooter, mais je voulais pas continuer, parce que j'ai eu du mal à arrêter, et j'ai pas envie de mourir. Je suis rapidement allé récupérer la flasque et le briquet, que j'ai caché dans ma chambre. Seulement je sais pas trop comment m'en débarrasser sans qu'on ne les voit. Ou peut-être devrais-je clairement dire que c'était une ancienne flasque, et qu'ils vont juste la jeter. J'ai l'impression que tout me revient à la figure.

Oxgal - 03/03/2022 à 11h44

Pardon pour le troisième message, j'avais pas vu le le message de David. Pour le paracétamol opium j'ai lu qu'il ne fallait pas dépasser 10 000, alors je prenais 500*7 ou 8. Je suis rassuré pour l'euphytose stress.

Les solvants, je croyais avoir arrêté définitivement, mais comme dit j'en avais repris et j'essaie au maximum d'en reprendre. Par exemple, je prends du phytostress, je m'offre une séance de relaxation en écoutant des musiques où il y a des doses de sons binauraux. Ayant fini les deux boites que j'ai prises, et comme c'était pas très agréable, je veux pas en reprendre.

Profil supprimé - 03/03/2022 à 17h27

Bonsoir Oxgal,

Pour le paracetamol qui est dans le doliprane, dans le dafalgan et d'autre formule, c'est pas 10 000 mg, c'est 1000 mg à surtout pas dépassé tout les 8h soit 2 de 500mg ou 1 de 1 gramme.

Pour ton flacon et ton briquet que tu as récupéré chez le voisin pourquoi ne pas simplement les mettre dans une poubelle, si tu as peur de le mettre dans une poubelle à l'intérieur de ton foyer, prend les sur toi quand tu sort et jette les dans une poubelle dehors.

Pour t'aider à ne plus consommé de solvants qui sont vraiment pas bon pour le corps humain, tu peux essayer de boire des tisanes à base de plantes qui aide à détendre comme la tisane à la passiflore et bien d'autres parfums qui sont agréables.
Je te déconseille de trop boire de thé car il y a de la théine qui est un exitant comme le café.
Les tisanes et les tilleuls sont très bon.

Tu peux aussi te détendre en prenant des bains chaud aromatique.
Il y a beaucoup de choses à faire pour se détendre sans passé par les drogues qui ne font que des problèmes, je t'assure, j'ai 50 ans, j'ai commencé à consommé de l'alcool vers mes 14 ans et après ça été l'escalade, ma vie a été complètement détruite par les drogues encore aujourd'hui j'ai vraiment du mal à arrêter car je suis dépendant des opioides.
Le manque est trop insupportable et une diminution se fait sur plus d'un an pour arrivé à plus rien prendre, une petite rechute d'une journée nous ramène à 6 mois en arrière.
Je te conseille pas de continué dans ce chemin de l'enfer.
Comme tu dis, c'est peut être ton travail qui ne te va pas du tout, tu évoque le fait que tu répète toujours les mêmes choses, les mêmes gestes, ce n'ai pas plaisant et le pire c'est que tu es mal entouré par des personnes méchantes, qui t'insulter, te dévalorise ect...

En te lisant, j'ai voulu te répondre car j'ai trouvé en toi de la détresse et beaucoup de gentillesse, étant gentil aussi même un peu trop, j'ai aussi constaté que tu as beaucoup de qualités, tu arrive à te remettre en question, tu voudrais arrêté se que tu fais subir à ton corps mais je sens que tu as besoin d'aide pour y parvenir.
J'ai constaté aussi que tu es en pleine réflexion, tu te pose pleins de questions.
Pourquoi ne pas avoir comme projet de changer de travail pour pouvoir faire se que tu aime comme la souligné Pépite.
Je pense que le fait d'être mal encadré a ton travail par des personnes méchantes est une partie de ton mal être et cela te fait consommé tes solvants ou alcool.

Je dois te laisser, j'ai ma fille qui va bientôt rentrer, elle a 16 ans et je vie seul avec elle depuis ces 3 ans 1/2 après le début de mon divorce en 2009.

Je ré souhaite une bonne soirée et fais très attention à toi.

Pepite - 04/03/2022 à 06h14

Bonjour Oxgal,

Arrêter tous ces produits y compris l'euphytose zen et parlez au CSAPA de vos conso. Ils sont là pour vous aider. Si le délai est trop long, voyez avec le médecin traitant.

Il n'y a aucune raison que vous vous maltraitiez parce que l'environnement profite de votre vulnérabilité.
Je vous invite aussi à dire STOP à celles et ceux qui vous chahutent.
Sur Instagram, je suis l'optimiste et bloom,_officiel. Regardez le dernier, tolérant et bienveillant.

Vous êtes ambivalent. Une partie de vous conscientise et a peur et l'autre ose les shoots mais avec une certaine retenue.

Je lis combien vous éprouvez avec souffrance votre travail ce qui est un problème.
A mon sens vous manquez de joie et de plaisir dans votre quotidien certainement par solitude.

Combien le sont comme vous ? Encore hier. Bref, j'ai envie d'hurler et de pleurer car c'est incompréhensible, un contresens. Je vais réfléchir à une solution.

Etes vous loin de la ville et de potentielles associations ?

Oxgal, vous êtes bon en informatique ? Etes vous en capacité d'accompagner des gens pour s'y mettre ?

Enfin racontez moi pour vos parents. Que s'est-il passé ?

@David, bienvenue sur ce fil et merci pour votre bienveillance.

Pépite

Oxgal - 04/03/2022 à 09h20

Bonjour Yo, c'est des bons conseils. Comme tu évoques l'enfer, j'imagine que c'est de ça dont ma mère veut me protéger, en plus des dégâts que ça cause sur mon corps, le risque de mourir.

Pour les solvants j'ai fait une faute de frappe, je voulais dire que je fais le maximum pour ne pas en prendre. Hier, j'avais envie d'en reprendre, et aménager ma chambre m'a fait oublier mon envie. C'est une excellente chose. J'espère que ça ca aller pour toi.

Hier également, ma monitrice référente m'a convoqué dans le bureau, pour mon projet, et comme avec la psychologue on a parlé de changer de lieu de travail, de changer de travail pour essayer de voir si je serai mieux là-bas, et avec des gens plus sympas, un meilleue travail.

Étant donné que pour l'instant on me prend en navette matin et soir, je sais pas trop comment les jeter en dehors du foyer, ou la semaine prochaine, sur la route pour revenir chez mes parents.

Je te souhaite une bonne journée/soirée et je te souhaite aussi de prendre soin de toi.

Oxgal - 04/03/2022 à 10h55

Je vais finir par faire une liste, à force d'oublier des trucs. Je pourrais peut-être aller faire un tour et profiter pour jeter la flasque vide et le briquet, même si je suis pas sûr qu'ils me laissent sortir tout seul, avec le risque que j'aille acheter de l'alcool. En parlant d'alcool, j'avais évoqué que j'avais envie de m'enfuir du foyer, pour picoler, mais heureusement que je ne l'ai pas fait, vu qu'en regardant mes comptes j'ai vu 0.01€.

J'ai moins envie d'en prendre, parce que la psychologie a évoqué les risques + qu'il y avait des pesticides dans l'alcool, j'ai vérifié sur Internet qui a confirmé. Je me souviens que j'avais fait des recherches sur les plantes qui se trouvent da's l'euphytose stress, et j'avais vu un risque de tachychardie. Je suis pas très sûr que ce soit bien en fait. Mais je ne comprends pas, ma mère m'a fait la guerre pour tout, que ce soit addiction aux écrans, alcool. Alors que les écrans c'est comme si j'oubliais la réalité pendant quelques heures, c'est plus facile de communiquer par écrit.

Oxgal - 04/03/2022 à 11h47

Pardon pour le troisième message, mais j'avais pas vu celui de Pépite, d'ailleurs bonjour.

Non, je ne suis pas loin de la ville et d'associations, je suis assez bon en informatique, je pourrais peut-être accompagner des gens à s'y mettre.

C'est-à-dire ce qui s'est passé avec mes parents ? J'avais parlé du vélo, mais en Février j'avais fait une randonnée, j'avais fait un basket, de la peinture, du collage de morceaux de bois, j'ai joué à dessiner un truc pour le faire deviner aux autres. J'ai fait la traduction du thermomètre qu'on m'avait donné parce qu'ils n'avaient pas la notice en français.

En effet, j'ai l'impression de manquer de joie, de plaisir dans ma vie. Est-ce que je me maltraite aussi avec l'euphytostress/l'euphytozen ? J'avais lu qu'il y avait un risque de tachychardie, alors si ça se trouve oui. sad

Pepite - 04/03/2022 à 11h59

Bonjour Oxgal,

Vous savez quoi, on va se foutre la paix. J'ai suivi une masterclass avec Fabrice Midal qui a écrit un livre titré ainsi.

La peur est au coeur de vos choix et de ceux de votre mère. C'est compréhensible. Pourtant de temps en temps on a besoin de se poser et de regarder ce qu'il se passe autour de soi sans anticiper ni angoisser. Juste être là ici et maintenant.

Alors on va vous (se) foutre la paix. Tous ces produits, tout cela on les regarde de loin et on leur sourit. Foutez vous la paix.

Là tout de suite, je vous propose de fermer les yeux et de vous foutre vous la paix. Vous vous le dites "je me fous la paix". Des idées arrivent, des peurs, des pensées à la gomme comme dit l'arrière grand-mère de mon fils...alors vous vous dites à nouveau "je me fous a paix".

Vous souriez, vous fermez les yeux et vous savourez ce moment où vous vous reconnectez à vous, sans vous juger.

Lâcher prise OXGAl, vous avez du potentiel, vous n'êtes plus ce lycéen, vous avez changé et vous êtes capable de choisir votre vie.

Je vous embrasse tout en vous foutant la paix.

Pépite

Oxgal - 04/03/2022 à 13h58

Est-ce que vous dites ça parce que vous avez été contrariée par quelque chose ?
Je suis en train de regarder les effets négatifs de l'euphytose stress et c'est pas très réluisant. sad

Profil supprimé - 05/03/2022 à 07h32

Bonjour Oxgal,

J'avais répondu cette nuit et vu que j'ai pris mon temps pour écrire le message, quand j'ai validé, il n'y a eu aucun mot du site, donc je sais pas si il va être publié.

J'espère que tu vas bien, moi je fais aller merci.
Je suis rassuré que tu ailles travailler ailleurs, loin des personnes méchantes qui te maltraite car pour moi se moqué des personnes et leurs parler mal c'est de la maltraitence.
Je pense que les personnes naissent méchantes, gentilles ou entre les deux.
Le fait que tu t'éloignes de ces personnes négatif va te permettre de te sentir mieux dans ta peau, tu auras l'occasion de rencontré d'autres personnes sur ton nouveau lieu de travail et qui sais, une amitié pourra commençais, je te le souhaite.

Il faut absolument que tu t'occupes, c'est très bénéfique pour toi, tu dit bien que tu aavais envie de consommé et tu t'es occupé, ça t'es sortie de la tête. Donc tu as des envies car tu t'ennuies !

Il faut vraiment que tu te rend compte que consommé c'est très très dangereux pour ta santé et aussi la santé de tes proches qui t'aimes comme ta maman qui doit avoir beaucoup d'inquiétude quand elle apprend que tu bois car tu peux devenir alcoolique ou pleins d'autre problèmes, moi quand je buvais, je buvais toujours plus de raison, je perdais souvent le contrôle de moi, je me souvenais pas de se que j'avais fait, j'avais souvent honte de mes comportements car même à terre j'embetais le monde pour avoir plus d'alcool, je me réveille au commissariat en pyjama ou je me réveille suite à un accident de voiture c'est tout ça qui pourra t'arriver si tu vas dans cette route de l'enfer et tout ça ce n'est vraiment rien par rapport à tout ce qui met arrivé, rien dit pensé j'ai les larmes qui Montent.

Il faut te recessir avant qu'il ne soit trop tard, plus tu vas prendre du plaisir dans les produits, plus tu en voudras et après plusieurs années tu risques de te regardé tout les matins dans une glace en pleurant car tu seras obligé de t'injecté des cochonneries dans les veines et seulement si tu arrives à te trouver une veines car haut bout de 4 mois de shootés, tu commence à plus en avoir.

Ca serait dommage car tu es une bonne personne, je t'es tout de suite apprécié.

Je te laisse sur ces quelques lignes en espérant qu'elles te trouveront en pleine forme et au plaisir de te lire.


Pépite merci pour ton accueil.

Bonne journée à vous deux.

David

Oxgal - 07/03/2022 à 11h37

Bonjour, malgré que le fait de m'occuper, jque je sais que l'alcool peut causer des cancers, des cirrhosee, des troubles cardiovasculaires, des troubles cognitifs, jai pris mes cliques et mes claques, pour aller acheter 2 flasques de vodka vendredi, une flasque de vodka et de rhum le samedi. J'ai dû mal à comprendre pourquoi en deux jours, j'ai consommé 4 flasques, soit les deux flasques de vodka vendredi, et vodka rhum le samedi. J'ai l'impression qu'il faut que je m'occupe en trouvant une activité qui me fait penser à autres chose. Ou alors, comme j'étais dégoûté que mon jeu a buggué, et que j'ai pas eu envie de continuer à jouer après l'avoir relancé, ça m'a laissé l'esprit vagabonder sur mon envie d'alcool.

Peut-être que ça s'expliquerait par le fait que d'être privé d'alcool la semaine, car on m'emmène en navette matin et soir, ferait que je me rattrape en fin de semaine. Mais j'avoue que j'ai peur de mourir.

De plus, j'avais pris de l'euphyto-zen le matin, comme j'avais fait lors de mon premier arrêt pour remplacer les effets de l'alcool, mais cette fois ci ça ne m'a pas empêché de sortir du foyer, et consommer de l'alcool, le seul point positif, c'est que du coup j'ai pu me débarrasser de mon ancienne flasque. Les bouteilles que j'ai ramené pour les boire après quelques heures pour pas vomir, je les ai jetées dehors ensuite. J'ai l'impression d'être fortement sous la dépendance de l'alcool. sad

Aujourd'hui, ça ne va pas fort. Je sais pas trop pourquoi mais j'ai pas le moral. Je suis content que toi tu ailles bien et te souhaite une bonne journée aussi.

Pepite - 07/03/2022 à 16h32

Bonjour Oxgal,

J'ai la Covid depuis 48h, je remonte.

Se foutre la paix, c'est lâcher prise. La relaxation, vous connaissez ?

Comment va votre mental ?

Quelles sont ces idées qui vous stressent ?

Pépite

Oxgal - 07/03/2022 à 19h51

Je sais pas si mon message est passé, j'avais dit que je ne savais pas de quoi vous parliez quand vous parliez d'idées qui me stressaient, mais là je regrette d'avoir fait un retrait de 20 € dimanche, et maintenant ça me préoccupe d'être à découvert. J'hésite à me faire un virement pour pouvoir être être en positif, je sais pas comment ma mère réagirait.

Profil supprimé - 08/03/2022 à 00h16

Bonjour Oxgal,

A ton premier post, tu demande si l'alcool est une drogue, en se qui me concerne car j'ai été alcoolique, pour moi oui, l'alcool est une drogue, l'alcool peut être beaucoup plus dangereux que certaines drogues.

Tu parle de vomir avec l'alcool, si tu vomi c'est que ton corps veux régeter le mauvais que tu ingurgite, c'est une défense naturelle de ton corps, quand tu fais rentré dans ton estomac de trop mauvaise chose pour ton organisme, il fait en sorte de l'ejecté de ton corps.

Quand tu parle que tu est fortement sous la dépendance de l'alcool, je ne pense pas car tu arrives à ne pas boire pendant les jours de travail car on ne te laisse pas le temps et les moyens de le faire et heureusement.
Je pense que l'alcool t'obsede, des que tu as une difficulté dans ta vie, les pensées négatifs de prendre de l'alcool reviennent.
Si à ton foyer, ils t'amènent et viennent te chercher au travail c'est pour te protéger.
De te protégeait du chemin que tu veux te diriger, du chemin que tu veux prendre, n'oubli jamais, c'est le chemin de l'enfer, sur ce chemin tu risque d'être souvent confronté à la mort, tu risques toutes les choses que tu écris et encore bien bien plus.

Que feras tu quand tout les matins tu te réveille en sueur, mal dans ta peau et que la seul chose qui pourrait diminuer ces symptômes c'est de prendre de l'alcool sinon ton état empire ?

Que toute t'a vie se résumera à chercher de l'alcool avec tout l'argent que tu gagne au travail, à boire, à vomir et les matins te réveiller en manque.
Je pense pas que c'est ce que tu te souhaite pour ton avenir.

Le pire serait que tu fréquente des personnes qui boive et qui prennent de la drogue dur !
Et en moins d'une semaine tu seras probablement aux urgences pour avoir pris trop de drogue dur et tu apprendra que tu as fais une dépréciation respiratoire avec une trop longue privation d'oxygène pour ton cerveau et tu devras continué à vivre avec les séquelles que ton cerveau aura eux qui peuvent être très graves.

Bref, c'est juste un exemple de cette route de l'enfer.

Pour que tu sois plus amené à consommé actuellement de l'alcool, il faut que tu change, il faut que tu inscrit sur un papier quand tu as envie de boire les raisons qui t'amène à avoir envie, tu dois tout faire pour identifier le pourquoi et quand tu seras parfaitement les raisons, il faudra que tu mette en place des changements pour que tu finisse à ne plus être confronté à tes raisons qui t'amène à boire.

La 1er question que tu dois te poser c'est esque tu as envie d'arrêter de boire de l'alcool.

Et oui, c'est probablement la frustration de ne pas pouvoir boire la semaine qui t'a probablement amené à reboire vendredi et samedi soir, c'est dommage.
Tu te dis ne pas aller bien fort, que tu n'as pas le moral, ça peut-être dû à cause à ta consommation d'alcool, il faut savoir que plus tu consommeras, plus quand tu sortira de quelques jours de consommation, tu auras ce mal être, pas de moral des le 1er jour que tu ne bois plus, c'est l'un des symptômes pour que tu rebois pour être mieux et tombé dans cette spirale infernal.

Voilà Oxgal, j'espère que tu vas mieux, que ton moral est remonté !
Je te souhaite une bonne journée.

David.


Oxgal - 08/03/2022 à 09h13

Bonjour, apparemment mon premier message est pas passé, mais le deuxième non. J'ai bien fait de faire une copie sur mon pc. Je le reposterai ce soir ou demain.

En effet, je ne voudrais pas être tellement dépendant à l'alcool que j'en aurais besoin pour me sentir mieux, pour calmer les symptômes de manques, le cancer, la cirrhose, les troubles cardiovasculaires, les troubles cognitifs. J'ai plus l'impression que la chef du service ne veut pas que je boive juste parce que c'est interdit, sans se soucier de ma santé, alors que mon référent, ma mère eux ont dit s'inquiéter pour ma santé, pour moi.

J'espère que tu vas bien, que Pépite va bien. Aujourd'hui non plus j'ai pas le moral. Je ne comprends pas, ou alors c'est l'alcool. sad
Je ne sais pas pourquoi je bois, je n'ai que des suppositions, aucune raisons sûres.

Oxgal - 08/03/2022 à 09h20

*Ou le découvert, mais je me suis remis de l'argent ce matin, pour être à 0,97€. Normalement ça devrait passer, plus que je me suis pas remis de quoi acheter quoi que ce soit ou faire un retrait.

Oxgal - 08/03/2022 à 11h09

Tu disais que je risquais ce que j'ai dis et bien plus encore, quels sont tous les risques pris par l'alcool, autre que le cancer, cirrhose, troubles vasculaires, troubles cognitifs, en avoir besoin pour calmer le manque ? J'avais fait une faute de frappe, je voulais dire "Apparemment mon premier message n'est pas passé et le deuxième oui." En fait j'hésite à le remettre, parce que ça peut être refusé par les modérateurs.

Profil supprimé - 08/03/2022 à 20h38

Bonjour Oxgal,

J'espère que tu ton moral va mieux, demain mercredi 4 jours sans alcool, normalement tu devrais aller de mieux en mieux.
Le fait que tu ne t'es pas remis de l'argent pour ne pas pouvoir retirer est une bonne chose, tu ne pourras pas acheté de l'alcool, c'est à l'approche du week-end qu'il faut que tu te dise de ne pas boire, que l'alcool n'est pas bon du tout puisque tu le sais et t'y tenir pour les week-ends.
Tu devrais faire des choses qui t'aideront à ne pas y pensé !

Oxgal, tu fessais quoi comme activité avant que tu commence à boire de l'alcool ?

Les week-ends, pourquoi tu ne sortirais pas, sort vas au cinéma, va faire des promenades, ça fait du bien et lâche ton ordinateur, tes envies d' alcools...

As tu des personnes proches comme des potes ou tu peux faire des activités avec ?

As tu une copine ? Si non, cherche en une sa te fera beaucoup de bien de pouvoir penser à sa bien aimé au lieu à la consommation.

Je sais pas dans qu'elle région que tu habite, moi j'habite à côté de Versailles, je suis à 15 minutes de Paris en voiture, dans la région Parisienne, il y a beaucoup de réunions de narcotiques anonyme, au début de mon abstinence en 1999, je fessais une réunion par jour pendant plus d'une année, cela m'a beaucoup aidé ensuite j'ai pratiqué la piscine tout les jours, j'ai retravailler comme électricien dans le bâtiment suite à une formation, je me suis chercher une femme pour faire comme tout le monde et avoir une vie équilibré pour mettre toutes les chances de mon côté pour ne pas rechuté.

Tu me demande quelle sont les risques en consomment de l'alcool et ben il y en a beaucoup trop et tout dépend de ta vie aussi.

Déjà, comme tu le sais, il y a tout les problèmes de santé qui peuvent apparaître aussi les problèmes que ton cerveau aura face à l'alcool.
L'alcool détruit beaucoup le physique, je trouve que les personnes qui boivent depuis longtemps sa se voit bien sur leurs visages, les cernes et les rides se sont installés en plus des problèmes que tu peux avoir avec tes dents car l'alcool ronge petit à petit l'email de tes dents et après quand l'email de tes dents est beaucoup détruit, tu as de la sensibilité aux chaud et froid, tu attrapes plus facilement des caries et après sous l'email de tes dents se sont les os qui sont rongé.
Quand tu bois, ton haleine est atroce pour les gens qui te parlent.
Arrivé à un stade que tu bois tout les jours, tu vie dans ton appartement comme un clochard (clochard à domicile), tu pers la réalité avec la vie, le temps, tu est tellement défoncés que tu te rends même pas compte que tu ne te lave plus.
Si tu as une voiture, tu risque de faire des accidents, moi, j'ai fait 5 accidents sous alcool ou produits, j'ai été condamné à 3 retraits de permis de environ 6 mois chaqu'un sans compter que les voitures, ils parté à la casse, c'est un coup financier énorme en plus de l'amande du tribunal.
Et tout les analyses que tu dois faire pour récupérer ton permis, les points en moins, ton bonus à l'assurance voiture en prends un coup.

Si tu as une copine, avec l'alcool tu vas la perdre obligatoirement.

Oui, tu seras obligé de boire pour ne pas être en manque.

Le pire dans l'alcool c'est de perdre le contrôle de soit et quand c'est le cas, se n'est plus toi qui contrôle ton corps, pendant ce moment, tu peux faire n'importe quoi, une personne méchante d'origine peu agressé des personnes.
Quand tu reprends tes esprits le lendemain au réveil, tu as honte, tu c'est pas se que tu as fait mais par expérience moi je sais que j'embête le monde pour avoir encore plus d'alcool, le matin au réveil je me dépêché à aller voir ou est ma voiture, de peur d'avoir encore fait une bêtise.
Bref, c'est vraiment la galère de consommé car tu est jugé par tout le monde, tu dors souvent la journée pour sortir la nuit pour éviter les personnes normal qui te comprennent pas, qui ne sont pas comme toi.

Sous alcool, j'ai sauté une barrière de très haut un jour, j'ai mal retombé, je me suis complètement cassé le péroné et d'autre chose autour de ma cheville , j'ai du être opéré par péridurale car sous alcool ils ne pouvaient pas m'endormir complètement, le chirurgien m'a mis une plaque avec 5 grosse vis dans le bas de la jambe pour soutenir mon péroné, j'ai été plâtré pendant 2 mois avec 6 semaines d'interdiction de touché le sol + rééducation qui n'en finissait pas et j'ai boité pendant 7 années avant de remarcher normalement.

Bref, c'est quelques conséquence qui peuvent arriver sous alcool ou autre drogue.

J'ai du faire une cure de désintoxication ou ils me donnait des benzos (anxiolitiques...)
Malheureusement pour moi, j'ai connus l'enfer avec les benzos, c'est devenu mon produits de choix, que je m'interdit de prendre depuis mon abstinence de 1999, tellement sa a fait des dégâts dans ma vie.
J'ai rechuté depuis Noël 2008, mais je ne prendrais plus de benzos de ma vie, déjà parce que j'aime trop ça mais aussi je n'arrive pas à contrôler ma consommation, pendant la période de 1994 à 1999, j'ai tellement fait d'over dose que je ne sais combien à chaque fois les urgences, souvent je 'e suis pas contient, j' ai des flash de souvenirs ou ils m'attachaient les mains derrière le dos assis sur mes jambes et ils te font vomir, revoir jusqu'à ne plus avoir de cachets dans l'estomac, les matins tu est toujours défoncés, je constate qu'ils mon attaché les poignets les pieds, les traces noir de bleu sur les poignets son toujours présent car je devais sûrement me débattre pendant des heures.

Voilà ma route de l'enfer, avec tout cela sous benzos, j'ai fais un coma de 3 jours, j'ai fais un arrêt cardiaque aux urgences, pour diminué ma consommation quand je dépassé 40 equaniles 400 mg / jour, je savais que j'allais faire une over dose donc j'allais taper à la porte du centre de psychiatrie ou j'étais bien connu, ils m'ouvraient et ils m'installer dans une chambre, le lendemain je voyer mon psychiatre et ont décidé de me donné le maximum autorisé d'equaniles 400 soit 8/jours.

Bref, voilà encore des concequances.
J'espère que tu ne te souhaite pas cette vie, cette route de l'enfer ou chaque jour est un défi pour resté en vie.

Je te laisse sur ces lignes, je te souhaite une bonne journée Oxgal.

J'espère que pour toi Pépite, la covid sera très vite du passé.

David.

Pepite - 09/03/2022 à 08h25

Bonjour Oxgal,

Heureusement que j'étais triplement vaccinée car j'ai eu des symptômes inquiétants (malaise, vomissement) en plus de la fièvre, de la rhinite et des courbatures.

Je me sens mieux depuis ce matin.

J'aimerais Oxgal que vous me racontiez svp ce que vous ressentez lorsque vous commencez et terminez votre journée de travail.

Pépite

Oxgal - 09/03/2022 à 18h23

Bonsoir, je n'ai pas de copine et avant je ne faisais rien de spécial à part jouer sur l'ordinateur. Je n'ai pas d'amis, juste ma mère, mon frère avec qui je sors quelque fois.

Quand je me lève le matin, je me dis dis "Oh non, il est déjà l'heure, j'ai pas envie d'y aller." Pendant, je ressens de la lassitude, après je me sens mieux. C'est super si vous vous sentez mieux.

Oxgal - 10/03/2022 à 09h14

Bonjour, il est passé où mon message où je disais que j'avais pas d'amis, pas de copine, pas de permis ? J'ai que ma mère, mon frère avec qui parfois je fais des activités, des sorties. J'ai beau me dire que je suis le chemin de la mort, des soucis de santé, mais j'ai quand même recommencé hier. Je regrette d'avoir acheté 3 flasques. 1 à 5h50 du matin à jeun (...), la deuxième vers 7h50/8h et la troisième à 10h. Choppé, on m'a renvoyé au foyer, où j'ai passé une bonne partie de la journée à pleurer. Comme je ne veux pas mourir, je me dis que je devrais laisser ma carte à ma mère, parce que quand j'avais essayé de la laisser à la maison, la semaine d'après j'avais qu'une envie, la reprendre, ce que je fait. Actuellement, j'ai encore pas le moral, et j'ai peur de me faire sanctionner. J'ai l'impression d'avoir picolé hier, parce que j'en avais marre de la répétitivité, que j'étais triste.

Pepite - 10/03/2022 à 09h42

Bonjour OXGAL,

La mort fait partie du chemin de chacun.

Vous vous agressez parce que vous êtes malheureux OXGAL. En faisant cela vous prenez possession pendant un instant de votre vie. Une sorte de survie psychique.

Je ne comprends pas pourquoi vous êtes isolé. Je ne comprends pas pourquoi votre environnement de vie se limite à votre mère, votre frère et ce travail.

Est-ce qu'il s'est passé un événement grave dans votre vie ?

Qu'est-ce qui vous empêche de sortir de l'emprise de votre mère ?

Croyez que je ne dénigre pas sa présence ni son amour. Je suis mère moi aussi et j'ai également un "pouvoir" sur mes enfants. Cependant l'adolescence est la période pendant laquelle le jeune s'affranchit en quelque sorte de la famille pour s'épanouir en vivant ses propres expériences.

Pépite

Oxgal - 10/03/2022 à 11h24

Certes, la mort fait partie du chemin de chacun, mais c'est pas de la mort par l'alcool qu'elle veut me protéger, me préserver ? À force de m'intoxiquer régulièrement, c'est une destruction régulière du corps, des soucis de santé, la dèpendance, la mort.

Je ne sais pas quelle emprise dont vous parlez. À moins que ça ne soit parce que j'ai parlé de donner ma carte à ma mère parce que je ne veux pas mourir ? En événements grave il y a eu :

- Harcèlement scolaire
- Harcèlement sur Internet
- Mère qui s'occupait de nous, alors que son mari à chaque fois qu'on demandait quelque chose c'était systématiquement non
- Le mari de ma mère qui s'enfuyait de la maison, on ne savait pas où il était
- Déménagement du seul ami que j'avais en primaire, ma mère a dit que j'avais beaucoup pleuré, et que j'avais dit que je ne voulais plus jamais d'amis
- Le mari de ma mère qui fait souvent des réfléxions désagréables, des moqueries, insultes, dévalorisation (C'est aussi pour ça que je voulais partir de la maison)
- On était en train de jouer, et d'un coup on entend un boom, et on voit le mari de ma mère par terre inconscient, qui avait pris trop de médicaments, direction l'hôpital.

Oxgal - 10/03/2022 à 11h31

J'ai oublié aussi de dire, que peut-être que je pourrais être isolé, car depuis la première fois où on a eu un ordinateur, je passe mes journées de temps libre devant. Ça ne doit pas aider. :x

Malheureux, de faire les mêmes gestes toute la journée ou il faut que je réfléchisse à ce qui me rend malheureux ?

Pepite - 10/03/2022 à 14h14

Bonjour Oxgal,

Merci pour ces éléments éclairants.

Lorsque vous écrivez le mari de ma mère, c'est un seul homme ou il y en a eu plusieurs ?

Votre père, que savez vous de lui ? Jamais vous l'évoquez.

Votre environnement est délétère Oxgal, en avez-vous conscience ?

Comment vous alimentez-vous ? Mangez vous équilibré ?

Pépite

Oxgal - 10/03/2022 à 16h13

C'est qu'une seule personne. Je sais qu'il a la 50aine, qu'il était "informaticien", pour ensuite faire des missions centralisées. Qu'il avait plusieurs fois trop bu lors du mariage de ma tante, quand on est allé voir les parents de ma mère.

Mon environnement est délétère juste au travail ou autre part d'autre plus que je ne me fais plus harceler sur Internet et que j'ai voulu quitter la maison, pour pas vivre toute ma vie chez mes parents, et pour ce que j'ai dis sur le mari de ma mère ? Quoi que j'ai l'impression que je n'ai pas réussi à passer à autre chose, et que ça m'affecte toujours.

Étant donné que les repas sont préparés je ne sais pas s'ils sont équilibrés. Une personne au travail, voulant arrêter de fumer prend des sucettes en remplacement, qu'est-ce que je pourrais essayer de prendre ppour remplacer l'alcool mais qui n'est pas toxique comme pour la personne ? En parlant d'alcool, dimanche et lundi j'ai été triste toute la journée, et j'ai retrouvé le sourire mardi soir quand je suis sortie du foyer pour acheter de l'alcool. J'ai bu une flasque avant de rentrer. Une autre le lendemain à 5h50 du matin à jeun ( sad ) une autre à 7h50/8h00 et la dernière à 10h. Et depuis hier, je me sens à nouveau triste.

Pepite - 10/03/2022 à 16h43

Est-ce compliqué de parler de votre père ?

Est-ce que le mari de votre mère vit toujours avec elle ?

Quel âge aviez-vous lorsqu'il est rentré dans votre vie ?

Oxgal - 10/03/2022 à 17h59

Oui, c'est compliqué, oui il vit toujours avec. J'étais encore un bébé quand il est rentré dans ma vie.

Pepite - 11/03/2022 à 12h32

Bonjour Oxgal,

Alors je vais vous parler de mon père.

J'ai quelques souvenirs heureux avec lui :

- 1 image, j'avais moins de 6 ans peut-être. Il souriait sur le pas de la porte. Il venait de rentrer. Il nous avait acheté le jeu "le cochon qui rit".

Je crois que ce fût le seul moment proximal, agréable dont je me souviens pendant lequel je me suis jetée dans ses bras.

- Il jouait avec nous aux cartes. Je gagnais souvent, j'étais chanceuse. Ce qui le désespérait, lui et mon frère.

Mon père a aimé une jeune femme, j'avais 8 ou 9 ans. J'ai découvert son existence en cherchant les raisons qui provoquaient un malaise dans notre famille. Ma mère criait, mon père s'absentait.
J'ai finalement trouvé la cachette de mon père qui contenait leurs lettres, des bijoux. En toute innocence, j'ai tout porté à ma mère qui me les a faites lire à voix haute.
Avec le recul, je lisais bien.

Depuis ce moment là, l'ambiance familiale s'est dégradée. Mon frère et moi, nous nous sommes exprimés pour qu'ils ne divorcent pas.

Alors ils sont restés ensemble avec ce malheur qui a pris toute la place.
A l'époque le divorce comme la mère célibataire avec enfant, c'était la honte. Comme quoi les cultures changent.

Cette idylle s'est suicidée, laissant un grand bébé dont j'ignore la paternité.

Mon père s'est alors rapidement engouffré dans l'alcool. Le jaune, des triples doses. Il fumait énormément, devant nous des brunes. C'était l'époque.
Ce fût sa réponse à ses maux. Plus rien n'existait que sa souffrance qui s'ajoutait à celle d'avoir perdu son père et certainement d'autres.

Toute notre vie familiale a tourné (tourne) autour de ce malheur. Impossible d'en parler avec mes parents qui évitent le sujet. Ils continuent à se maltraiter verbalement. Surtout ma mère.

J'ai vu mon père s'arracher les dents, une à une. J'ai vu sa déchéance physiques.
J'ai vu ma mère nier la dépendance de mon père pendant quasiment 30 ans.

Mon père ne nous a pas maltraité physiquement. Il a passé sa vie à nous éviter.
Il voulait nous épargner je pense mais il a omis la violence psychologique.
Ma mère s'est démenée toute sa vie, pour nos besoins, avec des valeurs fortes mais chaque jour elle faisait les mêmes reproches à mon père.
Pourtant elle prend soin de lui. Grâce à elle il se maintient. Elle est très attentive sur sa nourriture. Lui marchait tous les jours des km mais depuis 6 mois, il ne sort plus. Il n'est plus capable de conduire depuis longtemps.

Bon week-end


Pépite

Oxgal - 12/03/2022 à 13h55

Bonjour, c'est triste pour votre père. Je remets le message qui n'était pas passé en espérant qu'il passe cette fois, et que les modérateurs l'acceptent. Bonsoir, ah mince, j'espère que vous n'avez pas de symptômes trop fort pour la covid, j'espère que vous irez mieux bientôt. sad

Je ne savais pas que se foutre la paix, c'était lâcher prise, ma mère m'en a beaucoup parlé parce qu'elle trouve que je prends trop à cœur des choses, que je reviens sur des choses passées, mais j'arrive pas à le faire. La relaxation oui, je connais par contre.

Le mental a l'air d'aller bien, mais depuis hier, je me sens triste, je ne sais pas pour quelles raisons. Je ne sais pas de quelles idées vous parlez en revanche. Ce matin, au travail, je me suis dit que je n'avais pas tout dit en fait sur ce sujet. J'avais oublié de dire qu'un ami m'avait dit qu'on pouvait se défoncer avec des sons binauraux, alors de temps en temps, je le fais, même si ça ne dure pas aussi longtemps que les produits que j'avais utilisé auparavant. J'avais lu sur Internet, qu'on pouvait se saouler à l'eau, alors j'ai pris 6 bouteilles d'eau, que j'ai bu entière sans pour autant faire comme le binge-drinking. Comme c'était assez désagréable, et j'allais souvent aux toilettes je ne l'ai fait que deux fois, et je suis passé à autre chose. Autre chose, le jour où j'ai acheté de l'alcool quand je suis revenu chez mes parents, j'y suis retourné plus tard, pour aller acheter à nouveau du clou de girofle. Malgré le goût infect, j'en ai pris plusieurs jours d'affilés et j'ai eu de la diarrhée hier.

Le pot fini, je vais le jeter, et je veux plus en racheter. Normalement, là, j'ai tout dit, j'espère ne pas être jugé. En fait, j'ai l'impression qu'il faudrait que je trouve quelque chose de plus sain, et qui me fait du bien, comme la tisane proposée hier par David, quoi que je ne sais pas s'ils en ont au foyer. Quoi que je pourrais demander à ma mère pour en acheter, plus que ça, elle voudra bien normalement. Pour la relaxation proposée par Pépite, mais comment faire de la relaxation si je me sens gonflé ? J'avais pensé à m'isoler aux toilettes, pour respirer pendant les temps de pause au travail, mais je me sentais gonflé aujourd'hui aussi.

Je ne comprends pas pourquoi je continue malgré le fait que je connaisse les risques, comme si je cherchais le bonheur quitte à mourir, avoir des problèmes de santé, ou je ne sais pas quoi. Je sais qu'avec les solvants, il y a un risque de mort subite, d'atteinte cognitive, arrêt respiratoire, une arythmie cardiaque ou asphyxie, intoxication, mais ça m'a pas empêché de le faire, jusqu'à ce que j'ai demandé au psychologue du CSAPA m'aide à arrêter, psychologue qui me suit depuis que je suis en première pour addiction aux écrans. Savoir que les clous de girofle sont toxiques pour le système nerveux, pour l'appareil digestif, épuise les reins, ne m'a pas empêché de le faire.

Pour la codéine, l'opium à part le paracétamol en excès toxique pour le foi, et que c'est addictif, je sais pas trop les risques, ça ne m'a pas empêché de le faire quand même. Même pour l'eau en excès, je sais que c'est mauvais pour les reins, mais j'avais voulu tester quand même. Je sais les risques de l'alcool, la cirrhose, le cancer, troubles cognitifs, mais je l'ai fait quand même. En fait, j'ai l'impression que prendre de l'euphyto-zen ne sert plus à rien, étant donné que ça ne m'a pas empêché d'aller en acheter vendredi. À moins que comme c'était sur la fin, j'aurais dû en reprendre ou faire quelque chose en remplacement. J'ai écrit un pavé, mais j'ai l'impression que j'avais besoin d'écrire autant.

Au risque de me faire taper sur les doigts, j'avoue que j'avais oublié de prendre l'euphytozen avec moi chez mes parents, qui semble être beaucoup moins toxique, même si ça demande confirmation, et du coup, j'ai repris une boîte d'anti douleurs de ma mère, qui de toute façon ne les prend pas, mais j'ai peur qu'elle se rende compte des boîtes vides. J'ai d'abord essayé d'en prendre 7 au lieu de 8, mais comme ça ne semblait pas faire beaucoup d'effet, j'ai pris un huitième cachet, même si la défonce n'était pas agréable, et que ça me shootait à moitié, d'ailleurs, c'est bizarre que ma mère ne m'a pas choppé, que le travail ne m'a pas choppé. Pendant la nuit, je me suis réveillé avec une douleur au bassin vers la droite. Actuellement encore sous opium, je ne veux vraiment plus en prendre. Il faut que je tienne ! Mais est-ce qu'on peut catégoriser l'euphytozen à de la drogue ? Sur un site, ça dit qu'on appelle drogue toute substance qui modifie la perception, le comportement, l'humeur, mais comme il modifie l'humeur, je ne sais pas trop si on peut dire que c'est de la drogue ou s'il faut les trois autres choses.

J'ai l'impression que je n'aurais jamais dû abandonner mes vieilles habitudes pour me détendre sans prendre de la drogue, mais j'ai l'impression qu'après avoir vu la vidéo de personnes qui se shootaient à l'aérosol dépoussiérant et que j'ai essayé, c'était trop bien, alors j'ai voulu continuer. Pas très branché méditation, je ne sais pas trop comment je pourrais m'euphoriser, à part la respiration, mais je me sens souvent gonflé, en fait, je me demande si je ne devrais pas maigrir. Les sons binauraux, l'euphyto-zen.

Pepite - 14/03/2022 à 09h53

Bonjour Oxgal,

Je m'absente quelques temps.

Prenez soin de vous, c'est la clé. Faites le récit de votre vie, c'est important.

Il y a un titre de livre, B Cyrulnik, que je trouve percutant : "sauve toi la vie t'appelle".

Il dit tout.

Bien à vous,

Pépite

Oxgal - 14/03/2022 à 13h03

Bonjour
"Le récit de ma vie" est-ce qu'on ne va pas se moquer de moi si je fait le récit de ma vie ? Ou vous ne me demandez pas de faire le récit de ma vie sur ce site ?

J'espère que ça se passera bien pour vous pendant votre absence.

Profil supprimé - 17/03/2022 à 20h30

Bonjour Oxgal,

J'espère que tu vas bien.
Je voulais te dire que tu prends les anti douleurs à ta mère, les anti douleurs ont du Paracetamol, comme je t'es dit, tu ne peux pas prendre plus de 1000mg (1g) de Paracetamol toute les 6h et ne pas dépassé 4 grammes par jour, c'est très très toxique pour ton foie.
A chaque fois que tu dépasse, tu détruit un peu plus ton foie et c'est irréversible, jusqu'au jour où tu aura besoin d'une greffe de foie et tu seras sur la liste d'attente.

Normalement, quand on consomme, on le fait avec le moindre risque possible, là, ton risque est trop important.

Sache aussi que ici, sur le forum, tu peux raconter ta vie, personne ne te jugera, tu ne peux que trouver de l'aide.

N'hésite pas à continué de partager et surtout ne reste pas seul avec tes problèmes.

Je te laisse sur ces quelques lignes.
Au plaisir de te lire.
David.

Oxgal - 18/03/2022 à 13h07

Bonjour, j'imagine même pas l'état de mon foie, s'il ne faut pas dépasser 1G alors que plusieurs fois j'ai pris 500*8 de paracétamol pour pouvoir prendre l'opium, avec la codéine mélangée au paracétamol, et les solvants. J'ai également essayé de ne prendre que 7 6 opium mais ça faisait moins d'effets, alors j'ai voulu prendre le 8ième pour que ça fasse plus d'effet, au risque que ça m'assomme. D'ailleurs, je me demande pourquoi ma mère, le travail ne m'ont pas choppé si ça m'assomme. D'accord, si je peux raconter ma vie, alors ça me donne envie de le faire, au risque qu'on se moque de moi.

Oxgal - 19/03/2022 à 12h32

Bonjour je viens aux nouvelles, même si je ne suis pas très satisfait de moi, en effet :

Lundi : Rhum 40° + canette de coca
Mardi : Opium
Mercredi : Vodka + coca
Jeudi : Opium
Vendredi : Rhum 40° avec crème qu'on met dans le café
Samedi : Opium parce que je me sens triste que les vacances soient déjà finies.

Vu que l'alcool est mauvais pour la santé, et que je m'intoxique régulièrement ce qui donne la destruction de mon petit corps, je me dis qu'il faudrait que je fasse autre chose, mais quand j'avais essayé de me passer de tout, avec les sons binauraux comme j'avais oublié mon euphytozen au foyer, je suis euphorique mais j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Même avec l'euphytozen.

Comme le paracétamol est toxique pour le foie, ça l'intoxique même si on en prend de temps en temps pour le mal de crâne en général 500mg 1G ? Vu que je prends 500*8 = 4000, et que je ne les dépasse pas, c'est quand même dangereux ? Je regrette d'avoir pris du rhum hier, vu j'ai avec insistance voulu faire un câlin aux autres, qui ont fini par me dire que j'étais lourd.

Je ne sais plus quoi rajouter, j'avais fait un message avec pleins de trucs, mais au moment de poster ça a buggué, et impossible de le retrouver, alors je ne sais plus ce que je voulais dire.

Oxgal - 19/03/2022 à 17h50

Je reviens ici pour préciser quelque chose que je n'ai pas dit auparavant. Avant de picoler pendant le travail, j'avais essayé de m'occuper l'esprit, chanter en vraie ou dans ma tête pour faire que la journée passe plus vite, rendre le travail plus agréable, mais ça devenait vite répétitif les fictions mentales que je faisais. C'est alors que j'avais eu l'idée d'essayer de picoler avant d'aller au travail. Mais comme ça durait que jusqu'à 11/12h petit à petit j'ai commencé à prendre trois flasques mélangées à du coca, et voyant que je ne me faisais pas chopper, j'avais cru que je pouvais continuer. :x

De plus, je suis inquiet pour un proche avec qui j'ai discuté et qui a encore la vesalgie. J'ai peur qu'elle devienne alcoolique, même si elle avait picolé le 25/01/2022 et qu'elle a rebu le 18/03/2022. Elle m'a dit qu'elle pouvait boire avec des gens dans un contexte festif, mais aussi toute seule. Qu'est-ce que je pourrais faire pour elle ? Ou alors elle n'est pas sur le chemin de l'alcoolisme ?

Oxgal - 20/03/2022 à 12h18

Bonjour, un dernier message de fin de semaine. Est-ce que ce serait vraiment me maltraiter de prendre de l'euphytozen/euphytostress comme le disait Pépite ? Je sais que les effets secondaires sont de la diarrhée, nausées, vomissements en surdosage, mais c'est déjà moins toxique que l'alcool ou l'opium non ?

Profil supprimé - 21/03/2022 à 08h45

Bonjour Oxgal,

Le chemin pour ne plus consommé est compliqué car malheureusement le cerveau garde en mémoire les plaisirs que nous on procuré les drogues et il veut retrouver ces plaisirs quand nous sommes pas bien.

Pour le paracetamol, ton foie mais 6 heures pour évacuer 1000mg de paracetamol.
Une dose de 1000mg de paracetamol n'est pas toxique pour ton foie (on parle de foie qui n'a pas de problème).
Prendre 500mg ou 1000mg n'est pas toxique, si tu ne dépasse pas 1000 mg toute les 6 heures.
Moi, quand je prends du paracetamol, je préfère prendre 500mg toute les 4heures.

Il faut comprendre que si tu bois, c'est pas bon pour le foie mais pour que ça soit problématique pour ton foie, il faudrait que tu boive tout les jours pendant beaucoup de temps, c'est pas comme le paracetamol, le paracetamol peut détruire ton foie en 1 seul journée, "LE PARACETAMOL EN FORTE DOSE EST TROS DANGEREUX POUR TON FOIE"

Si tu continue à prendre 8X500 = 4000 mg de paracetamol, tu vas te retrouvé vite à l'hôpital avec des machines branché sur toi pour aider ton foie qui sera détruit, c'est pas anodin, il ne faut pas croire que ça arrive qu'au autre !

Quand tu prends trop de temps à écrire un message sur ce forum et que tu l'envoi, j'ai constaté qu'il ne part pas et qu'il a disparu, moi, à chaque fois que j'envoi un message sur ce forum, avant j'en fais une copie pour le re envoyé s'il est perdu.

Je pense que si tu boie beaucoup, c'est pas parce que tu ne te fais pas choper qu'ils ne s'en rend pas compte car quand tu bois, les personnes le sentent bien de ton bouche.

Pour ton amie, on ne peut pas savoir si elle est sur le chemin de l'alcoolisme, mais se qui est sur, le fait qu'elle boive seule chez elle n'est pas bon signe.
Si elle boit seule chez elle, c'est qu'elle n'est pas bien dans sa tête, tu peux lui conseillé d'aller voir un psychologue au Csapa pour qu'elle puisse parler, sa fait du bien et sa aide vraiment, j'ai passé presque toute ma vie avec des psychologue pour m'aider.
Tu peux aussi lui proposé de passer du temps avec toi comme ça, tu t'aide et en même temps tu l'aide mais l'objectif c'est pas de boire tout les deux ensemble, c'est de passé des moments agréables ensemble, esque tu la trouve attirante ?
En sachant que l'attirance n'est pas que physique.

L'euphytose Zen est à base de plantes, il n'y a pas de danger, prendre de L'euphytose zen n'est pas toxique, il faut le prendre tout les jours pour que tu ressente les effets, bien sur comme tout produits à haute dose, tu va avoir des effets indesirables.
Si tu bois 1 litres de jus de raisin en une soirée, il y a beaucoup de chance d'avoir la diarrhée le lendemain pourtant le jus de raisin n'est pas toxique.
Comme le café, si tu en bois beaucoup trop, tu risque de te retrouvé à l'hôpital et même faire un arrêt cardiaque.
De toute façon prendre trop d'euphytose zen ne sert à rien, il fait effet sur du long terme.

J'aimerais savoir où esque tu habite comme ville ?
Je te souhaite une bonne journée.
A bientôt.
David.

Oxgal - 21/03/2022 à 11h08

Bonjour, comment ça le paracétamol 1000/500 n'est pas toxique ? J"habite dans le Centre. Je ne la trouve pas attirante. Je demandais ça parce que Pépite disait que je me maltraiterais avec l'euphytozen aussi.

Profil supprimé - 21/03/2022 à 11h37

Bonjour, j'ai découvert ce fil en cherchant des infos sur le CBD. J'ai parcouru et je suis d'accord avec les pistes proposées par Pépite notamment, et d'autres contributeurs.

Je pense Oxgal que vous avez vécu plusieurs traumatismes dans l'enfance et le recours aux produits vise à évacuer les émotions et pensées intrusives liées à vos traumatismes, pour vous dissocier.

Le problème est que les découvertes scientifiques récentes montrent que notre chimie dans le cerveau est beaucoup conditionnée aussi par ce qu'on mange et les bonnes ou mauvaises bactéries qui se développent dans notre système digestif. ça joue sur l'humeur et les produits comme l'alcool amplifient des mauvaises bactéries qui vont prendre le dessus et imposer de continuer d'en consommer. Il faut vraiment bien avoir conscience de tout ça, qui sont des nouvelles connaissances scientifiques. Il y a des documentaires sur ARTE sur le microbiote, microbiome et ses interactions avec les troubles de l'humeur, les addictions.

Il faut vous faire aider, par des psychologues formés, et faire du sport à la place d'aller acheter des produits. ça joue aussi sur l'humeur, le microbiote et le moral, et vous pourrez facilement vous faire des amis.

Pour la timidité, l'introversion, prenez conscience de vos atouts, ils ont été cités par Pépite, et je suis d'accord. Vous êtes doué (j'ai été prof de Lettres et je fais une thèse sur les récits de vie de personnes traumatisées) et sans doute hypersensible. ça tombe bien, il y a de plus en plus de livres et vidéos sur ces deux sujets, pour vous aider à vous comprendre, estimer votre potentiel et quitter un poste qui ne vous épanouit pas. Sur l'emprise, je suis d'accord avec le fait d'évoquer cette piste et d'y réfléchir. En lisant, sur les traumatismes transmis dans les familles, et la toxicité de certains rapports familiaux, ça vous aidera à y voir plus clair.

Pour vous faire des amis, il n'est jamais trop tard, il y a même des livres qui donnent des conseils. Mais déjà, en rejoignant une association où vous serez valorisé pour vos services rendus, et expérimenterez des retours positifs, des renforcements de vos bons comportements, vous irez mieux, ça vous donnera un cadre différent (moins rester devant l'ordi, plus bouger, manger et boire avec les autres). Apprenez à prendre soin de vous, peut-être l'absence de modèle d'homme qui prend soin de lui à la maison vous a laissé démuni. Choisissez-vous un rôle modèle, un homme admirable et examinez son mode de vie, comment prend-il soin de lui, au plan physique, moral, professionnel, et tout.
Je vous invite aussi à lire sur l'analyse transactionnelle, en revenant aux sources de ses fondateurs, Eric Berne et Claude Steiner. En plus, vous en trouverez à lire et écouter en Anglais.
C'est déjà super d'avoir cette passion pour l'anglais, que je partage. Par ce biais, par exemple des échanges de conversation, vous pourriez peut-être envisager une reprise d'études et devenir enseignant ou formateur à distance. Ou faire l'ESIT, école de traduction sélective. Ou vous intéresser aux outils numériques d'appui à la traduction. Voilà des perspectives professionnelles.
Le cerveau est malléable, vous pouvez réparer les circuits neuronaux abîmés par vos addictions, en devenant addict à ce qui fait du bien: la bonne cuisine, les oméga 3... Et pourquoi pas monter un projet au foyer autour de la cuisine saine, du microbiote et organiser des ateliers cuisine et des repas festifs partagés, en le faisant, en devenant un leader positif que je pense, vous pourriez être, vous vous ferez des amis, des amours, et une belle vie. Je ne reviendrai pas beaucoup sur ce fil, parce que je dois écrire ma thèse. Je vous encourage à écrire votre vie, prendre du recul, vous faire accompagner pour digérer les émotions de l'enfance (lisez aussi sur Alice Miller, l'enfance, ça y joue beaucoup). Il est encore temps de retrouver un chemin de vie et créer un scénario plus positif.
Bon courage! ça va bien se passer, et de mieux en mieux dans vos relations avec les autres. Je vous encourage à lire et méditer, à devenir pote avec les bibliothécaires documentalistes de votre lieu de résidence, à bricoler et épargner pour vous faire votre petite maison à vous bientôt, et faciliter les échanges positifs dans votre environnement et cadre de vie.

Pepite - 22/03/2022 à 11h40

Bonjour Oxgal,

Je me suis sentie mal pendant quelques temps. Mon corps a été éprouvé par la covid. Mon mental par la guerre et mon aîné. Néanmoins mon état m'a permis de me centrer sur ma vulnérabilité et de m'occuper de moi. Je vais mieux et je vous remercie de vous être soucié pour moi.

Il y a eu des écrits en quelques jours, du soutien. J'en suis heureuse pour vous.

Je voudrais que vous complétiez ce qui suit si vous voulez bien :

Douleur physique = chimie ou médicaments, hygiène de vie dont activités.
Souffrance psychique = ?

Comment allez-vous ?

Pour cela, vous allez fermer les yeux, vous focaliser sur votre souffle et identifier ce qui raisonne en vous.

Pour vous aider :
-Quelles émotions ressentez vous ? (Joie, surprise, peur, colère, dégoût, tristesse, satisfaction, la sympathie, l'excitation, la confusion...).
-Quels sont vos besoins ? (Partage, échange, amitié, amour, désir sexuel, écoute...).

Ce n'est pas un examen et personne ne vous jugera. Donnez moi la météo de votre coeur.


Pépite

Oxgal - 22/03/2022 à 15h56

Bonjour, je voulais répondre hier, mais j'étais fatigué, j'avais un gros mal de tête qui ne partait pas malgré le doliprane. Je suis encore fatigué, mais j'ai plus mal au crâne. Malheureusement, comme hier je ne sais toujours pas quoi dire. sad

Je suis content que vous vous sentiez mieux. J'espère que la covid partira bientôt. sad

Je suis fatigué hier et aujourd'hui car on m'a mis dans une autre entreprise pendant une semaine pour me changer d'air. J'aime bien, mais j'aime pas travailler debout toute la journée.

Pour la souffrance psychique je sais pas. Je me sens bien. Je sais pas quel est mon besoin.

Pepite - 23/03/2022 à 07h46

Bonjour Oxgal,

C'est très très fatigant d'intégrer une nouveauté. Votre fatigue est normale. Décrivez votre nouveau travail ?

"J'aime bien" : qu'est ce qui vous plait, que ressentez vous ?

Oxgal - 23/03/2022 à 10h58

Bonjour, mettre des plinthes dans un plastique, mettre du produit sur un truc noir, mettre des planches par 8 dans un carton, découper des joints. Ce qui me plait c'est qu'on ne fasse pas toute la journée la même chose. Fatigué parce que je reste debout toute la journée. Mais ça me saoule, lundi on me traite de faignant et de bon à rien, là aujourd'hui, on me remet avec la même personne pareil elle m'insulte de faignant. Je devrais peut-être demander à pas travailler avec elle.

Oxgal - 23/03/2022 à 11h08

Je voulais préciser, que c'était une personne qui est dans le même établissement que moi, et on a été choisi pour aller travailler une semaine autre part.

Pepite - 23/03/2022 à 13h17

Cette personne vous doit le respect et je vous invite à le lui rappeler calmement mais fermement.
Si cela est compliqué pour vous, demandez en effet au responsable de votre service de vous intégrer dans une autre équipe.

Oxgal - 23/03/2022 à 15h27

Je lui ai dis d'arrêter, mais ça semble n'avoir eu aucun effets. Se plaignant de douleurs au dos, qu'il n'y arriverait pas trop, elle a été changé de place, donc j'ai eu la paix le reste de la journée. Mais je me sens encore blessé d'avoir été traité de faignant.

Pepite - 23/03/2022 à 17h50

Vous connaissez Coluche ? Qu'est ce qu'il me fait rire.

Il chantait "sois faignant, tu vivras plus longtemps".

Ecoutez la. Vous méditez comment vous vots êtes senti.

J'adore aussi le sketche avec Gérard. Vous connaissez ?

Oxgal - 23/03/2022 à 19h25

Oui, je connais Coluche, mais je ne connais pas le sketch avec Gérard. Je m suis renseigné sur les traumatismes, et il en découle que ça peut provoquer du stress, de l'anxiété, et que ça pourrait être la raison pour laquelle je me sens souvent stressé, anxieux.

Pepite - 24/03/2022 à 08h02

Bonjour Oxgal,

Comment ça va ?

Perso pour y répondre, je prends le temps de fermer les yeux et de ressentir ce qu'il se passe en moi. Une sorte d'auto empathie.
J'apprends à identifier mes besoins et mes attentes.
Je mesure mon état.

Qu'est ce qu'il en ressort de cette prise de conscience ?

Oxgal - 24/03/2022 à 10h46

Bonjour, il en ressort que je me sens triste encore pour ce qui s'est passé hier. Et vous ? Comme on m'incite à raconter ma vie, je vais la raconter, mais he sais pas quand. Je me sens fatigué d'être debout toute la journée, ça commence à tirer sur mon dos. Je regrette d'avoir maltraité mon dos dans le passé, si c'est à cause de ça.

Oxgal - 24/03/2022 à 10h51

J'ai oublié de dire aussi, que depuis hier je ressens comme une tension, je ne sais pas si c'est dû au fait que je ne puisse pas picoler. Mais en faisant une promenade hier soir, j'ai vu une canette de Heineken par terre, et me suis dit dans ma tête parce que j'étais accompagné "Si seulement moi aussi je pouvais boire."

J'ai cru entendre la personne dont j'ai parlé hier, dire que je le ferais engueuler, mais comme elle ne parle pas fort, je ne suis pas sûr de ce qu'elle a dit.

Pepite - 24/03/2022 à 20h34

Bonsoir Oxgal,

Que s'est il passé avec votre dos ?

Ce nouvel emploi vous demande des efforts. Est ce que votre poste est ergonomique ?
Quelles sont les conditions de travail ?

Vous parlez de tensions. Sont elles en lien avec ce collègue ?

Etes vous blessé ?

Pépite

Oxgal - 25/03/2022 à 08h56

Bonjour, petit je mettais devant l'ordinateur avachi, je me mettais en position qui me tordait le dos. sad

Je dirais qu'il n'est pas du tout érgonomique, plus qu'on ne veut pas qu'on s'asseoit. En plus, on nous a dit qu'on y retournerai lundi, et comme je sais pas si j'ai le droit de dire que je voudrais arrêter et retourner là où j'étais avant, j'ai peur de demander. Les conditions de travail, c'est qu'on travail debout, on ne peut s'aseoir qu'en pause, mais on n'en n'a pas l'après-midi.

Je sais pas si c'est en lien avec le collègue, je me sentais comme tendu, stressé, je sais pas non plus si c'est une envie de boire que je ne peux satisfaire ou autres. Aujourd'hui, je vais mieux, je me sens bien, plus tendu, mais apprendre qu'on va y retourner lundi m'a gâché la journée.

Pepite - 25/03/2022 à 10h12

Bonjour OXGAL,

Pour le dos, vous pouvez le chérir en prenant soin de lui. Pour cela le muscler est la meilleure option. Le sport ?
La kiné ?

Je constate que vous rencontrez des difficultés à vous exprimer.

Si vous ne demandez pas, il ne se passera rien. C'est un constat que j'ai fait lorsque j'ai décidé de ne plus être timide.
Je me suis dit : "Qu'est-ce que j'ai à perdre ?"
Ensuite, j'ai appris à me plaire. Longtemps j'ai voulu plaire à des gens qui ne m'aimaient pas et à ceux qui comptaient pour moi. Et moi là dedans ?

Pour prendre confiance en vous, osez et acceptez que cela ne fonctionne pas à tous les coups. Mais n'ayez pas de regrets.

Pépite



Oxgal - 25/03/2022 à 14h17

Ce serait une bonne idée le sport, ou la kiné, ou alors je n'avais pas mal au dos, parce que j'étais courbé et que depuis que j'ai fait des exercices, pour m'affirmer avec un chien, je me suis redresser. Effectivement, j'ai des problèmes pour m'exprimer, des gens en ont profité pour me harceler de la primaire au lycée.

Je suis allé voir la chef des moniteurs à la fin de la matinée, comme on ne travaille qu'une demi journée le vendredi, et on devrait voir ça lundi. J'espère que je pourrais m'exprimer sur le fait que j'avais envie d'arrêter, parce que la personne m'ayant insulté a été mise en bas à une place assise, donc j'ai pas franchement envie d'être avec l'autre personne à nouveau, en étant assit en bas avec elle, étant donné qu'il parait qu'on ne peut pas être en haut et être assit.

J'ai dit que je raconterais ma vie, alors je vais le faire. Alors, je m'appelle Oxgal, j'ai récemment eu 30 ans le 17 mars. Quand j'étais petit, il paraît que j'ai arrêté de parler quand je devais rentrer à l'école pour la première fois, et que ma soeur est arrivée. Je me serais cramponné à la porte de l'école en pleurant parce que je n'aurais pas eu envie d'y aller raconte ma mère. Quand j'entendais une ambulance, j'avais peur que ça soit pour ma mère, alors je me mettais à pleurer. Je me suis fait harceler à la primaire, même si des gens étaient réceptif, d'autres disaient que je cache bien mon jeux, ou ironisaient en disant que ça serait dramatique sans le penser. Il est vrai que lassé de me faire harceler, j'ai fini par lancer à l'autre que c'était un morveux, et répété à la maitresse elle ne me croyait pas innocent.

J'ai aussi vu le mari de ma mère, se gaver de médicaments donc quand on était en train de jouer aux jeux vidéos, on avait entendu un grand boum, et on avait vu le mari de ma mère inconscient. Le mari de ma mère avait aussi fait des fuites, c'est-à-dire qu'il s'était enfui de la maison. J'étais inquiet, de ne pas savoir où il était, comment il était.

On m'a dit que j'étais débile après avoir fait des tests. J'ai été suivi par des psychologues, des psychiatres, des psychomotriciennes. Ce qui n'a pas plu à ma mère, à son mari qui m'a engueulé.

J'ai vu plusieurs fois le mari de ma mère bourré, au mariage de ma tante, et quand on est allé voir les parents de ma mère. J'ai entendu mon frère vomir après avoir trop bu qui vomissait et ma mère lui demandait pourquoi il vomissait.

Si en primaire, j'ai osé aller voir ma mère, je n'ai rien osé dire au collège, au lycée.

Au collège j'ai essuyé des remarques comme :

- "Baisse les yeux !"


- "Je veux pas que tu traînes avec x"
- "T'es moche"


Plus tard, le groupe qui dit que je serais un débile mental, et ne veut plus traîner avec moi. Le seul moyen que j'ai trouvé c'est m'évader de la réalité dans les jeux vidéos.

Au lycée, j'ai eu le droit à des remarques comme : "On se sent intelligent à côté d'Oxgal", "Oxgal il joue un rôle"
"Ça se saurait si t'étai intelligent."


Au travail, une personne m'a insulté de saloperie, et après a nié avoir dit ça. Même si j'allais me plaindre à un supérieur, la personne disait que j'étais chiante à dire que je racontais n'importe quoi. Certes, j'avais bu du vin rouge au mariage d'une cousine, mais ça ne m'a pas empêché de reboire plus tard, lorsque je me suis fait viré du pôle administratif après diverses bêtises. J'ai l'impression que ça été le déclencheur de la prise d'alcool, étant donné qu'avant je prenais des solvants. Ou alors j'ai commencé l'alcool, parce que les solvants risquent une mort subite. C'est comme si j'avais trouvé une manière de me rendre plus euphorique que les moyens d'avants. Une fois que j'ai regardé la vidéo des deux personnes qui se shootaient à la bombe dépoussiérante, c'est comme si c'était mieux que les autres choses que j'avais utilisé avant.

Pepite - 25/03/2022 à 15h53

Je vous souhaite un bel anniversaire Oxgal. 30 ans !
Profitez de votre jeunesse.

Il m'est arrivé de fêter l'anniversaire de mes enfants pendant plusieurs jours. Grand on s'amuse moins parce qu'on oublie cette magie de s'émerveiller de la vie.
Et vous, qu'avez-vous fait ?

Racontez moi la maternité de votre maman, votre père. Votre vie de bébé.
Si vous voulez bien.

Oxgal - 25/03/2022 à 17h07

Merci pour mon anniversaire, je sais pas pour la maternité de ma maman, du mari de ma mère, de ma vie de bébé

Oxgal - 25/03/2022 à 17h35

J'ai profité du jour de ma paye, et que ma mère n'a pas enlevé mes sous sur mon compte, pour aller chercher deux flasques, j'en ai bu une avant de retourner à la maison, et l'autre pendant que mon frère est allé promener mon chien. J'ai fait l'erreur d'aller acheter une autre flasque avec une bouteille de coca, et ma mère a dû me voir en prenant le bus, parce que je me suis fait grillé, résultat elle m'a confisqué ma carte bancaire.

Oxgal - 26/03/2022 à 11h43

Bonjour, j'ai remarqué que mon message n'est pas passé, je sais pas trop ce qui s'est passé, après avoir eu vodka dans la tête. Je disais que je ne me rappelle pas la maternité de ma mère, de son mari, de ma vie de bébé. Ma mère disait que j'acceptais d'aller dans les bras de ma mère, mais quand son mari voulait me prendre, je me mettais à pleurer.

J'avais dit que j'avais commencé ma toute première fois avec l'alcool au mariage de ma cousine, mais en fait, à la fin d'année, au nouvel an, ma mère ramenait du cidre, une fois ma mère a ramené de la vodka vers 17 ans, mais ma mère voulait qu'on ne prenne qu'un seul verre ! Même un verre, ça m'a pas empêché de faire des bêtises, du genre aller sur mon ordinateur, sur la DS pour aller insulter des gens. Après au mariage de ma cousine, on était à une table tout seul sans les parents, donc la serveuse me servait du vin rouge, je le buvais, elle m'en resservait, je le buvais sans avoir pu dire que j'en voulais plus. Quand je ne me sentais pas bien, je me suis levé de ma table, et je suis allé voir ma mère, pour lui dire que je ne me sentais pas bien, elle a su que j'avais trop bu de vin rouge, ça a dû se voir sur mon visage ou je sais pas. Du coup, on m'a mis au lit, mais je me suis relevé, j'ai déclenché l'alarme incendie, et j'ai trébuché dans les escaliers, du coup on m'a ramené dans la chambre d'hôtel.

Aussi, il y avait le mari de ma mère qui avait trop bu lors du mariage de la sœur de ma mère. Comme j'avais dit il s'était enfui de la maison, j'étais inquiet de pas savoir où il était, inquiet qu'il lui arrive quelque chose. J'avais peur quand lorsqu'on jouait sur l'ordinateur, on a entendu un grand boom, et qu'on a vu le mari de ma mère par terre inconscient après avoir pris trop de médicaments.

J'avais été une fois réveillé par mon frère, qui vomissait après avoir trop bu d'alcool et que ma mère lui parlait. À l'époque, il y avait de l'alcool à la maison, mais depuis il y en a plus, ou alors ils le cachent mieux. J'avais l'impression d'être un mauvais frère, quand ma mère s'est rendu compte qu'il se mutilait, mais que moi je n'avais rien remarqué.

Sinon au lycée après avoir redoublé ma terminale, les gens avaient décidé de sécher les cours de comptabilité, mais comme moi je n'ai pas été d'accord, et que j'y suis allé tout seul en cours, c'est là que a commencé les insultes, me traitant de lèche-cul, d'abrutis. J'ai l'impression que le harcèlement que j'ai subi m'affecte toujours, vu que quand la police est venue au foyer pour parler des cyber menaces, j'ai fondu en larme, lorsque le harcèlement a été évoqué, que ce soit le harcèlement scolaire, le cyberharcèlement. Pour le cyberharcèlement, vu que c'était par écrit, j'osais plus répondre, mais j'avais l'impression que ça ne servait à rien, parce que ça continuait quand même. Alors je suis retourné sur mon ancien mode de fonctionnement : Bloquer la personne, à un moment j'avais pensé à signaler la personne, mais j'avais l'impression que ça ne servait à rien, alors j'ai continué à bloquer la personne, en attendant que ça passe.

J'ai été suivi par des psychologues, un psychiatre qui m'avait prescrit du prozac, de l'atarax, puis de l'effexor. Quand on m'avait redonné du Zoloft, qui d'après ma mère avait fait en sorte de résoudre mes tocs, je n'avais plus envie de boire, cependant je me suis mis à fondre en larme, je ne sais pas si c'est parce que ma mère a essayé d'arrêter brutalement l'effexor pour le remplacer par le Zoloft, tout ce que je sais est que ma mère réduit petit à petit l'effexor en attendant de pouvoir m'en passer pour passer à du Zoloft. En règle général, à part une institutrice qui disait que je cachais bien mon jeu, et que c'était limite ma faute si je me faisais harceler, en règle générale on m'a cru et essayé de faire quelque chose. Voyant que ça continuait, on a fini par renvoyer les personnes en 6ième. Parce qu'en 6ième je me faisait insulter, moqué, frapper par la même personne, et j'osais aller le dire, alors qu'au lycée je sais pas pourquoi je n'ai rien osé dire. En primaire, je me souviens d'une personne qui me barrait le passage des vestiaires des garçons en disant que c'était le vestiaire des garçons, comme si je n'en étais pas un. On m'avait provoqué en primaire, et voulant me défendre en frappant la personne qui m'a frappé, j'ai frappé la personne derrière, comme l'autre personne avait esquivé.

On m'avait envoyé une boulette de papier en classe, et en jetant un morceau de gomme, l'institutrice m'a vu, et je me suis fait disputé, sans oser dire qu'on m'avait envoyé une boulette de papier. D'ailleurs, je sais pas si ça aurait justifié que j'envoie un bout de gomme, après avoir reçu une boulette de papier sur moi. Au bout d'un moment, après qu'on arrête pas de m'appeler par un surnom que je déteste, j'ai fini par traiter une personne de morveux, l'institutrice l'a entendu et je me suis fait disputer. Surnom que le mari de ma mère n'arrête pas de me donner malgré le fait que je lui ai dit plusieurs fois que je n'aimais pas ce surnom.

Sinon, je sais pas trop quoi dire de plus, depuis que ma psychologue a dit que je gardais tout en moi, j'essaie de laisser sortir ce que je garde depuis longtemps par l'écriture. J'ai fait des ateliers conte.

Oxgal - 26/03/2022 à 12h11

J'oubliais merci de me souhaiter mes 30 ans, étant donné que j'ai commencé la percussion chant, avec des djembés on m'a offert un djembé.

Comme mon message d'hier n'est pas passé, je dois redire que quand j'étais sur le chemin de retour du foyer à la maison, je suis allé m'acheter deux flasques de vodka avec deux bouteilles de coca, je suis ressortie pour aller en chercher une troisième étant donné que je n'ai pas réussi à ne pas boire la deuxième qui était censé être pour aujourd'hui, mais manque de bol, ma mère m'a vu à travers du bus, et cette fois je comprends pas au lieu de m'engueuler comme avant on m'a parlé gentiment. Ce qui me donne envie de tout avouer à ma mère :

- Que j'ai commencé à picoler avant d'aller au travail en 2020
- Comme je risquais de me faire chopper par son mari j'ai commencé à aller à un autre endroit que la gare, et du coup j'achetais 3 flasques pour que ça dure toute la journée, pour échapper à la lassitude, que ça passe plus vite au travail
- Que comme elle ne prend pas ses anti-douleurs, j'ai commencé à les prendre pour me défoncer avec

Mais en même temps, j'ai peur de me faire engueuler. J'ai souvenir que j'avais pris la plaquette de la dernière boîte des anti-douleurs de ma mère, mais pendant la nuit quand mon frère est finalement allé se coucher parce qu'il veille tard, je suis allé remettre les cachets dans la boîte. J'imagine que c'est une bonne chose. J'avais peur de me faire chopper si je ramenais la bouteille de coca vodka une fois que ma mère m'a grillé à travers le bus, alors je l'ai laissée dans un parc avant de rentrer à la maison. Je me dis que j'ai bien fait, étant donné que mon frère et ma mère m'attendait sur le parking, et que ça ne l'aurait pas fait si j'étais rentré avec une bouteille de coca où j'avais rajouté de la vodka dedans. Ayant peur qu'on me vole ma bouteille j'avais envie de m'enfuir de la maison pendant la nuit pour aller la récupérer et la ramener à la maison, mais j'avais peur de me faire chopper. En effet, en seconde, plusieurs fois je suis sortie en douce la nuit et j'ai fini par me faire chopper et puni. Lorsqu'il y avait un feu d'artifice le soir, et que ma mère ne voulait pas qu'on aille le voir, je suis sortie en douce, et je me suis fait chopper, cette fois sans me faire punir.

Aujourd'hui j'avais envie d'aller promener mon chien, afin d'aller récupérer la bouteille et la boire, parce que j'avais peur d'avoir acheté une bouteille de coca, et une flasque de vodka pour rien, si je ne la retrouvais pas, mais comme ma mère est allé en course avec mon frère, j'en ai profité pour sortir pour la boire et m'en débarrasser dans le parc, comme ça ma mère ne pourra pas tomber sur une bouteille de coca, et en respirant dedans se rendre compte qu'il y a de la vodka dedans. Avant d'aller me coucher hier, j'ai bu une bouteille entière d'eau afin d'éviter la veisalgie, et j'ai l'impression que ça a bien fonctionné, plus que je me réveille sans mal de tête. Mon frère était impressionné, prétend que j'aurais un estomac d'acier pour ne pas vomir. À force de vomir en prenant une flasque à 17h en sortant du travail, et en en prenant une autre à 17h30, j'ai fini par me dire qu'il fallait que j'attende au moins une heure pour ne pas vomir, et en effet, une heure ça suffit afin de ne pas vomir. À part cette précaution, il me fallait trois ou quatre flasques pour me sentir mal, vomir. En fait, j'ai appris mes limites pour ne pas vomir j'ai l'impression.

Sinon, j'avais souvenir que ma mère avait dit qu'elle me prendrait ma carte, et quand je me lève en vérifiant dans ma valise, dans mon manteau, effectivement je me retrouve sans carte. Donc je me suis bien rappelé. Ce qui fait que je ne peux plus boire, même si j'ai encore de l'argent sur mon compte. Je sais que c'est pour mon bien, parce que l'alcool est mauvais pour la santé, mais une partie de moi en veux à ma mère de me priver de l'alcool. Une partie de moi en veux à la chef de service du foyer de me priver d'alcool en m'emmenant matin et soir en navette. Quoi que quand j'avais encore ma carte, quand j'avais de l'argent, je suis sortie en douce pour aller acheter trois flasques de gin et une flasque de whisky. Le whisky bu avant de revenir au foyer, le gin bu le lendemain dès le réveil à 6h du matin avant de prendre mon petit déjeuner, puis bu à 8h 10h dans les toilettes du travail. Mais je me suis choppé et d'ailleurs, je suis toujours en attende de savoir si je vais me faire sanctionner ou pas.

La psychologue au CSAPA souhaite que je rencontre le médecin pour peut-être me prescrire des médicaments pour réduire les envies de boire de l'alcool. Ou qu'il change l'effexor par quelque chose de plus approprié, étant donné que je ne me sens pas moins stressé, moins timide avec la venlafaxine. D'ailleurs, en parlant d'alcool, je ne sais pas pourquoi à chaque fois que je me fait chopper, je me mets à pleurer. Est-ce que je serais triste de me faire chopper ?

Pour mon anniversaire, on a fait ou acheté un gâteau au chocolat meringue sinon c'est tout. Je sais qu'on ne demande pas l'âge aux dames mais est-ce que je peux vous demander quel âge avez-vous Pépite ?

Pepite - 28/03/2022 à 08h45

Bonjour OXGAL,

J'ai 51 ans, je suis donc dans ma 52ème année.

Depuis mon anniversaire une chanson paillarde entendue dans ma jeunesse se réactive dans mon esprit dès qu'on me demande mon âge :
"51 je t'aime, j'en boirais des tonneaux, à me rouler par terre, sur des noix de coco, si toi tu m'abandonnes, moi je m'empoisonne..."
C'est surprenant qu'elle vienne systématiquement, cela pour deux raisons : d'abord je ne connais pas la "source" exacte de cette mémorisation mais aussi parce que mon père a eu une dépendance à l'alcool anisé. Deux sentiments se déclenchent; celle de la joie parce que j'ai un vague souvenir d'entendre des copains la chanter avec le sourire (moment heureux) et l'autre du désespoir parce que l'alcool est associé à la fête alors que pour moi c'est un malheur. Il a pris toute la place dans ma famille.

Je vous remercie de me permettre de m'exprimer sur ce point et j'en parlerai avec mon psy.

OXGAL, j'ai l'impression que votre environnement familial a favorisé (favorise) la consommation d'alcool.
Lorsque je vous lis depuis le début, j'ai l'impression qu'il y a une distance affective avec votre mère.
Quelle est votre relation (proximité) avec elle ? Depuis votre enfance ?

Pépite

Oxgal - 28/03/2022 à 16h10

Bonjour Pépite, ça va vous êtes jeunes encore ! Est-ce indiscret de vous demander quand est-ce que vous aurez 52 ans ? Moi, si je ne l'ai pas dit j'ai eu 30 ans le 17 mars 1992. Sinon, je suis surpris que vous disiez qu'il y ai une distance affective avec ma mère. Depuis ma naissance, j'ai toujours était très proche de ma mère, et j'ai l'impression que c'est dur de me détacher d'elle, vu que ça a été dur pour le déménagement au foyer, ça a été dur pendant le stage pour savoir si je me sentais bien au foyer, en restant même la fin de semaine.

En effet, j'ai l'impression que ça a favorisé l'alcool, par le mari de ma mère, mon frère, la vodka à Noël ou autres. En parlant d'alcool, je me suis rendu compte que la respiration profonde je ne la fais pas, parce que je me sens souvent gonflé. Les vidéos de relaxation, ça a l'air de faire comme I-doser, et que ça ne dure que le temps qu'on écoute, après ça s'estompe petit à petit, ça me relaxe bien comme l'euphytose-stress/zen, mais c'est comme si je sentais qu'il me manquait quelque chose, que je retrouverais avec l'alcool, ou c'est l'alcool qui me manquerait. D'ailleurs, depuis confiscation de la carte, je me sens triste, et je ne comprends pas pourquoi je ne peux même pas boire une flasque de vodka tranquille, alors que c'est que 20cl contrairement aux grandes bouteilles. Je trouve aussi que c'est pas juste qu'elle me prive d'alcool, alors qu'elle fume, ce qui est aussi dangereux non ?

Ça me fait penser aussi que quand j'avais parlé que je pensais que ma mère voulait me protéger qu'à force de m'intoxiquer, j'allais mourir, mais comme vous aviez dit que la mort fait partie du chemin de tous, je ne comprends plus de quoi elle voudrait me protéger. David avait parlé de la dépendance qui deviendrait physique avec des symptômes de manques : tremblements, delirium tremens, les risques cardio-vasculaires, cancer, cirrhose, troubles cogniftifs, à moins qu'elle veuille me protéger des symptômes que j'ai décris plus haut.

En parlant de David, pourquoi il a supprimé son compte ? Il avait aussi parlé de thé, mais j'en buvais tous les matins avant, et j'avais pas l'impression que ça me déstressait.

J'avais dit que normalement, c'était la dernière journée vendredi là où je travaillais, mais malheureusement, aujourd'hui on y est retourné. Quand je demande combien de temps on va y aller, on me répond qu'ils ne savent pas. J'avais demandé à un responsable si je pouvais arrêter, qu'on verrait ça lundi, résultat : rien ou alors la réponse est non. Dans la voiture pour y aller, je me suis demandé si la personne qui m'avait insulté avant, n'avait pas recommencé, mais comme elle marmonne souvent je ne sais pas trop. J'ai demandé ce qu'elle avait dit, et elle a prétendu ne plus savoir. Soi elle disait "Ouvre, ouvre faignant !" "Ouvre, ouvre devant !" Je sais pas trop.

Pour ma tristesse, je n'ai rien trouvé pour me consoler, autre qu'écouter des vidéos de relaxation, des vidéos contenant de l'I-doser, de l'euphytoZen,Stress (plus que même en l'écrivant sur un cahier qui fait office de journal intime, et en ayant pleuré, je reste triste). J'ai peur quand même qu'écouter des vidéos relaxantes, des vidéos contenant de l'i-doser, de l'euphytoZen/stress, même en l'ayant exprimé sur papier, ça consiste à refouler ma tristesse ou c'est autre chose de refouler ses émotions ?

Oxgal - 02/04/2022 à 11h19

Bonjour, je reviens aux nouvelles même s'il n'y a pas de réponses ici.

Lundi soir après avoir été triste la journée, j'ai respiré du gaz de briquet, qui m'a rendu euphorique, mais le soir j'ai eu un gros mal de tête.
Mardi, j'étais encore triste mais je n'ai rien pris de la journée, mais le soir je suis allé écouté des sons binauraux pour me sentir heureux, et je planais un peu.
Mercredi, à mon plus grand bonheur, il n'y avait qu'une seule éducatrice au foyer, donc elle ne pouvait pas partir faire la navette, et laisser les autres tout seuls, elle a appelé le chef de service d'un autre foyer pour pouvoir nous amener, mais comme on était en retard, du coup je ne suis pas allé à mon nouveau travail, ce qui a fait que j'ai pu me reposer en m'asseyant toute la journée. Comme je me sentais triste encore, j'ai essayé la respiration, malheureusement avec le masque ou je sais pas quoi j'avais l'impression d'étouffer, et j'ai somnolé.

Jeudi, je me suis senti bof, mais j'avais pas envie de prendre quoi que ce soit parce que j'avais rendez-vous avec la psychologue du foyer, donc je voulais éviter de dire que j'allais bien, juste parce que je me sentais euphorique en ayant pris quelque chose. Malheureusement, quand je retourne dans ma chambre, je vois que les femmes de ménage ont oublié un produit nettoyant dans ma salle de bain. Ni une ni deux, j'enlève le bouchon pour le sniffer. (Moi qui croyait avant que j'étais définitivement débarrassé de l'inhalation des solvants, en fait non, plus que je m'étais récemment défoncé au gaz de briquet, maintenant avec le produit ménager oublié dans ma chambre.)

Résultat, j'ai eu l'impression d'un léger flottement, sans euphorie. Après avoir rendu le produit, je me suis dis que j'aurais dû en respirer plus, pour avoir plus d'effets. -.-
Le rendez-vous avec la psychologue s'est bien passé, on a fait de la réalité virtuelle, pour essayer d'évaluer mon envie de boire de l'alcool, en ayant comme image le rayon alcool d'un supermarché. Après lui avoir dit que j'étais à 6 en voyant les bouteilles, que j'avais très envie de les prendre, elle m'a fait faire de la cohérence cardiaque, pour faire baisser l'envie. Ensuite, elle m'a fait faire une ballade virtuelle dans une forêt, et dans une forêt enchantée avec une voix qui devait me donner confiance en moi, avec un guide pour bien respirer. À la fin de la séance, je me suis senti détendu et heureux. J'étais déjà au courant de cette technique de respiration, mais me sentant gonflé, je la faisais pas.
J'aimerais rajouter aussi qu'aujourd'hui, alors que j'étais en plein travail, je me suis dit "Et si vendredi je prenais de l'opium ? (C'est-à-dire les anti-douleurs de ma mère à base de paracétamol et d'opium)

Hier (vendredi), je me suis encore senti bof, mais j'ai toujours pas pris d'euphytostress, d'euphytoZen, mais en revenant à la maison ma mère et mon frère étaient occupés, alors j'ai pris des anti-douleurs, et aussi aujourd'hui.

Pepite - 05/04/2022 à 12h15

Bonjour Oxgal,

La semaine dernière je n'ai pas réussi à vous répondre, techniquement. Cela fonctionnait pour d'autres posts mais pas pour le vôtre.

J'ai donc pris ce dysfonctionnement comme un message et que je devais prendre du recul.
Toutefois je vous ai lu.

Cela dit je vous proposais d'écouter bad habits de Ed Sheeran. Cet artiste parle ouvertement de ses multiples dépendances.

En ce moment je n'ai pas le coeur assez ouvert pour intervenir sur certains sujets.
Je fais une pause Oxgal car je rencontre (toujours) des difficultés relationnelles avec mon fils qui aime se droguer. C'est un constat évident auquel je me résigne.

C'est son bonheur à lui.

10 ans marquées par la douleur, des souffrances et des épreuves insensées.
Je perds mon temps alors que la joie m'attend. Je rêvais de la partager avec lui. Je n'espère plus. Je me trompe.

Alors je médite.

Je vous souhaite à vous comme à lui un chemin lumineux.

Pépite

Oxgal - 05/04/2022 à 15h28

Bonsoir Pépite. Je suis triste en lisant votre message pour votre fils, mais une partie de moi aurait voulu que ma mère fasse comme vous, et me laisse tranquille. sad

Demain, j'ai rendez-vous avec ma psychologue, qui va me diriger vers un médecin qui pourra peut-être me prescrire un médicament pour réduire les envies d'alcool. J'espère que ça va bien fonctionner, parce que actuellement j'ai vraiment envie d'arrêter. Je sais pas si c'est encore que temporaire, mais je me dis qu'il faudrait que je m'engouffre dans cette faille pour arrêter définitivement. Je me dis également que ça pourrait grandement m'aider, plus que samedi j'ai trouvé où ma mère cachait ma carte, alors je l'ai prise, j'ai promené mon chien, j'ai fait un retrait de 20€ pour acheter deux flasques de vodka, pour les boire plus tard, plus que j'avais déjà pris de l'opium à midi, et que sur Internet ça dit que l'alcool et l'opium font très mauvais mélange. J'ai commencé à boire dans ma chambre à 19h, l'opium ne devait pas être fini. Je me suis senti un peu mal. J'ai bu la deuxième quatre heure après, et là je me sentais pas du tout bien, alors j'ai profité d'avoir terminé mon jeu pour aller me coucher. C'est la fin pour l'opium, car maintenant toutes boîtes sont vides, et j'ai peur de me faire chopper. Si je les laisse dans le tiroir, je risque de me faire chopper si elle veut en prendre et qu'elle se rend compte que c'est vide. Si je les jette elle risque de s'en rendre compte aussi, vu qu'elle ne les prend pas, ils ne devraient pas disparaître. J'ai envie de tout avouer, mais j'ai peur de me faire disputer. :x

Lundi, j'ai vu que j'avais 8 € dans mon manteau, alors j'ai attendu la fin de la journée pour aller acheter une flasque de vodka, une flasque de rhum, et deux bouteilles de coca. J'avais pris de l'euphytostress le matin, qui faisait encore effet, donc du coup en ayant bu la première flasque je me suis senti assez mal, et la deuxième m'a carrément fait vomir.

Oxgal - 06/04/2022 à 16h51

Bonsoir, aujourd'hui j'ai eu rendez-vous avec le médecin qui m'a prescrit de l'acamprosate. J'espère que ça va bien fonctionner, parce que j'ai dis à ma psychologue et au médecin que je voulais arrêter de boire de l'alcool pour l'ivresse.

De plus, depuis que le stress post traumatique a été évoqué je me pose des questions, étant donné que quand j'étais petit j'étais sous Zoloft, et quand le psychiatre a essayé de m'en redonner (en faisant un arrêt brutal de l'efffexor) je semblait ne plus vouloir du tout boire, mais on est revenu sur l'effexor car je ne me sentais pas super, et j'étais triste. En faisant une recherche sur le Zoloft, j'ai vu qu'il était prescrit pour l'anxiété, le stress post traumatique, les tocs, donc ça me fait poser encore plus de questions.

Je me suis permis de revenir ici, pour faire part de mes réflexions, après que le stress post traumatique a été évoqué, et que j'ai lu que le Zoloft, traitait l'anxiété, les tocs, le stress post traumatique.

Oxgal - 13/04/2022 à 15h46

Bonjour, je reviens aux nouvelles, même s'il n'y a pas eu de réponses pour exposer deux bonnes nouvelles :

1) Ça fait 1 semaine que je n'ai pas bu une goutte d'alcool ! J'ai parfois pensé à l'alcool, mais aucune envie ne s'est déclenchée.

2) Comme c'est difficile de travailler debout, de travailler avec le collègue dont j'ai parlé plus tôt, je vais faire 2 semaines là-bas, 2 semaines là où je travaille debout. Du coup, la personne va être là-bas alors que je serai autre part, et ainsi de suite.

Ensuite, je me demande si le temps passé devant mon ordinateur, ça n'a pas fait que je refoule mes émotions, et que du coup un jour, ça a été trop dur et que je suis passé aux solvants, aux épices, aux opiacés, à l'alcool. En parlant d'opiacé, comme je le craignais, ma mère m'a grillé. Je n'avais aucune solution à mon problème : si je les laissais elle risquait de se rendre compte que les boîtes étaient vides, alors que si je les jetais, elle se serait demandé où sont passé ses anti-douleurs.

Pepite - 15/04/2022 à 15h20

Bonjour Oxgal,

Je vous lis.

Prenez soin de vous, c'est la clé.

Je vous souhaite un agréable week-end.

Pépite

Oxgal - 21/04/2022 à 15h27

Bonsoir, si vous me lisez je reviens pour les nouvelles. Deux semaines sans boire d'alcool, avec le médicament je n'ai plus aucune envie de boire. Mais récemment, le sentiment d'injustice est revenu, du fait que je ne peux pas boire d'alcool, alors que ma mère fume, que d'autres personnes peuvent boire de l'alcool sans qu'on ne les empêchent.

J'avais dit que je me sentais bien mieux avec l'acamprosate, malheureusement vendredi samedi dimanche et lundi et aujourd'hui je ne me sentais pas heureux. Je ne sais pas pourquoi, tout ce que je sais c'est que vendredi j'ai revu mon harceleur et du coup j'avais envie de pleurer, je ressentais de la colère en moi. J'espère que vous vous allez bien.

Sinon, je ne sais plus si j'en avais déjà parlé ou pas, mais j'ai l'impression que le temps passé sur l'ordinateur a été un moyen de refouler mes émotions, mes souvenirs, traumatismes, et que du coup ne les ayant pas traités elles restent en moi, et que je pourrais encore en souffrir.

Pepite - 22/04/2022 à 10h12

Bonjour Oxgal,

Je comprends votre ambivalence liée à l'incohérence des actes quotidiens de l'entourage.
C'est un vrai sujet de réflexion et vous constaterez que des gens ne souhaitent pas en parler.

Alors voilà comment je l'analyse. Selon moi il n'y a pas de posture "parfaite". Il y a un cheminement individuel même si nous baignons dans une "conscience collective".
La culture agit sur notre milieu. Et vice versa.

Ce chemin passe donc par l'expérimentation avec un véritable questionnement sur le sens de notre existence. Celui qui ne le fait pas est confus, perdu et éprouvera la vie comme une souffrance.

Tendre vers le "je prends soin de moi" est un parti pris, un état d'esprit, une sorte de quête vers une liberté intérieure.

Cela passe par des moments de doute, de repli qui sont normaux. Alors en s'ouvrant au monde, aux autres avec compassion, en contemplant toute la beauté que la terre nous offre inconditionnellement, nous nous ressourçons pour cultiver la joie d'être là, ici et maintenant.

Concernant les émotions, elles sont inhérentes à notre condition humaine et nous ne pouvons pas les contrôler. Au contraire, apprenons plutôt à les écouter car elles fonctionnent comme des antennes qui transmettent des messages. Lesquels ?

Chaque être est unique avec son histoire, sa culture, sa sensibilité...
Il y a 15 jours, mon psy m'a dit à la fin de la séance que j'étais HPI. Nous avons échangé brièvement sur l'essentiel de ce diagnostique qui m'apporte une compréhension complémentaire de mon moi.

Depuis que je suis petite, mon émotivité, mes perceptions dont celles face aux pollutions et mes sensibilités ont été remarquées par ma famille et par d'autres personnes.
Jamais je ne les ai perçues comme une capacité. Au contraire, on me les présentait comme une exagération avec des moqueries ou de l'exaspération.
Pourtant je trouve que je suis un indicateur...une sorte de baromètre.
Je pense (je le vois encore) qu'ils sont démunis ou tout simplement maladroits face à mes réactions.
Combien de fois ai je entendu : tu pleures pour rien, arrête de pleurer, pourquoi tu pleures, je ne sens pas l'air pollué comme toi, ce n'est pas bruyant...

Il y a 2 jours, avant un atelier à Cap sciences, j'entendais une maman répéter à son petit garçon : il n'y a aucune raison que tu aies peur.
Je suis intervenue, je me suis baissée, je l'ai regardé et je lui ai dit que sa peur était normale et que parler de ce que nous ressentions, nous faisait du bien.
La maman ne comprenait pas mais on se souriait. Il s'est ensuite exprimé librement. J'étais heureuse pour lui. Ensuite l'atelier s'est bien passé, il a même participé aux expériences.

Les enfants sont magiques.

Belle journée Oxgal,

Pépite


Oxgal - 24/04/2022 à 15h50

Bonjour ou bonsoir Pépite j'espère que vous allez bien.

D'accord, c'est sûr que c'est mieux de laisser sortir ses émotions plutôt que de les garder à l'intérieur de soi, de les refouler, d'ailleurs je me demande si je ne les ai pas refoulées moi aussi. Tout ce que je sais c'est que je gardais tout en moi sans en parler. Ça pouvait déboucher sur ce "besoin" de boire de l'alcool pour oublier j'imagine.

D'ailleurs, je me demande si l'acamprosate fait vraiment effet, ou si c'est normale de se souvenir de bons souvenirs sous alcool, et se dire que c'était le bon temps. Ou il fait bien effet étant donné que ça ne d'éclanche aucune envie de boire de l'alcool à nouveau ?

Ça bloque mes envies alcoolisées, mais je ne comprends pas pourquoi j'ai eu envie de planer samedi, j'imagine que tant que je n'aurais pas résolu ce qui me pousse à vouloir planer je vais encore avoir envie. J'ai exposé un mal-être à ma psychologue au csapa, mais je ne sais pas laquelle ça serait. Ou alors, c'est la souffrance du harcèlement scolaire, (plus que quand j'avais revu mon harceleur j'avais envie de pleurer, je me sentais en colère), de ce qui s'est passé avec le mari de ma mère ? Je ne sais pas.

Pepite - 25/04/2022 à 07h55

Bonjour Oxgal,

Je suis contente de lire que votre traitement fonctionne.

Quels sont ces bons souvenirs sous alcool ?

D'un point de vue biologique, en développant des neurotransmetteurs du bien être, on affronte mieux les difficultés inexorables de l'existence. La sérotonine, entre autres, est sécrétée par l'organisme lorsque nous pratiquons du sport, par exemple.
La marche (indispensable) stimule l'ensemble de nos cellules.
L'amour nous sécurise et forme une sorte de cocon lorsque nous sommes blessés.
L'amitié nous stimule et nous apprend combien nous sommes différents. enrichissants et compatissants.

Trouvez votre recette du bonheur Oxgal. Les ingrédients ne manquent pas. Tout comme on expérimente un plat en associant tel ou tel ingrédient, osez les expérimentations jusqu'à constituer un menu qui vous convient, que vous aimez.

C'est à mon sens ce dont chaque humain a besoin pour être.

Votre suivi régulier avec la psychologue est une bonne décision.

Prenez soin de vous, c'est la clé.

Pépite

Oxgal - 25/04/2022 à 16h24

Bonjour ou bonsoir Pépite, mes souvenirs heureux sous alcool c'est d'être heureux, détendu/déstressé, désinhibé. Sinon, je garde des souvenirs honteux comme :

- Essayer de câliner des inconnus
- Vomir
- Dire à une personne que je l'aime, que je voudrais lui faire des câlins, la tutoyer
- Insulter des gens
- Détruire une tasse que le travail m'a offert

J'avais dis que je ne savais pas au foyer s'ils m'avaient grillé au travail, mais j'imagine qu'ils devaient avoir des soupçons vu que je faisais des erreurs, je claquais les portes, comme si le whisky me rendait agressif quand j'en buvais.

Oxgal - 25/04/2022 à 16h32

Je voulais ajouter que je me pose des questions sur mon comportement. J'ai fouillé dans le sac de ma mère, pour récupérer ma carte, et aujourd'hui je ne pensais qu'à une chose : acheter de l'alcool, mais ça semblait ne déclencher aucune envie, est-ce qu'on peut penser à l'alcool toute la journée, mais que ça ne déclenche aucune envie sous acamprosate ? Quand j'ai dis que je voulais aller faire des courses, parce que j'avais envie de manger du chocolat et du coca, une éducatrice m'a convoqué dans le bureau pour avoir cette discussion :

- On est d'accord que les courses c'est pas de l'alcool ? J'ai répondu oui.
- Est-ce que je peux te faire confiance ? J'ai répondu oui.
- De toute façon, ça se verra, et la chef de service sera là pour voir, et je veux pas de ça ce soir, est-ce que je peux te faire confiance ? J'ai répondu oui, mais le coup du "De toute façon ça se verra", ça m'a donné envie de lui lancer le défis de me griller si je n'ai bu qu'une seule flasque.

Je vais faire mes courses, pour n'acheter que du coca, et du chocolat, je passe devant le rayon alcool, aucune envie se déclenche, mais je me dis "genre tu pourras me griller qu'en buvant une seule flasque", alors j'ai pris une flasque de vodka, une flasque de rhum blanc, deux flasques de rhum negrita. Sortie du magasin, je bois la flasque de vodka, mais j'ai l'impression de planer comme si j'en avais bu deux. Un effet secondaire de l'acamprosate + alcool ? Du coup, ça me questionne, sur mon comportement, de vouloir mettre au défis l'éducatrice de me griller en ayant bu qu'une seule flasque de vodka.

Oxgal - 26/04/2022 à 04h30

Deux semaines et demie partie en fumée, juste parce que j'étais plus sûr de vouloir arrêter, parce que comme elle avait dit que ça se verrait, je voulais la mettre au défis de me griller en ne buvant qu'une seule flasque. En fait, j'ai l'impression que ce qui me manque, c'est la détermination à arrêter, plus que je n'étais plus sûr de vouloir arrêter.

Pepite - 26/04/2022 à 04h47

Bonjour Oxgal,

Comment vous êtes vous senti à votre retour ?
Comment cela s'est-il passé ?

Que deviennent les autres flasques ?



Oxgal - 26/04/2022 à 08h23

Je me suis senti comme si j'avais bu deux flasques. J'ai bu une flasque à 6h du matin, l'autre à 8h. sad

Moderateur - 26/04/2022 à 10h18

Bonjour Oxgal,

Vous cherchez le point d'équilibre entre votre autonomie et les contraintes imposées par les autres. Il semblerait que les autres mettent malheureusement beaucoup de pression sur vous et que cela vous empêche un peu de savoir ce que vous voulez pour vous.

J'ai l'impression que vous souhaitez arrêter l'alcool et que vous engrangez des réussites : bravo pour ces 2 semaines sans boire ! Le problème c'est que les autres "exigent" de vous un comportement irréprochable et cela c'est irrespirable pour vous. C'est tout à fait normal de ressentir cela même si la personne qui vous a parlé a aussi été dans son rôle et voulait sans doute "bien faire". L'enfer est pavé de bonnes intentions, comme on dit.

Pour l'instant vous avez bu 2 flasques et il vous en reste deux. Qu'allez-vous faire ? Sentez-vous libre de les boire ou de ne pas les boire (à ce moment-là videz-les dans l'évier et jetez-les) mais faites ce choix pour vous et non en fonction de ce que vous ont dit les autres. Que voulez-vous pour vous ? Au fond de vous ?

Il me semble que vous souhaitez prendre soin de votre santé et arrêter de boire. Est-ce bien votre choix ? C'est cela que vous devez déterminer.

Par exemple avez-vous fait la liste des bonnes raisons que vous avez de faire ce changement de ne plus boire ? Je ne me souviens plus. Cela serait intéressant que vous la fassiez et que vous la relisiez. Mais il faut que cela soit vos raisons à vous et non pour faire plaisir à quelqu'un d'autre ou pour réagir à ce que l'on peut vous dire. C'est important que vous trouviez votre motivation.

Tout cela pour dire aussi que même si vous êtes déçu d'avoir rebu au bout de 2 semaines vous pouvez considérer que pour l'instant ce n'est pas une rechute mais juste une consommation en réaction à une situation particulière. Cela ouvre la porte à une rechute mais cela n'en n'est pas une. Ce sont les choix que vous allez faire maintenant qui vont être déterminants. C'est pour cela que je vous invite à réfléchir sur ce que vous voulez pour vous.

Ce que j'ai noté dans ce que vous dites et qui me semble important c'est que quand vous étiez dans le rayon d'alcool "aucune envie ne s'est déclenchée". Vous avez rebu non pas parce que vous vouliez boire mais parce que quelqu'un ne vous faisait pas confiance et a essayé de vous dicter ce que vous deviez faire. Vous avez voulu défendre votre liberté, votre autonomie de choix et c'est exactement ce qu'il faut faire pour vous en sortir ! Dans cette situation particulière cela vous a conduit à acheter de l'alcool mais cela révèle qu'en fait vous ne voulez pas boire. Je pense paradoxalement que c'est une bonne nouvelle pour vous et c'est pour cela que je pense aussi que vous n'êtes pas tout à fait en "rechute".

Surmontez votre déception, comprenez que vous n'avez fait que défendre votre liberté mais que votre choix de fond, celui de ne plus boire (si c'est bien votre choix), est toujours là.

Vous avez en fait peut être fait un grand pas dans la bonne direction.

Cordialement,

le modérateur.

Oxgal - 26/04/2022 à 10h59

Au début je voulais pas arrêter, mais mes parents, l'éducatrive vlulait que j'arrête, et puis je voulais arrêter poour ma santé, mais je me suis fit que c'est pas juste que ma mère fume, que d'autres personnes boivent sans que personnes ne les empêche 1lors j'ai voulu arrêter et reprendre de l'alcool, de plus le fait qu'elle prètende sue ça se verrait m'a fait envie de boite, pour voir si elle verrait. Et pis je me dis que je devrais arrêter pour ma santé, plus que la chef de service a l'air de plus se préoccuper de son règlement plutôt que ma santé

Pepite - 26/04/2022 à 12h03

Bonjour Oxgal,

Je souris à la lecture de votre réponse qui ne me surprend (plus) parce qu'il y a un fonctionnement chez vous qui m'échappe.
Je sais de vous que vous êtes méticuleux et soucieux du regard que posent les autres sur vous.

Dernièrement je vous ai lancé la bouée du HPI pour susciter votre curiosité. C'est un flop apprenant, pour moi.
Je pense qu'un psychiatre vous aiderait (tout comme c'est pour moi) à vous découvrir afin de vous comprendre pour mieux appréhender ce qu'il se passe autour de vous et pour vous.

J'aime dépasser la difficulté rencontrée mais je ne possède pas les outils techniques pour vous aider à avancer. Même si je note quelques progrès comme votre abstention sur 15 jours et quelques récits. Bravo.

Reprendre pour cette histoire de défi...mouais...c'est comme si vous aviez fêté ce sevrage avec l'alcool. Ça n'a pas de sens.

Vous avez 30 ans, vous travaillez et ce choix de FJT, pourquoi l'avez vous fait ?
Si vous aspirez à la liberté, ce qui est normal, alors trouvez un logement indépendant. Par le biais d'action logement par exemple. Parlez en à un travailleur social si l'administratif vous rebute.

Osez la vie OXGAL, avec votre CB en main.
Vous êtes ici à vous "questionner" sur une éventuelle dépendance et vous êtes suivi par un CSAPA.
Le Modérateur vous donne des pistes. Qu'est ce qui vous bloque ?
De quoi avez vous peur ?

J'ai maintenu ce fil parce que je sens votre solitude et votre besoin d'affection avec les personnes que vous côtoyez. Est-ce que je me trompe ?

Vous cherchez avant tout à tisser du lien, pour moi aussi c'est important. N'est-ce pas ?

Ce besoin légitime d'amitié, d'amour quelle que soit la forme, qu'est ce qui vous empêche de le développer autour de vous ?
Était ce pour le relationnel le choix du FJT ?

Pépite

Oxgal - 26/04/2022 à 15h45

Je sais pas.

J'ai bu une flasque le soir, et j'ai bu les autres pendant la journée avant et pendant le temps de travail, même si j'avais peur de me faire griller. Au début, ma mère me confisquait ma carte, mon argent, en prétextant que c'était dangereux pour moi, mais j'avais pas envie d'arrêter, et puis je suis allé voir un médecin, et j'ai finalement eu envie d'arrêter pour ma santé, mais je ne comprends pas pourquoi j'ai eu envie d'acheter de l'alcool, juste parce que la personne ne me faisait pas confiance, et prétendait que ça se verrait si je picolais.

J'ai eu envie d'aller en foyer, pour ne pas rester toute ma vie chez mes parents.

Oxgal - 27/04/2022 à 15h45

Bonsoir/bonjour, je voulais revenir aujourd'hui pour faire un résumé d'hier, (du moins ce dont je me souviens.)

Mardi donc je me suis réveillé à 5h30 du matin, j'ai pris mon traitement pour mes allergies, mais j'ai pas pris mon acamprosate de la journée. Le médecin avait dit que ça n'aurait aucune incidence alcool + acamprosate, donc je me demande si c'était vraiment le cas que quand j'ai bu une flasque j'avais l'impression d'en avoir bu deux.

J'attends que 6h arrive, et je prends une des trois bouteilles de coca mélangé avec du rhum que je bois entièrement avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner. La psychologue m'avait déjà dit que boire à jeun c'était pas spécialement une très bonne idée, mais je sais pas pourquoi je l'ai fait quand-même. J'aurais peut-être pas du.

Je prends mon petit déjeuner tranquille, puis je retourne dans ma chambre, je me lave les dents, je redescends, et j'attends qu'on m'emmène en navette au travail, plus que depuis qu'on a su que j'avais picolé au travail on ne veut plus que je prenne le bus. Arrivé au travail, je me change, j'attends 8h pour boire ma deuxième flasque (pour essayer d'espacer les prises sans vomir.) Je me débarrasse de la bouteille vide dans les poubelles, et je me vais dans l'atelier pour travailler.

Mais là trou noir, je ne me souviens plus trop ce qui s'est passé, tout ce que je sais c'est que je me souviens aller dans le bureau des moniteurs, de la psychologue parce que je me suis mis à pleurer, mais je ne sais pas si on m'a dit des choses blessantes ou si je pensais à quelque chose de triste, ou si je me sentais mal à cause de l'alcool. (Aujourd'hui, la monitrice m'a dit que j'avais l'air d'aller mieux, que j'étais moins blanc qu'hier, donc si ça se trouve je me suis senti mal à cause de l'alcool.)

Je vais manger, mais je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai pris comme repas, je vais dans les toilettes afin de boire la dernière bouteille de coca rhum, et je me souviens que quand je retourne en atelier pour travailler on me demande si j'ai l'air fatigué parce que j'ai encore bu, ou si j'ai pleuré. J'ai répondu que je ne savais pas. On m'a envoyé travailler autre part avec d'autres personnes.

Je rentre au foyer, normalement je devais aller faire une activité chants, basses et percussions, mais voyant que j'étais fatigué, on m'a pris à part pour me demander si j'avais encore bu de l'alcool. Ayant peur que si je lui disais la vérité, elle l'écrirait en transmission et que tout le monde le sache, et que la chef de service me convoquerai encore dans son bureau à encore dire qu'elle ne peut pas me laisser continuer comme ça parce que c'est interdit, me faisant penser qu'elle se soucie plus de son règlement plutôt que ma santé, (je sais qu'elle doit faire respecter les règles, mais j'ai bien l'impression qu'elle se soucie plus des règles que de ma santé, alors qu'au travail le chef de service a dit que c'était mauvais pour la santé, et il a rajouté que c'est interdit, et qu'il faut qu'il fasse respecter les règles, alors que la chef de service au foyer, ne fait que répéter que c'est interdit, sans évoquer la santé), je lui ai dis que non. Je suis allé dormir jusqu'à l'heure du repas, où devant tout le monde deux personnes censées être de l'équipe d'encadrement, m'ont demandé si j'avais encore bu de l'alcool.

À 20h je suis allé me coucher, et je me suis endormi assez rapidement, et je me suis réveillé sans tête en bois. Est-ce que c'est parce que j'ai bu pleins de verres d'eau avant d'aller dormir ? Aujourd'hui, j'ai juste envie d'oublier la journée d'hier. Je m'étais dit que j'avais plus envie d'arrêter, mais là le goût dégoûtant, les risques pour la santé, ça me donne envie à nouveau d'arrêter une bonne fois pour toute de boire de l'alcool pour l'ivresse. L'acamprosate semble réduire les envies alcoolisées, mais j'ai toujours l'impression d'avoir cette envie de planer. J'imagine qu'il faut que j'arrive à trouver d'où vient le problème, pour le résoudre, et j'espère que l'envie de planer partira ensuite. Ça me donne envie de remettre ma carte dans le sac à main de ma mère, et si j'ai envie de boire du coca et des mars, de les commander sur Internet, pour éviter de pouvoir reboire si je recommence à ne plus vouloir arrêter, ou que j'achète de l'alcool même si aucune envie ne se déclenche.

Sinon pour vous répondre, je voulais partir de chez mes parents, pour pas rester chez eux toute ma vie, vivre ma vie d'adulte, cependant ma mère ne me voyait pas vivre tout seul, alors elle a voulu que j'aille en foyer. La psychologue du travail également a proposé d'aller en foyer, parce qu'elle me trouvait isolé. Avant d'être au foyer, j'allais au travail, je rentrais chez moi, je me collais devant l'ordinateur, et les seuls personnes que je voyais c'était ma famille. Alors qu'au foyer, certes je rentre je me colle devant l'ordinateur, mais à l'heure du repas il y a d'autres gens que ma famille, je fais des activités avec les autres comme du vélo, de la marche à pieds, de la percussion.

Oxgal - 02/05/2022 à 15h37

Bonsoir ou bonjour à qui me lira. Je reviens ici, pour dire que j'ai vraiment l'impression que l'acamprosate me retire toute envie de boire de l'alcool, mais que le mal-être étant toujours là, je pourrais toujours chercher à le soulager, parce que :

- Vendredi : j'ai écouté des sons binauraux qui normalement devraient défoncer
- Samedi : j'ai recommencé à prendre de la bombe dépoussiérante et je regrette
- Vendredi : j'ai pris 4 euphytostress, en espérant pouvoir être plus euphorique qu'en en prenant deux, résultat j'ai eu l'impression de me sentir plus euphorique, et j'avais l'impression de planer.

Aujourd'hui, je me sentais bien, mais sans être heureux ni triste. J'avais pas envie d'aller au travail, (comme toutes les fois où je vais au travail sans rien prendre.) alors j'ai fait de la respiration abdominale pour me sentir mieux, plus que j'avais pas pensé à prendre d'euphtyostress.

J'ai également remarqué qu'en ce moment j'avais souvent envie de prendre du coca, des mars, est-ce que c'est en rapport avec le sevrage à l'alcool ces envies sucrées ?

Ayant du mal à m'exprimer à l'oral, j'ai pris mon cahier au travail, et j'ai lu que j'avais écris des choses le jour où j'avais pleuré, (soit mardi dernier), et apparemment j'aurais repensé à mon harceleur de la primaire, et ça m'aurait rendu triste, cependant je ne sais pas si j'ai vraiment repensé à ça, ou si c'était pour justifier mes pleurs, sans avouer que j'avais picolé ce jour là.

Pour m'abstenir de reprendre de la bombe dépoussiérante, j'essaie de me convaincre que par apport à l'euphytostress c'est très toxique, et qu'il vaut mieux que je me rabatte dessus car il serait beaucoup moins toxique, et n'apporterait en cas de surdosage que de la diarrhée, des nausées des vomissements, cependant il faudrait peut-être que je traite ce mal-être, pour arrêter une bonne fois pour toute d'avoir ces envies de défonce.

Pepite - 06/05/2022 à 16h08

Bonjour OXGAL,

Je vous lis. Connaissez-vous ORELSAN ?

Je vous propose d'écouter sa chanson "jour meilleur".

Beau week-end

Pépite

https://g.co/kgs/yWNTiX

Paroles
Laisse-moi dire deux, trois conneries, avant que t'en fasses une
Le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une
On soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume
Mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure
Allergique à la vie, les matins sont obscurs
Quand tout a un arrière goût d'déjà vu
Les nuits sont mortes, tout le monde t'a abandonné, même la lune
Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune
Tout va s'arranger, c'est faux, je sais qu'tu sais
Des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter
Tout va pas changer, enfin, sauf si tu l'fais
Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire, sauf d'avancer
Rien à faire sauf d'avancer
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur
Comme dans toutes les chansons d'variét' où toutes les meufs sont parties
Comme dans tous les morceaux de rap où tous tes potes t'ont trahi
Des fois t'as besoin de soutien, des fois t'as besoin d'un ami
Des fois t'as besoin d'avoir la haine, des fois t'as besoin d'un ennemi
En vrai, tu peux pas tout contrôler faut que tu l'acceptes
Être heureux, c'est comme le reste, faut d'abord apprendre à l'être, je sais
Tu vas te coucher en disant demain j'le fais
tu t'réveilles en disant demain j'le fais, mon ami
Laisse-moi dire deux trois conneries, avant que t'en fasses une
Le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une
On soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume
Mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure
Allergique à la vie, les matins sont obscures
Quand tout à un arrière goût d'déjà vu
Les nuits sont mortes tout le monde t'a abandonné, même la lune
Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune
Tout va s'arranger, c'est faux, je sais qu'tu sais
Des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter
Tout va pas changer, enfin, sauf si tu l'fais
Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire, sauf d'avancer
Rien à faire sauf, d'avancer
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur

Oxgal - 09/05/2022 à 07h57

Bonjour !

En reprenant à 0 ça va faire deux semaines que j'ai pas bu d'alcool, sinon en ne comptant pas ça fait 4 semaines ?

En fait, je ne sais pas si l'euphytostress me fait planer, tout ce que je sais c'est que je me sens sur un petit nuage avec.

On a fait du EMDR pour passer outre les expériences traumatisantes, je ne sais pas si ça a fait quelque chose, pour l'instant je me sens bien. Mieux qu'avant ? Je ne sais pas.

J'ai l'impression d'avoir besoin de me défoncer, parce que je ne suis pas joyeux dans la vie sans pour autant ressentir de tristesse, même si je me sens bien.

Oxgal - 09/05/2022 à 09h27

Oui je connais Orelsan, je l'écoute parfois. Mais ma précédente contribution n'a pas été validé ?

Pepite - 11/05/2022 à 08h36

Bonjour Oxgal,

Je suis contente pour vous. Vous essayez l'abstinence d'alcool et c'est une intention positive.

Concernant le spleen, Angel le chanteur et j'aime bien sa version. La mélancolie, que dit elle de nous ? Qu'est ce qui' se passe en vous ?

Prenez soin de vous, c'est la clé.

Pépite

Oxgal - 11/05/2022 à 10h09

Bonjour Pépite. Comment allez-vous ? Moi je me demande si je vais bien, à prendre presque tous les jours de l'euphytostress, comme si comme on me privait d'alcool, je recherchais autre chose pour être heureux. En parlant de l'euphytostress, j'ai lu qu"il contenait des plantes luttant contre la dépression, c'est une bonne chose alors je me dis d'en prendre, cependant il faudrait que j'arrive à être heureux naturellement sans rien.

Voyant qu'en prenant plus d'euohytostress je me sens sur un petit nuage, mais que je ne sais pas si je plane, j'ai pris 4 acamprosate au lieu de 2, résultat, je me sentais planer, mais ça ne semblait pas durer toute la journée. Comme si j'avais besoin d'être défoncé, de planer pour supporter la journée de travail. :x

Sinon je ne sais pas trop quoi répondre à vos questions. :x
Des fois, je repense à l'alcool, je me disais que c'était bien parce que ça permettait de faire passer le temps plus vite, de m'évader de la réalité, alors que l'effet planage de l'acamprosate ne dure pas toute la journée, et qu'avec l'euphytosestress je me sens sur un petit nuage, mais toujours dans la réalité. Il faudrait que je fasse quelque chose, pour ne plus avoir envie de me défoncer/de planer comme ça. Est-ce qu'être défoncé et planer c'est la même chose ?


Concernant l'emdr, je ne sais pas si ça a fait quelque chose, j'ai vu sur le journal un athlète parler du harcèlement scolaire, et j'ai tout de suite voulu le lire, comme si ça me touchait encore.

Pepite - 13/05/2022 à 09h03

Bonjour OXGAL,

Je vais mieux après avoir passé un moment émotionnel intense puisque j'ai été appelée par le FJT où vivait mon fils pour débarrasser ses affaires suite à son expulsion.
Depuis bientôt 1 mois il dort dans une tente, dans les bois.
Ce matin je repassais une partie de son linge en écoutant le sujet de l'angoisse sur les chemins de la philosophie sur France culture.

J'ai pensé à vous car vous soulevez des sujets qui sont traités depuis plus de 2000 ans. Vos questionnements sont légitimes.

Vous dites "naturellement heureux sans rien". Il n'y a pas d'état de béatitude dans la condition humaine. Ce que vous espérez vous rend malheureux. Car vous ne le vivrez pas et personne ne le vivra. L'espoir tout comme le "dés espoir" nous plongent dans la peur, la crainte.

Plusieurs fois vous avez souligné votre peur de mourir qui est normale.

Pascal parle d'inconstance, d'ennui et d'inquiétude qui sont le propre de l'homme.
L'angoisse n'a pas d'objet, elle se rapporte au néant. Soit la mort. On ne sait pas non plus pourquoi nous sommes là.

Il y a plusieurs discours, pensées philosophiques et plusieurs réponses ou thérapie pour tout simplement vivre.
Certains disent que le vie est absurde. Pourtant nous sommes là et nous avons "gagné" cette vie par rapport à d'autres millions de cellules de reproduction. Avons nous cette gratitude par rapport à ce sort ou cette chance ?

C'est le chemin de chacun OXGAL, vivre le présent. Pour cela, la connaissance, l'action, le plaisir, l'amour, la joie...se trouvent dans le réel.

"m'évader de la réalité", "faire passer le temps plus vite" montrent votre état d'esprit, votre ressenti. Après tout si vous êtes une personne mélancolique ou dramatique ou autre, alors acceptez ce que vous êtes.

Apprendre à s'aimer, c'est le travail de toute une vie.

Hier j'ai dit à mon fils qu'on avait tous notre propre détracteur intime et qu'on s'auto jugeait en permanence. Un peu la fable du loup noir et du loup blanc.
Son loup noir à lui est tellement gras qu'il va bientôt ex(im)ploser. Que devient son loup blanc ? pourquoi est -il affamé ? Pourquoi il ne lui donne pas sa chance ?
Nous avons la télécommande de notre vie. Nous faisons nos choix.

Qu'en pensez-vous ?

Belle journée,

Pépite

Oxgal - 13/05/2022 à 11h36

Bonjour, ah mince pourquoi il a été expulsé si ce n'est pas indiscret ?

J'en pense que c'est vrai, et que je devrais avoir de la gratitude d'avoir gagné parmis toutes les autres cellules. Par "être heureux sans rien" je voulais dire sans prendre de produit pour me défoncer.. Qu'est-ce que ça montre de mon ressentie de vouloir m'évader de la réalité ? À part que je trouve que le temps passe pas vite au travail, alors que la soirée, les jours de congés passent trop vite.

Pepite - 19/05/2022 à 09h19

Bonjour Oxgal,

Concernant l'expulsion, le contrat est basé sur le travail du jeune pour bénéficier du logement. Or, il a peu travaillé depuis juillet dernier et il perçoit le RSA depuis fin 2021.
Ensuite son comportement manipulateur, ses mensonges et ses actes en désaccord avec ses propos.
Enfin la dette de loyer qui est proche de 4000€ (état de départ). Avec une part qui revient au manque de gestion et de cadre de l'association.

Mon fils fuit la réalité avec ses diverses conso (tabac, cannabis, Paris sportifs et écrans).
Le CSAPA ou une rencontre miracle pourrait l'aider. Il dort dans une tente et je suis à nouveau présente pour maintenir les besoins.

Concernant votre "m'évader de la réalité", celle-ci est ce qu'elle est et je vous invite à écouter ce que vous ressentez en accueillant vos émotions.
Acceptez ce qu'il se passe n'enlève pas de rêver à un autre monde.
Par exemple mes parents me décevaient. Alors je m'en suis trouvée d'autres qui correspondent à mon idéal.

Vous avancerez avec cette réalité lorsque vous prendrez soin de vous.

C'est dans votre individualité et l'amour de ce que vous êtes que vous trouverez un chemin qui a du sens pour vous.

Bien à vous,

Pépite

Oxgal - 19/05/2022 à 15h01

Bonjour ou bonsoir, c'est triste pour votre fils. sad

"Vivez vos émotions" vous voulez dire que je refoulerais les émotions, et que mon impression que je refoulerais mes émotions depuis que je suis petit est en fait vraie ?

Depuis que ma psychologue a dit que je garde tout en moi, j'essaie d'exprimer ce que je garde en moi, par écrit ou à l'oral, mais comment je peux faire si je refoulerais depuis mon enfance ?

Oxgal - 20/05/2022 à 06h15

Bonjour, juste un petit message rapide avant la fin de semaine, j'ai l'impression d'être encore tiraillé avec mon envie d'arrêter, et celle de continuer, puis ce que mardi, sous alcool j'ai dis que ça m'ennuyais de prendre la navette matin et soir, et qu'on me mettait le couteau sous la gorge pour que je la prenne. (...) Alors la chef de service m'a pris dans son bureau pour savoir s'ils continuaient la navette ou pas. Hier, j'ai dis que comme je n'étais pas sûr que ça soit une bonne idée, j'ai dis de continuer la navette, ce qui me fait penser que sous alcool, j'ai exprimé mon envie de continuer, mais sobre que comme je ne suis pas sûr, que c'est bien de continuer la navette.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai encore repris de l'alcool lundi soir et mardi toute la journée, tout ce que je sais, c'est qu'en reprenant ma carte, les pensées d'alcool sont revenues, devant le rayon aucune envie ne se déclenche(ou je sais pas), mais je prends quand même 2 flasques de vodka, 2 flasques de rhum negrita.

La chef de service hier a également dit qu'en ce moment j'avais l'air d'aller bien, mais je sais pas trop comment elle réagirai si elle savait que j'avais le sourire après avoir pris en surdose de l'acamprosate. J'imagine que l'euphytostress passerait mieux, vu que c'est des plantes contre le stress, et aussi qui ont une fonction contre la dépression, ça expliquerait pourquoi je me sens euphorique et détendu avec. C'est une bonne chose alors que depuis qu'on me prive d'alcool, je prends de l'euphytostress, et du coup j'ai pas besoin d'anti-dépresseur. Mais je sais pas, c'est comme s'il me manquait quelque chose, que je voulais oublier la réalité, alors qu'avec l'euphytostress, ça me détend, ça m'euphorise, mais je suis toujours ancré dans la réalité.

Pepite - 20/05/2022 à 07h14

Bonjour Oxgal,

La psychologue vous donne les outils pour avancer.
Faites le récit de votre histoire depuis bébé dans un cahier, par écrit.

Vous ne contrôlez pas vos émotions, personne. Apprenez à les identifier pour leur donner des réponses.
L'idée étant de ressentir ce qu'il se passe en vous et de décortiquer pour mettre en place des mécanismes de pensées plus apaisants et surtout en adéquation avec ce qu'il se passe.

Ce serait bien que vous preniez contact avec alcoolique anonyme pour du soutien. Surtout lors de vos impulsions.
Qu'en pensez-vous ?

Pépite

Oxgal - 20/05/2022 à 08h30

Bonjour, j'en pense sue je sais pas trop, au Csapa j'avais pris un feuillet parlant des alcooliques anonymes mais j'ai pas réussi à franchir le cap.

Tout ce que je sais, c'est que je me sens souvent stressé, comme tendu, et encore plus avant que je prenne de l'acamprosate et que les envies irrépressibles de boire aparaissaient. Vous parlez d'impulsion, c'est autre chose que le craving ou j'en ai encore ? Ce que je sais c'est qu'en reprenant ma carte, les pensées d'alcool sont revenues et restent dans ma tête, alors que sans carte, elles passent rapidement. Je devrais peut-être arrêter de vouloir ma carte, pour pas rester bloqué sur les pensées d'alcool.

J'ai lu sur Internet, qu'être souvent stressé, tendu pouvait être un symptôme de refoulement, donc c'est pour ça que je me demandais si je n'étais pas stressé, tendu parce que je tenterais de refouler depuis mon enfance en passant tout mon temps devant l'ordinateur, ce que je ressens. Et que quand j'ai vu la vidéo de personnes se défonçant à la bombe dépoussiérante, j'ai pu me dire, que j'ai trouvé un autre moyen de refouler ce que je ressens, et en plus d'être heureux.

Oxgal - 20/05/2022 à 09h53

Devant ces hypothèses, je me sens obligé de reposter pour dire mes certitudes :

- Me sentir tendu, stressé sous prozac et effexor
- Que je me sens de bonne humeur, sans être heureux, mais pas triste non plus comme un smiley qui a une expression neutre.

Pepite - 20/05/2022 à 15h30

Oxgal,

Je comprends que vous cherchiez des réponses sur internet. C'est ce qu'il se fait aujourd'hui. Pour autant le numérique ne remplace pas les perceptions, le cognitif et les apprentissages liés aux interactions sociales.

POUR ETRE SOI MÊME J'AI BESOIN D'UN AUTRE.

Vous voyez un psychologue, vous êtes suivi par un CSAPA et vous vivez dans un environnement sécurisé quand vous n'êtes pas au travail ou dans votre famille.

En hésitant pour intégrer AA, je constate (encore) que vous évitez le relationnel. De quoi avez vous peur ?

Et si vous osiez être vous même ?

Est-ce que je me trompe lorsque je vous dis que vous avez peur des autres ?



Oxgal - 23/05/2022 à 10h27

Bonjour, peut-être aurais-je peur des gens je ne sais pas trop.

Je ne sais pas trop quoi faire, depuis que je suis allé acheter du pastis à 45° et que le goût était excellent, c'est comme si mon envie d'arrêter avait baissé. Je prévois d'attendre que ma mère revienne à la maison pour lui remettre ma carte dans son sac à main, parce que l'envie d'arrêter "parce que ça serait dégoûtant" du coup ne tient plus. Comme si que le goût était trop bon, faisait que je ne me souciais plus de ma santé. sad

Oxgal - 29/07/2022 à 08h02

Bonjour, ça fait longtemps que j'ai pas posté ici, et j'ai l'impression de toujours retomber au point de départ, du style que j'arrive à ne pas boire pendant une deux trois semaines, et pouf sans savoir pourquoi je vais acheter de l'alcool en ayant trouvé de l'argent.

J'avais fait un retrait sans ma carte avec ma carte d'identité, résultat j'ai repicolé. J'avais trouvé de l'argent que des gens avaient oublié, pouf j'ai repicolé. Est-ce qu'il faudrait en fait, que je ne trouve pas d'argent pour pas picoler, vu que le médicament m'enlève l'envie de boire ? Du genre dès que je trouve de l'argent, je pense directement à consommer de l'alcool ?

On dit que ce serait à cause d'un mal-être, mais j'ai l'impression que ça fonctionne pas trop ou que ça prend beaucoup de temps pour m'en débarrasser en écrivant régulièrement ce qui me fait fait mal.

Oxgal - 02/11/2022 à 17h40

Bonjour, je reviens ici pour faire part de ma situation. La dernière fois j'avais réussi à ne pas boire pendant trois semaine, en fait, j'ai l'impression que l'acamprosate fait un sevrage tout en douceur puisqu'avant je n'arrivais pas à passer trois semaine.

En fait, j'ai l'impression que ce qui clôche c'est mes pensées, en effet je pense souvent en boucle à la même chose sans arriver à passer à autre chose. Quand je m'occupais l'esprit pour pas penser soit j'y arrivais, soit je finissais par m'endormir, comme si me concentrer sur autre chose m'endormait.
Autre chose que j'ai remarqué : quand je n'ai pas d'argent pour pouvoir picoler, les pensées disparaissent rapidement, alors que quand j'en ai, les envies sont difficiles à chasser. Comme j'ai encore mon chéquier en ma possession, et que j'ai trouvé un magasin qui accepte les chèques j'ai l'impression que les pensées sont difficiles à chasser.

J'avais également fait un rêve, où de la vodka en pleurant me demandait pourquoi je l'avais abandonné. C'était assez perturbant.

Il y a t-il des moyens de faire partir les pensées sans qu'elles ne tournent en boucle ? Si oui comment ? J'ai l'impression que j'arriverai à me passer d'alcool si j'arrivais à me défaire de ces envies qui tournent en boucle dans ma tête. Laisser mon chéquier à la maison ? J'avais déjà essayé, mais au bout d'un moment je fini par le reprendre. J'avais déjà pensé à le laisser à ma mère, mais je sais pas quoi lui dire, parce que j'ai pas envie de lui dire que je lui laisse parce que j'arrive pas à ne pas le laisser dans ma chambre pour ne pas acheter d'alcool avec, elle risquerait de me crier dessus, d'être inquiète.

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