Bonjour,
Je me suis énormément documenté sur les effets des drogue sur le cerveau et en particulier du cannabis en étant moi même un consommateur régulier.
Il a été avéré que le cannabis diffusait un quantité excédente de dopamine dans notre cerveau, il perturbe donc notre système dopaminergique en se fixant sur nos récepteur cb1 ou plutôt en incitant notre cerveau à produire plus de récepteurs cb1 dû à l’abondance de sérotonine dans celui ci. Or une fois l’arret De la prise de cannabis le taux de sérotonine redescend,tandis que les récepteur cb1 reste toujours aussi nombreux d’ou La censation de manque.
Or ma question est la suivante : Après un arrêt total de prise de cannabis notre système dopaminergiue se régule t’il ? Ou aurions nous toujours un taux excédentaire de récepteur cb1
Mise en ligne le 24/07/2019
Bonjour,
Le mécanisme que vous décrivez n’est pas tout à fait exact.
Lors d’une consommation régulière de cannabis, la densité des récepteurs Cb1 a tendance à diminuer afin de réguler l’impact du THC. Aussi à l’arrêt de la consommation le manque de récepteurs Cb1 va empêcher les endocannabinoïdes naturellement sécrétés par le cerveau d’agir.
La densité des récepteurs Cb1 revient à la normale au bout d’un mois environ
Pour plus d’information nous vous invitons à la lecture de : http://www.maad-digital.fr/en-bref/addictions-sevrage-mode-demploi
Votre approche, décrivant un mécanisme neurologique est intéressante mais elle ne prend pas en compte les autres facteurs rentrant en ligne de compte dans les sensations de manque comme l’état de santé de la personne, son état de stress, son hygiène de vie, son alimentation, ses activités et sources de plaisir impactant le système dopaminergique par exemple.
Si vous souhaitez arrêter votre consommation, sachez qu’il existe des structures qui proposent d’accompagner les personnes durant leur sevrage. En effet ces structures proposent des consultations individuelles et gratuites de médecins addictologues, de psychologues et de travailleurs sociaux. Vous trouverez ci-dessous une adresse de centre de soins en addictologie dans votre ville.
Cordialement.