Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Chemsex : un nouveau défi pour la lutte contre le Sida ?

Par Drogues info service Voir les commentaires

La journée mondiale de lutte contre le Sida du 1er décembre nous rappelle que la lutte continue. Certes l’efficacité des traitements et l’apparition de modes de prévention comme la PrEP (1) devraient faire reculer les contaminations mais le développement de nouveaux comportements à risque peut-il remettre en cause ces progrès ?

Le Chemsex, prise de drogue en contexte sexuel

Depuis une dizaine d’années de nouveaux usages de substances psychoactives en contexte sexuel ont fait leur apparition. Ils ont pris le nom de chemsex et se sont développés notamment parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH). Les drogues consommées dans ce contexte sont très disponibles et peu chères sur internet. Il s’agit notamment du GHB et de certaines cathinones, de nouvelles drogues de synthèse. Elles favorisent la désinhibition, accroissent la libido et les performances sexuelle et procurent un plaisir sexuel plus intense.

Les dangers de ces pratiques

Le contexte sexuel, l’intensité des effets de ces produits et la modification de l’état de conscience qu’ils entrainent, augmentent le risque de perte de contrôle. Les consommations deviennent rapidement compulsives et les usagers s’exposent à des risques importants de contaminations par le virus du Sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles. Les relations sexuelles non protégées sont fréquentes. Certains hommes, à la recherche de sensations encore plus intenses, s’injectent les produits et augmentent alors d’autant plus les risques de contamination.

Vers qui se tourner?

L’adoption de la PrEP par les personnes séronégatives et l’efficacité des traitements antirétroviraux chez les personnes séropositives sont des protections relatives qui pourraient aider à limiter les contaminations. Cependant ces solutions n’empêchent pas les difficultés...

Si l’on souhaite se faire aider, on peut s’adresser à la ligne Chemsex mise en place par Aides au 01 77 93 97 77. Les Caarud (Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques liés à l’usage de drogues) distribuent gratuitement du matériel d’injection stérile et des préservatifs. Enfin, pour un problème d’addiction, la prise en charge par un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) est possible. Les coordonnées des Caarud et des Csapa peuvent être trouvées dans la rubrique adresses utiles  de ce site ou en appelant notre ligne d’écoute au 0 800 23 13 13 (gratuit, tous les jours de 8h à 2h).   

 (1) La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est proposée aux personnes séronégatives qui prennent des risques. Elle consiste à prendre un médicament actif contre le VIH. Elle permet de réduire le risque de contamination par le virus du Sida voire de l’empêcher. 

Réagir